Dans un sens totalement d'accord. Par contre vous trouverez certaines personnes qui pensent l'inverse. Ca reste rare mais je trouve que les abstractions fournies par les études sont importantes. Une personne qui prend le risque de se reformer, pour moi, est dans une direction d'évolution et elle va de l'avant. Elle a donc un sérieux avantage d'adaptabilité, et de comportement par rapport à une personne qui aura de l'expérience en plus. L'expérience n'est pas tout - je pense - c'est un indicateur. Parfois j'apprécie aussi quelqu'un qui prend des risques pour changer de voix ou sortir de son quotidien. Je reconnais que c'est complexe, mais ça s'argumente en face d'un DRH; souvent ça bloque véritablement juste à cause de l'âge. En France, beaucoup de société tentent de revoir leur pyramide des âges : entre le non remplacement de départs à la retraite et le désir de diminuer l'âge moyen, entre 35 et 60 ans, vous commencez à avoir de gros problèmes pour être recrutés.
Après nous faisons souvent l'amalgame entre l'âge, l'expérience et le profil. Pour un client, profil senior voudra dire : âgé, expérimenté, expert, cher et junior : débutant, tout fou, manipulable, pas cher. Or tous ces indicateurs (et d'autres qui rentrent en ligne de compte et qui ne sont pas forcément de l'expérience mais plutôt une forme de caractère qui ne peut pas toujours s'acquérir par expérience comme la capacité à s'adapter, à nuancer, à se comporter face à une hiérarchie rigide, à écouter le client) permettent d'établir des dizaines de profils différents. Une entreprise ou une mission ou un poste, ont besoin d'un profil particulier. Il est donc difficile (de ce que je vois à force de lire les réponses de ce débat), d'établir une définition stricte de Junior ou Senior.
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