Si le développement des nouvelles technologies tend à pousser la demande de terres rares à la hausse, une industrie s’est nettement démarquée du lot pour sa demande exponentielle de terres rares ces dernières années : j’ai nommé l’industrie éolienne ! Pourquoi donc ?
Comme vous le voyez ci-dessus, une éolienne cache dans ses entrailles toute une panoplie d’équipements dont un alternateur à aimants permanents. Ces fameux aimants permanents – extrêmement couteux au passage – sont généralement en partie composés d’un alliage de terres rares (néodyme-fer-bore dans la majorité des cas, avec de plus petites quantités de dyprosium et de praséodyme). Ainsi, pour fabriquer une éolienne de 3 MW, la compagnie Frontier Rare Earths, spécialisée dans le domaine des terres rares, cite des quantités de terres rares allant jusqu’à 2 700 kg ! Avec le développement de l’éolien au niveau mondial, l’industrie des terres rares s’attend donc à une demande de plus 8 000 tonnes de la part de l’industrie éolienne en 2014.
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