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    Par défaut Le projet de loi visant à empêcher les Big Tech de favoriser leurs propres produits est dans les limbes
    Un projet de loi américain empêcherait les grandes entreprises de favoriser leurs propres produits,
    une mesure qui pourrait rendre plus difficile la possibilité aux GAFAM d'offrir des services gratuits

    Une douzaine de sénateurs américains des deux partis ont officiellement présenté lundi un projet de loi intitulé, American Innovation and Choice Online Act. Le projet de loi interdirait aux plateformes dominantes d'abuser de leur pouvoir de contrôle en favorisant leurs propres produits ou services, en désavantageant leurs rivaux ou en exerçant une discrimination entre les entreprises qui utilisent leurs plateformes d'une manière qui nuit à la concurrence sur la plateforme.

    Les patrons des GAFAM, ont été auditionnés l’année dernière par la Commission judiciaire de la Chambre des représentants du Congrès américain. Celle-ci enquête depuis plus des années sur la possibilité d'abus de position dominante par ces géants du numérique ainsi que sur la pertinence des lois antitrust existantes et de leur application. L'audience avait été marquée par des échanges tendus entre les participants et une menace du président américain de forcer les Big Tech à être « équitables » avec des décrets.

    Nom : gafa12.jpg
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    Ces dix dernières années, les enquêtes antitrust visant les GAFAM se sont multipliées. Ces entreprises sont accusées d’user de pratiques déloyales en vue de garder leur pouvoir, mais aussi leur place de leader sur leur marché respectif. Parmi les accusateurs, on retrouve plusieurs jeunes concurrents, certains politiques et parfois même des États ou le ministère de la Justice. L’année dernière, la sous-commission judiciaire de la Chambre des représentants sur les lois antitrust a lancé une vaste enquête sur les GAFAM.

    Aucune législation n'a été adoptée jusqu'à présent, bien qu'une proposition visant à augmenter les ressources des promoteurs de l'antitrust ait été adoptée par le Sénat. Pour le sénateur Kennedy, « les grandes entreprises technologiques ont pour habitude de limiter injustement les choix des consommateurs et de contrecarrer la concurrence du marché libre. L'American Innovation and Choice Online Act contribuerait à offrir aux consommateurs plus d'options à des prix compétitifs de la part des entreprises en ligne ».

    Après l’examen des milliers de documents internes d'Amazon, il en ressort que les opérations d'Amazon en Inde ont conduit à une campagne systématique de création de contrefaçons et de manipulation des résultats de recherche pour stimuler ses propres marques privées dans le pays, l'un des plus grands marchés de croissance de la société.

    La sénatrice Amy Klobuchar, présidente de la sous-commission antitrust de la commission judiciaire du Sénat, estime que, la prospérité américaine a été construite sur une base de marchés ouverts et de concurrence loyale, mais à l'heure actuelle, le pays est confronté à un problème de monopole, et les consommateurs, les travailleurs et les entreprises américaines en paient le prix. « Certaines des plus grandes entreprises que notre monde ait jamais vues donnent de plus en plus la préférence à leurs propres produits et services, nous devons mettre en place des politiques pour garantir que les petites entreprises et les entrepreneurs aient encore la possibilité de réussir sur le marché numérique », a déclaré Amy Klobuchar.

    Dans le même ordre d’idées, le sénateur Chuck Grassley, indique que : « alors que les grandes entreprises technologiques se sont développées et ont évolué au fil des ans, nos lois n'ont pas changé pour suivre le rythme et garantir que ces entreprises se livrent une concurrence loyale. Ces entreprises ont continué à prendre une place de plus en plus importante dans notre vie quotidienne et dans l'économie mondiale, en contrôlant ce que nous voyons et comment nous nous engageons sur Internet. Les grandes entreprises technologiques doivent être tenues responsables si elles se comportent de manière discriminatoire. »

    Amazon a déclaré dans un communiqué que le projet de loi, s'il devenait loi, nuirait aux consommateurs et aux plus de 500 000 petites et moyennes entreprises qui vendent dans les magasins Amazon. Dans le même sens, Google a déclaré que la mesure rendrait plus difficile la possibilité à son empire d'offrir des services gratuits (le moteur de recherche Google et la plateforme Google Maps sont tous gratuits) et rendrait « ces services moins fiables, moins privés et moins sécurisés ».
    Facebook, qui a déclaré être en concurrence avec une série de réseaux sociaux, dont TikTok et Twitter, a déclaré que les lois antitrust ne devraient pas « tenter d'éliminer les produits et services dont les gens dépendent ».

    L'American Innovation and Choice Online Act établirait des règles claires et efficaces pour protéger la concurrence et les utilisateurs faisant des affaires sur les plateformes dominantes en ligne. Le projet de loi, en plus d’interdire aux GAFAM d'abuser de leur pouvoir de contrôle interdirait également des formes spécifiques de conduite qui sont préjudiciables aux petites entreprises, aux entrepreneurs et aux consommateurs, mais qui n'ont aucun avantage proconcurrentiel, notamment :

    • empêcher le produit ou le service d'une autre entreprise d'interagir avec la plateforme dominante ou une autre entreprise ;
    • exiger d'une entreprise qu'elle achète les produits ou services d'une plateforme dominante pour obtenir un placement privilégié sur sa plateforme ;
    • utiliser abusivement les données d'une entreprise pour la concurrencer et biaiser les résultats de recherche en faveur de l'entreprise dominante.

    Interrogé sur cette situation, notamment sur la position de Microsoft, Bill Gates a déclaré en 2019 qu'il était préférable de réglementer ces grandes entreprises plutôt que de les séparer. « Si vous voulez vous débarrasser de la façon dont une entreprise se comporte, vous devriez simplement interdire cette façon de faire. Scinder la société en deux et faire en sorte que deux entités fassent le mal ne semble pas être une solution ». Plus tôt en fin d’année 2020, le cofondateur de Microsoft a déclaré qu'il avait été naïf au sujet de la surveillance gouvernementale qui vient avec l'augmentation de la taille à l’époque où il dirigeait Microsoft. Gates a déclaré qu’il a été naïf lorsqu’il a négligé de faire la lumière sur certaines choses dès le départ.

    « J'étais naïf chez Microsoft et je ne savais pas que notre succès attirerait l'attention du gouvernement », a déclaré Gates, faisant référence aux défis antitrust de Microsoft d'il y a plus de 20 ans. Pour Gates, les gouvernements devraient mettre en place des règles strictes pour les GAFAM et l’accent doit être mis sur la question de la confidentialité des données.

    Stacy Mitchell, du Local Self-Reliance Institute, a déclaré que contrairement à la pensée de Bill Gates, le projet de loi ne briserait pas les entreprises et ne les forcerait pas à abandonner leurs services, mais qu'il mettrait fin à certaines des mauvaises pratiques. Le bureau de la sénatrice Klobuchar a indiqué dans un communiqué que les entreprises qui ont exprimé leur soutien au projet de loi comprennent Spotify, Roku, Match Group et DuckDuckGo.

    Source : Sen. John Kennedy

    Et vous ?

    Pensez-vous que ses sénateurs réussiront à empêcher les GAFAM de favoriser leurs propres produits ?

    Partager vous l'idée selon laquelle, la mesure pourrait rendre plus difficile la possibilité aux GAFAM d'offrir des services gratuits ?

    Quelles sont selon vous les mesures à prendre pour promouvoir la libre concurrence dans le secteur de la tech ?

    Voir aussi :

    « Les entreprises se sont retrouvées dépendantes du caprice arbitraire des géants technologiques », des PME viennent expliquer au Congrès comment les GAFA ont abusé de leur position dominante

    Bill Gates pense que le gouvernement devrait réglementer les grandes entreprises de technologies plutôt que de les démanteler, car cela n'arrêtera pas les comportements anticoncurrentiels

    Les PDG des GAFA ont été auditionnés par le Congrès américain dans le cadre d'une enquête antitrust, une séance marquée par des échanges tendus entre les participants

    USA : le rapport antitrust parlementaire propose un démantèlement des GAFA, alors que de nouvelles informations sur l'acquisition d'Instagram par Facebook retardent la remise du rapport
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  2. #2
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    Bonsoir,

    Pensez-vous que ses sénateurs réussiront à empêcher les GAFAM de favoriser leurs propres produits ?
    Non

    Il suffit de contourner la loi via une filiale à l'étranger ... Ou alors de répartir soigneusement le marché entre plusieurs acteurs (l'entente en somme).

    Partager vous l'idée selon laquelle, la mesure pourrait rendre plus difficile la possibilité aux GAFAM d'offrir des services gratuits ?
    Non il y aura toujours des produits d'appel ...

    Même chose ,on ne pourra pas empêcher une entreprise de faire du marketing et du profiling sur ces clients.

    Quelles sont selon vous les mesures à prendre pour promouvoir la libre concurrence dans le secteur de la tech ?
    Il y a déjà une libre concurrence ... faut il encore pouvoir jouer à arme égale. Les concurrents présents sont des mastodontes. Quand on essaye de couper la tête d'une de ces hydres , il en repousse 3 ...

    Entre une société microscopique vs un google ou yahoo ... y'a pas photo

    La concurrence on devait la penser et l'anticiper. Malheureusement , personne n'a rien vu venir. En Europe, je parle. En Asie les Chinois et Russes , eux ont leur propres GAFAM.

  3. #3
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    Par défaut De petites et grandes entreprises soutiennent le projet de loi américain visant à contrôler les Big Tech
    Des dizaines de petites et grandes entreprises soutiennent le projet de loi américain visant à contrôler les Big Tech
    tandis qu'Amazon, Apple et Google dépensent des millions pour empêcher le vote

    L'"American Innovation and Choice Online Act" (AICO) reçoit de plus en plus de soutiens dans l'industrie. Des dizaines d'entreprises et d'organisations commerciales auraient envoyé lundi une lettre aux membres du Congrès américain, les exhortant à soutenir le projet de loi visant à contrôler les plus grandes entreprises technologiques telles qu'Amazon et Google d'Alphabet. Les entreprises qui soutiennent la mesure, dont Yelp, Sonos, DuckDuckGo et Spotify, l'ont qualifiée de "projet de loi modéré et sensé visant "justement" les abus bien documentés des très grandes plateformes en ligne". Le projet de loi est vivement critiqué par Amazon.

    Le projet de loi AICO a été dévoilé en octobre dernier par une douzaine de sénateurs américains des deux partis. Il interdirait aux plateformes dominantes d'abuser de leur pouvoir de contrôle en favorisant leurs propres produits ou services, en désavantageant leurs rivaux ou en en exerçant une discrimination entre les entreprises qui utilisent leurs plateformes d'une manière qui nuit à la concurrence sur la plateforme. Il vise les plateformes telles que le site de commerce électronique d'Amazon, le moteur de recherche de Google, l'App Store d'Apple et le réseau social Facebook de Meta. Les partisans du projet de loi se font de plus en plus nombreux.

    Des dizaines d'entreprises et d'organisations commerciales auraient envoyé une lettre aux sénateurs américains ce lundi 13 juin pour les inciter à soutenir le projet de loi. La lettre intervient quelques jours après que la sénatrice américaine Amy Klobuchar et les législateurs des deux partis ont déclaré qu'ils disposaient des votes nécessaires au Sénat pour faire passer le projet de loi AICO. Parmi les signataires de la lettre figurent Yelp, Sonos, DuckDuckGo et Spotify. Les groupes de défense comme l'"American Booksellers Association", l'American Independent Business Alliance, l'Institute for Local Self-Reliance et Kelkoo Group auraient également signé la lettre.

    Nom : tag_reuters.com,2022_newsml_LYNXMPEI5C0I4_12022-06-13T130757Z_1_LYNXMPEI5C0I4_RTROPTP_3_TECH-ANT.jpg
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Taille : 70,9 Ko

    Amazon, la Chambre de commerce et d'autres s'opposent à cette mesure. En effet, Amazon se dit injustement visé par le projet de loi antitrust américain. Le projet de loi AICO vise les plateformes ayant plus de 50 millions d'utilisateurs mensuels actifs aux États-Unis ou plus de 100 000 utilisateurs professionnels américains, et plus de 550 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel ou de capitalisation boursière ou plus d'un milliard d'utilisateurs dans le monde. Si le projet de loi AICO est voté, Amazon se retrouverait alors dans l'incapacité de promouvoir ses propres produits, mais aussi ceux des vendeurs de son programme "Fulfillment by Amazon".

    Les participants à ce programme paient Amazon pour stocker et emballer leurs marchandises dans ses entrepôts. En retour, Amazon classe ces articles plus hauts sur son site Web et les envoie plus rapidement aux consommateurs grâce à son service de livraison Prime. Par conséquent, Amazon estime que, une fois votée, l'AICO l'obligerait à ouvrir son service Prime à des fournisseurs tiers qui peuvent également livrer des marchandises. « Un tel mandat rendrait difficile, et potentiellement impossible dans la pratique, pour Amazon et nos partenaires de vente d'offrir des produits avec la livraison gratuite de Prime en deux jours », a déclaré Amazon.

    Selon un rapport publié la semaine dernière, jusqu'ici, Amazon et d'autres entreprises hostiles au projet de loi AICO auraient dépensé au moins 36 millions de dollars en publicités télévisées et Internet pour tenter d'empêcher son vote. Ces dépenses constituent l'une des plus grandes campagnes publicitaires de la puissante industrie technologique de ces dernières années et reflètent sa crainte du potentiel perturbateur d'une législation antitrust plus stricte. L'une des associations ayant le plus dépensé dans ces campagnes de lobbying est l'association internationale "Computer and Communications Industry Association" (CCIA).

    Pendant ce temps, les partisans du projet de loi n'auraient dépensé que 200 000 dollars. Cependant, malgré ce lobbying intense, Klobuchar a insisté sur le fait que le projet de loi a les votes nécessaires pour réussir sur le plancher du Sénat. « Nous sommes confrontés à ces grandes entreprises technologiques qui dépensent des dizaines de millions de dollars en publicités et aussi en groupes de façade pour répandre des faussetés sur notre projet de loi. De toute évidence, ils veulent protéger le statu quo, ce qui leur permet d'étendre leur influence », a déclaré le sénateur républicain de l'Iowa Chuck Grassley, qui soutient le projet de loi.

    « Nous avons un élan malgré tout l'argent dépensé contre nous », a déclaré Klobuchar. Les partisans de l'AICO ont exhorté les législateurs à adopter le projet de loi, affirmant qu'il moderniserait les lois antitrust afin que les petites entreprises puissent être compétitives. Dans le même temps, Carl Szabo de NetChoice a déclaré que la pression exercée pour obtenir un vote sur le projet de loi était un signe qu'il n'avait pas suffisamment de soutien pour être adopté. « C'est le dernier souffle d'un projet de loi qui se noie », a-t-il déclaré. Par ailleurs, un projet de loi similaire serait en gestation à la Chambre des représentants.

    « Il n'est pas surprenant que Yelp et Spotify aiment le projet de loi puisqu'il est conçu pour les aider. Mais les sénateurs nous disent qu'ils n'entendent pas leurs électeurs qui demandent des changements pour Amazon Basics et Google Maps », a déclaré la Chambre de progrès protechnologie dans un communiqué. Outre le fait que les géants de la technologie ont déclaré que le projet de loi mettrait en péril des produits de consommation populaires comme Google Maps et Amazon Basics, ils ont également ajouté qu'il rendrait plus difficile pour les entreprises de protéger la sécurité et la vie privée de leurs utilisateurs.

    « Les politiciens de Washington ont une loi qui pourrait briser la livraison gratuite garantie de deux jours de Prime et menacer notre fragile reprise économique. Dites à vos sénateurs, ne brisez pas notre Prime », indique une publicité de la CCIA, faisant référence au programme d'adhésion payant d'Amazon. D'autres publicités soutenues par l'industrie se concentrent sur ce que les opposants appellent l'impact du projet de loi sur les petites entreprises et la sécurité nationale. Selon une publicité diffusée par le groupe de lobbying Taxpayers Protection Alliance, le projet de loi bipartisan pourrait augmenter les cyberattaques aux États-Unis.

    La publicité indique : « le projet de loi libéral radical de la gauche priverait les petites entreprises des outils numériques dont elles dépendent, donnerait à la Chine le pouvoir de battre l'Amérique dans la course aux nouvelles technologies et augmenterait le risque de cyberattaques. Pour quelle raison les conservateurs du Sénat soutiendraient-ils ce projet de loi dangereux ? »

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du projet de loi bipartisan "American Innovation and Choice Online Act" ?
    Selon vous, une fois votée, en quoi cette loi pourrait-elle améliorer les services Internet et le commerce électronique ?

    Voir aussi

    Les Big Tech ont dépensé 36 millions de dollars en publicités pour saboter un projet de loi antitrust, tandis que les partisans de la législation ont dépensé moins de 200 000 dollars

    Amazon se dit injustement visé par le projet de loi antitrust américain, dans le même temps, les grandes entreprises technologiques redoublent d'efforts pour faire échouer le projet de loi

    Un projet de loi américain empêcherait les grandes entreprises de favoriser leurs propres produits, une mesure qui pourrait rendre difficile la possibilité des GAFAM d'offrir des services gratuits

    L'humoriste américain John Oliver plaide en faveur du démantèlement des géants de la technologie, alléguant que les Big Tech étouffent le type d'innovation qu'ils prétendent tous valoriser
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  4. #4
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    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    « Les politiciens de Washington ont une loi qui pourrait briser la livraison gratuite garantie de deux jours de Prime et menacer notre fragile reprise économique. Dites à vos sénateurs, ne brisez pas notre Prime », indique une publicité de la CCIA, faisant référence au programme d'adhésion payant d'Amazon. D'autres publicités soutenues par l'industrie se concentrent sur ce que les opposants appellent l'impact du projet de loi sur les petites entreprises et la sécurité nationale. Selon une publicité diffusée par le groupe de lobbying Taxpayers Protection Alliance, le projet de loi bipartisan pourrait augmenter les cyberattaques aux États-Unis.
    Est ce que l'économie est reprise grace à la livraison gratuite ? Je ne pense pas. Au contraire, je pense qu'en brisant la livraison gratuite, cela permettrait de relancer la concurence. Actuellement les concurrents ne peuvent pas proposer des services équivalents (comme les délais de livraisons) et c'est un cercle vicieux, les consommateurs vont naturellement chez Amazon.

    Mais par contre si on casse le Prime, la concurrence sera au moins compétitive aux yeux des consommateurs. Et pour qu'une économie fonctionne bien, il faut à mon sens, non pas un seul acteur mais plusieurs entreprises de commerce en ligne, plusieurs markeplace, ...

    Cela devrait être cela le contre argument

    Croisons les doigts que le projet de loi soit voté

  5. #5
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    Par défaut Le projet de loi visant à empêcher les Big Tech de favoriser leurs propres produits est dans les limbes
    Le projet de loi américain visant à empêcher les Big Tech de favoriser leurs propres produits et services est dans les limbes
    et le Congrès s'apprête à aller en vacances

    Le débat sur l'"American Innovation and Choice Online Act" (AICO), un projet de loi antitrust américain qui empêcherait les Big Tech de favoriser leurs propres produits et services, pourrait ne pas avoir lieu cette année. Le vote est désormais incertain, car le Congrès américain n'a pas réussi à programmer un vote avant ses vacances. Cela représente une petite victoire pour les grandes entreprises technologiques, ces dernières ayant monté un lobbying agressif contre le projet de loi depuis sa présentation en octobre dernier. À ce jour, les Big Tech auraient dépensé plus de 100 millions de dollars en publicités pour empêcher le vote du projet de loi.

    Le projet de loi AICO a été dévoilé en octobre dernier par une douzaine de sénateurs américains des deux partis. Il interdirait aux plateformes dominantes d'abuser de leur pouvoir de contrôle en favorisant leurs propres produits ou services, en désavantageant leurs rivaux ou en en exerçant une discrimination entre les entreprises qui utilisent leurs plateformes d'une manière qui nuit à la concurrence sur la plateforme. Il vise les plateformes telles que le site de commerce électronique d'Amazon, le moteur de recherche de Google, l'App Store d'Apple et le réseau social Facebook de Meta. Le projet de loi bénéficie d'un large soutien de l'industrie.

    Il serait le premier projet de loi majeur sur la concurrence technologique à être présenté au Sénat américain depuis l'aube d'Internet. Cependant, ses opposants estiment que l'AICO pourrait non seulement avoir des conséquences fâcheuses sur leurs produits et services, mais également sur les consommateurs et l'ensemble de l'industrie. Ils affirment que le projet de loi pourrait tout menacer, de la qualité des services en ligne à la sécurité nationale. Les partisans, comme le représentant David Cicilline (D-RI) qui a coparrainé le projet de loi, réfutent ces arguments, affirment que la plupart des critiques se résument à des "mensonges venant des Big Tech".

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    Le Congrès devrait bientôt partir pour ses vacances d'août sans avoir donné suite au projet de loi, ce qui constitue un premier revers pour les partisans qui avaient fait pression pour un vote avant la saison électorale d'automne. Le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer (D., N.Y.), prévoit d'organiser un vote sur la législation lors de la reprise du Congrès cet automne. Mais la diminution du nombre de jours de législature disponibles joue à l'avantage des Big Tech, qui peuvent crier victoire si le Congrès n'agit pas. Malgré ses vents contraires, les partisans de la législation restent confiants et demandent aux Big Tech de ne pas crier victoire trop tôt.

    Selon Cicilline, Big Tech n'a pas encore gagné. « Nous continuons à bénéficier d'un très fort soutien bipartisan dans les deux chambres, et des votes pour le faire passer dans les deux chambres. Il ne s'agit vraiment que de l'inscrire au calendrier », a déclaré Cicilline. Mais les opposants au projet de loi ne croient pas à ces allégations. « Si le projet de loi avait le soutien que ses partisans prétendent, ce ne serait pas un projet de loi, ce serait une loi », a déclaré Matt Schruers, président de la Computer & Communications Industry Association (CCIA), un groupe de lobbying qui compte parmi ses membres Amazon, Alphabet, Apple et Meta.

    En outre, de nombreux conservateurs s'opposent au projet de loi. Cela signifie que les perspectives de la législation pourraient s'effondrer l'année prochaine si les républicains prennent le contrôle de la Chambre, du Sénat ou des deux après les élections de mi-mandat en novembre. Ces derniers partageraient les préoccupations des Big Tech sur certains sujets. L'un des problèmes les plus médiatisés que les critiques ont avec le projet de loi est qu'il pourrait potentiellement limiter les capacités des grandes entreprises de technologie, en particulier celles qui gèrent des plateformes en ligne, à modérer le contenu sans plaintes de discrimination.

    L'idée est que les entreprises auraient tellement peur d'être poursuivies en justice qu'elles laisseraient passer tout contenu offensant sur leurs plateformes. Certains médias ont qualifié l'argument de "faible", mais les promoteurs du projet de loi - qui se montrent disposés à dialoguer avec les opposants et à modifier le projet de loi pour prendre en compte les préoccupations légitimes - continueraient d'entretenir cet argument. Des amendements relatifs à la modération du contenu seraient déjà envisagés, mais si les promoteurs suppriment la partie du projet de loi relative à la modération du contenu, ils risquent de perdre des voix républicaines.

    Ces votes seront essentiels à l'adoption de la loi et dépendent des protections explicites du projet de loi contre la modération du contenu discriminatoire, un point de ralliement conservateur populaire en ce moment. « Les grandes entreprises technologiques veulent protéger le statu quo, ce qui leur permet d'étendre leur influence sur nos décisions, que vous soyez un petit entrepreneur ou un consommateur. Si nous voulons une action, nous avons besoin d'un vote du Sénat et nous avons besoin que ce vote du Sénat soit rapide », a déclaré le sénateur Chuck Grassley (R-IA), un autre partisan du projet de loi.

    La sénatrice Amy Klobuchar (D-MN) pense que le projet de loi est toujours sur la bonne voie. « Il est grand temps que nous mettions en place des règles de route de bon sens pour les grandes plateformes technologiques. Malgré plus de 100 millions de dollars dépensés contre nous en publicités et les milliers de lobbyistes et d'avocats qui combattent ce projet de loi, nous avons toujours un large soutien. J'ai eu des conversations constructives avec le sénateur Schumer et d'autres collègues sur le calendrier et j'espère que lorsque nous reviendrons à l'automne, nous voterons sur cette législation bipartisane », a déclaré Klobuchar.

    Pour contrer le lobbying des Big Tech, les militants progressistes ont mené une action de lobbying de base auprès de Schumer, qui contrôle le calendrier du Sénat, en faisant passer un camion de panneaux publicitaires devant son domicile et en se rassemblant devant une collecte de fonds à laquelle il a participé. Schumer dit qu'il soutient le projet de loi, mais lors d'une conférence de presse le mois dernier, il a émis des réserves quant au nombre de voix nécessaires à son adoption. Mais des rumeurs indiquent qu'il "travaille avec le sénateur Klobuchar et d'autres partisans pour réunir les voix nécessaires et prévoit de soumettre le projet au vote".

    La législation antitrust n'est pas le seul projet de loi sur la technologie à faire son chemin au Congrès. La législation axée sur la protection de la vie privée n'a pas non plus été adoptée par l'une ou l'autre chambre, malgré les efforts déployés pour la faire progresser par rapport aux sessions précédentes du Congrès. La commission du commerce du Sénat a approuvé en juillet un projet de loi renforçant les protections de la vie privée des enfants et des adolescents en ligne, mais ce projet est plus étroit que celui de la commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants, également approuvé le mois dernier.

    Les Big Tech ont dépensé des dizaines de millions de dollars en lobbying pour tenter de torpiller le vote de ces législations. Une enquête publiée début juin a révélé que les groupes de pression financés par les Big Tech ont dépensé au moins 36,4 millions de dollars en publicités télévisées et Internet pour s'opposer à la législation antitrust qui empêcherait les plateformes technologiques dominantes de favoriser leurs propres produits et service. Pendant ce temps, les partisans de la législation auraient dépensé environ 200 000 dollars. Les Big Tech auraient désormais dépensé plus de 100 millions de dollars pour contrer le vote de l'AICO.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Pensez-vous que ce projet de loi a des chances d'être adopté ?
    Que pensez-vous des efforts des Big Tech pour contrer le projet de loi ?

    Voir aussi

    Les Big Tech ont dépensé 36 millions de dollars en publicités pour saboter un projet de loi antitrust, tandis que les partisans de la législation ont dépensé moins de 200 000 dollars

    Des dizaines de petites et grandes entreprises soutiennent le projet de loi américain visant à contrôler les Big Tech, tandis qu'Amazon, Apple et Google dépensent des millions pour empêcher le vote

    Amazon se dit injustement visé par le projet de loi antitrust américain, dans le même temps, les grandes entreprises technologiques redoublent d'efforts pour faire échouer le projet de loi

    Le projet de loi antitrust qui interdit l'autoréférencement des Big Tech progresserait au Sénat, le vote bipartisan suggère que la législation pourrait arriver sur le bureau du président
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  6. #6
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    Et on pourrait ajouté à liste Etsy qui fournie la possibilité d'avoir une plateforme transactionnelle gratuite, mais en fait utilise l'ignorance des gens pour racoler les clients pour vendre leur propre produits avec une fonction recherche qui ne recherche uniquement ... que leur entrepôt.

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  5. L'Internet met-il les grandes entreprises au-dessus de la loi?
    Par MiaowZedong dans le forum Actualités
    Réponses: 71
    Dernier message: 04/04/2012, 11h25

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