Des simulations du GIEC proposent déjà certains scénarios pas très optimistes, mais le GIEC ne peut malheureusement pas tout prévoir. Il existe une marge d'erreur c'est certain, mais aussi une incertitude sur les émissions de CO2 futures. Pour te donner une idée, 5° C c'est la même chose transition glacière interglaciaire quand la France est passé d'un paysage qui ressemblait au Nord de la Sibérie il y a vingt mille ans à l'état qu'on lui connaissait préindustriel et presque encore maintenant le climat ne s'est réchauffé que de cinq degré sur la planète. Donc cinq degrés en un siècle c'est un réchauffement cent fois plus rapide que celui qui a vu l'océan remonter de 120 mètres il y a dix mille ans. Ce qui est certain c'est qu'un réchauffement de cette nature va provoquer des chocs extrêmement brutaux qui dynamiteront partout les sociétés stables et prospères. Ça sera partout la guerre et la dictature, car les sociétés humaines ni résisteront pas.
L’inertie du réchauffement climatique est-elle, que lorsqu'on appuie sur la pédale de frein, on voit les effets dans vingt ans. Donc même si on arrêtait nos émissions de gaz à effet de serre demain, nous verrions les premiers résultats en 2040. Attendre de voir dans trente ans, cela a un nom cela s'appelle le suicide.
Michael Shellenberger n'est pas un scientifique et a bientôt cinquante ans, donc oui à son âge il n'y a pas à paniquer. Le combat contre la crise climatique est un combat pour les générations futures. À l'opposé de Michael Shellenberger des scientifiques du GIEC conseillent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre drastiquement. D'autres personnes comme Jean-Marc Jancovici pense que pour atteindre cet objectif nous devions entrer en économie de guerre.
Effectivement, l'agriculture c'est 20 % avec deux facteurs déterminent : le nombre de personnes sur terre et la fraction de viande dans la ration alimentaire. Ensuite on doit avoir 28 % qui vient de la production électrique à base d'énergies fossilse (charbon, gaz et fuel). 6 à 7 % viennent des cimenteries, 10 % vienne du reste de l'industrie, 5 ou 6 % des chaudières de bâtiment, et les transports représentent 14 % des émissions. Il existe l'équation de Kaya qui relie les émissions anthropiques de dioxyde de carbone. Effectivement diviser la population par trois serait assez efficace, mais d'après les prévisions nous passeront de 7,7 milliards actuellement à 9,7 milliards en 2050. Donc il va falloir trouver autre chose...
Ce n'est pas nouveau, mais le réchauffement climatique aggrave les sécheresses et les risques d'incendie.
Ne pas admettre les chiffres du Haut Conseil pour le Climat, c'est réfuter le consensus scientifique sur le réchauffement climatique. L'objectif est de ne pas trop déstabiliser le climat pour les générations futures, donc entrer en décroissance. Effectivement nous avons un choix entre un réchauffement à plus de 3 % qui a le potentiel de tuer des milliards de personnes ou une décroissance choisie et aller vers une économie plus sobre. Mais de toute manière la décroissance arrivera de toute manière, avec la fin des énergies fossiles.
Je dis juste qu'il ne faut pas compter sur une nouvelle source d'énergie comme la fusion ou même les centrales de 4e génération pour diviser nos émissions de gaz à de serre. Seule la décroissance peut y arriver. Si tu m'avais bien lu, l'énergie « verte » n'exite pas pour moi, toute énergie pollue. Et le pétrole est certainement la meilleure énergie qui soit, si on avait pas de problème avec le climat et de problème de d'apprivsionnement. Car le pic du pétrole conventionnel a eu lieu en 2008 et le pic tout prétrole aura lieu dans les années 2020. Le pétrole étant le sang de l'économie, moins de pétrole veut dire décroissance. Donc nous aurons de toute manière une décroissance, mais pas assez rapide pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre assez vite.
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