C'est à ce niveau que votre question est difficile à cerner à qu'à mon avis les réponses divergeront fortement. Par exemple, j'ai rencontré un problème que j'ai contourné mais d'une façon que je juge non définitive : l'accès direct à des bases mariaDB et pgSQL stockées sur des serveurs Linux 64 bits. DataSnap, certainement la meilleure approche en Delphi "natif" en ce domaine, n'est pas encore portée sous Linux 64 mais en utilisant un DataSnap serveur sur un serveur Windows, c'est opérationnel... et sinon avec Json, c'est également jouable. Le fait que mes applications Androïd ne fonctionnent pas sur processeur Intel,
hormis pour mes tests avec ma Galaxy, ne me concerne pas. Ce processeur est minoritaire... Qu'il ne fonctionne pas non plus sur du vieux matériel, pas plus : compte tenu du taux de renouvellement de ce genre de gadgets, il vaut mieux tabler sur l'avenir que le passé. On peut supposer que Delphi sera bientôt capable de gérer les processeurs Intel sous androïd s'ils occupent une place significative sur le marché et qu'à terme également, DataSnap serveur sera compatible Linux 64 parce que le nombre de serveurs de ce type est prépondérant. C'est un petit peu comme si, quand je développe le portail extranet de mon établissement
(en Webdev), je voulais me concentrer sur la possibilité de gérer IE6... Je préfère intégrer les nouveaux composants pour les navigateurs actuels.
Donc en résumé, mon choix d'utiliser Delphi pour Androïd résulte de questions finalement assez simples dans mon cas :
- Question éliminatoire : y a-t-il une fonction essentielle au fonctionnement de l'application que Delphi est incapable de gérer ? Dans mon cas, non. Sinon, évidemment c'est éliminatoire.
- Qu'est ce que j'y gagne principalement ? Un portage assez facile, voire facile.
- Est ce un atout déterminant ? Oui, réellement pour un développeur comme moi non spécialisé Androïd
- Autre plus : la gestion du Design des Forms. Ce n'est pas automatique (cela peut l'être, et c'est même assez efficace) mais à la main de nombreuses fantaisies sont autorisées : une puissance sensationnelle. Je n'ai rien vu d'équivalent dans les autres IDE et cela permet une ergonomie vraiment digne d'intérêt ! Je ne dis pas que c'est impossible à réaliser avec les autres IDE mais avec FMX, c'est fonctionnel, très puissant (mais mal documenté)
- Qu'est-ce que j'y perds ? De la portabilité sur certaines machines. C'est indéniable.
- Est-ce important ? Dans mon cas, non.
- Autre(s) problème(s) ? Comme déjà évoqué : l'attaque des bases distantes... Mais je dois relativiser : ni Androïd Studio, ni Qt5 n'ont une approche plus performante. Mais il est vrai que j'ai rencontré avec des bases HyperFile de PC-Soft une approche directe sensationnelle et qu'avec Delphi, je vais m'en approcher et même en utilisant un add-on non testé encore, je pense faire aussi bien.
En conclusion, je ne pense pas que Delphi XE7 puisse répondre à tous les besoins sous Androïd. Il répond aux miens. Je sais que ce n'est certainement pas une référence mais cela me semble être le résultat d'une approche cohérente et dont on peut cerner les limites. Ce que je sais également, je l'ai écrit plusieurs fois
(Thierry va encore rouspéter), c'est que l'approche marketing est mauvaise... Combien d'exemples ai-je testés qui ne fonctionnent pas sous XE7, enfin pas directement ? Evidemment, si un potentiel Client fait une estimation basée sur le ratio "fonctionne/fonctionne pas", directement il va douter...
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