Bonsoir, Bonjour Kokett,
J'essaie de me replonger une trentaine d'années en arrière pour tenter de comprendre ce qui se ramène à un refus de l'acquis représenté par une profession et ceux qui l'exercent ou l'ont exercée AVANT. Avons-nous fait tellement d'erreurs pour être dépréciés de cette façon ? Si oui lesquelles ?
Indépendamment de cette "plainte", je crains que malheureusement la négation ou le refus de l'existant, en l'absence d'arguments d'évidence, ne pénalise davantage les plus jeunes qu"elle ne les aide. On efface tout et on recommence ! C'est bien beau mais à condition de démontrer, sinon à terme on se ramasse et on fait du dégât. ca vaut pour tout le monde, tous âges confondus.
J'ai lu quelque part il y a déjà longtemps que la "pénétration d'une profession par l'amateurisme entrainait une perte d'identité pour cette profession" C'était à propos d'astronomie je crois me rappeler. (Je ne suis pas en train de dire que les informaticiens nouvelles technologies sont des amateurs, je précise c'est préférable, car il règne une certaine tension
.
C'est ce qui s'est passé dans les années 80 avec les "Personal Computer" (Terme terrible qui représente un illogisme navrant).
L'informatique bénéficiait pleinement à cette époque d'une auréole de merveilleux et d'intellectualisme présumé. Pour tout nouvel utilisateur ne rien comprendre ou avoir des difficultés de compréhension était ressenti comme une remise en cause terrible. On a d'ailleurs conservé des attitudes et dénominations significatives. N'appelle-t-on pas encore cours d'informatique ce qui n'est bien souvent q'une initiation à la bureautique? Ou bien à propos d'un un logiciel quelconque une question du type "Sur quelle touche je dois appuyer pour faire telle ou telle action" . Quand je répondait : "Comment veux-tu que je le sache" j'avais immanquablement comme réponse : "T'es informaticien ou pas ?" avec dans l'intonation un doute et une suspicion marqués.
Un état d'esprit tournant autour d'une valorisation inconditionnelle de l'informaticien amateur ou non, semble s'être installé dans la profession à cette époque, notons au passage qu'il touchait également une partie de la population d'informaticiens Mainframe. Le reste .................... ad libitum.
J'espère me tromper, car si ce n'est pas le cas, on peut toujours essayer de se faire entendre dans ce que les vieux qu'ont de l'age ont nécessairement à communiquer, sans plus.
J'ai eu une expérience en tant que formateur (5 années) je peux vous garntir que je n'ai pas mais alors pas du tout rencontré cet état d'esprit chez les stagiaires (22, 25 ans). Le phénomène est-il localisé ?
Cordialement,
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