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  1. #21
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    Rien de nouveau.

    Comme chaque année, Musk promet la lune, et en plus il la promet dans un délai complètement délirant.
    Depuis le temps qu'il balade ses actionnaire, je ne comprend pas comment ils peuvent encore lui faire confiance.
    Vu le nombre de morts causé par son FSD, son Fucking Suicidal Driving, il faut être dénué de bon sens (ou suicidaire) pour acheter ces véhicules.

    Déjà qu'avec un volant, l'engin grille allègrement des feux, fonce dans des voitures de polices (ou dans des arbres), tue des dizaines de personnes chaque année, etc.
    Alors sans volant... Jamais de la vie, je ne montrait dans ce cercueil ambulant.

  2. #22
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    Par défaut Tesla élabore un système pouvant permettre le contrôle à distance du Cybercab et du robot Optimus
    Tesla cherche à recruter une équipe pour contrôler à distance ses robotaxis, les voitures « entièrement autonomes » d'Elon Musk, comme d'autres robotaxis, s'appuieront sur des pilotes humains à distance

    Tesla recherche un ingénieur logiciel C++ qui l'aidera à construire « un système de téléopération qui permettra à des opérateurs humains d'accéder et de contrôler à distance les futurs robotaxis et robots humanoïdes de l'entreprise ». Cela suggère que Tesla est en train de préparer le terrain pour tester le Cybercab et le robot Optimus dans le monde réel. Toutefois, cette offre d'emploi s'écarte également de la rhétorique précédente de Tesla sur l'autosuffisance, selon laquelle l'entreprise pouvait atteindre l'autonomie totale grâce à l'entraînement par réseau neuronal avancé et à la perception par caméra, sans dépendre de l'intervention humaine.

    Tesla élabore un système pouvant permettre le contrôle à distance du Cybercab

    Elon Musk a dévoilé le concept de voiture autonome Cybercab de Tesla lors de l'événement « We, Robot » organisé par la société le 11 octobre 2024. Le milliardaire a déclaré que Tesla espérait produire le Cybercab avant 2027, mais n'a donné aucun détail sur le lieu de fabrication des voitures. Une récente offre d'emploi publiée par l'entreprise prépare l'infrastructure nécessaire pour tester le Cybercab sur les routes, ainsi que son robot humanoïde Optimus.

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    Tesla recherche un ingénieur logiciel C++ capable de gérer l'accès à distance au Cybercab et au robot humanoïde au sein de son équipe chargée des opérations à distance. Selon la description du poste, l'équipe de téléopérateurs de Tesla est chargée de fournir un accès à distance au Cybercab et à Optimus. Le constructeur de véhicules électriques a également fourni quelques détails initiaux sur le fonctionnement des téléopérateurs du Cybercab et d'Optimus.

    Tesla explique : « au fur et à mesure que nous développons l'IA qui les pilote, nous devons être en mesure d'y accéder et de les contrôler à distance. Cela nécessite de construire un flux de données fiable à faible latence et hautement optimisé sur des transports peu fiables dans le monde réel ». L'ingénieur devra « définir les besoins, prendre les décisions de conception et mettre en œuvre l'intégration logicielle pour ce système de téléopération personnalisé ».

    Citation Envoyé par Tesla

    Nos opérateurs à distance sont transportés dans le monde de l'appareil à l'aide d'une plateforme VR de pointe qui leur permet d'effectuer à distance des tâches complexes. En collaboration avec les équipes matérielles, vous définirez les exigences, prendrez les décisions de conception et mettrez en œuvre l'intégration logicielle pour ce système de téléopération personnalisé.
    L'annonce de l'ingénieur logiciel C++ de l'équipe Tesla AI Teleoperation a donné lieu à des spéculations parmi les observateurs de Tesla selon lesquelles le constructeur de véhicules électriques consacre en effet beaucoup d'efforts au lancement d'un service de robotaxi l'année prochaine. Le PDG Elon Musk a d'ailleurs laissé entendre qu'il s'agirait d'un service de ce type lors de la conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre 2024 de Tesla.

    « Nous prévoyons de lancer un service de covoiturage en Californie et au Texas l'année prochaine... Peut-être dans d'autres États l'année prochaine également, mais au moins en Californie et au Texas. Je pense que ce serait très intéressant. Il s'agit vraiment d'un changement profond. À ce moment-là, Tesla devient plus qu'une sorte de société de fabrication de véhicules et de batteries », a déclaré Elon Musk lors de la conférence sur les résultats de Tesla.

    L'annonce Tesla suscite des questions sur sa technologie de conduite autonome

    Bien que l'offre d'emploi ne précise pas si Tesla cherche à développer une équipe de téléopération existante ou si elle crée l'équipe et les capacités à partir de zéro, certains analystes estiment que l'existence d'une telle équipe est remarquable pour deux raisons. Premièrement, elle indique que Tesla envisage sérieusement de déployer le Cybercab sur les routes publiques. La seconde est qu'elle s'écarte de la rhétorique précédente de Tesla sur l'autosuffisance.

    Le PDG Elon Musk a souligné à plusieurs reprises la capacité de Tesla à atteindre une autonomie totale grâce à l'entraînement par réseau neuronal avancé et à la perception par caméra, sans dépendre de l'intervention humaine. Elon Musk a également promis pendant des années que Tesla aurait déjà atteint cet objectif. En 2019, l'entrepreneur milliardaire a prédit que Tesla aurait plus d'un million de robotaxis sur les routes publiques dès l'année suivante.

    La plupart des acteurs du monde des véhicules autonomes considèrent les téléopérations comme une composante essentielle du déploiement des voitures autonomes sur les routes publiques. Waymo, qui exploite un service commercial de covoiturage autonome dans plusieurs villes des États-Unis, a déjà mis en place des systèmes de téléopération pour gérer certains cas limites, comme les zones de construction, les collisions et les défaillances matérielles.

    Les décisions prises par les opérateurs à distance constituent également une source précieuse de données de formation pour les systèmes autonomes de niveau 4. L'autonomie de niveau 4 (L4) est définie comme un système capable de se conduire lui-même dans certaines conditions, sans qu'un humain ait besoin de prendre le contrôle. Le système d'aide à la conduite Autopilot de Tesla et sa version avancée Full Self-Driving sont des systèmes de niveau 2.

    Les défis et les préoccupations en matière de sécurité liées à l'Autopilot de Tesla

    Derrière cet enthousiasme se cachent plusieurs préoccupations. L'une des principales questions est celle de la sécurité. Bien que la technologie autonome de Tesla soit à la pointe, elle n'est pas exempte de critiques. Plusieurs incidents mortels impliquant des véhicules en mode Autopilot et Full Self-Driving ont été largement médiatisés, ravivant les inquiétudes concernant la fiabilité et la sécurité de ces véhicules autonomes en milieu urbain complexe.


    De plus, les implications juridiques et réglementaires de l'introduction des robotaxis sur les routes publiques restent floues. Les législateurs et les autorités locales doivent encore s'adapter à cette nouvelle réalité, ce qui pourrait retarder la mise en œuvre à grande échelle de tels services. Le 17 octobre 2024, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) des États-Unis a ouvert une enquête de sécurité sur le système Full Self-Driving de Tesla.

    L'enquête de la NHTSA fait suite à quatre accidents impliquant des véhicules Tesla utilisant le système Full Self-Driving dans des conditions de visibilité réduite, telles que le brouillard, la lumière du soleil et la poussière en suspension. L'un de ces accidents a conduit à la mort d'un piéton. Les enquêteurs de la NHTSA vont examiner la capacité du système Full Self-Driving de Tesla à détecter et à réagir de manière appropriée à ces conditions de visibilité réduite.

    Contrairement à presque tous les autres systèmes déployés sur la route, Tesla choisit de s'appuyer uniquement sur des caméras et ne dispose pas d'une configuration stéréoscopique, mais plutôt d'un capteur grand-angle, d'un capteur principal et d'un capteur à angle étroit orienté vers l'avant. Par ailleurs, des centaines de milliers de Teslas plus anciennes disposent d'un matériel moins performant, mais sont toujours en mesure d'utiliser la Full Self-Driving.

    Le robot Optimus censé être autonome s'appuie déjà sur des opérateurs humains

    Tesla n'en est pas à son coup d'essai en matière de téléopération. Le constructeur automobile s'est appuyé sur des opérateurs à distance contrôlant ses robots humanoïdes Optimus pour mélanger les boissons et discuter avec les invités lors de l'événement Tesla « We, Robot » en octobre dernier. Ce qui a suscité un tollé après l'événement et montre que Tesla est encore loin d'atteindre ses objectifs en matière de robots humanoïdes autonomes.


    Dans une vidéo, on peut voir le robot Optimus de Tesla accomplir des tâches humaines quotidiennes, comme apporter un colis ou arroser vos plantes. D'autres images ont montré des personnes interagissant avec les robots Optimus dans la foule. Mais les robots ne faisaient pas grand-chose d'autre que de faire des signes de la main. À une autre table, un robot pouvait remettre de petits sacs-cadeaux et jouer à pierre, papier, ciseaux avec les invités.

    L'événement, qui s'est tenu dans un cadre futuriste à Hollywood, avait pour but de démontrer les avancées technologiques de Tesla en matière de robotique et de conduite autonome. Cependant, au cours de la présentation, il est apparu que ces « robots » n'étaient pas des machines sophistiquées entièrement autonomes, mais bien pilotées par des humains. Il suffit de regarder les vidéos de l'événement pour s'en rendre compte.

    Si Optimus était vraiment une machine entièrement autonome capable de réagir immédiatement à des signaux verbaux et visuels tout en parlant, en tête-à-tête, avec des êtres humains dans une foule faiblement éclairée, ce serait époustouflant.

    Source : Tesla

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'offre d'emploi de Tesla pour la mise en place d'un système de téléopération ?

    Voir aussi

    Elon Musk affirme que le service de robotaxi de Tesla est testé par les employés sur les routes de San Francisco depuis près d'un an, il promet un Full Self-Driving « non supervisé » d'ici 2025 pour le Cybercab

    Cybercab : Elon Musk présente enfin un prototype du robotaxi de Tesla après des années de fausses promesses et de délais non respectés, il est dépourvu de volant et de pédales et s'appuie sur Full Self-Driving

    Les actions Tesla chutent de 9 % après que la présentation de son robotaxi Cybercab n'a pas impressionné les investisseurs, l'ex-PDG de Waymo n'a pas non plus été impressionné et souligne ses faiblesses

  3. #23
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    quand apprendra t-on que les téléopérateurs sont des Kényans payés 2$ de l'heure ?

  4. #24
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    Le problème avec l'intelligence artificielle est qu'elle s'appuie sur des connaissance préalables. La nature est très douée pour produire des situations jamais anticipée: tempête de neige dans le désert, tremblement de terre, éruptions volcaniques.

    La supervision va rester inévitable pendant longtemps.

  5. #25
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    C'est marqué sur l'annonce : Californie

  6. #26
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    Par défaut Tesla prend des mesures pour lancer un service de covoiturage qui pourrait concurrencer Uber et Lyft
    Tesla prend des mesures pour lancer un service de covoiturage qui pourrait concurrencer directement Uber, Lyft et Waymo, mais Elon Musk a l'intention de posséder et d'exploiter l'ensemble de la flotte

    Tesla aurait l'intention de lancer son propre service de covoiturage en Californie, ce qui pourrait constituer une concurrence majeure pour les services de covoiturage Uber et Lyft. Toutefois, contrairement aux entreprises établies, Tesla a apparemment l'intention de posséder et d'exploiter l'ensemble de la flotte.

    Le projet de Tesla de lancer un service de covoiturage en Californie s'appuie sur le développement continu de sa technologie de conduite autonome. En octobre 2024, Elon Musk a enfin dévoilé le Cybercab, le prototype de robotaxi de Tesla, après des années de fausses promesses et de délais non respectés. Le véhicule électrique est entièrement autonome, sans volant ni pédales, et s'appuie sur le système Full Self-Driving (FSD) de la société. Elon Musk a déclaré que le service de robotaxi de Tesla a été testé sur les routes de San Francisco pendant près d'un an. Le PDG a promis un FSD « non-supervisé » pour le Cybercab en 2025, même si l'approbation réglementaire reste un obstacle.

    Bien que Tesla ait l'intention de lancer des services de taxis autonomes à travers les États-Unis à un moment donné, l'entreprise prévoit d'utiliser des véhicules conduits par des humains pour sa prochaine initiative, du moins dans un premier temps. Les documents soumis par Tesla aux autorités californiennes mentionneraient des informations sur les permis de conduire et la coordination des tests de dépistage de drogues, ce qui suggère que l'entreprise devra attendre un peu plus longtemps avant que son logiciel FSD non supervisé soit prêt pour les tâches de robotaxi.


    Selon Bloomberg, le géant des véhicules électriques a demandé en 2024 à la California Public Utilities Commission (CPUC) un « permis de transporteur par affrètement ». S'il est accordé, ce permis permettrait à l'entreprise d'exploiter une flotte de voitures électriques avec des passagers payants à travers le Golden State.

    Dans une déclaration à Reuters, la Commission a confirmé que Tesla avait demandé ce permis en novembre 2024. Un porte-parole de l'agence a expliqué que le permis de transporteur de charte-partie est une « condition préalable » à l'autorisation d'exploiter un service de covoiturage autonome, mais a ajouté que la demande actuelle ne permettrait pas à l'entreprise d'offrir un service commercial de robotaxi « à quelque titre que ce soit ».

    Elon Musk a récemment annoncé que Tesla prévoyait de lancer le covoiturage sans chauffeur à Austin en juin 2025 et en Californie d'ici la fin de l'année, sans toutefois donner plus de détails.

    En janvier 2025, Elon Musk a également déclaré aux investisseurs qu'il était convaincu que le logiciel de conduite autonome non supervisée serait lancé en Californie d'ici la fin de l'année, affirmant que le nouveau mode offrirait des niveaux de sécurité « nettement supérieurs » à ceux d'un conducteur humain moyen.

    Toutefois, les ambitieux projets de covoiturage de Tesla pourraient se heurter à des difficultés, notamment en ce qui concerne son système de conduite autonome. Un test sur une distance de 1 600 kilomètres réalisé par le cabinet de recherche automobile indépendant AMCI a en effet révélé que le FSD de Tesla commet des erreurs occasionnelles dangereuses, obligeant les conducteurs à intervenir plus de 75 fois alors que le FSD était actif. Ce résultat soulève des inquiétudes quant à la fiabilité du système pour une flotte autonome.

    Sources : Bloomberg, Reuters

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de Tesla crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Tesla cherche à recruter une équipe pour contrôler à distance ses robotaxis, les voitures « entièrement autonomes » d'Elon Musk, comme d'autres robotaxis, s'appuieront sur des pilotes humains à distance

    Dès l'an prochain, les propriétaires de Tesla pourront faire de leur voiture des taxis autonomes, selon Elon Musk
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  7. #27
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    Par défaut Faut-il craindre le robotaxi Tesla après ses erreurs de conduite documentées dès la première semaine d’essai ?
    Elon Musk annonce un lancement pilote « réussi » pour les robotaxis de Tesla, mais des vidéos alarmantes montrent des dérapages :
    véhicules qui roulent à contre-sens, dépassent la limite de vitesse, ce qui suscite l'attention du régulateur NHTSA

    Elon Musk l’avait promis : le lancement pilote des robotaxis de Tesla au Texas marquerait une étape historique dans l’autonomie automobile. Et à première vue, les résultats semblent spectaculaires. Les véhicules sans conducteur ont été vus sillonnant les rues d’Austin, déclenchant une envolée de plus de 10 % du cours de l’action Tesla. Pourtant, derrière le discours triomphal, les vidéos amateurs et les rapports critiques commencent à dresser un portrait moins reluisant de cette « réussite » annoncée. Dépassements de vitesse, changements de voie dangereux, intervention du régulateur américain... Le robotaxi de Tesla pose une question pressante : la technologie est-elle vraiment prête ?

    En 2015, Musk a déclaré aux actionnaires que les voitures Tesla atteindraient une « autonomie complète » dans les trois ans. En 2016, il a déclaré qu'un véhicule électrique Tesla serait capable de traverser un pays sans nécessiter d'intervention humaine avant la fin de l'année 2017. Et en 2019, lors d'un appel avec des investisseurs institutionnels qui l'a aidé à lever plus de 2 milliards de dollars, Musk a déclaré que Tesla aurait 1 million de véhicules prêts pour le robotaxi sur les routes en 2020, capables d'effectuer 100 heures de travail de conduite par semaine chacun, faisant gagner de l'argent à leurs propriétaires.

    Rien de tout cela ne s'est produit.

    Entre-temps, Waymo, propriété d'Alphabet, a déclaré avoir dépassé les 10 millions de trajets payants le mois dernier. Des concurrents en Chine, dont Apollo Go de Baidu, WeRide et Pony.ai, exploitent également des flottes commerciales de robotaxis.

    Après des années de promesses ambitieuses, Tesla a finalement déployé une flotte limitée de Model Y équipés de sa technologie de conduite autonome intégrale (FSD) à Austin. Ce programme pilote, payant et accessible sur invitation, vise à tester la capacité des véhicules à naviguer de manière autonome dans un environnement urbain. Elon Musk, PDG de Tesla, a salué ce déploiement comme une « culmination de dix ans de travail acharné », soulignant le développement interne des équipes logicielles et de conception de puces.

    L’événement a été présenté comme une démonstration éclatante des capacités de l’intelligence artificielle embarquée dans les voitures Tesla. Les robotaxis, déployés dans certaines zones d’Austin, circulent sans chauffeur humain, entièrement pilotés par le système Full Self-Driving (FSD). La promesse est alléchante : réduire les accidents, fluidifier le trafic et révolutionner la mobilité urbaine.

    Les premiers retours des utilisateurs privilégiés, souvent des influenceurs technologiques ou des fans de la marque, ont été globalement positifs. Ils ont décrit des trajets fluides, des arrêts précis, et une capacité surprenante du système à naviguer au milieu des piétons, des cyclistes et des obstacles urbains imprévus. Certains témoignages ont même vanté la capacité du véhicule à se « débarrasser » de situations délicates, comme un véhicule mal garé bloquant une voie. L'excitation était palpable, et le marché a réagi favorablement, les actions de Tesla bondissant de près de 10 %, signe de l'espoir immense placé dans ce nouveau pilier d'activité.

    Mais les premiers retours du terrain ont rapidement fait déchanter les observateurs. Plusieurs vidéos, diffusées sur les réseaux sociaux montrent des comportements inquiétants de ces véhicules autonomes.

    Nom : elon.png
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Taille : 16,8 Ko

    L'ombre au tableau : des incidents qui alertent la NHTSA

    Cette image idyllique a été rapidement ternie par la diffusion de vidéos montrant des comportements inattendus et potentiellement dangereux de la part des robotaxis. Parmi les incidents les plus notables, on a pu voir un véhicule Tesla se déporter dans la mauvaise voie de circulation et y rouler pendant plusieurs secondes, tandis qu'une autre vidéo rapportait un robotaxi dépassant la limite de vitesse.

    Dans une vidéo prise par l'investisseur Rob Maurer, qui a animé un podcast sur Tesla, la Model Y qu'il conduit s'engage dans un carrefour d'Austin sur une voie réservée aux véhicules tournant à gauche. La Tesla hésite à tourner, se déporte sur la droite et s'engage dans une voie inoccupée réservée aux véhicules circulant en sens inverse.

    De son côté, Sawyer Merritt, investisseur et fan de Tesla, a posté une vidéo de son trajet en robotaxi dans laquelle la voiture sans conducteur accélère au-delà de la limite de vitesse de 30 miles par heure (environ 50 kilomètres par heure) lors de la présentation de dimanche à Austin, au Texas. Le YouTubeur Herbert Ong a décrit une expérience similaire dans sa vidéo.

    Parmi les scènes diffusées, certaines montrent clairement les robotaxis :
    • Franchir des lignes continues pour entrer dans la voie opposée sans raison apparente ;
    • Rouler bien au-delà de la limite autorisée, y compris dans des zones résidentielles ;
    • Effectuer des virages brusques ou inappropriés à des intersections complexes ;
    • Ignorer des piétons engagés ou mal interpréter des signalisations routières.

    L'une des vidéos les plus partagées montre un robotaxi traversant une double ligne jaune à vive allure pour doubler un cycliste, un comportement qui aurait pu provoquer un accident.

    Ces images ont immédiatement attiré l'attention de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l'agence américaine en charge de la sécurité routière. L'agence a confirmé être en contact avec Tesla pour recueillir des informations supplémentaires sur ces incidents. Bien que la NHTSA ne pré-approuve pas les nouvelles technologies automobiles (la certification de conformité aux normes de sécurité incombant aux fabricants) elle intervient après le déploiement lorsque des défauts de sécurité potentiels ou des accidents sont signalés.

    Le 17 octobre 2024, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a ouvert une nouvelle enquête de sécurité concernant les systèmes de "Full Self-Driving" (FSD) de Tesla impliquant 2,4 millions de véhicules. Cette enquête fait suite à quatre accidents impliquant des véhicules Tesla utilisant le système FSD dans des conditions de visibilité réduite, telles que le brouillard, la lumière du soleil et la poussière en suspension. L'un de ces accidents a conduit à la mort d'un piéton en 2023. Les enquêteurs de la NHTSA vont examiner la capacité du système FSD à détecter et à réagir de manière appropriée à ces conditions de visibilité réduite. Ils chercheront également à comprendre les circonstances contribuant à ces accidents.

    L'enquête vise à déterminer la capacité de la FSD à « détecter les conditions de visibilité réduite sur la route et à y répondre de manière appropriée ». Contrairement à presque tous les autres systèmes déployés sur la route, Tesla choisit de s'appuyer uniquement sur des caméras et ne dispose pas d'une configuration stéréoscopique, mais plutôt d'un capteur grand angle, d'un capteur principal et d'un capteur à angle étroit orienté vers l'avant. Par ailleurs, des centaines de milliers de Teslas plus anciennes disposent d'un matériel moins performant, mais sont toujours en mesure d'utiliser la FSD.

    La demande d'informations de la NHTSA à Tesla concernant le programme de robotaxis d'Austin s'inscrit dans cette surveillance continue. Tesla a d'ailleurs classé ses réponses comme des informations commerciales confidentielles, ce qui a suffit pour alimenter le débat sur la transparence nécessaire dans le développement de ces technologies.


    La bataille des technologies et la question de la confiance

    Les incidents d'Austin ravivent le débat sur l'approche technologique de Tesla. Contrairement à de nombreux concurrents comme Waymo (Google) ou Zoox (Amazon) qui intègrent des lidars (détection par laser) et des radars en plus des caméras, Tesla s'appuie presque exclusivement sur une architecture "vision-only". Musk défend cette approche en affirmant qu'elle est plus proche de la vision humaine et à terme plus évolutive (scalable). Cependant, pour les détracteurs, cette dépendance unique aux caméras pourrait limiter la capacité du système à percevoir son environnement de manière redondante et robuste, en particulier dans des conditions météorologiques difficiles ou de faible luminosité.

    Au-delà de la technologie, c'est la confiance du public qui est en jeu. Chaque incident, même mineur et sans conséquence dramatique, érode potentiellement cette confiance. Pour que les robotaxis deviennent une réalité omniprésente, il faudra que les usagers, mais aussi les autres conducteurs et piétons, aient une foi inébranlable dans la sécurité de ces véhicules. Cela implique une transparence accrue de la part des constructeurs, une réglementation claire et proactive de la part des autorités, et une capacité avérée à apprendre rapidement des erreurs.


    Des investisseurs séduits, malgré tout

    Fait surprenant : alors que ces vidéos circulaient, l’action Tesla a bondi de plus de 10 %, portée par les annonces enthousiastes de Musk et l’effet de nouveauté. Selon Bloomberg, cette hausse témoigne de la confiance persistante des investisseurs dans le projet robotaxi, perçu comme un levier de croissance majeur pour les années à venir.

    Mais certains analystes commencent à tempérer cet optimisme. Selon Dan Ives de Wedbush Securities : « Tesla ouvre une voie prometteuse, mais elle est parsemée d’obstacles techniques, éthiques et réglementaires. Le marché ne doit pas ignorer les réalités. »

    Au-delà de la spéculation boursière, le principal défi est celui de la confiance des usagers. Si un véhicule sans conducteur peut se tromper de voie ou ignorer une limite de vitesse, comment convaincre un parent de faire monter son enfant à bord ? Pour l’instant, les vidéos de lancement ont suscité plus de craintes que d’adhésion dans l’opinion publique.

    L’un des passants interrogés par CNBC résume bien le sentiment ambivalent : « C’est impressionnant, mais aussi effrayant. Je ne suis pas prêt à monter là-dedans. »

    Les enjeux à long terme : au-delà de la technologie

    Le déploiement des robotaxis à Austin est bien plus qu'un simple test technologique. C'est un laboratoire grandeur nature pour anticiper les défis d'une révolution de la mobilité :
    • Réglementation et responsabilité : qui est responsable en cas d'accident ? Le constructeur, le logiciel, l'opérateur ? Les cadres juridiques actuels sont-ils adaptés à cette nouvelle ère de la conduite autonome ? Une harmonisation des lois à l'échelle nationale, voire internationale, sera cruciale.
    • Impact économique et social : la généralisation des robotaxis pourrait transformer profondément le marché du travail, notamment les chauffeurs professionnels. Comment préparer cette transition et assurer une reconversion pour les personnes dont l'emploi sera affecté ?
    • Accès et équité : les robotaxis promettent de rendre la mobilité plus accessible et potentiellement moins chère. Mais comment s'assurer que ces bénéfices soient équitablement répartis et ne creusent pas le fossé entre différentes couches de la population ?
    • Infrastructure urbaine : les villes devront-elles adapter leurs infrastructures (signalisation, zones de chargement/déchargement) pour accueillir de vastes flottes de véhicules autonomes ?

    Le chemin est encore long pour que les robotaxis passent du statut d'expérimentation audacieuse à celui de composante fiable et acceptée de notre quotidien. Le cas d'Austin, avec ses succès célébrés et ses déboires exposés, servira de précieuse leçon pour toutes les entreprises et les régulateurs qui œuvrent à façonner l'avenir de la mobilité autonome. La question n'est plus de savoir si les robotaxis arriveront, mais comment ils seront intégrés de manière sûre, juste et efficace dans nos sociétés.

    Conclusion : entre progrès spectaculaire et risque précipité

    Le lancement des robotaxis Tesla à Austin pourrait bien devenir un cas d’école. Il incarne à la fois la promesse exaltante de la mobilité autonome et les limites criantes de sa maturité actuelle. Tant que l’intelligence artificielle embarquée ne sera pas capable de garantir des décisions fiables dans des situations complexes, le rêve de la voiture autonome sans conducteur reste fragile.

    Dans ce contexte, la prudence semble de mise : précipiter le déploiement, même partiel, sans avoir résolu tous les problèmes techniques pourrait entacher durablement la crédibilité de cette technologie. Reste à savoir si Elon Musk écoutera davantage la voix des régulateurs que celle des marchés.

    Source : vidéos dans le texte

    Et vous ?

    Seriez-vous prêt à payer pour essayer l'un de ces robotaxis ? Pourquoi ?

    Les incidents observés (mauvaise voie, excès de vitesse) remettent-ils en question la stratégie « vision-only » de Tesla par rapport aux systèmes utilisant des lidars ? Quelles sont les limites actuelles de cette approche dans des situations complexes ou imprévues ?

    La NHTSA, qui intervient après le déploiement, a-t-elle les outils et les pouvoirs suffisants pour encadrer efficacement cette nouvelle technologie ? Faut-il envisager une certification ou une homologation préalable plus stricte pour les véhicules autonomes de niveau 4 et 5 ?

    En cas d'accident impliquant un robotaxi, qui est responsable ? Le constructeur (Tesla), l'opérateur du service, le logiciel, ou une combinaison de ces entités ? La législation actuelle est-elle claire à ce sujet ?
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  8. #28
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    Parmi les scènes diffusées, certaines montrent clairement les robotaxis :
    • Franchir des lignes continues pour entrer dans la voie opposée sans raison apparente ;
    • Rouler bien au-delà de la limite autorisée, y compris dans des zones résidentielles ;
    • Effectuer des virages brusques ou inappropriés à des intersections complexes ;
    • Ignorer des piétons engagés ou mal interpréter des signalisations routières.

    L'une des vidéos les plus partagées montre un robotaxi traversant une double ligne jaune à vive allure pour doubler un cycliste, un comportement qui aurait pu provoquer un accident.
    C'est ça que vous appelez un comportement dangereux
    le comportement dangereux c'est l'existence même des vélos
    Vous nous fatiguez les bobos avec vos attitudes écolos
    Vous réquisitionnez NOTRE espace pour vos lubies ridicules
    On fais des EFFORTS pour vous en utilisant des voitures électriques alors arrêtez de nous embêter et achetez aussi des Tesla

    Pardon j'ai pas pu m'en empeché.
    Mais Musk appelle vraiment ça une réussite?
    C'est inquiétant:
    Soit il n'est même pas au courant que ses voitures font n'importe quoi et Tesla montre encore une fois son incompétence
    Soit il s'en fout et encore une fois il montre la merde qu'il est.

    M. Musk au vue de votre incompétence crasse pourriez vous vous lancer dans la production de tongs?
    Je voulais vous demandé de concevoir des vélos mais vous seriez capable d'en faire des engins de mort.

  9. #29
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    M. Musk au vue de votre incompétence crasse pourriez vous vous lancer dans la production de tongs?
    Je voulais vous demandé de concevoir des vélos mais vous seriez capable d'en faire des engins de mort.
    Le type serait bien capable d'essayer de mettre un IA sur les tongs.
    Genre, l'IA détecte que tu essaie de marcher trop vite (ce n'est pas si simple de courir avec des tongs) et réagit en diffusant une "légère" chaleur sur le semelle pour te prévenir que tu risque de te casser la figure.
    Résultat, brûlure grave parce que l'IA a confondu les Celsius et les Fahrenheit.

  10. #30
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    Par défaut Voies à contresens, freinages fantômes, excès de vitesse : la liste des ratés des robotaxis Tesla s'allonge
    Voies à contresens, freinages fantômes, excès de vitesse : la liste des ratés des robotaxis Tesla ne cesse de s’allonger,
    et relance le débat sur la sécurité routière avec des véhicules autonomes

    L'ambition de Tesla de révolutionner le transport avec des robotaxis autonomes se heurte à une réalité plus complexe que prévu. Si la promesse d'une conduite sûre et efficace sans intervention humaine captive l'imagination, une liste croissante d'incidents met en lumière les défis considérables que l'entreprise d'Elon Musk doit encore surmonter. À peine lancée, l’expérimentation accumule les faux pas techniques. Freinages soudains, erreurs de trajectoire, confusion dans les intersections… La liste des incidents s’allonge, et elle inquiète.

    Après des années de promesses ambitieuses, Tesla a finalement déployé une flotte limitée de Model Y équipés de sa technologie de conduite autonome intégrale (FSD) à Austin. Ce programme pilote, payant et accessible sur invitation, vise à tester la capacité des véhicules à naviguer de manière autonome dans un environnement urbain. Elon Musk, PDG de Tesla, a salué ce déploiement comme une « culmination de dix ans de travail acharné », soulignant le développement interne des équipes logicielles et de conception de puces.

    L’événement a été présenté comme une démonstration éclatante des capacités de l’intelligence artificielle embarquée dans les voitures Tesla. Les robotaxis, déployés dans certaines zones d’Austin, circulent sans chauffeur humain, entièrement pilotés par le système Full Self-Driving (FSD). La promesse est alléchante : réduire les accidents, fluidifier le trafic et révolutionner la mobilité urbaine.

    Une révolution qui tourne court dès les premiers tours de roue

    L’expérimentation des robotaxis Tesla ne devait concerner qu’un nombre réduit de véhicules, sur un périmètre contrôlé. Pourtant, ces conditions supposément sécurisées n’ont pas empêché une cascade de dysfonctionnements :
    • Le passager appuie sur « pull over », le robotaxi s'arrête au milieu d'une intersection, le passager descend pendant que le Robotaxi bloque l'intersection pendant quelques instants.


      Rendez-vous à 37:57
    • Le passager appuie sur « pull over » et la voiture s'arrête au milieu de la route. Le moniteur de sécurité doit appeler le service d'assistance aux passagers pour faire repartir la voiture.


      Rendez-vous à 9:07
    • Conduite à contresens dans une rue à sens unique : plusieurs vidéos virales montrent un robotaxi Tesla s'engager à contresens dans une rue texane, mettant en danger les autres usagers.
    • Franchissement illégal de lignes continues et confusion dans les carrefours : d’autres incidents rapportent des trajectoires erratiques à l’approche d’intersections, parfois avec franchissement de la ligne jaune et positionnement dans la mauvaise voie.
    • Excès de vitesse dans des zones limitées : des utilisateurs ont filmé des robotaxis roulant bien au-dessus de la limite autorisée, ce qui pose la question du calibrage des algorithmes en contexte urbain réel.
    • Freinages fantômes : hérités du mode Full Self-Driving classique, le véhicule s'arrête soudainement sans raison apparente. Le système de perception de Tesla, basé uniquement sur une caméra, a longtemps eu des problèmes avec le freinage fantôme, semblant mal interpréter les ombres, le marquage de la route ou d'autres facteurs environnementaux, ce qui déclenche le freinage d'urgence automatique du véhicule sans obstacle visible, ce qui pourrait provoquer des collisions en chaîne.

      Ici par exemple, le robotaxi coupe la route à une autre voiture et freine pour éviter l'ombre d'un arbre.


      Rendez-vous à 19:32

      Ici, le robotaxi freine inopinément, faisant tomber le téléphone du passager


      Rendez-vous à 10:19

      Ici, le robotaxi freine inopinément, peut-être à cause de la présence de la police à proximité.



    Enquête fédérale et doute institutionnel

    La multiplication des vidéos amateurs documentant ces incidents n’a pas tardé à attirer l’attention des autorités. La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) a ouvert une enquête officielle. En parallèle, des voix s’élèvent au Texas pour demander un moratoire sur le déploiement de ces véhicules, en attendant que leur fiabilité soit démontrée.

    Le 17 octobre 2024, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a ouvert une nouvelle enquête de sécurité concernant les systèmes de "Full Self-Driving" (FSD) de Tesla impliquant 2,4 millions de véhicules. Cette enquête fait suite à quatre accidents impliquant des véhicules Tesla utilisant le système FSD dans des conditions de visibilité réduite, telles que le brouillard, la lumière du soleil et la poussière en suspension. L'un de ces accidents a conduit à la mort d'un piéton en 2023. Les enquêteurs de la NHTSA vont examiner la capacité du système FSD à détecter et à réagir de manière appropriée à ces conditions de visibilité réduite. Ils chercheront également à comprendre les circonstances contribuant à ces accidents.

    L'enquête vise à déterminer la capacité de la FSD à « détecter les conditions de visibilité réduite sur la route et à y répondre de manière appropriée ». Contrairement à presque tous les autres systèmes déployés sur la route, Tesla choisit de s'appuyer uniquement sur des caméras et ne dispose pas d'une configuration stéréoscopique, mais plutôt d'un capteur grand angle, d'un capteur principal et d'un capteur à angle étroit orienté vers l'avant. Par ailleurs, des centaines de milliers de Teslas plus anciennes disposent d'un matériel moins performant, mais sont toujours en mesure d'utiliser la FSD.

    La demande d'informations de la NHTSA à Tesla concernant le programme de robotaxis d'Austin s'inscrit dans cette surveillance continue. Tesla a d'ailleurs classé ses réponses comme des informations commerciales confidentielles, ce qui a suffit pour alimenter le débat sur la transparence nécessaire dans le développement de ces technologies.

    Le contraste avec Waymo est frappant. L’entreprise d’Alphabet opère avec prudence, multiplie les tests, fournit des rapports détaillés. Tesla, elle, continue de s’appuyer sur une philosophie : « il faut tester en situation réelle pour progresser ». Mais à quel prix ?

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    Elon Musk, entre visionnaire et kamikaze technologique

    La stratégie d’Elon Musk repose sur un pari risqué : prendre de vitesse les régulateurs et la concurrence, quitte à essuyer les plâtres en public. Certains voix ont par exemple évoqué FSD (Full Self-Driving), le système de Tesla encore au stade bêta qui était déployé comme s’il était finalisé. D’autres ont pointé le décalage entre la technologie disponible et les promesses marketing. En vendant dès aujourd’hui des voitures avec des noms comme Full Self-Driving ou Autopilot, Tesla entretient une confusion entre ce que le système peut faire et ce que les clients pensent qu’il peut faire.

    Les incidents d'Austin ravivent le débat sur l'approche technologique de Tesla. Contrairement à de nombreux concurrents comme Waymo (Google) ou Zoox (Amazon) qui intègrent des lidars (détection par laser) et des radars en plus des caméras, Tesla s'appuie presque exclusivement sur une architecture "vision-only". Musk défend cette approche en affirmant qu'elle est plus proche de la vision humaine et à terme plus évolutive (scalable). Cependant, pour les détracteurs, cette dépendance unique aux caméras pourrait limiter la capacité du système à percevoir son environnement de manière redondante et robuste, en particulier dans des conditions météorologiques difficiles ou de faible luminosité.

    Ces incidents soulèvent des questions fondamentales sur la responsabilité en cas d'accident impliquant un véhicule autonome

    Qui est responsable lorsque le système commet une erreur ? Le constructeur, le propriétaire du véhicule, ou l'algorithme lui-même ? Le cadre juridique et assurantiel doit évoluer pour prendre en compte cette nouvelle réalité et définir clairement les responsabilités.

    Par ailleurs, la confiance du public est un facteur crucial pour l'adoption des robotaxis. Chaque incident médiatisé alimente les doutes et les craintes quant à la sécurité de ces véhicules sans conducteur. Tesla devra redoubler d'efforts en matière de transparence et de communication pour rassurer les utilisateurs potentiels et prouver la fiabilité de sa technologie.

    En conclusion, si la vision de Tesla de déployer des robotaxis autonomes est séduisante, les incidents recensés rappellent que la route vers une autonomie totale est semée d'embûches. Les défis techniques, réglementaires et sociétaux sont considérables et nécessitent des avancées significatives en matière de sécurité et de fiabilité avant que cette promesse puisse devenir une réalité largement acceptée. La liste des mésaventures continue de s'allonger, soulignant l'importance d'une surveillance rigoureuse et d'une évaluation approfondie des risques avant de confier entièrement nos déplacements à des machines.

    Des investisseurs séduits, malgré tout

    Fait surprenant : alors que ces vidéos circulaient, l’action Tesla a bondi de plus de 10 %, portée par les annonces enthousiastes de Musk et l’effet de nouveauté. Selon Bloomberg, cette hausse témoigne de la confiance persistante des investisseurs dans le projet robotaxi, perçu comme un levier de croissance majeur pour les années à venir.

    Mais certains analystes commencent à tempérer cet optimisme. Selon Dan Ives de Wedbush Securities : « Tesla ouvre une voie prometteuse, mais elle est parsemée d’obstacles techniques, éthiques et réglementaires. Le marché ne doit pas ignorer les réalités. »

    Au-delà de la spéculation boursière, le principal défi est celui de la confiance des usagers. Si un véhicule sans conducteur peut se tromper de voie ou ignorer une limite de vitesse, comment convaincre un parent de faire monter son enfant à bord ? Pour l’instant, les vidéos de lancement ont suscité plus de craintes que d’adhésion dans l’opinion publique.

    L’un des passants interrogés par CNBC résume bien le sentiment ambivalent : « C’est impressionnant, mais aussi effrayant. Je ne suis pas prêt à monter là-dedans. »

    Source : vidéos dans le texte

    Et vous ?

    Faut-il suspendre les tests de robotaxis tant que la sécurité n’est pas prouvée de façon indépendante ?

    Qui doit être juridiquement responsable en cas d’accident : Tesla, l’utilisateur passager ou l’IA elle-même ?

    Les régulateurs sont-ils trop laxistes face à des géants technologiques comme Tesla ?

    Le public est-il correctement informé des limites de la conduite autonome aujourd’hui ?

    Le choix de Tesla de se passer de lidar et de radar est-il visionnaire ou irresponsable ?

    Une IA entraînée "sur le terrain" doit-elle être confrontée à des vies humaines pour progresser ?

    La conduite autonome est-elle technologiquement prête pour les environnements urbains complexes ?

    L’approche “vision-only” de Tesla est-elle un raccourci dangereux comparé à l’approche multi-capteurs de Waymo ?
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  11. #31
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    La justice américaine restera à jamais un mystère...

    Si une entreprise en Europe était responsable ne serait-ce que d'un dixième des fautes de Tesla (dont les produits ont été directement responsables de plusieurs morts), la société serait fermée et ses fondateurs en prison.

  12. #32
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    Je crois que ce qui me choque le plus, c'est cette partie :
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    Tesla s'appuie presque exclusivement sur une architecture "vision-only". Musk défend cette approche en affirmant qu'elle est plus proche de la vision humaine et à terme plus évolutive (scalable). Cependant, pour les détracteurs, cette dépendance unique aux caméras pourrait limiter la capacité du système à percevoir son environnement de manière redondante et robuste, en particulier dans des conditions météorologiques difficiles ou de faible luminosité.
    Plus proche de la vision humaine et donc mieux !
    Donc si l'humain n'y vois pas à 20 mètres, la voiture non plus.
    Mais ce n'est pas si grave après tout.

    La réalité que je vois derrière ça, c'est que Musk veut faire du fric, mais ne surtout pas en dépenser pour renforcer la sécurité.
    Il préfère risquer la vie des usagers plutôt que de perdre un centime.
    Ce type est un assassin et sa place est en prison (ou à l'asile).

  13. #33
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    Par défaut Le PDG de Ford juge l'approche de Waymo en matière de conduite autonome plus fiable que celle de Tesla
    Le PDG de Ford, Jim Farley, estime que l'approche de Waymo basée sur le LiDAR en matière de conduite autonome est plus fiable que celle de Tesla qui s'appuie uniquement sur des caméras

    Jim Farley, PDG de Ford, exprime son scepticisme à l'égard de l'approche de Tesla en matière de conduite autonome. Tesla s'appuie uniquement sur des caméras pour ses fonctions de conduite autonome, tandis que Waymo utilise une combinaison de caméras, de radars et de LiDAR. Invité à comparer les deux systèmes, Jim Farley a souligné les limites du modèle de Tesla et a déclaré que l'approche de Waymo est « plus logique », car elle offre une meilleure sécurité aux consommateurs Tesla vient de lancer ses premiers robotaxis à Austin, au Texas, et plusieurs incidents ont déjà été signalés. Les défaillances techniques de l'Autopilot sont un problème persistant.

    Elon Musk, PDG de Tesla, tente de construire des véhicules à conduite autonome moins coûteux qui n'utilisent que des caméras vidéo et l'IA. Le milliardaire reste convaincu que ce pari finira par payer et incitera d'autres constructeurs automobiles à demander des licences pour la technologie de conduite autonome de Tesla. Mais sa vision est très peu populaire, les commentaires de Jim Farley étant le dernier exemple en date de la résistance de l'industrie.

    L'approche de Tesla échoue très souvent aux tests. Lors du récent festival Aspen Ideas, Jim Farley a été invité par Walter Isaacson, biographe d'Elon Musk, à comparer les systèmes de conduite autonome actuels de Tesla et de Waymo, et à indiquer quelle approche lui semble la plus pertinente. Il a répondu :

    « Nous avons des problèmes de confiance avec le robotaxi de Tesla. Pour nous, c'est Waymo. La combinaison du LiDAR, des caméras et du radar est beaucoup plus fiable que l'approche de Tesla qui repose uniquement sur des caméras ». Il a cité la confiance des consommateurs et la nécessité d'être vraiment prudent comme les raisons pour lesquelles Ford voit plus de potentiel dans les systèmes basés sur des capteurs comme ceux des véhicules Waymo.

    Pour mémoire, Ford a investi environ 1 milliard de dollars dans Argo AI, une startup qui était spécialisée dans la conduite autonome en partenariat avec Volkswagen. Ford a cessé de financer la startup en 2022, et Argo AI a été dissoute, les deux constructeurs automobiles intégrant leur technologie. Après cet échec, Ford a déclaré qu'il s'associerait à des entreprises spécialisées dans la conduite autonome une fois que la technologie serait plus avancée.

    Waymo, une filiale du groupe Alphabet, la société mère de Google, s'est d'abord concentrée sur le développement de ses propres véhicules pour le transport autonome, tandis que Tesla a tenté sans succès de transformer ses véhicules grand public en robotaxis autonomes. Mais Elon Musk a finalement changé de cap, Tesla ayant récemment lancé un programme pilote de robotaxis à Austin avec sa propre flotte de véhicules « autonomes ».

    Jim Farley : Ford n'envisage pas d'adopter la technologie de Tesla

    Jim Farley a aussi mis fin aux rumeurs selon lesquelles Ford serait en pourparlers avec Tesla pour obtenir une licence pour sa technologie de conduite entièrement autonome (Full Self-Driving ou FSD). En 2021, Elon Musk avait déclaré avoir eu des discussions préliminaires avec d'autres constructeurs automobiles au sujet de l'octroi de licences pour la technologie de conduite autonome de Tesla, mais ces discussions n'ont abouti à aucun accord à ce jour.

    Nom : jim-farley-ford-ceo-evs.jpeg
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    Jim Farley, PDG de Ford

    Jim Farley a confirmé que Ford a discuté avec Tesla, mais il estime que Waymo offre une meilleure solution. « Lorsque vous avez une marque comme Ford, lorsqu'il y a une nouvelle technologie, vous devez être très prudent. Nous croyons vraiment que le LiDAR est essentiel à la mission ».

    En 2023, Elon Musk a déclaré que Tesla est disposé à concéder sous licence l'Autopilot et le Full Sel-Driving à d'autres constructeurs automobiles. Peu après, il a déclaré que « les constructeurs ne croient pas que le Full Self-Driving de Tesla soit réel », mais il a affirmé qu'ils y croiraient bientôt. En 2024, il a déclaré que Tesla était en pourparlers avec « un grand constructeur au sujet de la concession sous licence de la technologie Full Self-Driving ».

    Ford était perçu comme le constructeur automobile auquel Elon Musk faisait allusion, notamment en raison de ses efforts limités dans le domaine de la conduite autonome et du fait qu'il ait été le premier constructeur automobile à adopter le connecteur de recharge Tesla comme nouvelle norme nord-américaine. Lors de son allocution, le PDG de Ford a admis que Waymo et Tesla ont tous deux fait d'énormes progrès en matière de conduite autonome.

    Mais Jim Farley considère que le LIDAR, utilisé par Waymo, mais pas par Tesla, comme un élément essentiel de la conduite autonome. Elon Musk estime que l'IA s'est tellement améliorée qu'il n'est plus nécessaire de recourir au Lidar et des technologies ultrasoniques encombrantes et coûteuses pour atteindre les plus hauts niveaux de conduite autonome. Toutefois, les performances de l'Autopiot et du Full Self-Driving tendent à démontrer le contraire.

    Un test illustre les avantages du LiDAR par rapport aux caméras

    Dans la vidéo du test, intitulée « Can You Fool A Self Driving Car ? », le YouTubeur Mark Rober oppose deux systèmes de véhicules autonomes différents, l'Autopilot de Tesla (qui utilise uniquement la vision par ordinateur) et une Lexus RX qui utilise des capteurs LiDAR, dans une série de tests. Le point culminant est une tentative d'arrêter une voiture en utilisant la même technique que Wile E. Coyote a essayé d'utiliser pour arrêter Road Runner, mais sans succès.


    L'Autopilot réussit les deux premiers tests, consistant à s'arrêter pour un mannequin debout sur la route et à s'arrêter pour un mannequin qui se jette sur la route, mais il ne détecte pas le mannequin dans le brouillard et sous la pluie. Le LiDAR voit le mannequin de la taille d'un enfant, quelles que soient les conditions.

    Dans le cadre du test « Wile E. Coyote », le mur s'étend sur toute la largeur de la route et se fond étonnamment bien dans le paysage qui l'entoure. Cependant, le mur ne peut pas tromper un conducteur humain, et il ne trompe pas non plus la Lexus RX équipée de capteurs LiDAR. Cette dernière détecte qu'il roule à grande vitesse vers un mur et s'arrête sans aucun problème. Mais la Model Y commence à rouler vers le mur à environ 15:00 dans la vidéo.

    Le test s'est déroulé en plein jour, sans pluie ni brouillard, de sorte que la Tesla n'a pas vu qu'elle se dirigeait vers un mur. Toutefois, l'une des principales différences entre les deux technologies réside dans le fait que le LiDAR balaie la route et détecte le mur. Ce qui est imprimé sur le mur n'est pas pris en compte par l'ordinateur de la voiture. Les caméras de l'Autopilot, quant à elles, s'appuient sur ce qu'elles voient, et dans ce cas, il s'agit d'une route.

    L'Autopilot de Tesla échoue à ce test. La Tesla Model Y de Mark Rober a laissé un trou d'une taille caricaturale dans le mur après que l'Autopilot l'a traversé à une vitesse d'environ 64 kilomètres par heure. Ce qui suggère que le LiDAR pourrait présenter certains avantages par rapport à la vision par ordinateur.

    L'Autopilot ne détecte pas toujours les obstacles sur la route

    Notons que la vidéo est en quelque sorte une publicité pour le LiDAR. Au début de la vidéo, Mark Rober utilise un capteur LiDAR portable pour cartographier le manège Space Mountain à Disney World et elle comporte une publicité pour un fabricant de LiDAR, de sorte que l'on sait d'emblée à quoi s'en tenir. Ainsi, bien que la vidéo puisse montrer les limites de la vision par ordinateur de l'Autopilot, de nombreux critiques appellent à des tests plus approfondis.

    Seules deux voitures ont été testées ici, mais des experts estiment que de nombreux autres systèmes ADAS basés sur des caméras auraient également échoué ; l'erreur n'est en aucun cas spécifique à Tesla. Il est vrai que les chances de rencontrer un mur ressemblant presque exactement à une route pendant vos trajets quotidiens sont assez faibles, mais le test permet de mettre en évidence les capacités (et surtout les lacunes) de chaque technologie.

    Par ailleurs, le test « Wile E. Coyote » montre que l'Autopilot ne rend pas une voiture autonome (en lui permettant de se conduire toute seule), loin de là. Il s'agit d'un système de niveau 2, ce qui signifie que le conducteur doit garder constamment les deux yeux sur la route et les deux mains sur le volant.

    Le PDG de Tesla, Elon Musk, a qualifié le LiDAR de « béquille », mais ce n'est pas la première fois que des vidéos mettent en évidence les limites des aides électroniques à la conduite basées sur des caméras. En 2022, une Tesla Model Y n'a pas détecté un mannequin qui se tenait au milieu d'une route de nuit.

    Tesla a renoncé à la technologie LiDAR au profit des caméras

    Tesla a décidé de renoncer au LiDAR et de s'appuyer entièrement sur la vision par ordinateur. L'argumentaire varie selon les personnes interrogées et le moment, mais il se résume généralement au fait que le LiDAR coûte trop cher, qu'il nécessite plus de traitement de données et qu'il sert finalement de béquille pour ralentir le développement de la vision par ordinateur. Elon Musk est allé jusqu'à déclarer que le LiDAR est une « aventure insensée ».

    C'est peut-être vrai, mais il ne traverse pas non plus les murs, alors il faut peser le pour et le contre. Il est difficile d'imaginer que l'on puisse laisser sa voiture percuter un enfant alors qu'elle aurait pu l'éviter grâce à d'autres technologies et de se dire : « au moins, cela n'a pas ralenti le développement d'une technologie qui, à terme, pourrait ne pas aboutir à ce qui vient de se produire ». Quoi qu'il en soit, la vidéo du test est intéressante à regarder.

    Lorsque Tesla a annoncé sa décision d'abandonner le LiDAR en 2021, il a été critiqué. « Il n'y aura jamais une conduite autonome sûre avec la seule vision. Il est évident que même nous, les humains, utilisons beaucoup plus de sens qui ne sont pas facilement remplaçables techniquement. La peur et l'adrénaline par exemple, ou l'audio. Mais la vision seule est une approche qui ne sera jamais sûre », a réagi un utilisateur de Twitter en réponse à l'annonce.

    Les caméras peuvent offrir des résolutions plus élevées et un coût de production plus faible. Toutefois, elles ont des limites importantes. Elles sont moins efficaces dans de mauvaises conditions météorologiques et leur précision est moindre la nuit. En revanche, les capteurs radar sont plus fiables, car ils offrent une meilleure portée et une plus grande précision en matière de distance, quelles que soient les conditions météorologiques ou de luminosité.

    Les capteurs radar ont cependant une résolution plus faible, ce qui signifie qu'ils ont besoin d'une technologie leur permettant de fonctionner à des fréquences plus élevées, ce qui est coûteux. Selon certains analystes, la réduction des coûts est probablement un autre facteur qui a motivé la décision de Tesla.

    Source : Jim Farley, PDG de Ford

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Quelle comparaison faites-vous entre l'approche de Waymo et celle de Tesla en matière de conduite autonome ?
    Selon vous, le LiDAR est-il indispensable pour atteindre les plus hauts niveaux de la conduite entièrement autonome ? Pourquoi ?
    Elon Musk considère le LiDAR est une « aventure insensée ». Qu'en pensez-vous ? Que pensez-vous des performances de l'Autopilot et du Full Sel-Driving de Tesla ?

    Voir aussi

    Elon Musk annonce un lancement pilote « réussi » pour les robotaxis de Tesla, mais des vidéos alarmantes montrent des dérapages : véhicules qui roulent à contre-sens, dépassent la limite de vitesse

    Le logiciel Autopilot de Tesla échoue à un test visant à évaluer l'efficacité de sa vision basée sur des caméras face à des obstacles sur la route, tandis que le cours de son action et ses ventes dégringolent

    Voies à contresens, freinages fantômes, excès de vitesse : la liste des ratés des robotaxis Tesla ne cesse de s'allonger et relance le débat sur la sécurité routière avec des véhicules autonomes

  14. #34
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    Par défaut Un robotaxi Tesla a inexplicablement percuté une voiture en stationnement à cause des lacunes du FSD
    Un robotaxi Tesla a inexplicablement percuté une voiture en stationnement, le logiciel de conduite autonome FSD de Tesla présente des lacunes car il ne repose que sur les caméras et l'IA

    L'un des robotaxis entièrement autonomes de Tesla a frôlé une voiture en stationnement après avoir effectué un trajet à Austin, au Texas. En dehors de cet incident impliquant une autre voiture, d'autres invités ont fait part de leurs expériences inattendues avec le service de robotaxi de Tesla. Il est important de noter que le logiciel de conduite autonome (FSD) de Tesla repose principalement sur des caméras et l'intelligence artificielle. Contrairement à certains de ses concurrents, comme Waymo, qui utilise une combinaison de caméras, de lidars et de radars pour son service de robotaxi.

    Après des années de promesses ambitieuses, Tesla a finalement déployé une flotte limitée de Model Y équipés de sa technologie de conduite autonome intégrale (FSD) à Austin. Ce programme pilote, payant et accessible sur invitation, vise à tester la capacité des véhicules à naviguer de manière autonome dans un environnement urbain.

    Cependant, l'ambition de Tesla de révolutionner le transport avec des robotaxis autonomes se heurte à une réalité plus complexe que prévu. Si la promesse d'une conduite sûre et efficace sans intervention humaine captive l'imagination, une liste croissante d'incidents met en lumière les défis considérables que l'entreprise d'Elon Musk doit encore surmonter. À peine lancée, l’expérimentation accumule les faux pas techniques. Freinages soudains, erreurs de trajectoire, confusion dans les intersections… La liste des incidents s’allonge, et elle inquiète.

    Récemment, l'un des robotaxis entièrement autonomes de Tesla a frôlé une voiture en stationnement après avoir effectué un trajet à Austin, au Texas. Dans une vidéo enregistrée par le YouTubeur DirtyTesla, on voit un Model Y autopiloté avec le FSD tourner et accélérer vers une Toyota, entrant légèrement en contact avec son pneu. Comme le montre la vidéo, la Model Y a déjà déposé son passager, mais a ensuite eu du mal à sortir de l'allée sombre.

    Selon DirtyTesla, il n'y a pas eu de blessés graves ni de dégâts, et le moniteur de sécurité du robotaxi a fini par s'installer sur le siège du conducteur et a démarré. Bien que la collision latérale ait été mineure, on ne sait pas exactement ce qui a poussé la Tesla à foncer dans la voiture garée au lieu de repartir normalement après avoir terminé le trajet.


    En dehors de cet incident impliquant une autre voiture, d'autres invités ont fait part de leurs expériences inattendues avec le service de robotaxi de Tesla. Jusqu'à présent, les rapports ont révélé que le service de robotaxi s'est arrêté brusquement pour des feux d'urgence qui n'étaient pas sur la route et rouler brièvement du mauvais côté d'une double ligne jaune. Pour rappel, le service de robotaxi de Tesla a été lancé à Austin il y a tout juste deux semaines, avec une petite flotte.

    Les détracteurs du Full Self-Driving (FSD) de Tesla se multiplient et continuent à sensibiliser les consommateurs sur les dangers du logiciel de conduite autonome de Tesla. Jason Hughes, un pirate informatique bien connu dans le monde Tesla, a par le passé qualifié le FSD de Tesla d'"escroquerie flagrante à l'argent". Le pirate a accusé la société de prendre l'argent des propriétaires de Tesla en contrepartie d'un logiciel "défectueux" qui est en version bêta depuis sa sortie en 2016. Les clients doivent désormais débourser 15 000 dollars pour utiliser la version bêta FSD, mais le logiciel est loin d'avoir tenu les promesses faites par Tesla et le PDG Elon Musk.

    Il est important de noter que le logiciel de conduite autonome (FSD) de Tesla repose principalement sur des caméras et l'intelligence artificielle. Contrairement à certains de ses concurrents, comme Waymo, qui utilise une combinaison de caméras, de lidars et de radars pour son service de robotaxi. Cependant, Waymo n'est pas exempt d'incidents, dont l'un a conduit à un rappel volontaire de sa flotte à Phoenix, en Arizona, à la suite d'une collision avec un poteau téléphonique l'année dernière. Plus récemment, Waymo a procédé à un autre rappel pour ses robotaxis, qui auraient eu tendance à heurter des barrières routières plus difficiles à voir.

    Malgré ces incidents, Waymo a affirmé avoir atteint 10 millions de trajets en robotaxi en mai 2025. Il s'agit d'une progression notable alors que Waymo a annoncé en avril dernier qu'elle effectuait plus de 250 000 trajets hebdomadaires payants en robotaxi dans quatre villes américaines. Selon Waymo, les 10 millions de trajets "sont tous des trajets payants, et ils représentent des gens qui intègrent vraiment Waymo Driver dans leur vie quotidienne". Le chiffre comprend les trajets effectués à Austin, Los Angeles, San Francisco et dans la région de Phoenix.

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
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    Voir aussi :

    Le PDG de Ford, Jim Farley, estime que l'approche de Waymo basée sur le LiDAR en matière de conduite autonome est plus fiable que celle de Tesla qui s'appuie uniquement sur des caméras

    Elon Musk annonce un lancement pilote « réussi » pour les robotaxis de Tesla, mais des vidéos alarmantes montrent des dérapages : véhicules qui roulent à contre-sens, dépassent la limite de vitesse

    Les trajets en robotaxis Waymo coûtent plus cher que ceux proposés par Uber ou Lyft, mais les gens sont prêts à payer plus cher pour la nouveauté, le confort et l'attrait de voyager seuls
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  15. #35
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    "on ne sait pas exactement ce qui a poussé la Tesla à foncer dans la voiture garée au lieu de repartir normalement après avoir terminé le trajet"

    Si le conducteur avait été humain, et si la police avait vu cela, on aurait probablement vérifié la validité de son permis de conduire, et si le conducteur était sous influence (alcool, drogues...).

    Est-ce que ce robot a passé son permis de conduire ? Que risque-t-il comme sanctions s'il roule sans permis de conduire ?

  16. #36
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    Par défaut L'ancien PDG de Waymo rejette le robotaxi de Tesla : le véhicule n'offrirait pas une véritable autonomie
    L'ancien PDG de Waymo rejette le robotaxi de Tesla : « J'attends toujours », l'utilisation par Tesla de conducteurs humains de secours signifie que le véhicule n'offre pas une véritable autonomie

    L'ancien PDG de Waymo a rejeté le robotaxi de Tesla, affirmant que l'utilisation par Tesla de conducteurs humains de secours signifie que le véhicule n'offre pas une véritable autonomie. Ces commentaires interviennent alors que les robotaxis Tesla arrivent à San Francisco. « Ce n'est (de toute évidence) pas un robotaxi s'il y a un employé à l'intérieur de la voiture. » a déclaré John Krafcik

    En novembre 2024, un rapport a révélé que Tesla recherchait un ingénieur logiciel C++ qui l'aiderait à construire « un système de téléopération qui permettra à des opérateurs humains d'accéder et de contrôler à distance les futurs robotaxis et robots humanoïdes de l'entreprise ». Un rapport qui suggérait que Tesla prépare le terrain pour tester le Cybercab et le robot Optimus dans le monde réel. Toutefois, cette offre d'emploi s'écartait de la rhétorique précédente de Tesla sur l'autosuffisance, selon laquelle l'entreprise pouvait atteindre l'autonomie totale grâce à l'entraînement par réseau neuronal avancé et à la perception par caméra, sans dépendre de l'intervention humaine.

    En juin 2025, près des années de promesses ambitieuses, Tesla a finalement déployé une flotte limitée de Model Y équipés de sa technologie de conduite autonome intégrale (FSD) à Austin. Ce programme pilote, payant et accessible sur invitation, vise à tester la capacité des véhicules à naviguer de manière autonome dans un environnement urbain. Elon Musk, PDG de Tesla, a salué ce déploiement comme une « culmination de dix ans de travail acharné », soulignant le développement interne des équipes logicielles et de conception de puces.

    Si la promesse d'une conduite sûre et efficace sans intervention humaine captive l'imagination, une liste croissante d'incidents met en lumière les défis considérables que l'entreprise d'Elon Musk doit encore surmonter. À peine lancée, l’expérimentation accumule les faux pas techniques. Freinages soudains, erreurs de trajectoire, confusion dans les intersections… La liste des incidents s’allonge, et elle inquiète.

    Récemment, l'ancien PDG de Waymo a rejeté le robotaxi de Tesla, affirmant que l'utilisation par Tesla de conducteurs humains de secours signifie que le véhicule n'offre pas une véritable autonomie. Ces commentaires interviennent alors que les robotaxis Tesla arrivent à San Francisco. Les voitures autonomes sont encore loin d'être la technologie courante que beaucoup prédisaient il y a dix ans, mais un homme qui a fait plus que quiconque pour les amener là où elles en sont aujourd'hui n'est pas impressionné par le service de robotaxis de Tesla, qui vient d'arriver dans le fief de Waymo, dans la baie de San Francisco.


    En tant que PDG de Waymo, John Krafcik a supervisé les accords commerciaux et les négociations avec les gouvernements locaux qui ont permis à la filiale de Google de passer du stade de la validation du concept à celui d'un service de covoiturage commercial à petite échelle. Interrogé par Business Insider sur son opinion concernant les efforts de Tesla, Krafcik a déclaré que le constructeur automobile n'était pas à la hauteur. « S'ils cherchaient à recréer l'expérience Uber actuelle dans la région de la baie de San Francisco, ils ont parfaitement réussi », a déclaré Krafcik, qui a dirigé Waymo de 2015 à 2021 après avoir travaillé chez Hyundai, dans un e-mail adressé à Business Insider.

    Après presque une décennie de promesses de covoiturage autonome, Tesla a lancé son service Robotaxi à Austin, au Texas, en juin, puis dans la région de la baie de San Francisco en juillet. Pour l'instant, un conducteur humain est assis au volant en tant que secours ; Tesla n'a pas demandé les autorisations californiennes qui lui permettraient de tester et d'exploiter des voitures véritablement sans conducteur, comme le fait actuellement Waymo. À Austin, où les règles sont moins strictes, une personne assise sur le siège passager avant sert de moniteur de sécurité. La présence de renforts humains signifie que Tesla n'est pas dans la même catégorie que Waymo, selon Krafcik.

    « Faites-moi savoir quand Tesla lancera un robotaxi, j'attends toujours », a déclaré l'ancien PDG de Waymo dans son e-mail. « Ce n'est (de toute évidence) pas un robotaxi s'il y a un employé à l'intérieur de la voiture. » Le service de Tesla reste accessible uniquement sur invitation, mais le PDG Elon Musk a déclaré le 10 août qu'il serait « en libre accès » dès le mois prochain. Ne vous attendez pas à ce que Krafick accepte l'offre de Musk ; il a déclaré à Business Insider qu'il n'avait aucun intérêt à essayer le service Tesla Robotaxi.

    Et les différents rapports sur le robotaxi de Tesla pourrait lui donner raison. Un exemple, en juillet, l'un des robotaxis entièrement autonomes de Tesla a frôlé une voiture en stationnement après avoir effectué un trajet à Austin, au Texas. En dehors de cet incident impliquant une autre voiture, d'autres invités ont fait part de leurs expériences inattendues avec le service de robotaxi de Tesla. Il est important de noter que le logiciel de conduite autonome (FSD) de Tesla repose principalement sur des caméras et l'intelligence artificielle. Contrairement à certains de ses concurrents, comme Waymo, qui utilise une combinaison de caméras, de lidars et de radars pour son service de robotaxi.

    Source : John Krafcik pour Business Insider

    Et vous ?

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    Voir aussi :

    Elon Musk annonce un lancement pilote « réussi » pour les robotaxis de Tesla, mais des vidéos alarmantes montrent des dérapages : véhicules qui roulent à contre-sens, dépassent la limite de vitesse

    Waymo déclare avoir atteint 10 millions de trajets en robotaxi, soit le double en cinq mois, la société détenue par Alphabet ayant précédemment déclaré effectuer plus de 250 000 trajets payants par semaine

    Tesla a dissimulé des données, menti et induit la police en erreur afin d'échapper à toute responsabilité dans un accident mortel impliquant son logiciel Autopilot. Il a été reconnu partiellement responsable
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  17. #37
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    Par défaut Les essais des robotaxis de Tesla à Austin ont enregistré trois accidents dès le premier jour
    Les essais des robotaxis de Tesla à Austin ont enregistré trois accidents dès le premier jour, un bilan bien pire que celui de Waymo, avec des collisions, des problèmes logiciels et des infractions routières

    La percée de Tesla dans le domaine des véhicules autonomes a subi un revers, sa flotte de robotaxis testée à Austin ayant enregistré trois accidents dès le premier jour. Ces incidents, causés par des infractions au code de la route et des dysfonctionnements logiciels ont entraîné des collisions, et contrastent fortement avec les résultats bien plus sûrs de Waymo. Les régulateurs et les analystes du secteur ont exprimé leurs inquiétudes concernant les informations de sécurité expurgées fournies par Tesla, ainsi que concernant l'état de préparation de sa technologie de conduite Full Self-Driving (FSD).

    Ces performances contrastent fortement avec les ambitions initiales de Tesla, qui visait à révolutionner le transport avec des robotaxis autonomes. Le projet pilote d'Austin, lancé en juin 2025 avec une flotte restreinte de véhicules Model Y équipés du système FSD, a été présenté comme le fruit d'une décennie de travail. Cependant, ce programme a rapidement révélé les défauts techniques persistants des robotaxis Tesla (excès de vitesse, freinages fantômes, voies à contresens et confusion aux intersections), mettant en lumière les défis considérables que l'entreprise d'Elon Musk doit encore surmonter.

    Dans le monde en pleine évolution des véhicules autonomes, l'ambitieuse percée de Tesla Inc. dans le domaine des robotaxis a ainsi rencontré un obstacle de taille. Des rapports récents ont révélé que la flotte d'essai de l'entreprise à Austin, au Texas, a connu trois accidents au cours des 7 000 premiers miles (environ 11 000 km) parcourus , une statistique qui a suscité l'étonnement des régulateurs, des investisseurs et des observateurs du secteur. Ces performances contrastent fortement avec celles d'acteurs établis tels que Waymo, filiale d'Alphabet Inc., qui affiche un bilan de sécurité bien supérieur sur des millions de kilomètres parcourus.

    Les détails qui ressortent de ces incidents brossent un tableau inquiétant. Le taux d'accidents de Tesla dans cette phase initiale est bien pire que celui de Waymo, des accidents s'étant produits dès le premier jour des essais. L'un des accidents a impliqué une collision avec un objet statique, entraînant des blessures légères et le remorquage du véhicule, tandis que d'autres ont été causés par des infractions au code de la route et des dysfonctionnements logiciels qui ont conduit à des manœuvres dangereuses.


    Examen minutieux des indicateurs de sécurité et de la transparence

    L'approche de Tesla en matière de signalement de ces incidents a également été critiquée. L'entreprise a transmis des informations détaillées à la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), mais des informations clés ont été caviardées, invoquant des raisons de concurrence. Ce manque de transparence a frustré les détracteurs, comme le souligne certains rapports qui mettent en avant les tentatives de Tesla de dissimuler des détails malgré les implications en matière de sécurité publique. À l'inverse, des concurrents tels que Waymo fournissent des informations plus détaillées, ce qui permet un meilleur benchmarking du secteur.

    D'autres informations suggèrent qu'un quatrième accident n'aurait pas été signalé, ce qui exacerbe les inquiétudes quant à l'état de préparation du logiciel Full Self-Driving (FSD) de Tesla pour les opérations non supervisées. Les spécialistes du secteur soulignent que, tandis que Tesla s'appuie fortement sur des systèmes basés sur la vision et l'apprentissage automatique, ses concurrents intègrent des lidars et des radars pour améliorer la perception, ce qui pourrait expliquer la disparité des résultats en matière de sécurité.

    Analyse comparative avec les acteurs du secteur

    Pour replacer les performances de Tesla dans leur contexte, Waymo a parcouru des milliards de kilomètres avec un taux d'accidents nettement inférieur, impliquant souvent des accrochages mineurs plutôt que des défaillances critiques. Plusieurs rapports soulignent que le passage d'une petite flotte d'essai à un déploiement à grande échelle reste un obstacle monumental. Les incidents de Tesla comprenaient des problèmes tels que des freinages fantômes et une utilisation inappropriée des voies, des problèmes qui affectent ses versions bêta FSD depuis des années.

    L'opinion publique, telle qu'elle ressort des publications sur X (anciennement Twitter), amplifie ces inquiétudes. Les utilisateurs ont partagé des anecdotes sur les dysfonctionnements des robotaxis, tels que des véhicules bloqués dans la circulation ou entrant en collision avec des voitures garées, alimentant les débats sur la question de savoir si la technologie de Tesla progresse ou régresse. Un message a présenté une comparaison des accidents survenus depuis le début de l'année, soulignant l'absence totale d'accidents signalés par Tesla au début de l'année par rapport aux chiffres de ses concurrents, bien que les événements récents aient radicalement changé la donne.

    Implications pour la réglementation et la position sur le marché

    Les conséquences de ces accidents pourraient entraîner un renforcement de la surveillance réglementaire. La NHTSA a déjà intensifié son contrôle sur les programmes de véhicules autonomes, et les rapports expurgés de Tesla pourraient inciter à exiger la divulgation obligatoire de toutes les informations. Les experts avertissent que la promesse d'Elon Musk d'éliminer les conducteurs de sécurité d'ici la fin de l'année pourrait être prématurée au vu des données.

    Pour les investisseurs, cette évolution souligne les risques liés à la valorisation de Tesla, qui repose sur des avancées technologiques en matière d'autonomie. Des enquêtes montrent une érosion de la confiance des consommateurs dans la sécurité de la marque, Toyota dépassant Tesla en termes de perception positive malgré une gamme de véhicules électriques moins agressive. Alors que l'industrie s'oriente vers l'autonomie totale, les premiers faux pas de Tesla à Austin servent d'avertissement : l'innovation ne doit pas prendre le pas sur les protocoles de sécurité.

    Perspectives d'avenir : défis et pistes possibles

    Les experts affirment que Tesla pourrait atténuer ces problèmes grâce à des itérations logicielles et à des tests approfondis. Cependant, la voie vers des millions de robotaxis, telle que l'envisage Elon Musk, exige non seulement un perfectionnement technologique, mais aussi le rétablissement de la confiance du public. Les reportages sur les accidents mettent en évidence les erreurs de conduite persistantes lors des essais au Texas, renforçant ainsi la nécessité d'une validation rigoureuse.

    En fin de compte, si l'initiative de Tesla en matière de robotaxis représente un pari audacieux sur l'avenir de la mobilité, ces premiers accidents soulignent les dangers d'un déploiement précipité. Les acteurs du secteur suivront de près les efforts déployés par l'entreprise pour surmonter les obstacles réglementaires et perfectionner ses systèmes, qui pourraient bien redessiner la dynamique concurrentielle dans le domaine des transports autonomes pour les années à venir.

    Alors que la liste des ratés des robotaxis Tesla ne cesse de s'allonger, ces revers ravivent les critiques de longue date concernant la définition du « Full Self-Driving » par l'entreprise. Depuis 2016, Elon Musk promet chaque année que ses voitures atteindront une autonomie sans supervision, une promesse qui a permis à l'entreprise de vendre des packs FSD pouvant atteindre 15 000 dollars. Près d'une décennie plus tard, les échecs persistants ont contraint Tesla à modifier la signification du terme « Full Self-Driving » et à renoncer à sa promesse d'offrir une conduite autonome sans surveillance. À la différence de Waymo, qui intègre des radars et des LiDAR, Tesla continue de s'appuyer uniquement sur des caméras, une stratégie qui, selon le PDG de Ford, limite sa crédibilité dans la course à la véritable technologie de conduite autonome.

    Source : Rapports d'accidents de Tesla

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
    Trouvez-vous que l'approche de Tesla en matière de signalement de ses incidents est cohérente ou pertinente ?
    Pensez-vous que la confiance du public puisse être rapidement rétablie après de tels incidents, ou faudra-t-il des années pour prouver la fiabilité des robotaxis de Tesla ?

    Voir aussi :

    Tesla veut tourner la page de l'automobile traditionnelle : Elon Musk parie tout sur le robotaxi malgré une longue liste de ratés et les scandales liés à Autopilot et Full Self-Driving

    Elon Musk annonce un lancement pilote « réussi » pour les robotaxis de Tesla, mais des vidéos alarmantes montrent des dérapages : véhicules qui roulent à contre-sens, dépassent la limite de vitesse

    L'ancien PDG de Waymo rejette le robotaxi de Tesla : « J'attends toujours », l'utilisation par Tesla de conducteurs humains de secours signifie que le véhicule n'offre pas une véritable autonomie
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