Alors que la plénière 2010 du W3C à Lyon s'est déroulée dans une ambiance un peu trop sage aux dires mêmes des organisateurs, Michael Kay, célèbre pour son produit Saxon, la première implémentation de XSLT 2.0, a manifesté sa "colère" de ne pas avoir osé, à l'occasion, interpeler les éditeurs de navigateurs.
Peut-on faire confiance aux éditeurs de navigateurs pour spécifier tous seuls HTML5 ? Est-il acceptable qu'ils fassent la pluie et le beau temps en disant eux-mêmes ce qui est bon pour les utilisateurs ?
Michael Kay reproche aux éditeurs de ne pas chercher à ouvrir leurs implémentations, par exemple en n'envisageant toujours pas d'implémenter XSLT 2.0. Tout pour les graphistes ? Rien pour les développeurs en dehors de Javascript ?
Ce qui est sûr, c'est que HTML5 est spécifié par les éditeurs eux-mêmes sans se soucier des autres groupes de travail de W3C, sans chercher à l'intégrer dans l'ensemble plus vaste des autres recommandations.
Le débat est lancé !
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