Discussion :
Apple veut proposer des appareils au design ultra fin donc c'est impossible qu'ils soient facilement réparable.
Par exemple, quand les téléphones étaient plus épais, on pouvait facilement enlever la batterie.
l'impossibilité à réparer est due à :
- la miniaturisation
- l'étanchéité (les colles sont telles qu'il est impossible d'ouvrir les appareils sans casser, même en chauffant)
- politique commerciale (toutes les grandes marques sont concernées)
- obsolescence programmée
- pénurie de pièces détachées
- outillage spécifique (hein Apple...)
- prix
La FTC exige des données sur les rachats de sociétés de Google, Amazon, Apple, Facebook, Microsoft,
A cause des préoccupations de comportements potentiellement anticoncurrentiels
Les géants de la Silicon Valley ne divulguent pas toujours toutes leurs acquisitions, surtout lorsque les fusions et acquisitions concernent des petites entreprises dans le secteur très concurrentiel de la technologie. Cependant, ces opérations des grandes entreprises de la technologie pourraient poser des questions plus importantes sur la manière dont elles utilisent leur pouvoir financier et leur influence sur le marché de manière anticoncurrentielle.
Préoccupée par ce qu’elles pourraient s'engager injustement dans un comportement potentiellement anticoncurrentiel, la Commission fédérale du commerce (FTC) a émis des ordonnances spéciales à l'encontre de cinq grandes entreprises technologiques, en l’occurrence l'unité Google d'Alphabet, Amazon.com, Apple, Facebook et Microsoft, « leur demandant de fournir des informations sur les acquisitions antérieures non déclarées aux agences antitrust en vertu de la loi Hart-Scott-Rodino (HSR) », d’après le communiqué de la FTC.
Les cinq géants de la technologie devront faire preuve de transparence et rendre compte de chaque transaction qu'elles ont conclue - que les médias aient ou non divulgué les détails de l'acquisition – y compris les conditions (c'est-à-dire le prix et autres détails financiers), la portée, la structure et l'objectif de chaque transaction effectuée entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019. Ces demandes surviennent alors que le ministère de la Justice, la FTC, les procureurs généraux des États et la commission judiciaire de la Chambre des représentants enquêtent sur les grandes plateformes technologiques, accusées d'utiliser injustement leur influence pour défendre leur part de marché ou s'étendre aux marchés adjacents.
En septembre dernier, dans le cadre de la vaste enquête antitrust qui cible ces entreprises aux États-Unis, un panel de la Chambre des représentants des États-Unis a exigé des courriels internes, des informations financières détaillées et d'autres dossiers d’entreprise de la part des dirigeants d'Amazon, Facebook, Apple, et de Google. Les demandes portaient sur des informations détaillées sur leurs opérations internes, y compris des données financières sur leurs produits et services, des discussions privées sur des cibles potentielles de fusion et des dossiers relatifs à « toute enquête préalable » à laquelle elles ont été confrontées pour des raisons de concurrence.
Dans un avis sur l'enquête partagé mardi, la FTC a déclaré :
« Les ordonnances aideront la FTC à approfondir sa compréhension des activités d'acquisition des grandes entreprises technologiques, notamment la manière dont ces entreprises déclarent leurs transactions aux agences antitrust fédérales, et à déterminer si les grandes entreprises technologiques procèdent à des acquisitions potentiellement anticoncurrentielles de concurrents naissants ou potentiels qui se situent en dessous des seuils de déclaration du HSR et n'ont donc pas besoin d'être déclarées aux agences antitrust ».
Joseph Simons, président de la FTC, a déclaré que les avis émis aux entreprises de haute technologie étaient destinés à la recherche, mais n'a pas exclu la possibilité de prendre des mesures rétroactives à l'égard de ces acquisitions passées. « Si, au cours de l'étude, nous constatons que certaines transactions sont problématiques, nous pourrions revenir en arrière et prendre des mesures coercitives pour traiter ces transactions », a déclaré M. Simons.
Les géants de la technologie ont fait l’objet de nombreux critiques de la part des deux partis politiques, les républicains étant irrités par ce qu'ils disent être un étouffement des voix conservatrices sur les médias sociaux et les démocrates étant furieux contre le pouvoir écrasant de ces entreprises. La sénatrice Elizabeth Warren, dans la course pour la candidature aux élections présidentielles 2020, a explicitement demandé aux régulateurs fédéraux d'annuler les « fusions anticoncurrentielles », notamment les achats de Whole Foods et Zappos par Amazon, l'achat de WhatsApp et Instagram par Facebook et les acquisitions de Waze, Nest et DoubleClick par Google.
La plupart des critiques des politiciens et acteurs du domaine de la technologie ont porté sur ces transactions concernant les acquisitions mentionnées ci-dessus, mais ces entreprises ont également dépensé des milliards pour des entreprises plus petites, ce qui a considérablement modifié le paysage concurrentiel dans les secteurs technologiques émergents, a rapporté Reuters.
« Ils ont créé un véritable marché des startups »
L'agence fédérale a demandé à chaque entreprise d'identifier les transactions trop petites pour être signalées à la FTC et au ministère de la Justice afin qu’elle évalue les fusions pour vérifier leur conformité avec la législation antitrust. Paul Holland, associé général de Foundation Capital, a déclaré que les achats fréquents de startups par les grands acteurs technologiques ont été une épée à double tranchant.
« Ils ont créé un véritable marché pour les startups. Ils ont créé une destination pour elles », a-t-il déclaré. Mais également, à cause du nombre limité d'acquéreurs potentiels, ils ont créé un « environnement concurrentiel oligopolistique » pour ces ventes, a rapporté Reuters.
Facebook a acquis des dizaines d'entreprises entre 2010 et 2019, selon les données de S&P Global Market Intelligence, y compris des acquisitions spectaculaires comme WhatsApp et Instagram ainsi que des transactions plus petites dans les domaines de la technologie publicitaire, de la reconnaissance faciale et de l'analyse sociale, selon Reuters. Google a dépensé des milliards de dollars pour un nombre indéterminé de petites acquisitions en 2019, y compris des opérations comme Fitbit pour 2,1 milliards de dollars et Looker pour 2,6 milliards de dollars, selon les dépôts de titres. Beaucoup étaient des entreprises travaillant sur la recherche en intelligence artificielle et les services de cloud computing, des domaines dans lesquels Google tente d'innover rapidement et a cherché à stimuler l'embauche.
Quant à Apple, à l'exception de son achat de 3 milliards de dollars de la société de casques d'écoute et de streaming Beats en 2014, la société a surtout fait de petites transactions évaluées à moins de 500 millions de dollars au cours de la dernière décennie, en s'emparant de petites entreprises travaillant sur des technologies clés telles que les écrans de réalité augmentée, les capteurs de caméra et les logiciels d'intelligence artificielle, dont Drive.ai. Microsoft a acquis, au cours de l'exercice 2019, 19 petites acquisitions pour 1,6 milliard de dollars, a rapporté Reuters. Ses acquisitions se sont focalisées sur le marché des logiciels de gestion, avec des acquisitions majeures telles que le réseau social LinkedIn pour les professionnels du monde des affaires et le site de dépôt de code GitHub.
Dans un communiqué, les responsables de la FTC ont affiché leur intention d’étudier « des centaines » d'acquisitions faites par les entreprises et de terminer leur étude « rapidement ». Mais Matt Stoller, directeur de recherche de l'American Economic Liberties Project et critique virulent des grandes entreprises technologiques, a déclaré : « Cela dépend de ce qu'ils en font ». « Je ne dirai pas que c'est bon tant qu'ils n'auront pas fait quelque chose qui aura un impact sur le pouvoir ».
La marche vers la notification préalable des plus petites acquisitions
Les ordonnances spéciales adressées aux entreprises sont également conçues pour identifier les domaines qui nécessitent une application plus stricte de la législation antitrust, d’après le communiqué de l’agence. Dans le communiqué, la FTC décrit comment elle veut utiliser les informations pour mieux informer sa politique, a-t-elle dit, et décider comment réformer ses politiques pour mieux les adapter aux pratiques du marché.
« La FTC dispose d'un droit légal, en vertu de la loi HSR, d'examiner les acquisitions et les fusions dépassant une certaine taille avant qu'elles ne soient réalisées, et l'étude aidera la Commission à déterminer si des opérations supplémentaires devraient être soumises à des obligations de notification préalable aux fusions », a-t-elle noté. « Les ordonnances contribueront aussi largement à la compréhension des marchés technologiques par la FTC, et soutiendront ainsi son programme d'application vigoureuse et efficace pour promouvoir la concurrence et protéger les consommateurs sur les marchés numériques ».
Cela voudrait dire essentiellement que certains petits contrats qui échappaient à la procédure de la notification préalable devront être déclarés de la même manière que les grandes entreprises déclarent les contrats plus importants. Jusqu'à présent, les entreprises n'étaient pas tenues de communiquer certains détails sur les opérations - ou même les opérations elles-mêmes - à moins qu'elles n'aient un impact important sur l'entreprise, comme le précise la loi Hart-Scott-Rodino.
La FTC a noté que ce qu'elle exige comprend le même type de détails que ceux qui sont généralement demandés dans le cas du HSR, notamment « des informations et des documents sur les stratégies d'acquisition de l'entreprise, les accords de vote et de nomination au conseil d'administration, les accords pour l'embauche de personnel clé d'autres entreprises, et les engagements post-emploi de ne pas faire concurrence. Enfin, les ordonnances demandent des informations relatives au développement et à la tarification des produits après l'acquisition, notamment si et comment les actifs acquis ont été intégrés et comment les données acquises ont été traitées », lit-on dans l’avis de l’agence.
Attendons de voir si cette enquête empêchera Google et les autres géants de la Silicon Valley de continuer à absorber les startups technologiques.
Source : FTC
Et vous ?
Que pensez-vous des demandes de la FTC ?
La FTC mettra-t-elle fin aux acquisitions des startups par les grandes plateformes technologiques ?
Pensez-vous qu’une saine concurrence est encore possible entre les grandes plateformes et les plus petites dans le milieu de la technologie ?
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Antitrust : des États américains se penchent vers une incitation à la dissolution de l'activité publicitaire de Google
pour d’éventuelles violations des lois antitrust
Il y a un an, les USA envisageaient une importante enquête antitrust sur Apple, Amazon, Google et Facebook. Un mois après que le ministère de la Justice américaine ait ouvert son enquête sur les géants de la Silicon Valley pour déterminer s’ils se livrent à des pratiques anticoncurrentielles, 50 États du pays se sont alliés pour annoncer l’ouverture d’une enquête sur les pratiques commerciales de Google, leader mondial dans la recherche et la publicité en ligne. L’enquête dirigée par Ken Paxton, procureur général du Texas, s'est concentré sur les pratiques de Google dans le domaine de la publicité.
Les procureurs généraux des États enquêtant sur Google pour d’éventuelles violations des lois antitrust se penchent vers une incitation à la dissolution de son activité publicitaire, selon des personnes familières à la situation. Les États et le département de la Justice (DOJ) cherchent tous deux à porter plainte contre le géant de l’internet dès les prochains mois.
Une fois que les procureurs généraux auront déposé leur plainte, ils ont un certain nombre d’outils à leur disposition pour signaler leur intention de pousser à la dissolution de l’activité publicitaire de Google. Cela comprend ce qu’ils allèguent, les preuves qu’ils présentent, les séances d’information avant le procès et les conférences de presse.
Pour une entreprise comme Google, il peut être difficile de pousser à la dissolution de son activité publicitaire, selon certains avocats, car il n’existe pas en tant qu’unité autonome facilement délogée. Et ses deux accords principaux, DoubleClick en 2007 et AdMob en 2009, étaient il y a des années.
« Les tribunaux sont très préoccupés par le fait que le démantèlement d’une entreprise puisse nuire aux consommateurs et aggraver la situation pour les personnes qui n’ont pas l’expertise pour le faire », a déclaré Stephen Houck, l’un des avocats du gouvernement dans l’affaire antitrust de Microsoft il y a deux décennies. Houck est désormais conseiller de Google.
Pour la défense de Google, un porte-parole de l'entreprise a déclaré dans un communiqué : « nous continuons de participer aux enquêtes en cours menées par le ministère de la Justice et le procureur général Paxton, et nous n’avons aucune mise à jour ou commentaire sur la spéculation. Les faits sont clairs. Nos produits de publicité rivalisent dans une industrie surpeuplée avec des centaines de concurrents et de technologies, et ont contribué à réduire les coûts pour les annonceurs et les consommateurs ».
Un porte-parole du procureur général du Texas, Ken Paxton, qui dirige la partie ad tech de l’enquête, a refusé de commenter. Un porte-parole du DOJ n’a pas non plus répondu à une demande de commentaires. Google est régulièrement accusé de profiter de la position dominante de son moteur de recherche sur Internet pour orienter à leur insu les consommateurs vers ses propres produits et services au détriment de ceux de ses concurrents.
En outre, l’entreprise est également soupçonnée de pratiques antitrust sur son service de vente d’espaces ou de liens publicitaires. Certains de ces procureurs généraux pensent aussi que ces agissements pourraient amener l’entreprise à ne pas protéger comme il le faut les informations personnelles de ses utilisateurs.
Source : Reuters
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Selon vous, une procédure de démantèlement des géants de la tech comme Google est-il envisageable ?
Quelles en seraient les conséquences sur les consommateurs et l'informatique en général ?
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Bonsoir,
L'idée de contrôle et d'audit et tout simplement normale. C'est même une nécessité ! Il y a eu trop magouille.Que pensez-vous des demandes de la FTC ?
Un exemple concret . Google a lancé le projet Google FI visant à concurrencer les opérateurs télécoms . Google a donc investi chez TW Telecom , Level 3 Communications et CenturyLink ... Bizarrement ces sociétés ne font jamais mentions de Google ou Alphabet par contre ces sociétés propose des services 100 % made in Google .
Pour preuve , le domaine associé à Google pour la transmission des SMS/MSS grâce aux mails associés au numéro de mobile : @msg.fi.google.com
https://support.google.com/fi/thread/783891?hl=en
https://support.google.com/fi/answer/6356597?hl=en
https://outlook.uservoice.com/forums...ator-google-fi
https://www.scottgreenstone.com/2016...-via-text.html
https://www.numberingplans.com/?page...is&sub=phonenr : 4049789316@msg.fi.google.com , https://support.google.com/fi/answer/6356597?hl=en , l'indicatif 404 US indique : Atlanta (USA) avec comme opérateur : Level 3 Telecom Of Georgia .
Google ne n'amuserait pas a donner un exemple avec un presta ou un truc ne lui appartenant pas . Genre du Sprint , du T Mobile, du Bell ou du verizon ...
Pas du tout cela va même continuer sous d'autres forme et via d'autres pays si il le faut ...La FTC mettra-t-elle fin aux acquisitions des startups par les grandes plateformes technologiques ?
Oui on a encore le choix avec la peste de le choléra ... Les Géants chinois ou russes ...Pensez-vous qu’une saine concurrence est encore possible entre les grandes plateformes et les plus petites dans le milieu de la technologie. Vu qu'il n'y a aucun mastodonte en Europe ...
Le gouvernement américain s'apprête à poursuivre Google pour avoir monopolisé les publicités en ligne
dans les prochains mois
Le gouvernement américain se préparait, depuis le mois de juin 2019, à enquêter pour savoir si Amazon, Apple, Facebook et Google font un usage abusif de leur énorme pouvoir de marché. La Federal Trade Commission et le ministère de la Justice, qui appliquent les lois antitrust aux États-Unis, se sont partagées l’examen de ces quatre sociétés, selon Reuters, Amazon et Facebook étant sous la surveillance de la FTC, et Apple et Google sous celle du ministère de la Justice.
Selon The Wall Street Journal, le ministère de la Justice et une coalition de procureurs généraux des États devraient déposer une plainte antitrust contre Google dans les prochains mois. Le rapport du quotidien américain est conforme aux déclarations antérieures du procureur général William Barr, qui avait déclaré qu'il s'attendait à ce qu'une décision soit prise cet été. Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a confirmé le calendrier général dans une déclaration au Journal, affirmant qu'il « espérerait que l'enquête se termine à l'automne », mais il ne s'engagerait pas à savoir si des accusations seraient déposées.
Ken Paxton, qui dirige l'enquête, a déclaré qu'ils ont parlé à des entreprises qui ont déclaré que le géant de la recherche et de la publicité en ligne leur a causé du tort. « Notre enquête antitrust sur Google n'a pas été ralentie par la pandémie de coronavirus. Nous espérons que l'enquête sera terminée d'ici l'automne. Si nous estimons qu'une plainte est nécessaire, alors nous irons au tribunal peu de temps après », a-t-il déclaré dans un communiqué. Paxton disait en février qu'il n'avait retiré aucune sanction possible, y compris la dissolution du géant de la recherche et de la publicité en ligne.
Google a déclaré qu'il ne commenterait pas les spéculations sur de potentiel litige. « Nous continuons de nous engager dans les enquêtes en cours menées par le ministère de la Justice et procureur général Paxton, et nous n'avons aucune mise à jour ou commentaire sur la spéculation », a déclaré un porte-parole de Google dans un communiqué par courrier électronique. Cette enquête est l'un des plus grands efforts du gouvernement américain pour réglementer Google, avec une coordination rare entre les autorités répressives des États et fédérales. Google a remis plus de 100 000 documents aux enquêteurs dans le cadre de l'enquête en cours.
Lors d'une conférence avec des journalistes jeudi dernier, Paxton a déclaré que l'objectif principal était la large portée du réseau de publicité en ligne de Google. « Nous pensons que Google possède 7000 points de données sur à peu près tous les êtres humains vivants. Ils contrôlent le côté achat [de la publicité en ligne], le côté vente et le marché qui nous préoccupe leur donne beaucoup trop de pouvoir. Nous sommes sur la bonne voie pour achever notre enquête et je pense que vous verrez les choses se produire assez rapidement », a déclaré Paxton aux journalistes. Des dizaines de procureurs généraux d'État, dirigés par New York, enquêtent également sur Facebook.
Source : The Wall Street Journal
Et vous ?
Que pensez-vous de cette enquête ?
Google risque-t-il une nouvelle sanction à l'issu de l'enquête ?
Selon vous, Google serait-il coupable de pratique antitrust pour la publicité en ligne ?
Voir aussi
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Facebook serait en train de mettre en place American Edge, un groupe de défense des intérêts de la Big Tech, en réaction à l'ouverture d'une enquête antitrust visant les géants de la technologie
Les e-mails d'Apple, Facebook, Amazon, Google, Google exigés dans l'enquête du panel de la Chambre des Etats-Unis, pour élucider leurs pratiques commerciales et leurs acquisitions antérieures
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Vont-ils en rester à l'amende comme l'Europe ou bien vont-ils démanteler Alphabet ? Réponse à l'automne.
J'ai pas compris pourquoi il faut avoir que Google dans le collimateur alors que facebook fait pareil de son coté, bref avec Apple ils sont 3.
Ca ne fait jamais que 20 ans qu'on nous dit qu'on va poursuivre Google pour abus de position dominante.

Bonsoir,
C'est good. Mais quid de Microsoft ? IBM ? Airbnb ? Yahoo ? et d'autre gros mammouth ? Il n'y a pas que la tech ou l'on peut se poser des questions ... télécom, distri , banque , assurance , automobile ...Que pensez-vous de cette enquête ?
Cela me fait bien rire ... On crée des mastodontes genre Vodafone-Airtel-Barthi-Softbank . On incite à brader et a créer des fusions ... puis on se plein de monopole ???![]()
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Une forte amende ou alors un rachat par une autre holding , résultat le temps de détecter le nouveau montage pyramidale ... la justice sera off course .Google risque-t-il une nouvelle sanction à l'issu de l'enquête ?
Oui, quand paradoxalement c'est le système qu'il la voulu ainsi en favorisant les fusions ...Selon vous, Google serait-il coupable de pratique antitrust pour la publicité en ligne ?
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Que pensez-vous de cette enquête ?
Les US sont totalement schizophrène.
Quand l'Europe, la Chine ou tout autre pays fait la même chose, c'est anti-américain et c'est forcement suivie de sanction, alors que quand ça vient d'eux, "y a rien à voire, circuler".
Quand je pense que dans les livres d'histoire, on est censé être dans une période de paix, je présume que plus c'est gros plus ça passe.
Google risque-t-il une nouvelle sanction à l'issu de l'enquête ?
Quels sanctions ? Google va sortir le chéquier et ce sera finit, comme à chaque fois avec ces grosse boites.
Ne chercher pas de justice quand une boite de cet ampleurs ou bien un État est dans la balance, déjà qu'a l'échelle individuel elle n'est clairement plus représentatif d'aucune forme de morale.
Selon vous, Google serait-il coupable de pratique antitrust pour la publicité en ligne ?
Oui, mais pas seulement selon moi, c'est prouvé à de multiples reprise et dans de multiples juridictions que les multinationales de tous types (pas seulement les GAFAM) ont recoures à des pratiques illégales, mais d'un, la place est trop bonne pour être partagé et de deux, pas vue pas prit.
L'enquête antitrust américaine contre Google se rapproche à grands pas,
pour déterminer si l'entreprise fait un usage abusif de son énorme pouvoir sur le marché de la recherche
Des enquêtes sur la concurrence sont en cours contre les GAFA aux États-Unis et les PDG de ces sociétés devraient être entendus par la Chambre des représentants plus tard ce mois-ci via une réunion en ligne. Certains éléments indiquent que le cas contre Google ouvrira le bal.
Le contrôle des pratiques commerciales de l’entreprise s’est accéléré depuis. Politico a rapporté la semaine dernière que la Californie, qui avait suspendu une enquête menée par 48 procureurs généraux, se préparait à lancer sa propre enquête sur les pratiques de Google en matière de concurrence. Comme le notait Leah Nylen dans ce rapport : « L'Alabama est désormais le seul État à ne pas enquêter sur l'entreprise ».
De nombreux concurrents de Google se sont plaints du fait que Google mette ses services, ainsi que ceux de ses partenaires, en premier plan dans le domaine de la recherche, érodant ainsi leur trafic organique. Après avoir noté que les consommateurs ne sont tout simplement plus satisfaits des 10 liens bleus des jours passés, Google a rétorqué que, malgré les changements, il continue d'envoyer une quantité considérable de trafic vers ces sites Web.
Ailleurs, le Wall Street Journal a rapporté mardi que la recherche de vidéos sur Google plaçait celles publiées sur sa plateforme YouTube plus haut que celles publiées sur les plateformes rivales, même lorsque ces vidéos avaient été publiées avant sur Facebook, Dailymotion et d'autres plateformes ou même si elles avaient obtenu plus de vues sur ces plateformes (Google a indiqué ne pas prendre en considération le nombre de vues qu'une vidéo reçoit lors du classement dans la recherche)
Sam Schechner, Kirsten Grind et John West du Wall Street Journal indiquent que :
« Les ingénieurs de Google ont apporté des modifications qui préfèrent effectivement YouTube à d'autres sources vidéo, selon des personnes familières avec le sujet. Au cours des dernières années, les dirigeants de Google ont décidé de donner la priorité à YouTube sur la première page des résultats de recherche, en partie pour générer du trafic vers YouTube plutôt que vers les plateformes des concurrents, et également pour donner à YouTube plus de poids dans les accords commerciaux avec les fournisseurs de contenu qui recherchent du trafic pour leurs vidéos, selon les dires d'une de ces sources. [...]
Une porte-parole de Google, Lara Levin, a déclaré qu'aucune préférence n'était accordée à YouTube ou à tout autre fournisseur de vidéos dans la recherche Google : « Nos systèmes utilisent un certain nombre de signaux provenant du Web pour comprendre quels résultats les gens trouvent les plus pertinents et utiles pour une requête donnée. Pour garantir que ces signaux sont utilisés de manière égale et équitable pour tous les sites, nous utilisons des signaux qui ne sont pas spécifiques à un site ou à une plateforme. Par conséquent, le nombre de vues, de "j'aime" ou de commentaires qu'une vidéo a reçus sur une plateforme donnée n'est pas un facteur dans nos systèmes de classement. Nos systèmes de classement vidéo utilisent les signaux de toutes les sources vidéo de la même manière - aucune préférence n'est accordée à YouTube ou à tout autre fournisseur de vidéos. »
Et pourtant, malgré l'utilisation de tous ces signaux, YouTube reste le plus souvent le gagnant. Google parle souvent des résultats de recherche comme s'il s'agissait de phénomènes naturels, comme la gravité, plutôt que du résultat d'une prise de décision insufflée dans un algorithme.
La question sous-jacente ici est de savoir dans quelle mesure Google devrait être autorisé à présenter les résultats de recherche comme bon lui semble, quel que soit le coût pour les autres entreprises. L'Union européenne a infligé une amende à la société à trois reprises au fil des ans pour avoir agi d'une manière qui, selon elle, a nui à la concurrence.
Jusqu'à présent, le gouvernement américain ne s'est pas officiellement prononcé sur son cas, mais il est difficile d'examiner la recherche Google en 2020 et de conclure qu'elle s'est avérée d'une utilité concluante pour la concurrence. Quels que soient les signaux que les algorithmes de l'entreprise pourraient prendre en compte lors du classement des résultats de recherche, c'est toujours Google qui arrive en tête.
Notons que le mois dernier, des sources ont indiqué que des procureurs généraux d'États américains, qui enquêtent sur Google à la recherche d’éventuelles violations des lois antitrust, planchaient vers une incitation à la dissolution de son activité publicitaire.
« Les tribunaux sont très préoccupés par le fait que le démantèlement d’une entreprise puisse nuire aux consommateurs et aggraver la situation pour les personnes qui n’ont pas l’expertise pour le faire », a déclaré Stephen Houck, conseiller de Google qui a été l’un des avocats du gouvernement dans l’affaire antitrust de Microsoft il y a deux décennies.
Pour la défense de Google, un porte-parole de l'entreprise a déclaré dans un communiqué : « nous continuons de participer aux enquêtes en cours menées par le ministère de la Justice et le procureur général Paxton, et nous n’avons aucune mise à jour ou commentaire sur la spéculation. Les faits sont clairs. Nos produits de publicité rivalisent dans une industrie surpeuplée avec des centaines de concurrents et de technologies, et ont contribué à réduire les coûts pour les annonceurs et les consommateurs ».
Source : Politico, Wall Street Journal
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Trois législateurs chargés d'interroger les GAFA sur leur abus supposé de position dominante,
disposent de milliers de dollars d'actions dans ces entreprises
Le gouvernement américain enquête pour savoir si Amazon, Apple, Facebook et Google font un usage abusif de leur énorme pouvoir de marché pour étouffer la concurrence. La Federal Trade Commission et le ministère de la Justice, qui appliquent les lois antitrust aux États-Unis, se sont partagé l’examen de ces quatre sociétés ; Amazon et Facebook étant sous la surveillance de la FTC, et Apple et Google sous celle du ministère de la Justice.
Une fois la juridiction établie, l'étape suivante consiste pour les deux agences fédérales à décider si elles souhaitent ouvrir des enquêtes formelles.
Mais en attendant, trois des législateurs menant cette vaste enquête antitrust détiennent également des actions dans une ou plusieurs de ces sociétés, ce qui crée des conflits d'intérêts potentiels alors que l'enquête approche d'une étape importante, notamment avec les témoignages des PDG (Jeff Bezos d'Amazon, Tim Cook d'Apple, Mark Zuckerberg de Facebook et Sundar Pichai d'Alphabet, société mère de Google) qui doivent commencer lundi devant le comité judiciaire de la Chambre.
Mais le représentant Jim Sensenbrenner (du sous-comité antitrust de la Chambre) et les représentants. Zoe Lofgren et Steve Chabot possèdent également des actions dans ces sociétés, selon leurs dernières informations financières. Les trois membres du comité judiciaire de la Chambre seront chargés d'interroger les PDG de la technologie lundi.
Il n'est pas illégal pour les législateurs de détenir des actions dans des entreprises, même lorsqu'une enquête sur ces entreprises est en cours. Mais les avoirs pourraient créer des conflits d'intérêts potentiels ou miner la confiance du public dans l'enquête.
Sensenbrenner, un républicain du Wisconsin et le principal représentant du Parti républicain au sein du comité antitrust, possède plus de 98 000 $ d'actions dans les quatre sociétés réunies. Il possède 26 658 $ chez Apple, 27 035 $ sur Amazon, 37 384 $ dans Alphabet et 7 341 $ sur Facebook, selon ses derniers états financiers.
Lofgren, une démocrate californienne, détient entre 1 000 et 15 000 dollars d'actions Facebook, Apple et Alphabet chacune, selon ses plus récents états financiers. Elle a indiqué qu'elle avait vendu certaines de ces actions de chaque société au cours de la dernière année, sans toutefois préciser le montant exact qui avait été vendu.
Chabot, un républicain de l'Ohio, possède entre 15 000 et 50 000 dollars d'actions Facebook, selon ses plus récents états financiers.
Un porte-parole de Sensenbrenner a déclaré que les actions du membre du Congrès se trouvaient dans une fiducie créée par le défunt père de Sensenbrenner et qu'il ne gérait pas activement le portefeuille. Un porte-parole de Lofgren a déclaré que ses actions faisaient l'objet d'un roulement IRA géré par son mari et qu'elle ne gérait pas les avoirs.
Ce ne sont pas les premiers législateurs à attirer l'attention sur leurs possessions d'actions de sociétés sur lesquelles ils sont chargés d'enquêter. Stat News a rapporté lundi que les représentants Joe Kennedy et Michael Burgess sont membres d'un comité de la Chambre qui interrogera les sociétés pharmaceutiques sur la recherche sur le COVID-19, malgré le fait que les deux représentants détiennent des actions de ces sociétés.
Un abus de pouvoir qui étouffe la concurrence ?
De nombreux concurrents de Google se sont plaints du fait que Google mette ses services, ainsi que ceux de ses partenaires, en premier plan dans le domaine de la recherche, érodant ainsi leur trafic organique. Après avoir noté que les consommateurs ne sont tout simplement plus satisfaits des 10 liens bleus des jours passés, Google a rétorqué que, malgré les changements, il continue d'envoyer une quantité considérable de trafic vers ces sites Web.
Pourtant, le Wall Street Journal a rapporté que la recherche de vidéos sur Google plaçait celles publiées sur sa plateforme YouTube plus haut que celles publiées sur les plateformes rivales, même lorsque ces vidéos avaient été publiées avant sur Facebook, Dailymotion et d'autres plateformes ou même si elles avaient obtenu plus de vues sur ces plateformes (Google a indiqué ne pas prendre en considération le nombre de vues qu'une vidéo reçoit lors du classement dans la recherche)
Sam Schechner, Kirsten Grind et John West du Wall Street Journal indiquent que :
« Les ingénieurs de Google ont apporté des modifications qui préfèrent effectivement YouTube à d'autres sources vidéo, selon des personnes familières avec le sujet. Au cours des dernières années, les dirigeants de Google ont décidé de donner la priorité à YouTube sur la première page des résultats de recherche, en partie pour générer du trafic vers YouTube plutôt que vers les plateformes des concurrents, et également pour donner à YouTube plus de poids dans les accords commerciaux avec les fournisseurs de contenu qui recherchent du trafic pour leurs vidéos, selon les dires d'une de ces sources. [...]
Une porte-parole de Google, Lara Levin, a déclaré qu'aucune préférence n'était accordée à YouTube ou à tout autre fournisseur de vidéos dans la recherche Google : « Nos systèmes utilisent un certain nombre de signaux provenant du Web pour comprendre quels résultats les gens trouvent les plus pertinents et utiles pour une requête donnée. Pour garantir que ces signaux sont utilisés de manière égale et équitable pour tous les sites, nous utilisons des signaux qui ne sont pas spécifiques à un site ou à une plateforme. Par conséquent, le nombre de vues, de "j'aime" ou de commentaires qu'une vidéo a reçus sur une plateforme donnée n'est pas un facteur dans nos systèmes de classement. Nos systèmes de classement vidéo utilisent les signaux de toutes les sources vidéo de la même manière - aucune préférence n'est accordée à YouTube ou à tout autre fournisseur de vidéos. »
La question sous-jacente ici est de savoir dans quelle mesure Google devrait être autorisé à présenter les résultats de recherche comme bon lui semble, quel que soit le coût pour les autres entreprises
Jusqu'à présent, le gouvernement américain ne s'est pas officiellement prononcé sur son cas, mais il est difficile d'examiner la recherche Google en 2020 et de conclure qu'elle s'est avérée d'une utilité concluante pour la concurrence. Quels que soient les signaux que les algorithmes de l'entreprise pourraient prendre en compte lors du classement des résultats de recherche, c'est toujours Google qui arrive en tête.
Apple
Il en va de même pour les autres GAFA. Le bras de fer entre Apple et le service d’e-mail Hey a levé le voile sur les règles qu'Apple applique à la tête du client. Avant cette année, Apple avait autorisé de nombreuses applications avec des modèles commerciaux similaires à Hey sur l'App Store et il n'était pas nécessaire que ces applications incluent des options d'achat intégrées. La société a également fait des exemptions célèbres pour de grands rivaux, comme Amazon et Netflix, qui ont soit désactivé la possibilité d'acheter des abonnements ou du contenu dans leur application ou ont, dans certains cas, dirigé les utilisateurs vers un navigateur pour ce faire.
La controverse a soulevé d'importantes questions sur la gestion par Apple de l'App Store et si le fabricant d'iPhone exerce un avantage anticoncurrentiel sur les services concurrents de développeurs tiers par le biais de sa taxe de 30 % et son application incohérente des règles de l'App Store.
Apple fait face à plusieurs problèmes, entre autres :
- Match Group, le parent de Tinder, s'est prononcé cette semaine en disant qu'il n'était pas d'accord avec ses politiques, tout comme le créateur de Fortnite Epic Games.
- Spotify, qui a déposé une plainte qui a contribué au lancement d’une enquête européenne antitrust, a également exprimé clairement son désaccord.
Apple est également critiqué pour empêcher les ateliers de réparations indépendants d'apporter des réparations à ses produits. Malgré le lancement de son programme de Réparation Indépendante qui est né après une bataille contre les organismes de défense des consommateurs qui a duré plusieurs années Gay Gordon-Byrne, directeur exécutif de Repair.org, qui travaille à l’adoption du projet Right To Repair, a estimé que « Ce geste est encore un écran de fumée » : « Ils vont simplement conserver le contrôle total du monopole de la réparation dans plus d'endroits ». En effet, le programme proposé par Apple a ses limites : pour adhérer au programme, le contrat stipule que les ateliers de réparation indépendants doivent accepter des audits et inspections inopinés par Apple, qui visent, au moins en partie, à rechercher et à identifier l'utilisation de pièces de rechange « interdites », et Apple se réserve le droit d'imposer des amendes au cas où il en découvrirait. Si les ateliers quittent le programme, Apple se réserve le droit de continuer à inspecter les ateliers de réparation sur une période de cinq ans. Apple exige également que les ateliers de réparation du programme partagent des informations sur leurs clients à sa demande, notamment les noms, numéros de téléphone et adresses personnelles.
Apple a également tenté de faire d'un atelier indépendant en Norvège un exemple pour décourager les réparateurs européens qui utilisent des pièces de rechange n'ayant pas été fournies par Apple pour réparer ses dispositifs.
Source : état des finances (Sensenbrenner, Logfren -1, 2 -, Chatbot), Stat News
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Les PDG des GAFA ont été auditionnés par le Congrès américain dans le cadre d'une enquête antitrust,
une séance marquée par des échanges tendus entre les participants
Les patrons des GAFA, Sundar Pichai (Alphabet, maison mère de Google), Tim Cook (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook) et Jeff Bezoz (Amazon), ont été auditionnés hier par la Commission judiciaire de la Chambre des représentants du Congrès américain. Celle-ci enquête depuis plus d'un an sur la possibilité d'abus de position dominante par ces géants du numérique ainsi que sur la pertinence des lois antitrust existantes et de leur application. L'audience a été marquée par des échanges tendus entre les participants et une menace du président américain de forcer les Big Tech à être « équitables » avec des décrets.
« Ils ont trop de pouvoir »
« Ce que nous avons entendu des témoins à l'audience a confirmé les preuves que nous avons rassemblées au cours de l'année dernière », a déclaré David Cicilline, le président du sous-comité sur la concurrence. De plus, celui-ci estime que les GAFA ont « trop de pouvoir » et qu'ils vont « certainement émerger [de la pandémie] encore plus forts et plus puissants qu'avant ».
Sundar Pichai a été le premier à être interrogé
Cicilline a commencé par accuser Google de vol. Il a notamment affirmé que Google avait volé des avis à Yelp Inc tout en menaçant de supprimer Yelp des résultats de recherche si la société s'y opposait. « Pourquoi Google vole-t-il du contenu à des entreprises honnêtes ? », a-t-il demandé.
Le PDG d'Alphabet a répondu qu'il aimerait connaître les détails de cette accusation. « Nous nous conduisons selon les normes les plus élevées », a-t-il indiqué.
David Cicilline lui a également demandé si Google utilisait sa surveillance du trafic Internet pour voir ce que faisait la concurrence. Sur ce point, Pichai a été vague et il ne semblait pas avoir contesté cette affirmation. « Nous essayons de comprendre les tendances à partir des données que nous pouvons voir », a-t-il affirmé.
L'élu républicain Jim Jordan a ensuite demandé à Sundar Pichai si Google aiderait l'ancien vice-président Joe Biden, candidat démocrate présumé à la présidence, à remporter les prochaines élections. « Nous soutenons les deux campagnes. Nous abordons notre travail de manière non partisane », a alors répondu Pichai.
Mark Zuckerberg a été particulièrement critiqué
Les membres du Congrès se sont acharnés sur le PDG de Facebook en dévoilant de nombreuses captures d'écran des échanges par mail entre Zuckerberg et d'autres dirigeants de Facebook. D'après les législateurs, Mark Zuckerberg considérait Instagram et WhatsApp comme des concurrents lorsque Facebook les a acquises. « Les entreprises sont naissantes, mais... si elles se développent à grande échelle, elles pourraient être très perturbatrices pour nous », avait indiqué Zuckerberg deux mois avant l'achat d'Instagram en 2012.
Dans un autre e-mail, le PDG du réseau social a admis qu'Instagram était une « menace » pour Facebook, tout en ajoutant : « Une chose à propos des startups est que vous pouvez souvent les acquérir ».
En réponse à ses accusations, Mark Zuckerberg a indiqué qu'Instagram était à l'époque une petite application de partage de photos.
L'élu démocrate Joe Neguse a ensuite dévoilé un e-mail de 2014 montrant que le directeur financier de Facebook qualifiait la stratégie d'acquisition de l'entreprise de « saisie de terres ». « Nous avons un nom pour cela ; c'est un monopole », a déclaré Neguse.
Pour sa part, la représentante Pramila Jayapal, une démocrate, a demandé à Zuckerberg si Facebook avait déjà copié ses concurrents comme Snapchat pour des raisons anticoncurrentielles. « Nous avons certainement adapté des fonctionnalités que d'autres ont introduites », a répondu Zuckerberg.
Pramila Jayapal est allée jusqu'à demander le nombre d'entreprises que Facebook a fini par copier. « Je ne sais pas », a répondu Zuckerberg.
Jeff Bezos indisponible pendant environ une heure à cause d'un problème technique
Le patron d'Amazon n'a pas pu s'exprimer pendant environ une heure en raison d'un problème technique. Il a pu répondre aux questions plus tard. Jeff Bezos a notamment été interrogé par Pramila Jayapal, qui lui demandait si Amazon utilisait les données de vendeurs tiers pour prendre des décisions de vente. Jeff Bezos a répondu que l'entreprise avait une politique contre des actions de ce genre. « Je ne peux pas garantir que cette politique n'a jamais été violée », reconnaît-il. « Si nous constatons que quelqu'un l'a violé, nous prendrons des mesures contre eux », a ajouté Jeff Bezos.
Pour Apple, les accusations portent principalement sur l'App Store
L'App Store d'Apple est le seul moyen pour les propriétaires de produits de la marque d'acheter et d'installer des logiciels. L'entreprise a fait face à de nombreuses critiques sur ce point. En effet, les législateurs ont indiqué que rien n'empêche son entreprise d'augmenter les commissions qu'elle facture dans l'App Store. « Les commissions d'Apple sont comparables ou inférieures aux commissions facturées par la majorité de nos concurrents », a déclaré Tim Cook. « Et elles sont largement inférieures aux 50 à 70 % que les développeurs de logiciels ont payé pour distribuer leur travail avant le lancement de l'App Store », a-t-il ajouté. D'ailleurs, Cook a précisé qu'Apple n'avait jamais augmenté les taux de commission de l'App Store depuis 2008 et qu'environ un quart des développeurs sont concernés par des augmentations de frais, car leurs applications nécessitent des capacités fournies par les appareils Apple pour fonctionner normalement.
D'après lui, les développeurs « peuvent écrire leurs applications pour Android ou Windows ou Xbox ou PlayStation ». « Nous avons une concurrence féroce du côté des développeurs et du côté des clients, qui est essentiellement si compétitive que je la qualifierais de combat de rue », a-t-il ajouté.
En outre, « Apple n'a pas de part de marché dominante sur aucun des marchés où nous exerçons nos activités », s'est défendu Tim Cook. « Le marché des smatphones est extrêmement concurrentiel et des entreprises comme Samsung, LG, Huawei et Google ont bâti des entreprises de smartphones très réussies offrant différentes approches » a abondé le patron de la firme de Cupertino.
Trump menace d'imposer l'« équité »
Le président américain Donald Trump a menacé d'imposer l'« équité » aux géants du numérique via des décrets. « Si le Congrès n'instaure pas l'équité au sein de la Big Tech, ce qu'il aurait dû faire depuis des années, je le ferai moi-même par des décrets. À Washington, cela n'a été depuis des années que des paroles, mais aucune action et les habitants de notre pays en ont assez ! », a averti Donald Trump sur Twitter.
Par ailleurs, les hauts responsables du comité ont affirmé qu’un rapport détaillé contenant des allégations antitrust contre les GAFA ainsi que des recommandations devrait être publié d’ici la fin de l’été ou au début de l’automne.
Source : Vidéo, Twitter
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Voir aussi :
Trois législateurs chargés d'interroger les GAFA sur leurs pratiques anticoncurrentielles, disposent de milliers de dollars d'actions dans ces entreprises
50 États et territoires américains annoncent une vaste enquête antitrust sur Google, pendant que Facebook fait l'objet d'une enquête sur sa position dominante dans l'industrie des réseaux sociaux
Les USA envisagent une importante enquête antitrust sur Apple, Amazon, Google et Facebook, une menace qui fait chuter le prix des actions
La FTC exige des données sur les rachats de sociétés de Google, Amazon, Apple, Facebook, Microsoft, à cause des préoccupations de comportements potentiellement anticoncurrentiels
GAFA : Bruxelles planche sur de nouvelles règles de base concernant le fonctionnement des marchés numériques, après de multiples actions antitrust qui n'ont pas favorisé la concurrence en Europe
C'est dommage de casser une chaîne de 5 news sans commentaire.
Le président Donald Trump est très courageux, d'habitue personne n'ose s'attaquer à des groupes aussi puissants.
C'est vrai que Google, Apple, Facebook, Amazon sont trop puissant et qu'il faut faire quelque chose pour les empêcher de trop abuser de leur position dominante.
Face aux PDG des GAFA, les élus américains marquent des points
Ces entreprises ont trop de pouvoir c'est donc un problème (et pas que pour le gouvernement US).Que penser des cinq heures de l’audition inédite des quatre PDG de Google, Amazon, Facebook et Apple (GAFA), ce mercredi 29 juillet ? A chaud, Barry Lynn, grand pourfendeur du pouvoir des GAFA, ne cache pas sa satisfaction : « C’est un jour à marquer d’une pierre blanche. Cela a dépassé nos attentes. Les parlementaires ont réussi à amener de nouveaux documents pour soumettre les dirigeants à des questions inconfortables », se réjouit le fondateur d’Open Markets, un think tank qui milite activement pour le « démantèlement » des géants du numérique.
L’activiste n’aurait pas renié la conclusion assénée par David Cicilline, le président de la séance au sous-comité antitrust de la Chambre des représentants des Etats-Unis : « Ces entreprises ont des pouvoirs de monopole. Cela doit cesser. Certaines doivent être démantelées, toutes doivent être régulées correctement », a lancé le démocrate, après avoir comparé Sundar Pichai (Google), Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckerberg (Facebook) et Tim Cook (Apple) aux magnats du pétrole et de l’acier John Rockefeller et Andrew Carnegie.





Par contre l'Ami Microsoft lui pas inquiété du tout sa baigne![]()
Mdr
la planète entière lobotomisée à ses news MSN à chaque ouverture de laptop ...
Le procureur général US se donne jusqu'à la fin de ce mois pour lancer un procès antitrust contre Google,
mais les avocats s'inquiètent du fait que le délai soit précipité pour servir les intérêts de la campagne de Trump
Le ministère de la Justice prévoit d'intenter une action antitrust contre Google dès ce mois-ci, après que le procureur général William P. Barr a rejeté la demande des avocats qui ont déclaré qu'ils avaient besoin de plus de temps pour constituer une affaire solide contre l'entreprise, selon cinq personnes informées des conversations internes du service.
Des responsables du ministère de la Justice ont demandé aux avocats impliqués dans l'enquête antitrust sur Alphabet, la société mère de Google et YouTube, de conclure leurs travaux d'ici la fin du mois de septembre, selon trois personnes. La plupart des quelque 40 avocats qui avaient travaillé sur l'enquête se sont opposés au délai. Certains ont dit qu'ils n’allaient pas participer à l’action contre Google dans ces conditions et plusieurs d'entre eux ont quitté l'affaire cet été.
Certains ont fait valoir cet été dans une note de service qu'ils pouvaient présenter un dossier solide, mais avaient besoin de plus de temps, selon les personnes qui ont décrit le document. Le désaccord a persisté au sein de l'équipe sur l'ampleur de la plainte et sur ce que Google pourrait faire pour résoudre les problèmes découverts par le gouvernement. Les avocats ont considéré la date limite comme arbitraire.
Des avocats s'inquiètent du fait que le délai soit précipité pour servir les intérêts de la campagne de Trump
Bien qu'il y ait eu des désaccords sur les tactiques, les avocats ont également exprimé leur inquiétude quant au fait que Barr veuille annoncer l'affaire en septembre pour s'attribuer le mérite d'une action contre une puissante société de technologie sous l'administration Trump.
Mais Barr a estimé que le ministère avait progressé trop lentement et que le délai n'était pas déraisonnable, selon un haut fonctionnaire du ministère de la Justice.
Ancien dirigeant de l'industrie des télécommunications qui a plaidé une affaire antitrust devant la Cour suprême, Barr a montré un vif intérêt pour l'enquête Google. Il a demandé des séances d’information régulières sur le cas du ministère, prenant des informations même durant ses voyages et ses vacances.
Lorsque Barr a imposé une date limite à l'enquête, certains avocats craignaient que cette décision ne soit conforme à sa volonté de passer outre leur recommandation sur des affaires qui intéressent vivement le président Trump, qui a accusé Google de partialité à son égard.
L'affaire Google pourrait également être brandie par Trump comme un élément d’accomplissement durant la saison électorale sur une question que les démocrates et les républicains considèrent comme un problème majeur : l'influence des plus grandes entreprises technologiques sur les consommateurs et la possibilité que leurs pratiques commerciales aient étouffé de nouveaux concurrents et entravées des industries traditionnelles comme les télécommunications et les médias.
Procureur général William Barr
Une enquête bipartisane
Une coalition de 50 États et territoires soutient l'action antitrust contre Google, ce qui reflète le large soutien bipartite qu'une affaire du ministère de la Justice pourrait avoir. Mais les procureurs généraux des États menant leurs propres enquêtes sur l'entreprise sont divisés sur la façon de procéder, les démocrates étant perçus par les républicains comme ralentissant le travail afin que les affaires puissent être soumises à une administration potentielle de Biden, et les démocrates accusant les républicains de l'avoir précipité sous Trump. Ce désaccord pourrait limiter le nombre d'États qui se joignent à un procès du ministère de la Justice et mettre en péril la nature bipartisane de l'enquête.
Certains avocats du ministère craignent que la détermination de Barr à porter plainte ce mois-ci ne puisse affaiblir leur dossier et finalement renforcer la main de Google, selon des entretiens avec 15 avocats qui ont travaillé sur l'affaire ou qui ont été informés de la stratégie du département. Ils ont demandé à ne pas être nommés par crainte de représailles.
Brianna Herlihy, une porte-parole du ministère de la Justice, a refusé de commenter l'enquête en cours. Jose Castaneda, un porte-parole de Google, a déclaré que l'entreprise « continuerait à s'engager dans les enquêtes en cours » et que ses pratiques commerciales permettaient « d'accroître le choix et la concurrence ».
Lorsque le ministère de la Justice a ouvert son enquête sur Alphabet en juin 2019, les avocats de la division antitrust étaient impatients de participer. Certains au sein de la division l'ont décrit comme le cas du siècle, à égalité avec la dissolution de Standard Oil après l'âge d'or. L’affaire offrait également aux États-Unis une chance de rattraper les régulateurs européens qui se sont montrés plus agressifs sur le secteur technologique, notamment avec le RGPD et les affaires qui en ont découlé.
Alphabet était une cible antitrust évidente. Grâce à YouTube, à la recherche Google, à Google Maps et à une suite de produits publicitaires en ligne, les consommateurs interagissent avec l'entreprise presque chaque fois qu'ils recherchent des informations, regardent une vidéo, parcourent un trajet, passent la commande d’un produit dans une application ou voient une annonce en ligne. Alphabet améliore ensuite ses produits en fonction des informations qu'il glane à chaque interaction de l'utilisateur, ce qui rend sa technologie encore plus dominante.
Des difficultés à s'accorder
Pendant près d'un an, des dizaines d'avocats du ministère de la Justice et d'autres membres du personnel ont travaillé en deux groupes, chacun supervisant un domaine d'enquête distinct: la domination de Google dans la recherche et son contrôle sur de nombreux aspects de l'écosystème de la publicité en ligne.
Google contrôle environ 90 % des recherches sur le Web dans le monde, et ses concurrents se sont plaints que la société ait étendu sa domination en rendant ses outils de recherche et de navigation par défaut sur les téléphones dotés de son système d'exploitation Android. Google capte également environ un tiers de chaque dollar dépensé en publicité en ligne, et ses outils publicitaires sont utilisés pour fournir et mettre aux enchères des publicités qui apparaissent sur Internet.
Le ministère de la Justice a rassemblé des preuves solides de pratiques anticoncurrentielles, ont déclaré trois personnes.
Mais les avocats ont également décrit la politique interne qui a parfois ralenti le travail du département ou creusé un fossé entre les membres de l’équipe.
Makan Delrahim, le chef de la division antitrust du ministère de la Justice, avait poussé le département à enquêter sur Google, mais a été récusé parce qu'il représentait la société dans une acquisition en 2007 qui l'a aidée à dominer le marché de la publicité en ligne.
Aussi, Barr a placé l'enquête sous la direction de Jeffrey A. Rosen, le sous-procureur général, dont le bureau ne superviserait généralement pas une affaire antitrust. Barr et Delrahim étaient également en désaccord sur la façon d'aborder l'enquête, et Barr avait dit à des assistants que la division antitrust était endormie depuis des décennies, en particulier pour ce qui concerne les examens de l'industrie technologique.
Rosen a une formation technique: il était l'avocat principal de Netscape Communications lorsqu'elle a déposé une plainte antitrust contre Microsoft en 2002.
En octobre, Rosen a embauché Ryan Shores, un ancien avocat antitrust, pour diriger l'affaire et s'est engagé à « chercher vigoureusement à remédier à toute violation de la loi, le cas échéant ».
Barr avait également une conseillère de son propre bureau, Lauren Willard, qui s'est jointe à l'équipe à titre de liaison. Elle a rencontré des membres du personnel et a demandé des informations sur l'enquête. Elle a également émis des directives et fait des propositions sur les prochaines étapes.
Qui est responsable de l'action menée par le gouvernement ?
L'affaire semblait avoir deux dirigeants qui n'étaient pas toujours en phase avec qui était responsable, et l'un d'eux siégeait dans le bureau du procureur général.
Alors que des débats au sein de l'équipe ont surgi sur la meilleure façon de procéder contre Google (principalement sur l'opportunité de déposer une plainte comprenant à la fois les éléments de recherche et de publicité, ou de se concentrer sur une ligne d'attaque) les avocats se sont demandé qui aurait le dernier mot. Barr est intervenu ce printemps pour préciser que Shores était responsable. Peu de temps après, Willard s'est retirée de l'affaire pour se concentrer sur d'autres missions.
Les procureurs généraux des États étaient également en désaccord sur la question de savoir s'il fallait porter une affaire avec moins d’éléments qui pourrait être lancée pendant la présidence de Trump ou prendre plus de temps pour déposer une plainte plus large. Le procureur général Phil Weiser du Colorado, un démocrate qui a travaillé au ministère de la Justice d'Obama, a planché pour intenter une vaste action en justice, ont déclaré trois personnes connaissant ses plans. Mais le procureur général Ken Paxton du Texas, un républicain, était à un stade avancé d’une affaire axée sur la technologie publicitaire de Google et estimait qu’elle pouvait être lancée rapidement.
Lorsque le ministère de la Justice a partagé cet été une approche potentielle de l'affaire, plusieurs procureurs généraux des États l'ont considérée comme trop étroite pour qu'ils puissent la soutenir, a déclaré une personne familière avec la présentation.
Les avocats de Google espèrent saisir la politisation de l'affaire par Trump si le ministère de la Justice poursuivait l'entreprise. Les législateurs républicains comme le sénateur Ted Cruz du Texas et le représentant Jim Jordan de l'Ohio, le principal républicain du comité judiciaire de la Chambre, ont accusé des plateformes comme YouTube et Facebook de censurer les voix conservatrices.
Les données des entreprises démentent leurs affirmations, montrant que les républicains sont parmi les chiffres les plus visibles sur leurs services. Et peu de personnalités ont autant de portée sur les réseaux sociaux que Trump lui-même.
Les plaintes du président
Mais le président en avait fait une affaire personnelle. En 2018, il a déclaré que lors de la recherche de « Trump News », le moteur de recherche de Google n'a révélé que des rapports d'organisations de presse qui, selon lui, étaient biaisés contre lui.
« Les résultats de recherche Google pour "Trump News" ne montrent que le visionnement / le reportage de Fake News Media », a-t-il déclaré sur Twitter. « En d'autres termes, ils l'ont TRUQUÉ, pour moi et les autres ». Il a également déclaré que Google avait potentiellement violé la loi.
Barr a récemment fait écho aux critiques du président et a déclaré que les lois antitrust pourraient être utilisées pour empêcher les entreprises de restreindre la diffusion d’opinions conservatrices.
De nombreux membres du personnel de la division antitrust, y compris plus d'une douzaine qui ont été embauchés sous l'administration Trump, ont estimé que les entreprises de recherche et de publicité de Google violaient la loi antitrust. Mais certains ont dit à des associés que Barr les obligeait à présenter des cas « à moitié prêts » afin qu'il puisse dévoiler une plainte d'ici le 30 septembre, selon trois personnes au courant des discussions.
Certains avocats qui estimaient avoir besoin de plus de temps ont fait part de leurs préoccupations dans la note de service et ont abandonné le dossier. Résultat ? Sur la quarantaine d'avocats, environ 20 sont restés dans l'équipe. Les avocats du département ont déclaré que Shores prévoyait de réduire l'équipe cet été. Certaines personnes sont également parties parce que la pandémie de coronavirus leur avait rendu difficile de consacrer du temps à l'affaire. Un avocat de la division civile du département a rejoint les autres membres de l’équipe de Shores.
Le département a approché des avocats d'au moins trois cabinets d'avocats externes pour prendre potentiellement en charge cette affaire, selon deux personnes au courant des discussions. Mais ils ont tous décliné, invoquant des conflits d'intérêts et d'autres obstacles logistiques créés par la pandémie.
Source : Reuters
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