IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

Android Discussion :

API Java : Google bat Oracle devant la Cour suprême


Sujet :

Android

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Membre confirmé
    Homme Profil pro
    amateur
    Inscrit en
    Juillet 2015
    Messages
    103
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Var (Provence Alpes Côte d'Azur)

    Informations professionnelles :
    Activité : amateur

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2015
    Messages : 103
    Par défaut
    Citation Envoyé par Uther Voir le message
    Non, justement la portée du problème est bien plus grande que ça. La question soulevée par ce procès est "A on le droit de reprendre l'interface d'une bibliothèque pour en faire une implémentation différente mais compatible".

    Si la réponse est non, plusieurs projet utilisés couramment dans l'informatique sont potentiellement illégaux.
    Comme exemple on pourrait citer :
    • Mono qui contient une réimplémentation du framework .net. Certes Microsoft a officiellement autorisé à faire des implémentations tierces, mais avec une telle décision, ils auraient pu s'y opposer légalement.
    • Wine est aussi dans ce cas : c'est une réimplémentation des API Windows sous Linux.
    • Le Windows Subsystem For Linux qui est une réimplémentation des API du kernel Linux sous Windows. Vu que Linux est sous GPL, le WSL devrait être lui aussi sous GPL et suivant comment c'est intégré à l'OS, Windows pourrait lui même ce retrouver en infraction de la GPL, ce qui serait très marrant.
    On ne peut nier ce risque.
    Je pense que l'on a progressivement dérivé sur la notion de droit.

    Prenons un exemple simple qui ne relève pas domaine du code et de la distinction code/ API.
    Si j'utilise un boulon hexagonal de 8mm qui m'assure qu'il n'y a pas une société ZZZ qui voudra se prévaloir d'avoir défini cette interface (8mm, pas de tant, épaisseur de tant...) puisqu'elle l'utilise dans un de ses appareils?
    Une API est une interface entre un logiciel applicatif (développé par someone) et un jeu de logiciels de plus bas niveau (développés par quiconque). Le fait de publier cette interface et de la déclarer propriétaire ne peut s'envisager déontologiquement que sous quelques conditions.
    Au minimum, la prétention à des droits de PI (ou alternativement de droits d'auteur, pourquoi pas) doit avoir été explicitement mentionnée dès la première publication. Sinon, il y a tromperie des utilisateurs (lesquels font le succès de cette API) qui auront investi de bonne foi leur énergie à faire des développements avec cette API.

    Je ne nie pas qu'une API bien pensée (efficace, cohérente...) nécessite un travail amont qui puisse justifier que son créateur (son inventeur) puisse revendiquer des droits. Mais il doit en faire la revendication avant publication urbi et orbi.
    Selon ce que je crois savoir, le choix tactique retenu est de publier cette API pour que les efforts convergent sur celle-ci, et renforcent le positionnement de SUN (à l'époque), pas pour bloquer sa diffusion.

    De fait, le vrai problème des droits est qu' en pratique c'est la loi du plus fort (qui peut disposer et financer les hordes de juristes les plus efficaces) qui prévaut. On est bien loin des principes, du bon droit, etc..

  2. #2
    Membre éclairé
    Homme Profil pro
    autre
    Inscrit en
    Septembre 2015
    Messages
    363
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Yvelines (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : autre

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2015
    Messages : 363
    Par défaut
    Cela me rappelle le cas des premières ROM des calculatrices Hewkett-Packard qui ne sont pas protégées faute d’un copyright explicite. Cela permet de les copier légalement dans un émulateur.

    Mais je serais surpris que la distribution Java ne soit pas protégée dès ses début. À titre d’exemple, la documentation d’une classe, https://docs.oracle.com/javase/8/doc...ng/System.html indique en pied de page un copyright. L’implémentation (l’exécutable) de Sun puis Oracle était probablement protégée elle aussi. Ansi, quelque soit la source prise pour définir des interfaces Java, elles sont probablement toutes protégées.

    La question n’est donc pas de savoir si Sun a mis ou pas les copyrights, mais s’il sont applicables pour protéger les interfaces des objets. Un peu comme en France où il y a des exceptions aux droits d’auteur permettant d’assurer la compatibilité (l’ingénierie à rebours est autorisée sous condition).

  3. #3
    Membre très actif

    Profil pro
    Inscrit en
    Novembre 2009
    Messages
    506
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Belgique

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2009
    Messages : 506
    Par défaut
    Citation Envoyé par Axel Mattauch Voir le message
    Prenons un exemple simple qui ne relève pas domaine du code et de la distinction code/ API.
    Ben l'exemple de l'interface des machines à café à capsules bien connues...
    Elle est protégée

  4. #4
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Dirigeant
    Inscrit en
    Juin 2016
    Messages
    3 160
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Bénin

    Informations professionnelles :
    Activité : Dirigeant
    Secteur : Aéronautique - Marine - Espace - Armement

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2016
    Messages : 3 160
    Par défaut Certains des plus grands rivaux de Google prennent parti pour lui dans l'affaire l'opposant à Oracle
    Certains des plus grands rivaux de Google prennent parti pour lui dans l'affaire l'opposant à Oracle
    devant la Cour suprême des USA

    Lundi, plusieurs entreprises américaines parmi lesquelles certaines sont des rivales de longue date de Google se sont toutes rangées du côté du géant de la recherche mondiale dans sa bataille contre Oracle devant la Cour Suprême. Toutes ces sociétés sont d’accord sur le fait qu’une victoire d’Oracle mettra en danger l’innovation dans le monde informatique. La Cour Suprême des États-Unis doit trancher sur la question dans les prochaines semaines et selon elles, il n’est pas question qu’elle accepte les réclamations d’Oracle.

    Cette procédure judiciaire dure depuis près de dix ans maintenant. Elle étudie des aspects importants du droit d'auteur sur les logiciels et de l'utilisation équitable des API Java. Elle cherche à connaître si lors de la construction de son système d’exploitation Android, Google a utilisé de manière illégale des parties du code Java d'Oracle. Plusieurs verdicts ont été rendus au cours de la décennie. Une première décision a été rendue en faveur de Google puis, après un appel d’Oracle, une Cour a reconnu que Google était coupable de violation de droit d’auteur.

    Aujourd’hui, la plus haute juridiction du pays s'est saisie de l'affaire et cette fois-ci, une décision de la Cour Suprême sera sans appel. En raison du grand impact que l’issue de ce procès pourrait avoir sur l’univers informatique, plusieurs des plus grandes entreprises américaines ont pris parti pour Google dans cette affaire. Si la Cour venait à proclamer une victoire d’Oracle prochainement, Google paierait des milliards de dollars en dédommagement. De plus, cela aura pour effet de faciliter l’érection de murs propriétaires autour de ses logiciels.

    Nom : google-oracle.jpg
Affichages : 7365
Taille : 23,2 Ko

    IBM et Microsoft ont tous deux déposé des mémoires au nom de Google, de même que le CCIA (Computer & Communications Industry Association) et l'Internet Association, deux groupes commerciaux qui constituent une grande partie de l'industrie de la technologie. Un groupe de 72 spécialistes de la propriété intellectuelle et de 83 informaticiens ont ajouté leur soutien. Même certains groupes moins intuitifs ont déposé des mémoires pour soutenir Google, notamment l'Auto Care Association et le fabricant de cartouches d'imprimante Static Control Components.

    En outre, d’autres analyses suggèrent qu’une victoire d’Oracle rendra plus difficile la coexistence de projets orientés open source avec un tel code. Par contre, une victoire de Google permettra aux développeurs de continuer à répliquer le code, y compris par l'utilisation ouverte continue des API, qui sont des moyens par lesquels les programmes définissent comment d'autres programmes peuvent communiquer avec eux. Selon IBM, cela nuira aux entreprises et à l’innovation.

    « Nous devons continuer à favoriser un environnement où les entreprises de toutes tailles peuvent utiliser des interfaces ouvertes pour alimenter la recherche et l'innovation qui ont remodelé notre monde », a déclaré l'avocate générale d'IBM, Michelle Browdy, dans un communiqué. D’un autre côté, Microsoft a déclaré que les développeurs comptent sur la modification, l'amélioration et le partage du code écrit précédemment afin de créer de nouveaux produits et développer de nouvelles fonctionnalités. Selon la société, le développement sera impacté.

    « Sans la possibilité de réutiliser le code fonctionnel pour créer de nouvelles choses, le développement de suivi innovant sera compromis », a déclaré Microsoft. Les mémoires sont une preuve de soutien à la vision de Google pour l'avenir. Environ 30 mémoires regroupant plusieurs sociétés ont été déposées depuis le début de l’année. Toutefois, même si les alliés se multiplient pour Google dans cette affaire, il ne faut pas oublier qu’Oracle a également la chance de rallier des alliés pour essayer de faire pencher la balance de son côté dans les semaines à venir.

    L’Electronic Frontier Foundation (EFF) a aussi déposé un mémoire auprès de la Cour Suprême ce lundi. L’EFF a demandé l’annulation de la décision rendue par une cour inférieure selon laquelle Google a violé les droits d’auteur d’Oracle sur les API Java lorsqu’il a développé son système d’exploitation Android. Selon l’EFF, cela a des répercussions profondes sur l'innovation en matière de développement de logiciels, de concurrence et d'interopérabilité. L’EFF espère que la Cour Suprême comprendra l’enjeu et pourra remettre la loi sur le droit d'auteur informatique sur les rails.

    Source : Blog de la Cour Suprême des États-Unis

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    API Java : l'EFF intervient en tant qu'amicus curiae et demande à la Cour Suprême des USA d'annuler le verdict rendu en faveur d'Oracle, car les API ne sont pas soumises au droit d'auteur

    API Java : Google avertit qu'une victoire judiciaire d'Oracle pourrait "bouleverser" le développement de logiciels et plaide en faveur de l'interopérabilité des logiciels

    API Java : Oracle déclare que l'infraction de Google a détruit ses espoirs sur le marché des smartphones et demande le rejet de l'appel de Google

    API Java et Android : Google demande à la Cour suprême de définir les limites du droit d'auteur dans le code. À quel moment peut-il être protégé ?
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  5. #5
    Membre très actif
    Profil pro
    developpeur
    Inscrit en
    Septembre 2010
    Messages
    220
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : developpeur

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2010
    Messages : 220
    Par défaut Oracle de mauvaises augures
    Cela oriente mon choix pour de bon, by by Java, welcome javascript et flutter

  6. #6
    Rédacteur

    Avatar de SQLpro
    Homme Profil pro
    Expert bases de données / SQL / MS SQL Server / Postgresql
    Inscrit en
    Mai 2002
    Messages
    21 995
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Var (Provence Alpes Côte d'Azur)

    Informations professionnelles :
    Activité : Expert bases de données / SQL / MS SQL Server / Postgresql
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2002
    Messages : 21 995
    Billets dans le blog
    6
    Par défaut
    Il est amusant de constater que d'un côté, Java autrefois libre, devient de plus en plus fermé à cause d'Oracle et que de l'autre .net devient de plus en plus ouvert grâce à Microsoft…. Qui l'eu crut il y a 10 ans ?

    A +
    Frédéric Brouard - SQLpro - ARCHITECTE DE DONNÉES - expert SGBDR et langage SQL
    Le site sur les SGBD relationnels et le langage SQL: http://sqlpro.developpez.com/
    Blog SQL, SQL Server, SGBDR : http://blog.developpez.com/sqlpro
    Expert Microsoft SQL Server - M.V.P. (Most valuable Professional) MS Corp.
    Entreprise SQL SPOT : modélisation, conseils, audit, optimisation, formation...
    * * * * * Expertise SQL Server : http://mssqlserver.fr/ * * * * *

  7. #7
    Membre chevronné
    Homme Profil pro
    Ingénieur en génie logiciel
    Inscrit en
    Juin 2012
    Messages
    944
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur en génie logiciel
    Secteur : High Tech - Opérateur de télécommunications

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2012
    Messages : 944
    Par défaut
    Citation Envoyé par SQLpro Voir le message
    Il est amusant de constater que d'un côté, Java autrefois libre, devient de plus en plus fermé à cause d'Oracle et que de l'autre .net devient de plus en plus ouvert grâce à Microsoft…. Qui l'eu crut il y a 10 ans ?

    A +
    plus que faux, Java EE a été confié à la fondation Eclipse et oracle contribue à openjdk
    https://openjdk.java.net/

    tu veux contribuer à javafx?
    c'est par ici
    https://openjfx.io/

    tu es plutôt java web start?

    https://openwebstart.com/

  8. #8
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Dirigeant
    Inscrit en
    Juin 2016
    Messages
    3 160
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Bénin

    Informations professionnelles :
    Activité : Dirigeant
    Secteur : Aéronautique - Marine - Espace - Armement

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2016
    Messages : 3 160
    Par défaut L’EFF intervient en tant qu'amicus curiae et déclare que les API ne sont pas soumises au droit d'auteur
    API Java : l’EFF intervient en tant qu'amicus curiae et demande à la Cour Suprême des USA d’annuler le verdict rendu en faveur d’Oracle,
    car les API ne sont pas soumises au droit d'auteur

    L’Electronic Frontier Foundation (EFF) a adressé une lettre à la Cour Suprême des États-Unis cette semaine lui demandant d’annuler le verdict rendu par une cour selon lequel Google a violé les droits d’auteur d’Oracle sur les API Java lorsqu’il a développé son système d’exploitation Android. Selon l’EFF, cela a des répercussions profondes sur l'innovation en matière de développement de logiciels, de concurrence et d'interopérabilité. Dans sa requête, l’EFF espère que la Cour Suprême comprendra l’enjeu et pourra remettre la loi sur le droit d'auteur informatique sur les rails.

    L’affaire ne date pas d’aujourd’hui. Elle a commencé en 2010 après le rachat de Sun Microsystems par Oracle. Ce dernier a intenté un procès à Google alléguant que le géant de la recherche a piétiné les brevets et les droits d’auteur relatifs au langage Java. Une première décision de justice a été rendue en faveur de Google, mais Oracle a fait appel de cette décision. Un nouveau verdict a été rendu, mais cette fois en faveur d’Oracle, statuant que l’usage de Google des API Java ne relève pas d’un usage loyal (fair use). La Cour a déclaré que Google les a utilisées dans un but commercial.

    Toutefois, les API peuvent-elles être protégées par le droit d’auteur ? L’EFF considère que non et a adressé sa requête à la Cour Suprême du pays en soutien à Google, qui a également déposé un nouveau recours. « Dans un mémoire déposé aujourd'hui, l'EFF soutient que le Circuit fédéral, en statuant que les API étaient protégeables par le droit d'auteur, a ignoré un aspect clair et spécifique dans la loi sur le droit d'auteur qui exclut la protection du droit d'auteur pour les procédures, les processus et les méthodes de fonctionnement », a écrit l’EFF sur son site Web.

    Nom : cs02.png
Affichages : 39530
Taille : 71,1 Ko

    En effet, Google a toujours rejeté toute infraction dans l’affaire. Selon lui, les API ne devraient pas être protégées par le droit d’auteur parce qu’elles sont nécessaires pour écrire des programmes compatibles. Il estime d'ailleurs que si les premières entreprises de technologie avaient revendiqué de tels droits, le développement de nombreuses technologies dont nous disposons aujourd’hui aurait certainement été bloqué. Google a porté l'affaire à la Cour Suprême en janvier 2019. Cela a poussé Oracle encore une fois à ressortir ses vieux arguments.

    L’EFF pense que les décisions en faveur d’Oracle sont dangereuses et erronées. Ainsi, l'organisation pense que si elles sont maintenues, elles continueront à mettre en danger la capacité des développeurs à créer tranquillement et librement des logiciels innovants qui bénéficient au public parce qu'ils peuvent être utilisés sur toutes les plateformes et dans tous les services. Selon Michael Barclay, le conseiller spécial de l'EFF, le fait de traiter les API Java comme des logiciels protégés par le droit d'auteur donne à Oracle un contrôle sans précédent sur le développement de programmes compatibles Java.

    D’après Barclay, cette stratégie devrait permettre à Oracle de s’en mettre plein les poches. Pour lui, la loi sur le droit d'auteur vise à stimuler la créativité pour le bien public, et non à enfermer les développeurs dans un système de licence pour les aspects fonctionnels des logiciels. Il a aussi souligné que le Circuit fédéral n’a pas bien fait les choses, faisant une mauvaise interprétation de la loi. « Nous demandons instamment à la Cour Suprême d'appliquer correctement la loi sur le copyright dans ce cas, et de réparer ce que le Circuit fédéral a fait de mal », a-t-il déclaré.

    D’un autre côté, Corynne McSherry, la directrice juridique de l’EFF a déclaré qu’au lieu de suivre la loi, le Circuit fédéral a décidé de la réécrire afin d'éliminer presque toutes les exclusions de la protection du droit d'auteur que le Congrès a inscrites dans la loi. « Les API ne sont pas soumises au droit d'auteur. La décision du Circuit fédéral a créé un dangereux précédent qui encouragera d'autres poursuites et rendra le développement de logiciels innovants d'un coût prohibitif. Heureusement, la Cour suprême peut et doit réparer ce gâchis », a-t-elle conclu.

    Source : Electronic Frontier Foundation

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Selon vous, les API devraient-elles être soumises au droit d'auteur ? Pourquoi ?
    Si oui, quelles en seront les conséquences sur le développement logiciel ?

    Voir aussi

    API Java : Oracle déclare que l'infraction de Google a détruit ses espoirs sur le marché des smartphones et demande le rejet de l'appel de Google

    API Java et Android : Google demande à la Cour suprême de définir les limites du droit d'auteur dans le code. À quel moment peut-il être protégé ?

    Procès sur les API Java : Google envisage de porter l'affaire à la Cour Suprême à la suite au rejet de son appel par le Circuit Fédéral
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  9. #9
    Membre éprouvé

    Profil pro
    activité : oui
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 263
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : activité : oui

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 263
    Par défaut
    Une question anodine :
    En France, une décision de justice, ainsi qu'une loi (ratification, amendement, etc.), n'est pas rétro-actif ...est-ce le cas également aux USA ? ^^'

  10. #10
    Membre Expert Avatar de Uther
    Homme Profil pro
    Tourneur Fraiseur
    Inscrit en
    Avril 2002
    Messages
    4 679
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Pyrénées Orientales (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Tourneur Fraiseur

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2002
    Messages : 4 679
    Par défaut
    Citation Envoyé par Steinvikel Voir le message
    Une question anodine :
    En France, une décision de justice, ainsi qu'une loi (ratification, amendement, etc.), n'est pas rétro-actif ...est-ce le cas également aux USA ? ^^'
    On dit qu'une loi n'est pas rétroactive dans le sens ou une décision de justice ne peut pas s'appliquer à des fait antérieurs à la ratification de la loi. C'est également le cas aux USA
    Mais pour le coup je vois pas le rapport avec le sujet.

  11. #11
    Membre éclairé
    Profil pro
    Inscrit en
    Juin 2009
    Messages
    952
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2009
    Messages : 952
    Par défaut
    Il y a cependant un élément spécifique sur Java qui me perturbe quelqu'un peut peut-être m'éclairé.

    Les APIs viennent directement des spécifications qui sont liés n'est ce pas ? Hors ce travail est loin d'être fait par Oracle seul (meilleur exemple : Jodatime).

    Je veux dire par là, que si une boîte fait son système, des specs, par les API et l'implémentation de bout en bout sans une communauté extérieur, c'est une chose de le revendiquer comme une propriété et de vouloir en contrôler l'accès voir le fermer. Mais n'est ce pas différent pour Java et ces APIs ?

    Pour OpenJDK, j'imagine que si un jour Oracle décidé de le descendre :
    • Revenir sur les versions déjà autorisées pour l'interdire et faire passer au JDK d'Oracle serait potentiellement légalement impossible (la licence livré avec l'OpenJDK ne peut sans doute pas être changée, cela pourrait apparaître comme de la vente forcée ?)
    • Un gros pan de la communauté qui participe jusqu'au specs de Java ne sont pas des gens d'Oracle ils pourraient donc continuer de le faire évoluer dans leur coin (un fork classique dans ce genre de situation) et ils pourraient très bien mettre au point une licence pour l'OpenJDK qui interdirait la réutilisation de leur boulot sur l'OpenJDK pour usage commerciale d'un autre implémentation (au pif... Oracle).


    Puis bon rien n'est éternel, en tant que personne qui a quasiment fait que du Java côté backend professionnellement ça m'emmerderait, mais ce n'est pas la fin du monde pour autant, déjà il y aura de la maintenance pour au moins 20-30 ans et ce n'est pas le nombre de remplaçant qui manque.

  12. #12
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 424
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 424
    Par défaut API Java : la Cour suprême a choisi le 24 mars pour les audiences sur l'affaire opposant Google à Oracle
    API Java : la Cour suprême a retenu la date du 24 mars pour les audiences sur l'affaire opposant Google à Oracle,
    son verdict sera sans appel

    En novembre, la Cour suprême américaine a décidé de revoir quatre affaires après que des pétitions ont été déposées, parmi lesquelles celle opposant Google à Oracle sur une affaire de droit d'auteur impliquant du code informatique. L’affaire remonte en août 2010, lorsqu’Oracle a accusé Google d'avoir utilisé sans autorisation plus de 37 API Java et 11 lignes de code source du logiciel Java d'Oracle dans le système d'exploitation Android. Les API permettent aux logiciels de communiquer entre eux. La poursuite a été déposée moins d’un an après l’acquisition de Java par Oracle en concluant l’achat de Sun Microsystems.

    La bataille juridique qui oppose les deux entreprises a connu de nombreux rebondissements, chaque partie ayant remporté des victoires juridiques au cours du chemin parcouru. En effet, en mai 2012, un jury a statué que l’acte de Google d’utiliser les API Java n'avait violé aucun brevet appartenant à Oracle. Mais Oracle a gagné en appel et l'affaire a été renvoyée à la cour inférieure. Google a encore gagné puisque le jury a décidé que les API Java étaient couvertes par la doctrine du fair use qui permettait à Google de les utiliser sans la permission d'Oracle. La Cour d'appel du circuit fédéral des États-Unis a annulé la décision précédente en mars 2018 et a renvoyé l'affaire devant un tribunal inférieur pour calculer les dommages-intérêts.

    Pendant ce temps, les API sont passées de l'état d'objets non protégés par le droit d'auteur, ce qui a joué en faveur de la défense de Google, à celui d'objets protégés par le droit d'auteur permettant à Oracle d’avoir le dessus. L'affaire est maintenant devant la Cour suprême des États-Unis, qui avait initialement décidé de ne pas entendre l'affaire en 2014 lorsque Google l'a demandé. L'éditeur d'Android a demandé à la Cour suprême d'entendre l'affaire en janvier 2019, de même que les 175 entreprises, organisations à but non lucratif et individus qui ont signé 15 mémoires en justice soutenant le plaidoyer de Google.

    Début janvier, Kent Walker, directeur juridique chez Google, a prévenu que les pratiques de développement de logiciels dans le monde entier pourraient être bouleversées si Oracle remporte la victoire, alors que le procès entre dans sa dernière phase (en effet, une décision de la Cour Suprême sera sans appel) : « Nous demandons à la Cour de réaffirmer l'importance de l'interopérabilité des logiciels qui a permis à des millions de développeurs d'écrire des millions d'applications qui fonctionnent sur des milliards d'appareils. Comme Microsoft l'a dit dans un précédent dépôt dans cette affaire : "Les consommateurs ... s'attendent à pouvoir prendre une photo sur leur téléphone Apple, la sauvegarder sur les serveurs en nuage de Google, et la modifier sur leurs tablettes Surface ».

    Et de noter que « La Cour examinera si le droit d'auteur devrait s'étendre aux interfaces logicielles et, si oui, s'il peut être juste d'utiliser ces interfaces pour créer de nouvelles technologies, comme l'a conclu le jury dans cette affaire ». Il a aussi résumé la position de Google dans l’affaire en disant : « Les interfaces logicielles sont les points d'accès qui permettent aux programmes informatiques de se connecter les uns aux autres, comme les fiches et les prises. Imaginez un monde dans lequel chaque fois que vous vous rendez dans un bâtiment différent, vous avez besoin d'une fiche différente pour s'adapter à la prise propriétaire, et personne n'est autorisé à créer des adaptateurs ».

    Walker a soutenu que les interfaces ouvertes entre les programmes « sont les éléments de base de nombreux services et produits que nous utilisons aujourd'hui, ainsi que de technologies que nous n'avons pas encore imaginées ». « Une victoire d'Oracle bouleverserait la façon dont l'industrie de la technologie a toujours abordé la question importante des interfaces logicielles. Il accorderait pour la première fois aux détenteurs de droits d'auteur un pouvoir monopolistique pour bloquer la création de nouvelles implémentations et applications. Et cela rendrait plus difficile et plus coûteux pour les développeurs et les startups de créer plus de produits pour les gens », a ajouté Walker.

    Nom : java.png
Affichages : 5463
Taille : 52,6 Ko

    En mars dernier, Oracle avait demandé à la Cour suprême des États-Unis de rejeter la demande faite par Google pour que la plus haute juridiction des USA examine la dernière décision de justice concluant que Google avait violé le droit d'auteur d'Oracle sur la plateforme Java lors de la construction du système d'exploitation mobile Android. Selon les avocats d’Oracle, la stratégie de Google aurait empêché Oracle non seulement de vendre des licences, mais également de se lancer sur le marché des smartphones. « Naturellement, [Google] a infligé à Oracle des dommages incalculables sur le marché », avaient-ils dit.

    Dans son article de blog, Google dit que l’affaire API Java fera une différence pour tous ceux qui touchent à la technologie, des startups aux grandes plateformes technologiques, des développeurs de logiciels aux fabricants de produits, des entreprises aux consommateurs. En effet, selon Walker, l'interopérabilité – la capacité de différents systèmes logiciels à échanger des informations – permet aux consommateurs d’avoir plus de choix quant à la façon d'utiliser les outils logiciels. Elle permet également aux développeurs et aux startups de défier les plus grandes plateformes. Avec l’interopérabilité, les entreprises peuvent aussi transférer des données d'une plateforme à l'autre sans en perdre une seule fois, a-t-il écrit.

    Google a affirmé à maintes reprises qu'il était légal d'utiliser des parties du langage de programmation Java d'Oracle pour aider Android à communiquer plus facilement avec d'autres logiciels. Mais Oracle affirme qu'il lui doit au moins 8,8 milliards de dollars pour avoir utilisé le code sans licence. Selon le demandeur, une grande partie du succès commercial de Google au cours de la dernière décennie est venue de sa capacité à placer son moteur de recherche et ses annonces sur des téléphones fonctionnant sous Android, qui représentent environ un smartphone sur quatre dans le monde.

    En raison du grand impact que l’issue de ce procès pourrait avoir sur l’univers informatique, plusieurs des plus grandes entreprises américaines ont pris parti pour Google dans cette affaire. Si la Cour venait à proclamer une victoire d’Oracle prochainement, Google paierait des milliards de dollars en dédommagement. Les amicus curiae se sont multipliés. Il s'agit de personnalités ou d'organismes, non directement liés aux protagonistes d'une affaire judiciaire, qui proposent au tribunal de lui présenter des informations ou des opinions pouvant l'aider à trancher l'affaire, sous la forme d'un mémoire (un amicus brief), d'un témoignage non sollicité par une des parties, ou d'un document traitant d'un sujet en rapport avec le cas

    Nom : amicus.png
Affichages : 5594
Taille : 29,0 Ko

    C'est ainsi que des entités comme Microsoft, l'Electronic Software Foundation, American Antitrust Institute, 72 spécialistes de la propriété intellectuelle, Developers Alliance, IBM, Python Software Foundation, ont apporté leur soutien à Google. Même certains groupes moins intuitifs ont déposé des mémoires pour soutenir Google, notamment l'Auto Care Association et le fabricant de cartouches d'imprimante Static Control Components.

    D'autres analyses suggèrent qu’une victoire d’Oracle rendra plus difficile la coexistence de projets orientés open source avec un tel code. Par contre, une victoire de Google permettra aux développeurs de continuer à répliquer le code, y compris par l'utilisation ouverte continue des API, qui sont des moyens par lesquels les programmes définissent comment d'autres programmes peuvent communiquer avec eux. Selon IBM, cela nuira aux entreprises et à l’innovation.

    « Nous devons continuer à favoriser un environnement où les entreprises de toutes tailles peuvent utiliser des interfaces ouvertes pour alimenter la recherche et l'innovation qui ont remodelé notre monde », a déclaré l'avocate générale d'IBM, Michelle Browdy, dans un communiqué. D’un autre côté, Microsoft a déclaré que les développeurs comptent sur la modification, l'amélioration et le partage du code écrit précédemment afin de créer de nouveaux produits et développer de nouvelles fonctionnalités. Selon la société, le développement sera impacté.

    « Sans la possibilité de réutiliser le code fonctionnel pour créer de nouvelles choses, le développement de suivi innovant sera compromis », a déclaré Microsoft. Les mémoires sont une preuve de soutien à la vision de Google pour l'avenir. Environ 30 mémoires regroupant plusieurs sociétés ont été déposées depuis le début de l’année. Toutefois, même si les alliés se multiplient pour Google dans cette affaire, il ne faut pas oublier qu’Oracle a également la chance de rallier des alliés pour essayer de faire pencher la balance de son côté dans les semaines à venir.

    Ce n'est que le 31 janvier que la Cour suprême a fixé le calendrier des audiences de mars 2020 et que les deux entreprises ont appris qu'elles seront entendues le 24 mars.

    Source: calendrier des audiences
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  13. #13
    Membre très actif Avatar de darklinux
    Homme Profil pro
    Chef de projet en SSII
    Inscrit en
    Novembre 2005
    Messages
    570
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 48
    Localisation : France, Seine et Marne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Chef de projet en SSII
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2005
    Messages : 570
    Par défaut
    Entre la fin de la diffusion en simultané de Star trek Picard et ça , la semaine d ' anniversaire , va être terrible

  14. #14
    Membre éprouvé

    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Mars 2017
    Messages
    1 179
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Madagascar

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2017
    Messages : 1 179
    Par défaut API Java : Oracle contre-attaque dans le cadre du litige sur les droits d'auteur l’opposant à Google
    API Java : Oracle contre-attaque dans le cadre du litige sur les droits d'auteur l’opposant à Google
    Devant la Cour suprême qui entendra l’argumentaire des deux parties le mois prochain

    Oracle qui assure que Google « a commis un acte de plagiat flagrant » en intégrant le support de Java dans Android sans licence officielle du langage a déposé son plaidoyer devant la Cour suprême des États-Unis dans le cadre du règlement d’un litige sur les questions ayant trait aux droits d'auteur qui l’oppose à Google. Les débats devant la Cour suprême commenceront le 24 mars.

    Pour rappel, après avoir racheté Sun Microsystems et hérité de Java en 2010, Oracle a porté plainte contre Google, estimant que le géant de Mountain View a violé des brevets et droits d’auteur relatifs à Java. Google avait remporté deux décisions de justice dans des tribunaux inférieurs, mais Oracle les a fait annuler en appel et la dernière décision de justice est en faveur d’Oracle. Google qui a toujours démenti toute accusation d’infraction, expliquant que les API ne devraient pas être protégées par le droit d’auteur parce qu’elles sont nécessaires pour écrire des programmes compatibles, n’avait alors plus d’autre choix que de saisir la Cour suprême des États-Unis en dernier recours, ce qui a été fait en janvier dernier. Deux mois plus tard, Oracle a quand même demandé à la Cour suprême de rejeter la demande de Google dans le cadre de cette affaire.

    Nom : google-oracle.jpg
Affichages : 70936
Taille : 23,2 Ko

    Google contre Oracle est la dernière itération du combat entre deux géants américains du logiciel qui dure depuis presque dix ans et qui s'articule autour de deux questions fondamentales : pouvez-vous protéger par copyright les éléments constitutifs d'un langage comme Java et, si oui, l'emprunt de ce code à des fins d'interopérabilité est-il un usage loyal ? La réponse d’Oracle a toujours été claire sur ces deux points : c’est non. La filiale de Redwood City affirme que Java était une création complexe et créative que Google a copiée après avoir échoué à développer son propre écosystème d'applications, et que le système d'exploitation Android qui en a résulté a porté préjudice à Java d'une manière qui a nui à sa valeur.

    « Aucune entreprise ne fera l'énorme investissement requis pour lancer une œuvre révolutionnaire comme Java SE, si cette Cour déclare qu'un concurrent peut la copier précisément parce qu'elle est attrayante », peut-on lire dans le plaidoyer d’Oracle. Oracle soutient également qu'une victoire de Google nuirait à la capacité des États-Unis à faire respecter les droits d'auteur dans le monde entier, car « nous ne pouvons pas insister de manière crédible sur des protections fortes à l'étranger tout en les abandonnant chez nous ».

    Le mois dernier, plusieurs entreprises américaines parmi lesquelles des rivaux de longue date de la filiale d’Alphabet se sont toutes rangées du côté du géant de la recherche en ligne dans la bataille qui l’oppose à Oracle devant la Cour Suprême. Toutes ces sociétés technologiques s’accordent sur le fait qu’une victoire d’Oracle mettrait en danger l’innovation dans le secteur informatique et ne ferait que rendre plus difficile la création de logiciels interopérables.

    Oracle, pour sa part, estime que ces appréhensions n’ont pas lieu d’être, car si Google a permis aux développeurs Java de créer facilement des applications Android, les applications Java et Android ne sont pas totalement compatibles. Et pour tous ceux qui vantent les vertus de l'interopérabilité Oracle rappelle que Google a admis avoir délibérément rendu Android incompatible avec Java.

    Si la Cour suprême des États-Unis maintient la dernière décision de justice rendue dans le cadre de cette affaire, la firme de Redwood City sera victorieuse et Google devra faire face à des dommages-intérêts indéterminés.

    Source : Plaidoyer d’Oracle (PDF)

    Et vous ?

    Que pensez-vous des arguments mis en avant par Oracle et Google dans cette affaire ?

    Voir aussi

    API Java : Oracle déclare que l'infraction de Google a détruit ses espoirs sur le marché des smartphones et demande le rejet de l'appel de Google
    Certains des plus grands rivaux de Google prennent parti pour lui dans l'affaire l'opposant à Oracle devant la Cour suprême des USA
    API Java : l'EFF intervient en tant qu'amicus curiae et demande à la Cour Suprême des USA d'annuler le verdict rendu en faveur d'Oracle, car les API ne sont pas soumises au droit d'auteur
    API Java : Google avertit qu'une victoire judiciaire d'Oracle pourrait "bouleverser" le développement de logiciels et plaide en faveur de l'interopérabilité des logiciels

  15. #15
    Membre très actif
    Avatar de la.lune
    Homme Profil pro
    Directeur Technique
    Inscrit en
    Décembre 2010
    Messages
    547
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Comores

    Informations professionnelles :
    Activité : Directeur Technique
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2010
    Messages : 547
    Par défaut
    Citation Envoyé par Christian Olivier Voir le message
    Oracle, pour sa part, estime que ces appréhensions n’ont pas lieu d’être, car si Google a permis aux développeurs Java de créer facilement des applications Android, les applications Java et Android ne sont pas totalement compatibles. Et pour tous ceux qui vantent les vertus de l'interopérabilité Oracle rappelle que Google a admis avoir délibérément rendu Android incompatible avec Java.
    Sur ce point là je trouve que Oracle a tapé fort car on nous crie pour l'innovation et l'interopérabilité entre les programmes et pourtant Google est le premier en casser cette interopérabilité. Malheureusement même une appli qui n'utilise pas le graphisme et qui tourne sur Oracle JDK/Open JDK ne peut pas tourner sur Dalvik. Et Google savait ce qu'il fait en créant le .apk aussi. Si au moins, les développeurs Java avaient la flexibilité entre un programme destiné à Dalvik et JDK , Google serait pour moi dans le bon sens mais là il faut être aveugle pour ne pas observer la malhonnêteté de Google.

  16. #16
    Membre très actif
    Inscrit en
    Février 2006
    Messages
    707
    Détails du profil
    Informations forums :
    Inscription : Février 2006
    Messages : 707
    Par défaut Droit d’auteur sur lees apipayantes comme QT
    Bonjour,

    Je connais des API comme QT Qui sont payantes pour pouvoir les utiliser du mois à des fins commerciales Mais même on pourrait imaginer les pays qui sont payantes .
    De plus, la licence de Java ne permettait pas de changer l’implémentation de toutes les méthodes on laissons l’interfaces

    À moins que Google prenne Opel JDK pour Android Qui semble-t-il est un Java libre Ou encore python Je vois mal comment ils peut gagner . Donc en toute logique aura que la raison et devrait gagner

    Il ne reste pas moins que pour moi personnellement ça m’a entacher l’image de Java et ça ne m’a plus Donner envie d’en faire Alors que avant pour moi Java était une bonne technologie qui permettait de créer des programmes qui soit portable Et maintenant pour moi c’est python

    Pour moi, il serait temps de cesser de se bagarrer et de déclarer une fois pour toute Java libre let open source car si elle était jamais là JDK ne serait devenue payante du moins la version d’Oracle Et jamais il y aurait eu ce procès

    Je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas

    Et vous que pensez-vous ?

    Meilleur salutations

    Battant

  17. #17
    Membre Expert Avatar de Uther
    Homme Profil pro
    Tourneur Fraiseur
    Inscrit en
    Avril 2002
    Messages
    4 679
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Pyrénées Orientales (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Tourneur Fraiseur

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2002
    Messages : 4 679
    Par défaut
    J'en pense que tu radotes fortement avec des propos de moins en moins clair.

  18. #18
    Membre extrêmement actif Avatar de ddoumeche
    Homme Profil pro
    Ingénieur recherche et développement
    Inscrit en
    Octobre 2007
    Messages
    1 711
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Singapour

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur recherche et développement

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2007
    Messages : 1 711
    Par défaut
    Sun n'a pas hésité a faire un célèbre procès à Microsoft pour son utilisation abusive de la marque Java, a le gagner et à virer la firme du Redmont du marché des serveurs d'application pour 10 ans, coincé avec son catastrophique serveur IIS+DCOM pire que Netscape Server.
    Donc M$ peut bien jouer les vierges effarouchées défenseure du logiciel libre, cela ne trompe que les imbéciles. Microsoft est là pour faire du chiffre et couper l'herbe sous le pied de la concurrence.

    Si Netscape avait fait de même a temps (et sorti un browser version 4 correct), Si Jonathan Schwartz avait attaqué Google dès le début en leur faisant courir le risque de perdre du marché des téléphones portables au détriment de Microsoft, si Borland ... peut-être auraient-ils survécu.

    Donc ce n'est pas un petit procès mettant en jeu quelques milliards de dollars qui doit impressionner Oracle.

  19. #19
    Membre très actif
    Inscrit en
    Février 2006
    Messages
    707
    Détails du profil
    Informations forums :
    Inscription : Février 2006
    Messages : 707
    Par défaut
    Bonjour,

    Pour être plus clair les API ont toujours pu être payante car ça pourrait être assimilé à des logiciels destinés aux développeurs J’en veux pour preuve que qt. Par exemple est payant à des fins commerciales alors que c’est une API.

    À mon sens si Google utilise L’api standard java ce n’est pas conforme et aura que la raison de se plaindre Car la licence ne permet pas de changer toutes les implémentation sans changer l’interfaces Mais c’est ce que permet de faire open JDK au python

    Donc maintenant il faudrait savoir ce que Google a utilisé dans Android

    Est-ce que quelqu’un connaît la réponse ?

    Salutations

    Battant

  20. #20
    Membre confirmé
    Homme Profil pro
    jardinier
    Inscrit en
    Avril 2018
    Messages
    200
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Gironde (Aquitaine)

    Informations professionnelles :
    Activité : jardinier

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2018
    Messages : 200
    Par défaut encore un peu de temps
    Mis dans le contexte de cette réplique de Blade Runner, Google se comporte comme un réplicant: c'est vous qui nous avez fait et vous devez en payer les conséquences et Oracle de se voir canoniser par les bons soins de Google.Les API permettent de gagner beaucoup de temps sur la normalisation des produits mais pas leur connaissance et c'est cette voie que Google entreprend maintenant, traqué par la firme et la police!
    Rattrapé par le temps, voilà où en est Google et la distinction des micro-api qui permettent la communication entre les logiciels tiers et les patterns qui permettent de le faire partout mais varient d'une api à l'autre, se fera bon gré mal gré... Les api m'intimident mais les interfaces sont indispensables pour obtenir des signatures et tous les langages s'en dotent: python, c++, php... Cette affaire est instructive et la rédaction fait bien d'insister, merci.

Discussions similaires

  1. Python a dépassé Java pour la première fois en termes d'utilisation sur les projets open source GitHub
    Par Stéphane le calme dans le forum Débats sur le développement - Le Best Of
    Réponses: 1
    Dernier message: 15/02/2020, 08h35
  2. Réponses: 4
    Dernier message: 29/01/2015, 19h00
  3. Réponses: 2
    Dernier message: 24/03/2010, 18h47
  4. Réponses: 1
    Dernier message: 26/03/2009, 14h10
  5. Changer d'image placée dans un cadre en cliquant sur un lien
    Par makalu65 dans le forum Webdesign & Ergonomie
    Réponses: 2
    Dernier message: 14/12/2008, 19h55

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo