Ais-je parlé de cela? Je n'ai pas la prétention d'avoir de solution (d'ailleurs, il suffit de s'amuser avec le site interactif de l'INED pour se rendre compte que les courbes chinoises ne sont pas ce que l'on pourrai croire), mais le refus d'envisager de réfléchir à cette question, c'est faire la politique de l'autruche.si l'on mettais en place des quotas comme en chine
La "population constante" n'est qu'une "expérience de pensée" comme aiment à en faire les physiciens et qui suscite en moi une pointe de nostalgie.
D'abord, même si je ne serai plus là, 2050 c'est demain: à peine une génération. C'est très bien de contester l'enfouissement des déchets nucléaires qui pourrai provoquer une contamination dans quelques milliers d'années, alors pourquoi ici borner son horizon à 35 ans?La populations mondiale devrait normalement stagner à 10 milliard d'ici 2050.
Ce que je conteste, c'est la croyance que la "transition démographique" est une loi universelle qui conduit à une stabilisation et va nous dispenser de nous poser des questions sur l'avenir à moyen terme. C'est tout au plus une constatation statistique et comme aiment à dire les opérateurs en bourse: les performances passées ne présagent pas de celles futures. En effet, les progrès de la médecine on supprimé l'influence de la mortalité infantile sur le solde démographique, et c'est le comportement sociologique des reproducteurs qui semble être le facteur principal: qui peut prévoir quel sera ce comportement dans 30 ans?
Je ne propose aucune mesure coercitive, comme ce fut le cas en Inde sous Indira Gandi, ce qui a été un échec patent. Ce que j'aimerai simplement, c'est que les gens prennent conscience qu'avoir beaucoup d'enfants n'est pas forcément un gage de protection pour leur vieillesse: écoutez "Les Enjeux internationaux" sur France Culture (http://www.franceculture.fr/emission...ard-de-la-guer) aujourd'hui est instructif à cet égard.
Je ne voudrai pas terminer sur une note pessimiste: après tout entre la mal bouffe (très à la mode ces jours ci), la sédentarité et son corollaire, l'obésité, les perturbateurs endocriniens,... une prise de conscience des populations ne sera peut être pas nécessaire.
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