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    Par défaut YouTube est traduit en justice par une ex-modératrice, elle souffrirait des symptômes de SSPT et de dépression
    YouTube est traduit en justice par une ex-modératrice, elle souffrirait de symptômes de SSPT et de dépression
    en regardant des vidéos de décapitations, de fusillades et d'abus d'enfants

    La modération de contenu peut-elle s’avérer dangereuse pour le modérateur ? Les plaintes ne sont pas fréquentes, mais il semble que la modération de contenu peut conduire le modérateur à un niveau élevé de stress et à des troubles du comportement. Une ancienne sous-traitante de YouTube vient d’intenter une action collective en justice contre la société pour avoir développé des symptômes de SSPT et une dépression. La plainte indique qu’elle a regardé des vidéos qui montrent des décapitations, des fusillades, des abus d'enfants, et bien d’autres encore.

    Le SSPT, ou syndrome de stress post-traumatique, est un trouble anxieux sévère. Selon les experts, il se manifeste après une expérience vécue et qui se révèle être traumatisante avec une confrontation des idées de mort. En plus d’avoir développé ce trouble, la poursuivante de YouTube estime être aussi victime d’une dépression. Elle et ses collègues poursuivent l’entreprise en alléguant que le réseau social ne les a pas suffisamment protégés contre les préjudices psychologiques qui peuvent être causés par l'examen quotidien d'heures et d'heures de séquences vidéo.

    Le recours collectif accuse YouTube d'enfreindre la loi californienne en ne fournissant pas un lieu de travail sûr aux modérateurs de contenu et en ne faisant pas assez pour préserver leur santé mentale. La plainte estime que les modérateurs passent un peu plus de quatre heures par jour à examiner des contenus vidéo parce que YouTube souffre d'un "manque chronique de personnel". Ces longues heures vont à l'encontre des bonnes pratiques de YouTube. Les travailleurs doivent revoir “entre 100 et 300 contenus par jour avec un taux d'erreur de 2 à 5 %".

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    Ainsi, la plainte indique que cela crée du stress et augmente le risque que les modérateurs développent un traumatisme psychologique en raison de leur travail. Selon le recours, les vidéos que la plaignante a dû regarder et revoir dans le cadre de son travail comprenaient des images de cannibalisme, de viols d'enfants, de suicide, d'automutilation, de bestialité, des vidéos d'une femme décapitée par un cartel, de la tête d'une personne écrasée par un char, d'un renard écorché vif et de fusillades dans une école. Elle a souffert d'un traumatisme psychologique lié à son travail et a payé de sa poche pour se faire soigner.

    « Elle a beaucoup de mal à dormir et quand elle dort, elle fait d'horribles cauchemars », dit la plainte de l'ex-employée. « Elle reste souvent éveillée la nuit en essayant de s'endormir, en repassant des vidéos qu'elle a vues dans son esprit. Elle ne peut pas se trouver dans des endroits bondés, y compris les concerts et les événements, car elle craint les fusillades de masse. Elle a des crises de panique graves et débilitantes. Elle a perdu assez d'amis à cause de son anxiété autour des gens. Elle a des difficultés à interagir et à être entourée d'enfants et a maintenant peur d'avoir des enfants ».

    La plaignante a préféré garder l’anonymat. Elle a travaillé sur YouTube par le biais de l’agence de recrutement Collabera dans un bureau à Austin, au Texas, de janvier 2018 à août 2019. À travers son action collective, elle cherche à obtenir un traitement médical, une compensation pour le traumatisme qu'elle a subi en modérant des contenus pour YouTube et la création d'un programme de surveillance médicale financé par YouTube qui permettrait de filtrer, diagnostiquer et traiter les modérateurs de contenu. Collabera et YouTube n'ont pas commenté l’affaire.

    Selon des analystes, les agences tierces, comme Collabera, sont souvent utilisées par des entreprises technologiques comme Google et Facebook. En plus, le travail serait souvent mal payé, avec des contrats à court terme et des prestations de santé minimales. Les travailleurs doivent aussi signer des accords de non-divulgation (NDA), ce qui les empêche de parler à tout le monde de leur travail. Le recours liste quelques manquements présumés de YouTube et Collabera, dont les suivants :

    • au cours du processus de formation, les nouveaux employés ont été exposés à des contenus graphiques sans orientation ni préparation adéquates. Il est dit aux stagiaires qu'ils peuvent quitter la salle lorsqu'on leur montre ce contenu, mais le procès indique que les gens craignent que “quitter la salle puisse signifier la perte de leur emploi” ;
    • pendant la formation, “peu ou pas de temps a été consacré au bien-être et à la résilience”. Les conseillers qui guidaient les stagiaires leur ont dit de dormir suffisamment, de faire de l'exercice et de prendre des pauses régulières pendant le travail, mais lorsque les modérateurs de contenu ont commencé à travailler à plein temps, le rythme du travail signifiait que “ces pauses promises étaient illusoires” ;
    • selon les bonnes pratiques de YouTube, les modérateurs ne doivent pas visionner de contenu graphique pendant plus de quatre heures par jour, mais en raison d'un manque chronique de personnel sur les lieux de travail, cette limite était “régulièrement” dépassée ;
    • les services de soutien aux modérateurs de contenu comprenaient l'accès à des “Wellness Coaches” ou “coachs du bien-être”, mais ces coachs n'étaient pas des professionnels formés médicalement qui pouvaient diagnostiquer ou traiter des troubles de santé mentale. Un coach a conseillé à la plaignante du procès de prendre des drogues illégales pour faire face à ses symptômes, tandis qu'un autre coach a dit à un collègue de travail de simplement “faire confiance à Dieu” ;
    • les modérateurs de contenu craignaient que les plaintes adressées aux entraîneurs ne soient signalées à la direction et ne pouvaient donc pas parler librement de leurs problèmes au travail.

    Le procès souligne également les efforts déployés par YouTube “pour se protéger de toute responsabilité”. Il note que l'entreprise a commencé à forcer les modérateurs de contenu à signer une déclaration reconnaissant que ce travail peut leur causer des troubles de stress post-traumatique à partir de décembre dernier, quelque temps après que des médias américains ont publié des enquêtes sur le traumatisme causé par ce travail. YouTube a déclaré à plusieurs reprises qu'elle utiliserait des systèmes d'IA pour alléger le fardeau des modérateurs humains, mais cette semaine, la société a admis que ces filtres automatisés n'étaient pas aussi précis.

    Le recours collectif contre YouTube est intenté par le cabinet d'avocats Joseph Saveri, qui a déjà poursuivi Facebook pour ne pas avoir protégé la santé mentale de ses propres modérateurs de contenu. Ce procès avait déjà conduit Facebook à payer 52 millions de dollars aux modérateurs qui avaient développé un SSPT à la suite de leur travail pour l'entreprise.

    Source : Le recours collectif déposé contre YouTube

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    UK : YouTube viole la vie privée des enfants, selon un nouveau procès de 3,2 milliards $, « Le vrai prix des services "gratuits" de YouTube est que les enfants sont accros, influencés et exploités »

    Le Premier Amendement ne s'applique pas sur YouTube : les juges rejettent la poursuite de PragerU, selon une décision de la Cour d'appel du neuvième circuit

    YouTube commence le déploiement de YouTube Shorts, un concurrent de TikTok, quelques semaines après Reels d'Instagram
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  2. #2
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  3. #3
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    Au delà des troubles diagnostiqués chez la plaignante, la news dresse l'état des lieux du web devenu le réceptacle d'immondices de la race humaine que rien ne peut freiner en dehors de la modération.
    Il y a juste de plus en plus de personnes qui ont accès à internet (suffit de regarder le nombre de foyers connectés entre 1980 et maintenant).
    je me demande si le pourcentage d'immondices était plus bas dans le temps que maintenant ...

  4. #4
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  5. #5
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    marsupial
    Je n'ai eu internet que vers l'an 2000 et c'était bien plus safe que maintenant avec les réseaux sociaux qui charrient tout et n'importe quoi. En tout cas, il y avait moins de conneries.
    Tu ne connaissais peut-être pas mais il y avait des trucs déjà bien dégueu (rotten entre autre) et débiles sur les skyrock, skynet et autres blogs qui ne servaient à rien d'autres que de se *** de la gueule de quelqu'un ou de raconter sa vie.

    Rien n'a changé mis à part qu'internet est de moins en moins fidèle à son modèle.
    Il n'y a plus une multitude de sites débiles mais une multitude de conneries rassemblées sur un ( 3/4 gros en tout cas) réseau social.

  6. #6
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    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    La plainte indique qu’elle a regardé des vidéos qui montrent des décapitations, des fusillades, des abus d'enfants, et bien d’autres encore.
    Le boulot consiste à modérer ce type de contenu, donc il faut bien que les modératrices regardent ces vidéos.
    Si tu ne supportes pas de regarder des vidéos choquante 4h par jour tu ne deviens pas modératrice. C'est un peu comme celui qui est allergique à l'huile de coupe et qui veut faire des études de décolletage…
    Cela dit c'était peut-être de l'intérim, elle avait peut-être besoin de ce job pour survivre, elle n'a pas du faire ça par choix, avec la crise économique c'est très compliqué de trouver un job, au bout d'un moment t'es obligé d'accepter ce qu'on te propose.

    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    Selon le recours, les vidéos que la plaignante a dû regarder et revoir dans le cadre de son travail comprenaient des images de cannibalisme, de viols d'enfants, de suicide, d'automutilation, de bestialité, des vidéos d'une femme décapitée par un cartel, de la tête d'une personne écrasée par un char, d'un renard écorché vif et de fusillades dans une école. Elle a souffert d'un traumatisme psychologique lié son travail et a payé de sa poche pour se faire soigner.
    J'espère que ceux qui se sont filmés en train d'écorcher un renard vif ont fini en prison. Je ne supporte pas qu'on fasse du mal à des animaux.
    Turquie : trois ans de prison pour avoir torturé un chat et diffusé la vidéo sur Internet
    HARCELÉ APRÈS AVOIR TORTURÉ UN CHAT, IL ANNONCE SON SUICIDE SUR FACEBOOK
    De la prison ferme pour maltraitance animale, une première ?

    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    Le recours liste quelques manquements présumés de YouTube et Collabera, dont les suivants :

    • au cours du processus de formation, les nouveaux employés ont été exposés à des contenus graphiques sans orientation ni préparation adéquates. Il est dit aux stagiaires qu'ils peuvent quitter la salle lorsqu'on leur montre ce contenu, mais le procès indique que les gens craignent que “quitter la salle puisse signifier la perte de leur emploi” ;
    • pendant la formation, “peu ou pas de temps a été consacré au bien-être et à la résilience”. Les conseillers qui guidaient les stagiaires leur ont dit de dormir suffisamment, de faire de l'exercice et de prendre des pauses régulières pendant le travail, mais lorsque les modérateurs de contenu ont commencé à travailler à plein temps, le rythme du travail signifiait que “ces pauses promises étaient illusoires” ;
    • selon les bonnes pratiques de YouTube, les modérateurs ne doivent pas visionner de contenu graphique pendant plus de quatre heures par jour, mais en raison d'un manque chronique de personnel sur les lieux de travail, cette limite était “régulièrement” dépassée ;
    • les services de soutien aux modérateurs de contenu comprenaient l'accès à des “Wellness Coaches” ou “coachs du bien-être”, mais ces coachs n'étaient pas des professionnels formés médicalement qui pouvaient diagnostiquer ou traiter des troubles de santé mentale. Un coach a conseillé à la plaignante du procès de prendre des drogues illégales pour faire face à ses symptômes, tandis qu'un autre coach a dit à un collègue de travail de simplement “faire confiance à Dieu” ;
    • les modérateurs de contenu craignaient que les plaintes adressées aux entraîneurs ne soient signalées à la direction et ne pouvaient donc pas parler librement de leurs problèmes au travail.
    Il faut que YouTube et Collabera fassent des efforts parce que là les conditions de travail sont mauvaises.

    Citation Envoyé par marsupial Voir le message
    la news dresse l'état des lieux du web devenu le réceptacle d'immondices de la race humaine que rien ne peut freiner en dehors de la modération.
    En pourcentage c'est négligeable.
    La quasi totalité des gens ne partagent pas des vidéos de viols d'enfants ou de torture !
    Quand on pense à YouTube on ne pense pas à ça, on pense aux vidéastes qui perdent leurs rémunération pour un extrait audio de 2 sec (copyrighté par une entreprise louche), pour un gros mot, pour avoir prononcé une expression négative comme "attentat du World Trade Center".

    Sur terre il y a des gens qui torturent, violent et tuent des enfants, c'est horrible mais ça existe… C'est aussi ça l'humanité…
    C'est un comportement qu'on ne retrouve chez aucune autre espèce (sauf chez ces connards de dauphins peut-être).

    Citation Envoyé par Nicolas___ Voir le message
    et débiles sur les skyrock, skynet et autres blogs qui ne servaient à rien d'autres que de se *** de la gueule de quelqu'un ou de raconter sa vie.
    Je pense que les plus actifs sur internet ont 14 ans voir moins. Ils finiront par murir et ils ne s'emballeront plus pour un rien.
    Twitter peut être intéressant si tu suis les bonnes personnes, que tu ne regarde pas les tendances et que tu ne lis pas beaucoup de réactions aux tweets.
    Les réseaux sociaux et les sites de vidéos n'ont pas que des mauvais côtés.
    Keith Flint 1969 - 2019

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