1,483.31 $ pour 14 jours, ça fait 2 300 euros par mois. (taux de conversion euro / dollar CA de 1.4)
C'était de ce que je gagnais il y 8 ans avant de quitter la France, avec 5 ans d'expérience. Si on compte l'inflation, tout ça...
Je ne vais pas dire que c'est rien mais je ne vois pas un si gros bonus que ça.
Perso, ne venez pas au Québec pour devenir riche, la différence avec la France n'est pas si importante que ça sur ce plan là.
Pour moi, les avantages sont ailleurs, notamment dans les relations de travail : ton avis compte ici et ton boss peut gicler à cause des commentaires que tu fais.
Mon premier étonnement lors de mes débuts professionnels qu Québec : il y a un petit projet à faire (petit projet mais client important) et on me demande de façon assez informel comment je ferais et combien de temps ça prendrait. Je donne mes réponses et on me répond « ok, tu as le délai que t'as demandé et c'est à toi de jouer ! »
Aucun chef de projet n'est venu polluer mon estimation à la baisse ou mettre en cause mes solutions techniques !
C'était la première fois que j'avais le contrôle total sur mon travail... mais avec les avantages et les inconvénients! Ça marche, génial ! Tu te plantes... Ouch.
Je précise que je ne dis pas qu'on est "riche" avec ce salaire, seulement pour un "net d'impôt", indiqué comme un salaire junior je trouve çà pas mal.
Après je viens d'un autre secteur (bancaire) à la base donc je ne peux pas comparer avec un salaire français dans cette branche.
Sinon bien sûr que la motivation première pour moi reste l'aventure, la découverte d'autre chose et aussi un espoir de réussite professionnel (ambiance de travail, progression...).
Je me dis que niveau carrière çà peut bouger peut être un peu mieux à moyen/long terme qu'en France mais çà c'est la cerise sur le gâteau.
En tout cas mon meilleur ami qui bosse à Montreal depuis 2 ans s'en sort très bien pour le moment, c'est le dynamisme général qui est attirant aussi.
Maintenant, je ne suis pas totalement objectif puisque je n'ai passé que des vacances pour le moment surplace...
Bon, soyons clairs et honnêtes. Si nous avons envie de partir de France, c'est que l'on y trouve pas (ou plus) de satisfaction professionnelle. Si l'argent et la situation professionnelle n'était pas le principal objectif, et que l'on ne cherchait qu'une qualité de vie meilleure, on aurait pas besoin de traverser l'atlantique. On pourrait se mettre au calme à la campagne (en Normandie par exemple). C'est moins cher et moins risqué.
Le Québec, c'est un faux Eldorado. C'est bien packagé, c'est bien vendu par les entreprises québécoises (faut voir les vidéos de ouf qu'elles diffusent, de la ville de Québec où tout le monde est heureux). Mais une fois sur place, la surprise peut être énorme.
Je me souviens d'un collègue qui est partie au québec car il estimait qu'en France on ne lui offrait plus aucun projet innovant, et que toutes les tendances technologiques se "décidaient" aux USA et que c'était sa seule et vraie motivation. Pas pour une vie de qualité meilleure, il l'avait déjà (propriétaire d'une maison dans les Yvelines, un bon salaire...), pas pour la culture québécoise, mais juste pour le salaire et les opportunités pro. Il a tenu 2 ans après avec le sentiment de s'être fait arnaqué sur les opportunités qu'on lui a vendu. C'était dur à digérer.
Ha, je voulais également dire que j'ai des collègues québécois qui sont partis du canada car en France ils avaient de meilleures opportunités. Comme quoi, la France à peut-être encore des choses à vendre...
Pour moi vouloir voir autre chose c'est un tout (boulot, découverte d'autre chose...). Traverser l'Atlantique est aussi une aventure, aujourd'hui ma femme et moi n'avons pas d'enfants ce qui simplifie un peu la donne.
Bien sûr la France n'est pas un pays du tiers monde, donc il ne faut pas s'attendre à un changement professionnel fulgurant dès l'arrivée par rapport à une situation en France.
Maintenant j'ai de la famille sur Montréal, plus large même sur San Francisco et Orlando, leur avis reste positif sur leur mode de vie à "l'américaine" (après chacun peut s'habituer différemment au mode de vie américain).
A notre âge c'est déjà l'envie d'une expérience américaine, peut être que ce ne sera que 2 ou 3 ans, peut être qu'on y restera à vie tout est possible! Je suis d'accord avec toi qu'il ne faut pas s'attendre bêtement à un eldorado, ce serait trop facile.
On peut réussir, s'y plaire comme on peut tout louper et se retrouver dans une posture plus difficile que le minimum en France...
j'abonde dans ce sens, le marché de l'emploi en informatique est bien plus important en France que celui du Québec.J'ai même lu des témoignages de Français ayant eu la Résidence Permanente embauchés par des SSII de Montréal et qui se sont retrouvés à bosser...en région parisienne ou ailleurs , retour à la case départ.
D'ailleurs je me souviens lors de mes recherches d'emploi à Montréal qu'on m'a proposé des postes en France.
Il y a un paquet de québecois qui sont venus travailler dans les SSII françaises maintenant avec les difficultés de l'Economie française ce n'est certainement plus le cas.
le revers de la médaille du paiement par quinzaine c'est que si tu te fais éjecter de ton entreprise du jour au lendemain en début de mois, l'entreprise qui t'a embauché n'a pas un mois complet à payer...
ça s'appelle le pragmatisme nord-américain
il y a de l'exagération...
ce sont les dirigeants d'entreprise ou la hiérarchie..qui virent les salariés et jamais l'inverse..
les patrons qui se font virer c'est lors de conseils d'administration d'actionnaires et lorsque lesdits patrons ont obtenus des résultats financiers considérés comme insuffisants...
qu'est ce qu'une expérience "américaine" peut apporter ?
s'il y a bien une zone du monde barbante ,rasoir c'est l'Amérique du Nord...sauf évidemment dans une dimension professionnelle et technique.
Pour aller à San Francisco tu ne pourras pas demeurer à San Francisco parce que les loyers sont trop élevés donc tu ne pourras pas profiter de la culture de la ville tu vas être contraint de vivre dans les suburbs bref la banlieue ou plutôt les insipdes banlieues dortoirs comme on voit dans les séries et les films américains.
En plus il faudra une voiture et pour aller au travail il faudra plusieurs minutes de trajet.
Les paysages urbains sont tous identiques et clonés , il y a le Mall avec des parkinfgs gigantesques, les zones dortoirs..
au Québec c'est pareil tu sors de Montréal tu arrives à Laval avec le Carrefour Laval , le Centre Laval, les cités dortoirs tranquilles mais sans âme...ensuite Boisbriand avec un "centre d'achat" avec un Canadian Tire, Best Buy, Metro ou IGA.
Et ces "centres d'achats" vont se répêter dans les Laurentides à échelle réduite que ce soit à Saint Jérôme ou à Saint Jovite.
Le Québec ça ne se résume pas au "Plateau de Montréal" où beaucoup de français s'installent au début...parce que si tu quittes le Plateau parce que tu en as marre tu vas vite t'apercevoir que tu vas t'ennuyer autant ailleurs..
Sinon la vie à l'américaine c'est le travail, aller faire ses courses à Walmart aux USA , aller dans des parcs d'attraction, au bout d'un moment ça finit par être lassant.
Le Québec c'est un peu mieux car il y a tout de même une culture identitaire qui se développe et Montréal est un grand pôle culturel en Amérique du nord..
Je te rassure je n'envisage pas d'aller sur Francisco, la personne qui y vit occupe un très bon poste chez Facebook avec un salaire bien confortable, mais il est clair que cette ville est hors de prix (bien que j'aime l'équipe NBA d'Oakland ).
L'expérience américaine ce serait pour moi un enrichissement aussi bien professionnel que personnel. En plus on parle de Montreal qui est une ville qui a une histoire, une culture... Pour moi les villes du Nord Est (Montreal, Quebec, Boston, voir même New York...) sont bien différentes des villes plus jeunes (Miami par exemple, qui reste sympas pour des vacances ).
Et comme je l'ai souligné, c'est une expérience qui durera peut être 2 ans, peut être beaucoup plus, impossible de savoir avant d'y vivre pas mal de temps. Après je pense que notre planète est immense, il y en a pour tous les goûts, et selon les opportunités (et la chance?) on aura forcément un ressenti différent pour chaque endroit.
Hmmm... Donne une mauvaise évaluation à ton boss, si tu es crédible et/ou que tu n'es pas le seul, il va y avoir du changement. Peut-être qu'à Québec c'est plus fonctionnaire comme ambiance, mais à Montréal, l'impact est assez direct.
Et quand tu poses ta démission, ton boss n'est jamais très content parce qu'il va avoir à répondre à des questions qui peuvent être embarrassantes - surtout quand tu t'en vas parce que tu t'emmerdes...
Je n'ai jamais connu ça en France, j'ai connu et dénoncé des incompétents notoires et au pire, on les a mis dans des missions tranquilles mais on ne les a jamais confrontés directement ou virés.
Je partage la meme impression que toi et c est pire sur la Capitale Nationale, depuis le debut de l annee il y a une vague de licenciements dans les TI et le gouvernement qui veut tout internaliser et qui compte sur la ''passion'' de ses informaticiens pour rivaliser avec les consultants externes. La bonne blague.
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