Microsoft : profonde restructuration interne
Pour décloisonner ses divisions et favoriser la collaboration et la recherche
Gérer un groupe de plus de 90.000 personnes n’est pas chose facile. Surtout dans un environnement aussi changeant et rapide que l’IT. Microsoft et son PDG Steve Ballmer le savent bien et en ont tiré les conséquences.
Le numéro 1 mondial des éditeurs vient d’annoncer, hier, une profonde restructuration interne. Le but ? Mettre fin aux concurrences internes et à l’éparpillement des ressources entre des Divisions séparées et quasi-hermétiques.
« Nous nous regroupons autour d’une stratégie unique, en tant qu'entreprise unique », synthétise Steve Ballmer.
Le PDG de Microsoft
Finies les branches (Windows, Windows Phone, Office, etc.) et leurs propres structures administratives et de gestions. Le temps est à la « collaboration ».
Concrètement, Microsoft sera structuré autour de 4 pôles (OS, Applications, Cloud et Devices). À cela s’ajoutera des fonctions transversales à ces pôles (Marketing, Finances, R&D, etc.).
Le top management a déjà été chamboulé avec un jeu de chaises musicales.
Terry Myerson, le nouveau patron des OS de Microsoft
L’ancien patron de Windows Phone (Terry Myerson) prend la tête du pôle OS, rejoint par un ancien dirigeant de la R&D (Rick Rashid). La boss de Windows (Julie Larson-Green) prend la direction des Devices. Le responsable de Skype (Tony Bates) est promu et sera en charge du développement du business, du partenariat (Nokia, Yahoo!) et de l’évangélisation. Etc, etc...
Julie Larson-Green, de Windows aux Hardwares
La mutation globale – baptisée One Microsoft - devrait s’étaler sur un an, a priori « sans licenciement » assure le PDG.
En décloisonnant l’entreprise et en favorisant une R&D transversale, le projet One Microsoft devrait également servir à s’imposer dans un univers « post-PC » où mobiles et tablettes sont les appareils qui portent la croissance des éditeurs, y compris de plus en plus dans le monde professionnel avec la consumérisation de l’IT.
Un univers où Microsoft n’est pas aussi mal placé que certains veulent bien le dire, mais où l’éditeur ne règne effectivement pas (encore ?) en maître.
Source : Annonce interne de Steve Ballmer
Et vous ?
Pensez-vous que One Microsoft va permettre à l’éditeur de dominer l’ère Post-PC ?
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