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Intelligence artificielle Discussion :

Le PDG de Databricks critique ce qu’il considère comme une bulle spéculative dans le secteur de l'IA


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #261
    Membre éprouvé Avatar de marsupial
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    il se ferait écrabouillé, ca commence a dater mais Deepmind avait fait du bruit à l'époque.
    Starcraft ou le jeu de go sont bien plus complexe que les échecs qui se résume à de bette calculs. Dans starcraft il y'a la notion le bluff/piège et de travail d'équipe notamment.

    Dans l'armée, le cas le plus connus est DARPA AlphaDogfight Trials, le drone ia a gagné 5 manches contre 0 pour le pilote humain.
    l'ia a des avantages: elle peut faire des manœuvres plus risqué et avec plus de G que les humains et peut opter pour des stratégies plus suicidaire et obéira aux ordres peut importe les ordres.
    elle a aussi des inconvénients qui font que aujourd'hui des pilotes humains sont encore formés, mais ça progresse vite.... Mais a terme on pourrait imaginer 1 solution hybride avec juste 1 pilote humain qui commande une escadrille de plusieurs drone ia.

    Comme un développeurs aujourd'hui peut remplacer une équipe entière, avec ces 50agents ia et les pilotes.
    ok ok, c'est pas encore parfait, mais ca progresse, en 3ans déjà chatgpt n'a plus rien à voir avec ca 1ere version (je parle de la vrai 1ere version sortie grand publique et qui a durée que quelques jours et qui a hélas été downgradé après)
    Cela vaut-il 8 000 000 000 000 de dollars qui ont été investis dedans ?

  2. #262
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    Citation Envoyé par _toma_ Voir le message
    Comment on peut vendre des actions d'une société qui n'est pas cotée en bourse ?
    D'une manière plus large, j'ai l'impression que je comprends rien à cette phrase.
    Si quelqu'un peut m'éclairer, je lui dis merci d'avance.
    Mais mon bon Monsieur, il y a rien à comprendre pour la bonne et simple raison que l'AI est le prochain scandale à la mode "US subprimes" en 2008 avec lesquels on a frisé la faillite de la totalité des banques au niveau mondial si les Etats n'étaient pas venu à leur secours!

    OpenAi et Cie n'est qu'un montage de type "Pyramide de Ponzi": Beaucoup de blabla, beaucoup de promesses et on utilise le fric des derniers investisseurs pour rémunérer les investisseurs initiaux... Quelques uns se rempliront les poches et la très grande majorité finira lessivé...

    1° Tous les promoteurs de l'IA disent avoir collecter des milliards de la part de gentils investisseurs (En réalité, c'est de l'argent factice, ces milliards ne sont que des échanges de services croisés entre les différents intervenants du monde de l'IA: Microsoft offre des milliards en service Cloud à OpenAI qui signe pour des milliards de contrats au bénéfice de... Microsoft, Nvidia offre des milliards en puces IA à OpenAI qui ensuite dit commander pour des milliards de puces IA à... Nvidia, etc...)

    2° Chaque partenaire dit valoir x milliards de plus grâce à l'IA... Les entreprises en bourse voient leurs actions s'envoler. Les autres comme OpenAi prépare leur entrée en bourse en annonçant tous les jours une valorisation théorique augmentant de plusieurs milliards...

    3° Au final, les seuls vrais milliards seront ceux des investisseurs tiers (ceux qui sont extérieurs au petit monde de l'IA) qui vont y perdent jusqu'à leur chemise quand la bulle va éclater...

  3. #263
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Mais mon bon Monsieur, ...
    3° Au final, les seuls vrais milliards seront ceux des investisseurs tiers (ceux qui sont extérieurs au petit monde de l'IA) qui vont y perdent jusqu'à leur chemise quand la bulle va éclater...
    Il y a une bande qui a réalisé ce genre de tournante dans le sentier, au cours des années 90, de mémoire, ils se sont fait pincer !

    Au départ Open AI était une assos à but non lucratif(inc) qui a lancé une "spin off" à but lucratif(global llc), un vrai roman de Tolkien, voir le wikipédia.

  4. #264
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    « Comment on peut vendre des actions d'une société qui n'est pas cotée en bourse ? » La bourse n’est qu’un moyen de faciliter les échanges.

    Mais des associés d’une entreprise cofondée peuvent revendre leur part (en totalité ou partiellement). Le principe est de négocier le prix (comme on peut le faire pour un appartement), puis enregistrer la vente selon des modalités que je ne connais pas.

    Le hic c’est que si tu veux revendre tes parts, tu risque peut-être d’avoir du mal à trouver acquéreur

  5. #265
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    Par défaut Le PDG de Databricks critique ce qu’il considère comme une bulle spéculative dans le secteur de l'IA
    Le PDG d'un géant du logiciel pesant 134 Mds $ fustige les startups d'IA qui lèvent des montants colossaux, mais ne génèrent aucun revenu : « c'est clairement une bulle, non. C'est complètement insensé »

    Ali Ghodsi, PDG de Databricks, critique sévèrement ce qu’il considère comme une bulle spéculative dans le secteur de l'IA. Selon lui, de nombreuses startups d'IA lèvent aujourd’hui des montants colossaux alors qu’elles ne génèrent aucun revenu réel, une situation qu’il qualifie d’« insensée ». Cet état de choses rappelle des épisodes passés comme la bulle Internet de la fin des années 1990. Il critique également le système de financement circulaire dans le secteur de l'IA : quelques entreprises se financent mutuellement, ce qui gonfle artificiellement les valorisations et entretient l’illusion de succès, sans création de valeur tangible pour les clients.

    Ali Ghodsi est informaticien et entrepreneur suédo-américain spécialisé dans les systèmes distribués et le Big Data. Il est cofondateur et PDG de Databricks, une entreprise de logiciels d’analyse et d’IA valorisée à environ 134 milliards de dollars. Ali Ghodsi est co-auteur de plusieurs articles influents, notamment Apache Mesos et Apache Spark SQL. Il est également professeur adjoint à l'UC Berkeley et a été professeur assistant à la KTH de 2008 à 2009.

    Dans une évaluation typiquement franche du paysage actuel de l'IA, Ali Ghodsi a lancé un avertissement sévère concernant la valorisation galopante des startups spécialisées dans l'IA qui ne disposent pas de mesures commerciales fondamentales. Il a critiqué ce qu'il considère comme une bulle spéculative.

    S'exprimant lors de la conférence Fortune Brainstorm AI à San Francisco, il a critiqué la tendance des investisseurs à injecter des capitaux dans des entreprises non éprouvées, déclarant : « les entreprises qui valent, vous savez, des milliards de dollars sans aucun chiffre d'affaires, c'est clairement une bulle, n'est-ce pas, et c'est complètement insensé. » Ali Ghodsi a précisé qu'il voyait « une énorme bulle dans de très nombreux segments du marché ».


    Il a déclaré que l'ambiance dans la Silicon Valley est mauvaise. Il affirme que même les investisseurs qui alimentent cette frénésie sont conscients du caractère non durable du marché. Il a ajouté que dans des conversations privées, les investisseurs en capital-risque expriment leur lassitude face à ce battage médiatique, lui disant : « je devrais peut-être faire une pause de six mois, puis revenir, ce serait vraiment avantageux pour moi financièrement ».

    Ali Ghodsi critique l'écosystème de financement circulaire formé par de nombreux acteurs du secteur de l'IA. Plutôt que de considérer que la bulle est sur le point d'éclater, Ali Ghodsi prévoit que l'aspect circulaire de la situation va se détériorer avant de se corriger. « Je pense que dans 12 mois, la situation sera bien pire. Les fluctuations actuelles du marché sont en fait un signal positif pour les PDG, qui doivent « prendre du recul », a déclaré Ali Ghodsi.

    Comment les entreprises recyclent leurs milliards entre elles

    Au cours des derniers mois, OpenAI a annoncé une série d'accords avec Nvidia, AMD, Oracle et CoreWeave pour un montant total de plus de 1 000 milliards de dollars. Ces accords promettent la puissance de calcul nécessaire pour construire et déployer la prochaine génération de modèles d'IA. Mais les mêmes partenaires qui investissent dans OpenAI sont également ceux qui lui vendent les puces et les centres de données dont elle a besoin pour survivre.

    Les analystes alertent sur les dangers de ces investissements circulaires. Concrètement, cet effet de boucle se manifeste par des arrangements où Nvidia investit ou conclut des partenariats, puis ces mêmes partenaires achètent ses puces ou ses services, créant ainsi un cycle de financement interne. Par exemple, un partenaire peut recevoir un investissement de Nvidia, servir de client pour ses puces, et ainsi rembourser l’investissement indirectement.

    Le battage médiatique et le développement des infrastructures d'IA se répercutent sur tous les marchés, de la dette et des actions à l'immobilier et à l'énergie. Pendant ce temps, OpenAI brûle ses liquidités à une vitesse préoccupante et ne prévoit pas d'avoir un flux de trésorerie positif avant la fin de la décennie.

    Les partenariats portent sur environ 500 milliards de dollars avec Nvidia, 300 milliards avec AMD, 300 milliards avec Oracle et 22 milliards avec CoreWeave. Ensemble, ces accords représentent à peu près la taille de l'économie annuelle de l'Indonésie. Bien que stupéfiants, ces chiffres soulèvent une question simple, mais importante. Un secteur peut-il continuer à croître si le même argent continue à tourner en rond ? Les économistes sont sceptiques.

    L'engagement de 100 milliards de dollars pris par Nvidia envers OpenAI sur plusieurs années est l'un des nombreux accords circulaires conclus par Nvidia. Selon les données disponibles, Nvidia a participé à plus de 50 transactions liées à l'IA générative en 2025. Bon nombre des startups soutenues par le géant des semiconducteurs s'appuient sur les puces Nvidia pour développer leurs modèles, puis revendent la puissance de calcul à Nvidia ou à ses partenaires.

    Les obstacles réels face au battage médiatique autour de l'IA

    Ali Ghodsi a fait valoir que la réalité de l'adoption de l'IA par les entreprises est freinée par l'inertie des entreprises plutôt que par un manque de technologie. Il a identifié les préoccupations en matière de sécurité et la gouvernance des données comme les principaux obstacles pour les grandes organisations. Il affirme que Databricks a de nombreux clients âgés de 10 ans et plus, qui sont tous freinés par des préoccupations liées à la cybersécurité.

    « Le principal frein dans ce scénario, c'est que vous ne pouvez rien faire parce que vous avez trop peur d'être piraté », explique Ali Ghodsi, titulaire d'un doctorat en informatique. Ses critiques interviennent dans un contexte d'explosion des dépenses dans l'IA, les capital-risqueurs injectant des fonds dans des technologies naissantes qui promettent des changements révolutionnaires, mais qui manquent souvent de viabilité commerciale immédiate.

    En outre, il a décrit l'architecture des données au sein de la plupart des organisations traditionnelles comme « un véritable chaos » résultant de 40 ans d'accumulation de logiciels provenant de différents fournisseurs, laissant les données cloisonnées et difficiles d'accès, ce qui représente beaucoup de travail pour Databricks.

    Cette vision sceptique de l'engouement actuel du marché explique la réticence de Databricks à se précipiter vers une introduction en bourse (IPO). Ali Ghodsi a souligné que rester privé à ce stade offre un tampon stratégique contre la volatilité du marché. Il a établi un contraste saisissant entre Databricks et ses concurrents qui se sont précipités pour entrer en bourse pendant le boom de 2021, pour finalement faire face à de sévères corrections.

    Le PDG de Databricks a souligné que si une bulle venait à éclater, le fait de rester une société privée permettrait à l'entreprise de continuer à investir dans l'utilité à long terme de l'IA plutôt que de réagir aux fluctuations boursières à court terme. Selon lui, cela évite à l'entreprise d'être freinée dans son élan.

    La bulle de l'IA présente des similitudes avec la bulle Internet

    L'ère des dotcoms de la fin des années 1990 a connu une frénésie similaire, avec des sociétés comme Pets.com qui ont amassé des fortunes sur la seule base de promesses avant de s'effondrer. Aujourd'hui, l'attrait de l'IA provient des percées dans le domaine de l'apprentissage automatique, mais Ali Ghodsi soutient que la véritable valeur provient des applications qui résolvent des problèmes réels, et non pas seulement de l'accumulation de capitaux.

    Fondée en 2013, Databricks s'est différenciée en se concentrant sur des solutions d'entreprise qui génèrent des revenus réels, déclarant des milliards de dollars de revenus annuels récurrents provenant de ses services basés sur le cloud. Databricks propose des outils qui aident des entreprises comme Shell et Comcast à gérer de vastes ensembles de données, transformant ainsi les données brutes en informations exploitables par les organisations.

    Databricks est passé d'un projet universitaire à une valeur colossale. Databricks dispose d'une solide base de clients et de partenariats avec des fournisseurs de cloud tels qu'AWS et Microsoft. Son dernier financement renforce son statut, les investisseurs pariant sur son rôle dans l'économie des données.

    Selon Torsten Slok, économiste en chef chez Apollo Global Management, la bulle de l'IA est pire que la bulle Internet. Il a souligné que les dix principales actions liées à l'IA sont beaucoup plus éloignées de la réalité que ne l'étaient les entreprises dans les années 1990, et que l'histoire est sur le point de se répéter. Même Sam Altman, PDG d'OpenAI, reconnaît les similitudes. Voici un rappel sur les effets qui ont conduit à l'éclatement de la bulle Internet.

    De son côté, Julien Garran, analyste chez MacroStrategy Partnership, explique que la bulle de l'IA est 17 fois plus importante que la tristement célèbre bulle Internet, provoquée à l'époque par l'engouement excessif des investisseurs pour Internet. Pire encore, Julien Garran a déclaré que l'IA représente aujourd'hui plus de quatre fois la richesse piégée dans la bulle des subprimes de 2008, qui a entraîné des années de crise prolongée à travers le monde.

    Des répercussions dans l'ensemble de l'industrie technologique

    Les implications des propos de Ali Ghodsi vont au-delà des startups spécialisées dans l'IA. Les sociétés de capital-risque, qui ont profité de l'abondance de liquidités pendant la période de taux d'intérêt bas, sont désormais confrontées à des taux plus élevés et à l'incertitude économique. D'autres critiques soulignent les coûts colossaux nécessaires pour être compétitif dans le domaine de l'IA, faisant écho aux inquiétudes d'Ali Ghodsi concernant la bulle de l'IA.

    Mustafa Suleyman, PDG de Microsoft AI, met en garde contre les obstacles financiers, suggérant que seuls les acteurs disposant de moyens financiers importants pourront résister. Selon les analystes, licenciements massifs dans le secteur technologique, illustrent encore davantage les retombées.

    Alors que les entreprises ont embauché de manière agressive pendant la pandémie, beaucoup réduisent désormais leurs effectifs pour se concentrer sur l'efficacité, une tendance que la critique d'Ali Ghodsi soutient implicitement en privilégiant les revenus plutôt que la spéculation. À mesure que le secteur évolue, les critiques de l'engouement autour de l'IA pourraient pousser les investisseurs et les entreprises à être plus prudents et plus rigoureux.

    Les entreprises s'adaptent déjà. Databricks continue d'innover, ayant récemment amélioré sa plateforme avec des analyses basées sur l'IA afin de conserver son avantage concurrentiel. Le style de leadership d'Ali Ghodsi, franc et axé sur les données, positionne l'entreprise comme un modèle pour les autres.

    Où réside la véritable valeur de l'IA générative ?

    Malgré ses avertissements concernant la bulle, Ali Ghodsi reste optimiste quant à certaines applications spécifiques et très utiles de l'IA, en particulier les « agents IA » et le « vibe coding », un concept décrié par d'autres. Lors de son intervention, il a révélé une statistique surprenante : « pour la première fois, nous constatons que plus de 80 % des bases de données lancées sur Databricks ne le sont pas par des humains, mais par des agents IA ».

    Selon lui, la couche du modèle de base, la technologie fournie par des géants comme OpenAI et Google, est en train de devenir un produit de base à faible marge en raison d'une concurrence acharnée. Au contraire, le véritable potentiel de revenus réside dans la couche applicative où les agents effectuent des tâches spécifiques, telles que la découverte de médicaments dans le domaine de la santé ou la recherche automatisée dans le domaine financier.

    Ali Ghodsi a conseillé aux dirigeants d'entreprise de mettre fin aux querelles internes qui freinent ces progrès. Il a donné un conseil sans détour : « choisissez une seule personne dans votre entreprise pour diriger la stratégie, plutôt que de créer un « singe à trois têtes » avec des dirigeants en conflit ».

    Conclusion

    Le message central du PDG de Databricks est un appel à revenir à des critères plus solides : des revenus, des clients et une utilité concrète. D'après lui, l’IA a un grand potentiel, mais la course actuelle aux levées de fonds risque de provoquer une correction brutale si les entreprises ne prouvent pas rapidement leur viabilité économique. Il critique un système de financement qu’il décrit comme circulaire, avec des acteurs de premier plan tels que Nvidia.

    De nombreux acteurs s'interrogent sur la viabilité économique des investissements dans les centres de données destinés à l'IA. Dans une analyse, JP Morgan a expliqué qu'il faudra environ 650 milliards de dollars de revenus annuels pour obtenir un rendement de seulement 10 % sur le développement de l'IA. Le PDG d'IBM, Arvind Krishna, ne prévoit « aucun retour sur investissement » pour les centaines de milliards investis dans les centres de données.

    Enfin, selon certains analystes, à l'avenir, même si nous n'assistons pas à un éclatement spectaculaire de la bulle de l'IA, l'industrie technologique pourrait connaître une consolidation, avec une augmentation des fusions et acquisitions, les acteurs les plus faibles cherchant à se maintenir à flot.

    Source : Ali Ghodsi, PDG de Databricks

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    « L'IA superintelligente est un fantasme de la Silicon Valley. L'AGI ne se produira jamais en raison des limites du matériel informatique et des coûts exponentiels du calcul », selon un chercheur de l'Ai2

    PDG d'IBM : « il est impossible que les milliards injectés dans les centres de données IA soient rentables à cause des coûts actuels des infrastructures ». Il ajoute que l'AGI n'est pas à portée de main

    Les géants de la tech Nvidia et Microsoft injectent 15 milliards de dollars dans Anthropic, alimentant la bulle d'investissements circulaires dans l'IA, où les entreprises financent leur croissance mutuelle

  6. #266
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    « Comment on peut vendre des actions d'une société qui n'est pas cotée en bourse ? » La bourse n’est qu’un moyen de faciliter les échanges.

    Mais des associés d’une entreprise cofondée peuvent revendre leur part (en totalité ou partiellement). Le principe est de négocier le prix (comme on peut le faire pour un appartement), puis enregistrer la vente selon des modalités que je ne connais pas.

    Le hic c’est que si tu veux revendre tes parts, tu risque peut-être d’avoir du mal à trouver acquéreur
    Merci pour la réponse !
    Bon, après, ils parlent des employés d'openAI donc ça me semble encore bizarre mais bon...

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