La pérennité du levier e-mailing constitue, sans aucun doute, un enjeu majeur pour les spécialistes du web marketing des années à venir. Alors que la priorité était de professionnaliser encore plus les pratiques du métier, nous constatons tous que l'arrivée continue sur le marché de nouveaux acteurs, ainsi que la fuite vers des modèles de rémunération au CPC/CPA/Lead, ont eu comme conséquence l'effritement régulier de la performance, et notamment du taux d'ouvreurs et par conséquent le taux de conversion.
Les annonceurs les plus aguerris ont déjà investi ces deux dernières années sur la délivrabilité des contenus, tant en compétences humaines qu'en outils, mais il est bien dommage de constater que cela ne suffit pas pour revenir vers des niveaux de performances acceptables, s'ils ne mènent pas un travail de réflexion sur les leviers d'optimisation à portée.
En ces temps de surpression marketing, il est bon de rappeler le résultat d'une récente étude et dont les chiffres sont assez parlants : dans le monde, en 2009, 247 milliards d'e-mails (tous types confondus) par jour sont destinés à 1,4 milliard d'utilisateurs. Soit, en moyenne, près de 176 e-mails reçus par jour et par personne. (Source : en Radicati Group.)
Il est donc primordial de s'assurer que vos campagnes e-mailing ne finissent pas simplement à la corbeille par manque de visibilité et d'accroche.
Selon la dernière étude Email Marketing Attitude du SNCD, le sujet d'une campagne, noté 5,7 sur une échelle de 7, est l'un des éléments les plus importants pour l'incitation à l'ouverture d'un e-mail. Pourtant les annonceurs n'y accordent pas tout l'intérêt qu'il mérite, probablement en raison des timings dictés, des deadlines non négociables et du temps pris sur la coordination. Si cette négligence ne touche pas la construction initiale de l'opération, elle touche surtout la phase d'optimisation.
Partager