un sénateur demande de redéfinir une loi de 1986 pour mettre fin au problème
de protection de la confidentialité des utilisateurs qui fait rage
« Ne vous voilez pas les yeux ! La police a accès à nos données personnelles en se rendant directement à la source de l’information, ceci en partie à cause du manque de protection de la confidentialité offerte par la loi » dit le sénateur américain Edward Markey.
Monsieur Markey a formulé une requête aux grandes compagnies téléphoniques américaines pour prendre état de l’évolution des demandes d’application de la loi en ce qui concerne les données des utilisateurs de téléphones.
Les demandes d’application de loi pour les informations personnelles des utilisateurs sont en hausse. AT&T et T-Mobile recensent 600 000 requêtes émises l’an dernier par l’état, les autorités locales, ainsi que les demandes d’application de la loi fédérale. Un nombre qui a doublé pendant les cinq dernières années.
Verizon, de son côté, affirme que les requêtes provenant de la police ont doublé aussi ces cinq dernières années. Pire, dans certains cas la police n’a même pas eu besoin de mandat pour entrer en possession des informations personnelles de certains clients.
De plus, dans sa réponse au sénateur, la compagnie AT&T affirme aussi autoriser (en vertu de l’application de loi) la surveillance en temps réel des navigateurs web des clients.
Pour le sénateur, l’origine du problème se situe dans le fait que la législation sur la protection de la confidentialité est obsolète. L’ECPA (electronic communication privacy act) date de 1986, une époque à laquelle les téléphones mobiles étaient encore des outils de luxe et le service courriel très peu répandu. L'ECPA permet aux organismes d’application de la loi de rentrer en possession des communications électroniques vieilles de 180 jours, le tout sans mandat.
La solution serait toute simple. « Le président Obama et les membres du congrès devraient adopter une loi pour mettre à jour nos lois sur la confidentialité. » conclut le sénateur.
Source : ACLU
Et vous ?
Pour vous, quelle serait la meilleure solution pour rendre objectives les demandes d'application de loi ?
Partager