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Intelligence artificielle Discussion :

Donald Trump signe un nouveau décret visant à débarrasser l'IA américaine de toute idéologie woke


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #1
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    Par défaut Donald Trump signe un nouveau décret visant à débarrasser l'IA américaine de toute idéologie woke
    La Maison Blanche prépare un décret visant l' "IA woke", qui imposerait aux entreprises d'IA bénéficiant de contrats fédéraux d'être politiquement neutres et impartiales dans leurs modèles d'IA.

    La Maison Blanche prépare un décret visant l' "IA woke", qui imposerait aux entreprises d'IA bénéficiant de contrats fédéraux d'être politiquement neutres et impartiales dans leurs modèles d'IA. L'administration actuelle entend favoriser un environnement dans lequel le développement de l'IA est moins contraint par la surveillance réglementaire, ce qui pourrait accélérer l'innovation dans ce secteur.

    En janvier 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret intitulé "Supprimer les obstacles au leadership américain dans le domaine de l'intelligence artificielle", visant à faire progresser le développement de l'IA sans préjugés idéologiques. Ce décret vise à abroger les politiques précédentes qui, selon l'administration, entravaient l'innovation, et à établir un cadre pour l'IA qui favorise l'épanouissement humain, la compétitivité économique et la sécurité nationale.

    Un nouveau rapport a révélé que des responsables de la Maison Blanche préparent un décret visant les entreprises technologiques qui utilisent des modèles d'intelligence artificielle jugés « politiquement corrects », dans le cadre de leur dernière initiative en faveur de la diversité, de l'équité et de l'inclusion, ont déclaré des personnes proches du dossier. Ce décret imposerait aux entreprises d'IA bénéficiant de contrats fédéraux d'adopter une position politiquement neutre et impartiale dans leurs modèles d'IA, afin de lutter contre ce que les responsables de l'administration considèrent comme un parti pris libéral dans certains modèles.

    Sous la présidence de Joe Biden, l'administration a mis en œuvre des politiques axées sur l'utilisation éthique de l'IA, mettant l'accent sur l'équité, la transparence et la responsabilité. Ces mesures visaient à empêcher les systèmes d'IA de perpétuer les préjugés et à garantir qu'ils servent l'intérêt public. Cependant, le nouveau décret de l'administration Trump marque une rupture significative avec ces politiques précédentes. En abrogeant les directives de l'ère Biden, l'administration actuelle entend favoriser un environnement dans lequel le développement de l'IA est moins contraint par la surveillance réglementaire, ce qui pourrait accélérer l'innovation dans ce secteur.


    Le décret impose la révision et la suspension de toutes les mesures prises en vertu des directives antérieures relatives à l'IA qui sont jugées incompatibles avec la nouvelle politique. Cela inclut la révision ou l'abrogation des réglementations qui peuvent être perçues comme des obstacles à l'innovation en matière d'IA. Dans un délai de 180 jours, l'administration prévoit d'élaborer un plan d'action complet pour l'IA. Ce plan vise à définir des stratégies pour maintenir la domination mondiale en matière d'IA et garantir que les systèmes d'IA contribuent de manière positive à la société.

    En supprimant les contraintes réglementaires, le décret pourrait conduire à un développement et un déploiement plus rapides des technologies d'IA. Les entreprises pourraient trouver plus facile d'expérimenter de nouvelles applications d'IA sans avoir à se soucier de contraintes réglementaires trop lourdes. Les détracteurs affirment que la suppression de la surveillance pourrait conduire au déploiement de systèmes d'IA sans garanties suffisantes contre les biais et la discrimination. Ils craignent que, sans réglementation appropriée, l'IA ne renforce les inégalités sociales existantes.

    Certains leaders du secteur technologique saluent cette initiative, estimant que la réduction de la réglementation stimulera l'innovation et permettra aux États-Unis de conserver leur avantage concurrentiel dans le domaine du développement de l'IA. D'autres préconisent une approche équilibrée qui encourage l'innovation tout en garantissant le respect des normes éthiques. Ils soulignent la nécessité de mettre en place des politiques qui protègent contre les dangers potentiels associés aux technologies d'IA.

    Voici un extrait du décret sur l'IA de l'administration Trump :

    Section 1. Objectif. Les États-Unis sont depuis longtemps à la pointe de l'innovation en matière d'intelligence artificielle (IA), grâce à la force de leurs marchés libres, à leurs institutions de recherche de classe mondiale et à leur esprit d'entreprise. Pour conserver ce leadership, nous devons développer des systèmes d'IA exempts de tout parti pris idéologique ou d'agendas sociaux artificiels. Avec des politiques gouvernementales appropriées, nous pouvons consolider notre position de leader mondial en matière d'IA et assurer un avenir meilleur à tous les Américains.

    Le présent décret abroge certaines politiques et directives existantes en matière d'IA qui constituent des obstacles à l'innovation américaine dans ce domaine, ouvrant ainsi la voie à une action décisive des États-Unis pour conserver leur leadership mondial en matière d'intelligence artificielle.
    Pour rappel, en 2023, Google a été vivement critiqué pour les réponses de Gemini, son IA de génération d'images. Les images générées par Gemini ont révélé ce qui pourrait constituer une correction excessive des problèmes de préjugés raciaux existant de longue date dans l'IA. Google été alors accusé de former son chatbot à être trop "woke".

    Même cas pour ChatGPT d'OpenAI, en 2023, les conservateurs l'ont critiqué d'être "woke" et "gauchiste". Le chatbot aurait refusé de répondre à certaines de leurs questions sur une potentielle victoire de Donald Trump aux élections de 2022, de supposés problèmes de corruption de Joe Biden et sur les drag-queens (travestis). Ils ont également accusé ChatGPT de défendre les "valeurs de gauche".

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    Conséquence, après avoir supprimé les subventions de financement de la science et de la technologie portant sur le thème de la DEI, Donald Trump voulait mettre fin aux efforts en matière d'"IA woke". Pourtant, une technologie d'intelligence artificielle qui fonctionne bien pour les milliards de personnes de couleur dans le monde était l'objectif des éditeurs de modèles d'IA pour à rendre ses produits d'IA plus inclusifs.

    Les efforts déployés par le passé pour "faire progresser l'équité" dans le développement de l'IA et limiter la production de "résultats nuisibles et biaisés" ont fait l'objet d'une enquête, selon les citations à comparaître envoyées à Amazon, Google, Meta, Microsoft, OpenAI et 10 autres entreprises technologiques en mars 2025 par la commission judiciaire de la Chambre des représentants.

    Par ailleurs, la branche normative du ministère américain du commerce a supprimé les mentions relatives à l'équité, à la sécurité et à l'"IA responsable" dans son appel à la collaboration avec des chercheurs extérieurs. Il demande plutôt aux scientifiques de se concentrer sur la "réduction des préjugés idéologiques" de manière à "favoriser l'épanouissement humain et la compétitivité économique".

    Ainsi, le prochain décret de la Maison Blanche représente un moment charnière dans l'évolution de la politique américaine en matière d'IA. S'il vise à éliminer les obstacles perçus à l'innovation, il soulève également des questions importantes concernant l'équilibre entre la promotion du progrès technologique et le respect de la responsabilité éthique. Alors que l'administration poursuit son plan d'action en matière d'IA, les parties prenantes du secteur technologique et de la société suivront de près les résultats afin d'évaluer l'impact global sur le développement de l'IA et son intégration dans divers aspects de la vie quotidienne.

    Source : Décret de l'administration Trump

    Et vous ?

    Pensez-vous qu'un nouveau décret est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    L'industrie technologique a tenté de réduire les préjugés omniprésents de l'IA, mais Donald Trump veut maintenant mettre fin à ses efforts en matière d'"IA Woke"

    Les sénateurs américains parviennent à un accord sur l'interdiction de la réglementation de l'IA par le président Trump qui vise à empêcher les États américains de réglementer l'IA

    Grok, l'IA « anti-woke » d'Elon Musk, dérape : éloge d'Hitler, glorification de Musk pour avoir supprimé les filtres « woke », attaque contre Donald Trump au sujet des inondations au Texas
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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  3. #3
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    Par défaut Le plan d'action de l'équipe Trump en matière d'IA vise à réduire la réglementation et les préjugés
    Le plan d'action de Trump en matière d'IA est une « croisade contre les préjugés et la réglementation ». Il vise également à bloquer les exportations de puces vers la Chine, mais manque de détails essentiels

    L'équipe Trump a dévoilé un plan d'action en matière d'IA qui vise à réduire le poids de la réglementation et les préjugés de la technologie. Le plan présente plus de 90 mesures politiques pour cette technologie en plein essor qui, d'après Washington, peuvent être mises en œuvre au cours de l'année prochaine. Il demande aux agences fédérales de revoir et d'abroger les politiques qui entravent le développement de l'IA, promet de construire une infrastructure de centres de données et de faire de l'Amérique le leader mondial dans le secteur. Le plan vise également à entraver davantage les efforts de la Chine en matière d'IA et d'innovation technologique.

    Le nouveau projet de politique de l'administration Trump en matière d'IA préconise une réglementation limitée et une grande marge de manœuvre pour permettre aux géants de la technologie de se développer encore davantage. Certains observateurs le décrivent comme une « croisade contre les biais et la réglementation ». Il s'inscrit dans un effort plus large de déréglementation entrepris par l'administration Trump depuis son entrée en fonction.

    Le plan d'action de l'administration Trump, long de 28 pages, a été dévoilé le 23 juillet et comporte plus de 90 mesures. Il s'agit d'un document très complet favorable à la Silicon Valley. « Nous pensons que nous sommes dans une course à l'IA », a expliqué David Sacks, responsable de l'IA à la Maison Blanche, lors d'une conférence téléphonique avant la publication du plan d'action. « Nous voulons que les États-Unis remportent cette compétition ».

    Le Bureau de la politique scientifique et technologique a rédigé ce plan, qui s'articule autour de trois piliers clés pour la stratégie en matière d'IA : accélérer l'innovation dans le domaine de l'IA, mettre en place des infrastructures et mener une diplomatie et une politique de sécurité internationale de premier plan.

    Supprimer la bureaucratie et réduire le poids de la réglementation

    L'administration Trump donne la priorité à l'innovation en matière d'IA par rapport à la régulation. Le plan commence par souligner que « l'IA est bien trop importante pour être étouffée par la bureaucratie à ce stade précoce, que ce soit au niveau des États ou au niveau fédéral ». Il recommande une série de mesures visant à assouplir les réglementations et les contraintes qui pèsent sur les entreprises technologiques développant des produits d'IA.


    Il appelle la Federal Communications Commission (FCC) à évaluer si les réglementations étatiques en matière d'IA interfèrent avec la capacité de l'agence à remplir ses obligations et à exercer ses pouvoirs en vertu de la loi sur les communications de 1934. L'administration veut se débarrasser des dogmes.

    « Nous devons construire et entretenir une vaste infrastructure d'IA et l'énergie nécessaire pour l'alimenter. Pour ce faire, nous continuerons à rejeter les dogmes climatiques radicaux et les formalités administratives bureaucratiques, comme le fait l'administration depuis le jour de l'investiture. En termes simples, nous devons construire, construire, construire », indique le plan. Donald Trump a signé des décrets correspondant aux priorités définies.

    Ce plan d'action vise explicitement à annuler les efforts entrepris par l'administration Biden, comme la révision de toutes les enquêtes que la précédente Commission fédérale du commerce (FTC) avait lancées afin de s'assurer qu'elles ne favorisent pas des théories de responsabilité qui pèsent indûment sur l'innovation en matière d'IA. Il s'appuie également sur l'approche précédemment adoptée par Donald Trump lors de sa première présidence.

    Peu après l'entrée en fonction de Donald Trump, le vice-président JD Vance a prononcé un discours lors d'une réunion sur l'IA à Paris, où il a exposé les priorités de la nouvelle administration. « Nous pensons qu'une réglementation excessive du secteur de l'IA pourrait tuer une industrie transformative alors qu'elle est en plein essor, et nous ferons tout notre possible pour encourager des politiques favorables à la croissance de l'IA », a déclaré JD Vance.

    JD Vance a poursuivi : « nous sommes convaincus que l'IA doit rester libre de tout biais idéologique et que l'IA américaine ne sera pas détournée pour servir d'outil de censure autoritaire ». Le plan d'action sur l'IA poursuit cette croisade contre l'IA « woke » en recommandant que « seules les entreprises d'IA qui garantissent que leurs systèmes sont objectifs et exempts de préjugés idéologiques descendants » se voient attribuer des contrats à l'avenir.

    Promouvoir « l'IA » américaine sur le plan national et international

    L'administration Trump a également pris des mesures pour aider à développer les capacités des États-Unis en matière d'IA au niveau national et international. Au lendemain de l'investiture de Donald Trump le 20 janvier dernier, le président a annoncé la création d'une coentreprise entre Softbank, Oracle et OpenAI. Elle est baptisée Stargate et vise à investir 500 milliards de dollars dans la construction de centres de données pour l'IA à travers tout le pays.

    En mai 2025, Donald Trump et une délégation de dirigeants du secteur américain de la technologie se sont rendus dans plusieurs pays du Golfe pour annoncer une série d'accords portant sur la construction d'infrastructures d'IA dans la région. Cette stratégie vise à diffuser l'IA américaine dans cette région. La volonté de Donald Trump de promouvoir les intérêts américains en matière d'IA est aussi en train de remodeler la politique étrangère du pays.

    L'administration Trump a présenté l'expansion des infrastructures et des investissements dans l'IA aux États-Unis comme un moyen de garder une longueur d'avance sur la Chine. « L'IA est une technologie révolutionnaire qui aura des répercussions profondes tant sur l'économie que sur la sécurité nationale. Il est tout simplement très important que l'Amérique continue d'être la puissance dominante dans le domaine de l'IA », a déclaré David Sacks.

    Diverses organisations de sécurité, de protection des consommateurs et de la société civile ont déjà fait part de leurs inquiétudes concernant ce plan d'action. Sarah Myers West et Amba Kak, codirectrices exécutives de l'AI Now Institute, dénoncent ces mesures. Elles ont déclaré : « ce plan a été rédigé pour les intérêts des grandes entreprises technologiques qui investissent dans le développement de l'IA utilisée sur nous, et non par nous ».

    « La position de l'administration donne la priorité aux intérêts des entreprises plutôt qu'aux besoins des citoyens ordinaires, qui sont déjà tous affectés par l'IA », a ajouté Sarah West. En 2023, le prédécesseur de Donald Trump, Joe Biden, a signé un décret exigeant des normes de sécurité et de sûreté régissant l'utilisation de l'IA au sein du gouvernement fédéral, décret qui a été abrogé par Donald Trump dès son premier jour au pouvoir en janvier.

    Quelques jours plus tard, Donald Trump a signé un décret appelant à un développement accéléré de l'IA, à la suppression des préjugés idéologiques et au plan d'action actuel en matière d'IA, pour lequel il a sollicité l'avis du public. Le plan aurait été élaboré à partir de plus de 10 000 commentaires publics.

    Déployer de nouveaux efforts pour freiner le secteur chinois de l'IA

    L'administration Trump souhaite que la technologie d'IA américaine soit considérée comme leader du secteur tant sur le territoire national qu'à l'étranger. Mais elle ne souhaite pas non plus que les prouesses des États-Unis en matière d'IA renforcent ou encouragent un adversaire étranger. C'est un équilibre difficile à trouver. Selon les responsables, l'administration est encore en train de réfléchir à la meilleure marche à suivre pour atteindre ces objectifs.

    Pour ce faire, le nouveau plan d'action de l'équipe Donald Trump mentionne le renforcement des contrôles à l'exportation des puces d'IA grâce à des « approches créatives », suivi de deux recommandations politiques. La première invite les organismes gouvernementaux, notamment le ministère du Commerce (DOC) et le Conseil national de sécurité, à collaborer avec le secteur de l'IA sur les fonctionnalités de vérification de l'emplacement des puces.

    La seconde vise à mettre en place une initiative pour déterminer les mesures d'application des restrictions potentielles à l'exportation de puces ; elle mentionne que si les États-Unis et leurs alliés imposent des contrôles à l'exportation sur les principaux systèmes nécessaires à la fabrication de puces, ils ne se concentrent pas sur les sous-systèmes composants, ce qui laisse entendre où l'administration souhaite que le DOC porte son attention.

    Les États-Unis souhaitent de travailler avec leurs alliés internationaux sur ce point. « Nous devons imposer des contrôles stricts à l'exportation. Et nous devons encourager nos partenaires et alliés à suivre les contrôles américains et à ne pas les contourner. S'ils le font, les États-Unis doivent utiliser des outils tels que la règle sur les produits directs étrangers et les droits de douane secondaires pour parvenir à un meilleur alignement international ».

    Le plan n'explique pas la manière dont il compte mettre en place des alliances mondiales, coordonner avec les alliés les restrictions à l'exportation de puces ou collaborer avec les entreprises américaines spécialisées dans l'IA sur les fonctionnalités de vérification de l'emplacement des puces. Au lieu de cela, il définit les éléments fondamentaux nécessaires à l'élaboration de futures lignes directrices durables en matière d'exportation de puces d'IA.

    Conclusion : les restrictions à l'exportation de puces vont prendre plus de temps. Et il existe de nombreuses preuves. Par exemple, l'administration Trump s'est contredite à plusieurs reprises au cours des derniers mois sur sa stratégie de restriction des exportations, y compris au cours de ce mois. Les restrictions américaines à l'exportation visent spécifiquement la Chine, qui est en passe de prendre le leadership mondial en matière d'innovation technologique.

    L'administration Trump a du mal à mettre en œuvre ses restrictions

    En juillet 2025, l'administration Trump a donné le feu vert à des sociétés de semiconducteurs, telles que Nvidia et AMD, pour commencer à vendre les puces d'IA qu'elles avaient développées pour la Chine. Cette décision est intervenue quelques mois seulement après avoir mis en place des restrictions de licence sur ces mêmes puces, qui ont effectivement poussé Nvidia à se retirer du marché chinois. L'équipe Trump a été accusée de naviguer à vue.

    L'administration Trump a également officiellement abrogé la règle de diffusion de l'IA de l'administration Biden (qui limitait la capacité de calcul d'IA que certains pays sont autorisés à acheter) en mai, quelques jours avant son entrée en vigueur. Si le plan d'action sur l'IA de Donald Trump explique en détail comment développer le marché américain de l'IA à l'échelle mondiale tout en conservant sa position dominante, il reste vague sur les détails.

    Selon certains, la mise en œuvre du plan de Donald Trump va démanteler la réglementation et accroitre le pouvoir des entreprises, mais ne protège pas les consommateurs. « Il est essentiel d'accélérer l'innovation, mais démanteler les garde-fous responsables risque de transformer la révolution américaine de l'IA en un pari imprudent », a déclaré Jim Secreto, ancien chef de cabinet adjoint de la secrétaire au Commerce de Joe Biden, Gina Raimondo.

    « Promouvoir des exportations agressives d'IA sans contrôles raisonnables renforce la position de la Chine », a ajouté Jim Secreto. Au début du mois de juillet 2025, une disposition connue sous le nom de « moratoire sur l'IA » a été supprimée à la dernière minute du projet de loi controversé « Big Beautiful Bill » de Donald Trump. Ce retrait tardif est intervenu après une vague de critiques de la part des détracteurs des géants de la technologie.

    Ce moratoire visait à limiter la réglementation étatique de l'IA pendant une décennie et avait été défendu par David Sacks. Le plan d'action sur l'IA ne recommande pas le rétablissement du moratoire, mais tente de limiter la manière dont les États tentent de contrôler les principaux acteurs de l'IA, en recommandant que les États ayant mis en place des réglementations « contraignantes » en matière d'IA se voient retirer leur financement fédéral.

    Conclusion

    Le plan d'action sur l'IA de Donald Trump est fortement aligné avec les intérêts des grandes entreprises technologiques, ce qui suscite des préoccupations. Il vise à supprimer les obstacles réglementaires, accélérer la construction d’infrastructures (centres de données, semiconducteurs, etc.) et renforcer la position américaine face à la Chine. Pour ses partisans, c’est une opportunité de reconquérir le leadership technologique mondial.

    Selon Donald Trump et ses alliés, l’IA actuelle censure les opinions conservatrices. Ils citent des exemples comme des réponses biaisées de ChatGPT ou des systèmes de modération sur les réseaux sociaux. Ce plan vise à imposer des modèles d’IA supposés « neutres », mais en réalité alignés sur leur vision politique.

    En adoptant cette logique, le gouvernement fédéral ne joue plus le rôle de régulateur protecteur, mais celui de catalyseur industriel et idéologique. L’IA devient un champ de bataille culturel et économique où le gouvernement fédéral prend position non pas pour encadrer la technologie, mais pour orienter sa trajectoire idéologique. Les critiques dénoncent ce plan d'action, affirmant qu'il s'agit d'une croisade contre la réglementation.

    Source : plan d'action en matière d'IA de l'administration Trump (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des mesures proposées par le plan d'action en matière d'IA de l'administration Trump ?
    Ce plan d'action est considéré par les critiques comme une croisade contre la réglementation. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Les chercheurs de Meta développent un bracelet permettant d'interagir avec un ordinateur par des gestes. Moins intrusif que Neuralink, il pourrait servir aux utilisateurs souffrant d'un handicap moteur

    Les Américains s'opposent au moratoire de Donald Trump sur la réglementation de l'IA dans une proportion de 3 contre 1, tandis que les experts appellent à la suppression de cette mesure « dangereuse »

    La Chambre des représentants des États-Unis a adopté le "grand et beau" projet de loi budgétaire de Trump qui, s'il est promulgué, interdira aux États d'appliquer des lois réglementant l'IA pendant 10 ans

  4. #4
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    J'ai trouvé l’Europe très mauvaise sur ce sujet, aucune boite d'ia sérieuse en 2022 que déjà la commission était a fond pour faire des règlementations. Thierry Breton en était très fier de sa règlementation qui s’appliquait à... aucune boite

    Il est important de s'adapter aux réglementations état unienne, car une règlementation trop stricte va impliquer de lourd handicape aux sociétés européenne et ce sera encore une bataille de perdu comme tant d'autres (ecomerce, moteur de recherche, streaming video, reseaux sociaux...)
    La guerre de l'ia est d'ailleurs surement déjà perdu pour les européens, les entreprises et particuliers utilise majoritairement des ia américaine (openai, copilot, gemini, perplexity, antropic),il faut passer à la prochaine et prendre le lead. Le quantique je pense sera la prochaine grosse bataille.
    Mistral AI d'ailleurs n'est plus vraiment francaise, désormais +50% des actions sont détenus par des fond américains.

  5. #5
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    Par défaut Donald Trump signe un nouveau décret visant à débarrasser l'IA américaine de toute idéologie woke
    Nouveau décret de Trump sur l'IA : « l'IA doit refléter les opinions de l'administration sur le sexe et la race, et ne peut pas intégrer des biais inconscients, l’intersectionnalité ou le transgendérisme »

    Le président Donald Trump a signé trois nouveaux décrets visant à renforcer son nouveau plan d'action en matière d'IA. L'un des décrets met en lumière les efforts du président pour influencer le comportement idéologique de l'IA. Il stipule que le gouvernement fédéral a l'interdiction d'acquérir « des modèles d'IA qui sacrifient la véracité et l'exactitude au profit d'agendas idéologiques », ce que l'administration Trump appelle « IA woke ». Cette directive pourrait impacter directement des chatbots populaires tels que Gemini de Google et ChatGPT d'OpenAI, car les républicains accusent ces chatbots d'être woke et de censurer les voix conservatrices.

    Les entreprises qui souhaitent vendre leur technologie d'IA au gouvernement fédéral américain doivent désormais faire face à un nouvel obstacle réglementaire : prouver que leurs chatbots ne sont pas woke. L'administration Trump a dévoilé un plan d'action ambitieux en matière d'IA qui vise principalement à réduire le poids de la réglementation sur la technologie et à la débarrasser de toute idéologie woke, afin de gagner la compétition face à la Chine.

    Ce plan a été suivi de trois nouveaux décrets de Donald Trump. L'un des décrets clarifie davantage les choses pour les entreprises : « les grands modèles de langage (LLM) doivent être des outils neutres et non partisans qui ne manipulent pas les réponses en faveur de dogmes idéologiques tels que la DEI (diversité, équité et inclusion) ». Selon ce décret, le gouvernement fédéral bannira systématiquement tout produit d'IA répondant à cette description.

    La directive anti-woke de Donald Trump marque la première fois que le gouvernement fédéral américain tente explicitement d'influencer le comportement idéologique de l'IA. Elle doit encore faire l'objet d'une période d'étude avant d'être intégrée aux règles officielles en matière de marchés publics. Certains fournisseurs de modèles de langage visés par le décret - dont Google (Gemini) et Microsoft (Copilot) - sont pour le moment restés silencieux.


    Le plan d'action en matière d'IA a suscité des réactions mitigées. Mais selon les analystes, le décret anti-woke oblige l'industrie à se lancer dans une guerre culturelle, ou à faire de son mieux pour l'éviter discrètement. « Cela aura une influence considérable sur le secteur à l'heure actuelle », a déclaré Alejandra Montoya-Boyer, défenseure des droits civiques et directrice principale du Centre pour les droits civiques et la technologie de Leadership Conference.

    Les experts craignent également que cette décision pousse également le secteur technologique à abandonner des années de travail visant à lutter contre les formes omniprésentes de préjugés raciaux et sexistes qui, selon des études et des exemples concrets, sont intégrés dans les systèmes d'IA.

    Une IA peut-elle être considérée comme woke ? La réponse des experts

    Pour mémoire, le terme anglo-américain woke ("éveillé" en français) fait référence à un état d’éveil. Est qualifiée de woke une personne sensible aux injustices sociales et aux iniquités raciales. Par ailleurs, le terme woke peut également fait référence à une auto-injonction ou à une éthique personnelle qu'on se fixe en se disant, par exemple : « il faut que je reste éveillé vis-à-vis des discriminations envers les minorités ». Le wokisme est le mouvement.

    La question de savoir si une IA peut être qualifiée de woke ou non est un sujet brulant dans l'industrie. Le milliardaire Elon Musk, propriétaire de xAI, a accusé ChatGPT d'OpenAI d'être woke et trop politiquement correcte. Il a créé son propre chatbot, Grok, qu'il qualifie de non woke, afin de concurrencer ChatGPT et d'autres modèles de langage. Les conservateurs ont accusé ChatGPT d'être woke, partial et une chambre d'écho pour les valeurs de gauche.

    Mais certains experts affirment que qualifier une IA de woke simplifie le problème auquel la technologie est confrontée. « Tout d'abord, il n'existe pas d'IA woke », a déclaré Alejandra Montoya-Boyer. « Il existe des technologies d'IA qui sont discriminatoires et d'autres qui fonctionnent réellement pour tout le monde ».

    Selon les experts, il est difficile de modeler les comportements des grands modèles de langage en raison de leur conception et du caractère aléatoire inhérent à leurs productions. Les modèles d'IA générative ont été entraînés à partir de la plupart des contenus disponibles sur Internet, reflétant ainsi les préjugés de toutes les personnes qui ont publié des commentaires, modifié une entrée dans l'encyclopédie Wikipédia ou partagé des images en ligne.

    « Cela sera extrêmement difficile à respecter pour les entreprises technologiques », a déclaré Jim Secreto, ancien responsable de l'administration Biden, qui était chef de cabinet adjoint de la secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo. « Les grands modèles de langage reflètent les données sur lesquelles ils ont été formés, y compris toutes les contradictions et les biais du langage humain ». Selon ces experts, woke n'est pas le terme adapté.

    Donald Trump est accusé d'emprunter le même chemin que la Chine

    Comme souligné précédemment, les grands modèles de langages sont entraînés à partir de vastes ensembles de données glanées sur Internet. Mais en plus de cela, les travailleurs du secteur technologique ont également leur mot à dire sur la manière dont ils sont conçus, depuis les annotateurs du monde entier qui vérifient leurs réponses jusqu'aux ingénieurs de la Silicon Valley qui élaborent les instructions régissant leurs interactions avec les personnes.

    Le décret de Donald Trump vise les efforts descendants des entreprises pour intégrer ce qu'il qualifie d’idéologie « destructrice » de la DEI dans les modèles d’IA, y compris des concepts comme la théorie critique de la race, le transgendérisme, les biais inconscients, l’intersectionnalité et le racisme systémique.

    La directive a suscité des comparaisons avec les mesures plus sévères prises par la Chine pour garantir que les outils d'IA générative reflètent les valeurs fondamentales du Parti communiste au pouvoir. Selon Jim Secreto, le décret ressemble à la stratégie chinoise consistant à utiliser le pouvoir de l'État pour éliminer ce qu'il considère comme des points de vue indésirables. Les chatbots chinois sont connus pour éluder les questions sur les sujets sensibles.

    La Chine s'appuie sur une réglementation directe en auditant les modèles, en les approuvant avant leur déploiement et en leur imposant de filtrer les contenus interdits, tels que la répression sanglante des manifestations prodémocratiques de la place Tiananmen en 1989. Le décret de Donald Trump ne prévoit pas de tels filtres, mais s'appuie plutôt sur les entreprises elles-mêmes pour démontrer que leur technologie d'IA est idéologiquement neutre.

    « L'administration Trump adopte une approche plus douce, mais toujours coercitive, en utilisant les contrats fédéraux comme moyen de pression. Cela exerce une pression sur les entreprises pour qu'elles s'autocensurent afin de rester dans les bonnes grâces du gouvernement et de continuer à bénéficier de ses financements », affirme Jim Secreto. Un critique a noté : Trump veut juste pouvoir faire ce qu'il souhaite avec l'IA, y compris les deepfakes ».

    Le gouvernement donnera la priorité aux IA qui recherchent la vérité

    Au lieu d'une IA woke, le décret de Donald Trump indique que le gouvernement se procurera des modèles d'IA en quête de vérité qui privilégient l'exactitude historique, la recherche scientifique et l'objectivité, et reconnaissent l'incertitude lorsque les informations fiables sont incomplètes ou contradictoires. Toutefois, il ajoute que le gouvernement fédéral devrait hésiter à réglementer les fonctionnalités des grands modèles de langage sur le marché privé.

    L'appel du décret en faveur d'une « IA en quête de vérité » fait écho au discours d'Elon Musk, ancien allié et conseiller du président Donald Trump, qui en a fait la mission de son chatbot Grok. Mais il reste à voir si Grok ou ses concurrents seront favorisés par la nouvelle politique en matière d'IA.

    xAI a récemment annoncé avoir remporté un contrat de défense d'une valeur maximale de 200 millions de dollars. Cependant, une série de titres concernant Grok ces dernières semaines a mis en évidence les controverses qui peuvent surgir concernant la manière dont les modèles d'IA sont formés et leurs biais politiques perçus. Plus précisément, Grok a publié une série de commentaires antisémites tout en faisant l'éloge d'Adolf Hitler.

    Neil Chilson, ancien responsable technologique républicain de la Federal Trade Commission (FTC), estime que le décret n'est pas difficile à respecter. Il conteste les comparaisons avec les modes de censure de l'IA plus brutaux pratiqués en Chine. « Elle n'interdit même pas un programme idéologique, mais exige simplement que toute méthode intentionnelle visant à orienter le modèle soit divulguée. Ce qui est franchement assez léger », a-t-il déclaré.

    « Rien dans la directive n'indique que les entreprises doivent produire ou ne peuvent pas produire certains types de résultats. Elle stipule que les développeurs ne doivent pas intentionnellement intégrer des jugements partisans ou idéologiques », a ajouté Neil Chilson, responsable de la politique en matière d'IA à l'organisation à but non lucratif Abundance Institute. OpenAI a déclaré jeudi que l'entreprise attend des directives plus détaillées sur le sujet.

    Conclusion

    Le plan d'action sur l'IA de Donald Trump est fortement aligné avec les intérêts des grandes entreprises technologiques, ce qui suscite des préoccupations. Il vise à supprimer les obstacles réglementaires, accélérer la construction d’infrastructures (centres de données, semiconducteurs, etc.) et renforcer la position américaine face à la Chine. Pour ses partisans, c’est une opportunité de reconquérir le leadership technologique mondial.

    Selon Donald Trump et ses alliés, l’IA actuelle censure les opinions conservatrices. Ils citent des exemples comme des réponses biaisées de ChatGPT ou des systèmes de modération sur les réseaux sociaux. Ce plan vise à imposer des modèles d’IA supposés « neutres », mais en réalité alignés sur leur vision politique.

    « L'idée même d'atteindre la neutralité idéologique avec les modèles de langage est tout simplement irréalisable. Et qu'obtenons-nous ? Nous obtenons ces laboratoires de pointe qui modifient simplement leur discours pour répondre aux exigences politiques du moment », a déclaré Ryan Hauser du Mercatus Center, un groupe de réflexion sur le libre marché. Les critiques dénoncent ce plan d'action, affirmant qu'il s'agit d'une croisade contre la réglementation.

    Source : la Maison Blanche

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la neutralité idéologique exigée par Donald Trump en matière d'IA ?
    Est-il possible de développer des grands modèles de langage neutres sur le plan idéologique ? Pourquoit ?
    Le décret de Donald Trump est comparé aux mesures de censures des modèles d'IA appliquées en Chine. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Le plan d'action de Trump en matière d'IA est une « croisade contre les préjugés et la réglementation ». Il vise également à bloquer les exportations de puces vers la Chine, mais manque de détails essentiels

    Grok, l'IA « anti-woke » d'Elon Musk, dérape : éloge d'Hitler, glorification de Musk pour avoir supprimé les filtres « woke », attaque contre Donald Trump au sujet des inondations au Texas

    La Maison Blanche prépare un décret visant « l'IA woke » qui imposerait aux entreprises d'IA bénéficiant de contrats fédéraux de proposer des modèles d'IA politiquement neutres et impartiaux

  6. #6
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    Il y a 4 jours
    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Le plan d'action de Trump en matière d'IA est une « croisade contre les préjugés et la réglementation ».
    puis
    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Nouveau décret de Trump sur l'IA : « l'IA doit refléter les opinions de l'administration sur le sexe et la race, et ne peut pas intégrer des biais inconscients, l’intersectionnalité ou le transgendérisme »

  7. #7
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
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    Que pensez-vous de la neutralité idéologique exigée par Donald Trump en matière d'IA ?
    Qu'il n'est pas neutre, il veut juste que l'IA reflète SON idéologie, ce qui n'est pas la même chose. Par exemple, il n'a probablement aucun problème avec le fait que Musk ait dit qu'il voulait reprogrammer grok 4, c'est à dire l'entrainer normalement, puis corriger ce que l'IA pouvait dire, pour que ça représente ce qu'il croyait : https://www.bfmtv.com/tech/intellige...507110331.html
    Est-il possible de développer des grands modèles de langage neutres sur le plan idéologique ? Pourquoit ?
    C'est impossible, vu que les données en entrée seront toujours biaisées, vu qu'elles sont entrainées sur l'existant. En fait non seulement elles les reproduisent, mais elles les accentuent https://www.ladn.eu/entreprises-inno...-artificielle/
    ou comme grok 4 qui se présentait comme "mecha hitler"

  8. #8
    Chroniqueur Actualités

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    Par défaut Le décret de Donald Trump visant à rendre les chatbots d'IA « anti-woke » est jugé inconstitutionnel
    Le décret de Donald Trump visant à rendre les chatbots d'IA « anti-woke » est inconstitutionnel, selon un sénateur
    tandis que les spécialistes doutent que cela soit réalisable sur le plan technique

    Donald Trump s'est lancé dans une croisade contre ce qu'il appelle « l'IA woke » depuis son retour à la Maison Blanche. Il a récemment signé un décret interdisant au gouvernement fédéral d'acquérir « des modèles d'IA qui sacrifient la véracité et l'exactitude au profit d'agendas idéologiques ». Ce décret met en lumière les efforts de Donald Trump pour influencer le comportement idéologique de l'IA, mais certains législateurs affirment qu'il est potentiellement inconstitutionnel. Le décret de Donald Trump sur l'IA déplace la guerre culturelle (et idéologique) entre les conservateurs et les progressistes dans le champ des grands modèles de langage (LLM).

    Les tensions politiques habituelles entre conservateurs et progressistes aux États-Unis — sur des thèmes comme le genre, la race ou la liberté d’expression — sont désormais projetées dans le domaine de l’IA. Donald Trump a introduit un nouveau plan d'action gouvernemental en matière d'IA, soutenu par un décret très controversé. Le président cherche ainsi à contrer une supposée influence woke dans la façon dont l'IA est conçue, entraînée ou régulée.

    Le décret de Donald Trump comprend deux « principes d'IA impartiaux ». Le premier, appelé « recherche de la vérité », stipule que les grands modèles de langage doivent « être honnêtes dans leur recherche d'informations ou d'analyses factuelles ». Le décret indique notamment : « cela signifie que les modèles doivent donner la priorité à des facteurs tels que l'exactitude historique et la recherche scientifique lorsqu'on leur demande des réponses factuelles.

    Le deuxième principe, « neutralité idéologique », stipule que les grands modèles de langage utilisés pour les travaux gouvernementaux doivent être « neutres » et « non partisans » et qu'ils ne doivent pas manipuler les réponses « en faveur de dogmes idéologiques tels que la DEI (diversité, équité, et inclusion) ». Les conservateurs ont accusé ChatGPT d'OpenAI d'être woke, partial et une chambre d'écho pour les valeurs de gauche.


    « Nous nous débarrassons de la folie. Le peuple américain ne veut pas d'une folie marxiste dans les modèles d'IA et les autres pays non plus. À partir de maintenant, le gouvernement américain ne traitera qu'avec une IA qui recherche la vérité, l'équité et une stricte impartialité », a déclaré Donald Trump lors de la signature de son décret sur l'IA le 23 juillet. Cela soulève une question importante : l'IA peut-elle être idéologiquement biaisée, ou woke ?


    En juillet 2025, le procureur général républicain du Missouri, Andrew Bailey, a ouvert une enquête pour déterminer si Google, Meta, Microsoft et OpenAI sont à l'origine d'une « nouvelle vague de censure » en entraînant leurs systèmes d'IA à donner des réponses biaisées aux questions sur Donald Trump. En mars, les républicains de la Chambre des représentants avaient auditionné des créateurs d'outils d'IA soupçonnés d'avoir censuré les voix de droite.

    Cependant, le sénateur Ed Markey (D-Mass) a accusé les républicains de fonder leurs politiques sur des sentiments plutôt que sur des faits, rejoignant ainsi les critiques qui suggèrent que l'IA n'est pas woke simplement à cause de quelques résultats « anecdotiques » qui reflètent un parti pris libéral. Le décret de Donald Trump marque « la première fois que le gouvernement fédéral tente explicitement d'influencer le comportement idéologique de l'IA ».

    Le décret de Donald Trump contre l'IA woke est jugé inconstitutionnel

    Dans une lettre, le sénateur Ed Markey a averti les dirigeants de Meta, Alphabet, Anthropic, Microsoft, OpenAI et xAI que le programme de Donald Trump en en matière d'IA est « une prise de pouvoir autoritaire » visant à « éliminer la dissidence » et qu'il était à la fois « dangereux » et « manifestement inconstitutionnel ». Il a accusé les républicains d'utiliser le pouvoir d'État pour contraindre les entreprises à adopter certains points de vue politiques.

    Le sénateur Ed Markey a déclaré qu'il est hypocrite de la part de Donald Trump d'ignorer « des preuves encore plus flagrantes » qui contredisent les affirmations selon lesquelles l'IA est formée pour être woke, comme le fait qu'Elon Musk ait explicitement confirmé que Grok avait été formé pour être plus à droite.

    « Le 1er mai 2025, Grok, le chatbot d'IA développé par xAI, la société d'IA d'Elon Musk, a reconnu que "xAI a essayé de me former pour plaire à la droite" », a-t-il écrit dans sa lettre aux géants de la technologie. « Si ChatGPT d'OpenAI ou Gemini de Google avaient répondu qu'ils avaient été formés pour plaire à la gauche, les républicains du Congrès auraient été scandalisés et auraient ouvert une enquête. Au lieu de cela, ces derniers sont restés silencieux ».

    Le sénateur Ed Markey estime que le décret de Donald Trump contre l'IA woke est en violation flagrante du premier amendement. Selon lui, si les fabricants de modèles cèdent, ils permettraient à Donald Trump de créer « d'importantes incitations financières » pour s'assurer que « leurs chatbots d'IA ne produisent pas de discours qui pourraient contrarier l'administration Trump ». Cela pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur la liberté d'expression.

    « C'est précisément pour éviter ce type d'ingérence dans la liberté d'expression que la Constitution américaine comporte un premier amendement », a écrit Ed Markey, tout en affirmant que le décret de Donald Trump était dénué de fondement factuel. « Cela repose sur la croyance erronée selon laquelle les chatbots d'IA actuels sont « woke » et ont un parti pris contre Trump », a-t-il écrit, exhortant les entreprises à lutter contre ce décret anticonstitutionnel.

    Les développeurs d'IA pourraient contester le décret de Donald Trump

    Certains experts partagent l'avis du sénateur selon lequel le décret de Donald Trump est probablement inconstitutionnel ou illégal. Par exemple, Donald Trump pourrait avoir du mal à convaincre les tribunaux que le gouvernement n'interfère pas de manière inadmissible avec la liberté d'expression protégée des développeurs d'outils d'IA ou que cette ingérence est nécessaire pour garantir l'acquisition par le gouvernement fédéral de systèmes d'IA impartiaux.

    Il existe une raison majeure pour laquelle les entreprises pourraient devoir résister. Oren Etzioni, ancien PDG de l'institut de recherche à but non lucratif Allen Institute for Artificial Intelligence, a déclaré à CNN que le décret de Donald Trump contre l'IA anti-woke en matière d'IA pourrait contredire la priorité absolue de son plan d'action en matière d'IA, à savoir accélérer l'innovation dans ce domaine aux États-Unis, et menacer en réalité de freiner l'innovation.

    Si les développeurs d'IA ont du mal à produire ce que l'administration Trump considère comme des résultats « neutres » – un défi technique que les experts s'accordent à dire qu'il n'est pas simple à relever –, cela pourrait retarder les progrès de l'IA. « Ce genre de chose crée toutes sortes de préoccupations, de responsabilités et de complexité pour les personnes qui développent ces modèles – tout à coup, elles doivent ralentir », a déclaré Oren Etzioni.

    Au début de l'été, Grok a choqué le monde entier après qu'Elon Musk ait annoncé qu'il allait mettre à jour le bot afin d'éliminer un prétendu parti pris libéral. Le chatbot a commencé à publier des messages offensants, notamment des propos antisémites louant Hitler et se proclamant « MechaHitler ». Cependant, ces préjugés évidents n'ont pas empêché le Pentagone d'accorder à la société xAI d'Elon Musk un contrat fédéral de 200 millions de dollars.

    Un porte-parole du Pentagone a insisté sur le fait que « l'épisode antisémite n'était pas suffisant pour disqualifier » xAI, en partie parce que « plusieurs modèles d'IA de pointe ont produit des résultats discutables ». Pourtant, la guerre des républicains s'appuie sur des erreurs similaires des autres chatbots.

    Le programme anti-woke de Donald Trump pourrait être irréalisable

    Se conformer à l'ordre pourrait poser des difficultés aux fabricants d'IA pour plusieurs raisons. Ils devront déterminer ce qui relève des faits et ce qui relève de l'idéologie, notamment en ce qui concerne la définition de la DEI. Par exemple, le décret considère comme des idéologies DEI « omniprésentes et destructrices » tous les résultats qui s'alignent sur les protections fédérales de longue date contre la discrimination fondée sur la race ou le sexe.

    En outre, les fabricants d'IA devront déterminer ce qui constitue une « suppression ou une distorsion d'informations factuelles » sur des sujets historiques tels que la théorie critique de la race, le racisme systémique ou l'égalité des transgenres. Il s'agit de défis complexes à relever pour les entreprises d'IA.

    Selon les experts, la réalisation des ambitions anti-woke en matière d'IA soulève un problème technique auquel même le président doit admettre qu'il n'existe actuellement aucune solution. Dans son plan d'action sur l'IA, Donald Trump a reconnu que « le fonctionnement interne des systèmes d'IA de pointe est mal compris », même les « technologues avancés » étant incapables d'expliquer « pourquoi un modèle a produit un résultat spécifique ».

    Reste à voir si le fait d'exiger des entreprises d'IA qu'elles expliquent les résultats de leur IA pour remporter des contrats gouvernementaux perturbera d'autres parties du plan d'action de Donnald Trump. Le sénateur démocrate Ed Markey appelle les entreprises d'IA à contester vivement le décret de Donal Trump et à ne pas devenir les pions du président américain dans ses efforts pour éliminer la dissidence dans le pays ».

    Conclusion

    Le plan d'action sur l'IA de Donald Trump est fortement aligné avec les intérêts des grandes entreprises technologiques, ce qui suscite des préoccupations. Il vise à supprimer les obstacles réglementaires, accélérer la construction d’infrastructures (centres de données, semiconducteurs, etc.) et renforcer la position américaine face à la Chine. Pour ses partisans, c’est une opportunité de reconquérir le leadership technologique mondial.

    Selon Donald Trump et ses alliés, l’IA actuelle censure les opinions conservatrices. Ils citent des exemples comme des réponses biaisées de ChatGPT ou des systèmes de modération sur les réseaux sociaux. Ce plan vise à imposer des modèles d’IA supposés « neutres », mais en réalité alignés sur leur vision politique.

    « L'idée même d'atteindre la neutralité idéologique avec les modèles de langage est tout simplement irréalisable. Et qu'obtenons-nous ? Nous obtenons ces laboratoires de pointe qui modifient simplement leur discours pour répondre aux exigences politiques du moment », a déclaré Ryan Hauser du Mercatus Center, un groupe de réflexion sur le libre marché. Les critiques dénoncent ce plan d'action, affirmant qu'il s'agit d'une croisade contre la réglementation.

    Source : la lettre du sénateur Ed Markey (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la neutralité idéologique exigée par Donald Trump en matière d'IA ?
    Est-il possible de développer des grands modèles de langage neutres sur le plan idéologique ? Pourquoi ?
    Quels impacts le décret de Donald Trump contre l'IA woke pourrait-il avoir sur l'innovation dans le domaine de l'IA aux États-Unis ?

    Voir aussi

    Nouveau décret de Trump sur l'IA : « l'IA doit refléter les opinions de l'administration sur le sexe et la race, et ne peut pas intégrer des biais inconscients, l'intersectionnalité ou le transgendérisme »

    Grok, l'IA « anti-woke » d'Elon Musk, dérape : éloge d'Hitler, glorification de Musk pour avoir supprimé les filtres « woke », attaque contre Donald Trump au sujet des inondations au Texas

    Le plan d'action de Trump en matière d'IA est une « croisade contre les préjugés et la réglementation ». Il vise également à bloquer les exportations de puces vers la Chine, mais manque de détails essentiels

  9. #9
    Communiqués de presse

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    Par défaut La Maison Blanche publie des directives à l'intention des agences fédérales contre l'IA « woke »
    La Maison Blanche publie des directives à l'intention des agences fédérales contre l'IA « woke », après avoir interdit aux États locaux de réglementer l'IA, une victoire pour les Big Tech de l'IA

    À la suite du nouveau décret de Donald Trump visant à neutraliser les lois étatiques qui limitent l'industrie de l'intelligence artificielle (IA), l'Office of Management and Budget (OMB) a publié des directives très attendues qui décrivent comment les agences fédérales doivent s'assurer que les modèles d'intelligence artificielle sont « impartiaux » lorsqu'ils sont achetés et déployés par le gouvernement. La note du directeur de l'OMB, Russell Vought, répond à certaines questions soulevées après que le président Donald Trump ait signé en juillet n décret visant à empêcher l'« IA woke » au sein du gouvernement fédéral.

    En juillet, le président américain Donald Trump a signé trois décrets visant à renforcer son nouveau plan d'action en matière d'IA. L'un des décrets met en lumière les efforts du président pour influencer le comportement idéologique de l'IA. Il stipule que le gouvernement fédéral a l'interdiction d'acquérir « des modèles d'IA qui sacrifient la véracité et l'exactitude au profit d'agendas idéologiques », ce que l'administration Trump appelle « IA woke ». Cette directive pourrait impacter directement des chatbots populaires tels que Gemini de Google et ChatGPT d'OpenAI, car les républicains accusent ces chatbots d'être woke et de censurer les voix conservatrices.

    Récemment, Donald Trump a signé un nouveau décret visant à neutraliser les lois étatiques qui limitent l'industrie de l'intelligence artificielle (IA), une victoire pour les entreprises technologiques qui ont fait pression contre la réglementation de cette technologie en plein essor. Ce décret accorde au ministre de la Justice un large pouvoir pour poursuivre les États et abroger les lois qui ne soutiennent pas la « domination mondiale des États-Unis en matière d'IA », mettant ainsi en péril des dizaines de lois sur la sécurité de l'IA et la protection des consommateurs.

    À la suite de ce décret, l'Office of Management and Budget (OMB) a publié des directives très attendues qui décrivent comment les agences fédérales doivent s'assurer que les modèles d'intelligence artificielle sont « impartiaux » lorsqu'ils sont achetés et déployés par le gouvernement. La note du directeur de l'OMB, Russell Vought, répond à certaines questions soulevées après que le président Donald Trump ait signé en juillet n décret visant à empêcher l'« IA woke » au sein du gouvernement fédéral.

    Ce décret, signé parallèlement à la publication du plan d'action de la Maison Blanche en matière d'IA, stipulait que le gouvernement fédéral avait l'obligation de ne pas acquérir de modèles « qui sacrifiaient la véracité et l'exactitude au profit d'agendas idéologiques ». Le décret ne fournissait pas de détails sur la manière dont les agences devaient évaluer les modèles et chargeait l'OMB de publier des directives.

    La nouvelle note de service de sept pages répond à cette directive en décrivant comment les agences doivent aborder les exigences contractuelles pour les nouveaux partenariats, modifier les contrats existants et mettre à jour leurs politiques d'approvisionnement.


    En vertu de cette directive, les agences sont tenues, pendant le processus d'approvisionnement, d'obtenir des « informations suffisantes » auprès des fournisseurs d'IA afin de s'assurer que les grands modèles de langage sont conformes aux deux « principes d'IA impartiale » de la Maison Blanche. Ces deux principes, inclus dans le décret, stipulent que l'IA doit être « à la recherche de la vérité », c'est-à-dire fondée sur l'exactitude historique, l'objectivité et la recherche scientifique, et qu'elle doit également faire preuve de « neutralité idéologique » en ne construisant pas de modèles basés sur des convictions partisanes.

    L'OMB a reconnu que les produits d'IA sont souvent vendus aux agences par l'intermédiaire de revendeurs gouvernementaux et que les développeurs d'IA devront être disposés à collaborer avec les revendeurs pour le partage d'informations et d'éventuelles « interventions directes sur les produits ».

    Il a été demandé aux agences d'éviter de demander des données techniques sensibles, telles que les pondérations spécifiques des modèles, et de ne rechercher que les « informations suffisantes » pour évaluer la gestion des risques. Cela inclut la politique d'utilisation acceptable du fournisseur, ainsi que des informations sur le modèle, le système ou les données qui peuvent se présenter sous la forme de résumés du processus de formation ou de scores d'évaluation du modèle. Les LLM peuvent également fournir des ressources sur les produits ou des guides pour les développeurs, et doivent créer un moyen pour les utilisateurs finaux de donner leur avis.

    Dans certains cas, une agence peut également demander d'autres informations pour « améliorer la transparence des LLM », indique la note. Cela comprend des informations sur les activités du fournisseur avant et après la formation, les évaluations des biais des modèles et les modifications apportées par des tiers aux LLM ou à des outils de gouvernance spécifiques. Les agences doivent « identifier explicitement » ces facteurs pour l'éligibilité et la résiliation des contrats, précise la note. Lorsqu'il s'agit d'acquérir d'autres types d'IA générative, les agences sont tenues de suivre les directives de l'OMB afin de « communiquer les exigences en matière de documentation imposées pour l'acquisition ». Si une agence développe elle-même un LLM ou un petit modèle de langage, une documentation similaire est requise, précise l'OMB.

    Cette note fait suite aux multiples séances d'écoute organisées cet automne par l'OMB afin de recueillir les avis des acteurs du secteur sur leurs approches en matière de transparence et de gestion des risques liés à l'IA. Ces derniers mois, les chercheurs dans ce domaine se sont interrogés sur la possibilité de prévenir les biais dans l'IA. Un article publié en septembre par l'Institut pour une IA centrée sur l'humain de l'université de Stanford affirme que « la véritable neutralité politique dans l'IA » est « théoriquement et pratiquement impossible ».

    D'autres experts en technologie ont suggéré que la directive de Trump était un moyen pour l'administration de contrôler les informations disponibles via les outils d'IA. Matthew Mittelsteadt, chercheur au Cato Institute, a déclaré en juillet que la mesure du biais idéologique était la « plus grande erreur » de la directive et a suggéré qu'elle pourrait avoir des répercussions sur la concurrence étrangère.

    « Non seulement l'« objectivité est difficile à définir d'un point de vue philosophique, mais les efforts visant à contenir techniquement les biais perçus n'ont pas encore porté leurs fruits », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Si cette politique réussit à façonner les modèles américains, nous perdrons des clients internationaux qui ne voudront pas de modèles façonnés par les caprices d'un gouvernement étranger. »

    Cette note de l'OMB intervient dans un contexte où l'administration Trump semble lutter contre la culture Woke. Un exemple, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a récemment ordonné aux diplomates de revenir à la police Times New Roman au lieu de Calibri, annulant ainsi un changement introduit sous l'administration Biden. Le prédécesseur de Rubio, Antony Blinken, avait adopté Calibri en 2023, affirmant qu'elle était plus accessible aux personnes souffrant de handicaps visuels.

    La décision administrative, fondée à l’origine sur l’accessibilité et la modernisation des documents officiels, devient un emblème de la lutte contre le « wokisme ». En effet, Rubio a déclaré qu'il s'agissait d'une mesure de diversité « inutile » et que Times New Roman était « plus formelle et professionnelle ». Les nouvelles modifications entreront en vigueur le 10 décembre et s'appliqueront aux documents externes et internes. Lucas de Groot, le designer néerlandais qui a créé la police Calibri, a déclaré à que ce changement était à la fois « triste et hilarant ».

    Sources : Note de service de l'OMB, Etude de l'université de Stanford

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette note est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Le décret de Trump visant à interdire les lois étatiques sur l'IA centralise le pouvoir réglementaire à Washington pour accélérer l'innovation, mais pourrait priver les citoyens de protections essentielles

    L'industrie technologique a tenté de réduire les préjugés omniprésents de l'IA, mais Donald Trump veut maintenant mettre fin à ses efforts en matière d'"IA Woke"

    OpenAI lance ChatGPT Gov : cette version de son chatbot spécialement conçue pour les agences gouvernementales américaines, devrait répondre à des exigences strictes en matière de sécurité et confidentialité
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