Envoyé par
Stéphane le calme
Selon Kyncl, 90% de l’industrie musicale aurait adhéré aux nouveaux termes du contrat défini par ses soins. Les 10% restant parmi lesquels des labels indépendants comme XL Recordings et Domino sont donc susceptibles de voir leurs contenus retirer du catalogue de la plateforme. « Alors que nous aurons espéré avoir un succès à 100%, nous comprenons que cela n’est pas un objectif réalisable et par conséquent il en va de notre responsabilité envers les utilisateurs ainsi qu’à l’industrie de lancer cette expérience musicale améliorée » a expliqué Kyncl. Les majors du disque comme Universal Music, Warner Music et Sony Music ont déjà signé et des sources évaluent à 1 milliard de dollars l’avance faite par ce trio sur les trois prochaines années.
Début mai les labels indépendants accusaient YouTube de les menacer de retirer leurs contenus s’ils refusaient des conditions tarifaires qu’ils estimaient « fortement défavorables » et « non négociables ». Ce à quoi YouTube a répondu en affirmant qu’il « ajoute de nouveaux services à la musique en ligne sur YouTube dans l’idée d’apporter de nouvelles sources de revenu pour les éditeurs, en plus des centaines de millions de dollars que YouTube génère déjà pour eux chaque année». De plus, YouTube explique qu'il ne pourra pas proposer d'artistes gratuitement, comme il le fait aujourd'hui, sans qu'ils soient aussi référencés dans son catalogue payant.
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