Oracle rachète Siebel pour 4 milliards de dollars (cash) et devient du coup le n°1 mondial de la CRM.
Oracle rachète Siebel pour 4 milliards de dollars (cash) et devient du coup le n°1 mondial de la CRM.
Larry Ellison (ORACLE) commente la maturité du secteur informatique
09/04/03 13:37
Selon Larry Ellison, le dirigeant de la société Oracle, l'industrie informatique est arrivée à maturité et connaîtra bientôt un mouvement de consolidation entraînant la disparition de 1000 sociétés de technologies. Les perspectives de l'industrie informatique ne sont pas réjouissantes à en croire Ellison qui prédit, dans un article du Wall Street Journal, "la fin de la Silicon Valley telle que nous la connaissons ". Pour lui, l'industrie informatique n'est pas immunisée contre la vieillesse et " le prochain grand phénomène ne concernera pas les ordinateurs mais la biotechnologie ".
Ellison indique que les principales conséquences du retournement que devrait connaître le secteur seront la diminution du nombre de jeunes sociétés innovantes, la domination du marché par une poignée de grandes sociétés qui contrôleront les processus d'innovation et l'affaiblissement des marges du secteur parallèlement à une baisse généralisée des prix.
Le président d'Oracle précise que la délocalisation des développements informatiques sera rapidement un phénomène majeur pour des questions de coûts et que le logiciel libre Linux sera de plus en plus présent sur le marché.
Il y aura bien sur des survivants aux transformations annoncées par Larry Ellison et, selon lui, Oracle, Cisco, IBM, Dell, Intel, SAP, Yahoo, EBay, Amazon.com et . Microsoft seront parmi les " gagnants " de l'industrie informatique. Sa liste de " perdants " est elle aussi sans surprise et comprend Ariba, Commerce One, BEA Systems et Siebel.
Après Peoplesoft, Oracle se paie Siebel. Larry Elisson poursuit ainsi une stratégie qui vise la conquête du leadership sur les systèmes de gestion. Et pourrait ne pas en rester là...
(13/09/05) - On n'arrête plus Larry Elisson, le sémillant PDG d'Oracle, qui s'offre Siebel, le numéro un des outils de GRC, pour 5,85 Md$. Après Peoplesoft racheté 10,3 Md$ en début d'année, l'éditeur - à l'origine spécialiste des bases de données – confirme donc ses velléités hégémoniques sur le monde des systèmes de gestion.
L'opération, si elle a suscité de nombreuses rumeurs depuis le printemps, s'est cette fois déroulée sans accroc. Tom Siebel, fondateur et président de l'éditeur californien, semble enthousiasmé par le rapprochement.
On est loin de la guerre de tranchée qui avait opposé - en vain - la direction de Peoplesoft à Larry Elisson durant quelque 18 mois.
Pour autant, ces rachats monstres ne vont pas sans poser des problèmes. Tout d'abord, Oracle risque d'avoir du mal à intégrer Siebel tout en satisfaisant les 4 000 clients de ce dernier. D'autant que, si la mise à pied de 5 000 salariés a immédiatement fait suite au rachat d'Oracle, ceux de Siebel ont su opportunément négocier un plan de protection en cas de cession.
De plus, une étude AMR Research datant de mai 2005 montre qu'Oracle, malgré ses nombreuses acquisitions, devrait se situer en deuxième position du marché de l'informatique de gestion, et ses parts de marché resteront sous la barre des 20%, loin des 43% de SAP. Et le cabinet d'expliquer que tous les clients Peoplesoft ne resteront pas chez Oracle.
Oracle pourrait ne pas en rester là. En juillet 2004, appelé à témoigner dans le cadre de la procédure antitrust concernant Microsoft, l'éditeur avait admis des velléités de rachat sur un certain nombre de cibles. Peoplesoft été son premier choix, Siebel constituant le troisième. Entre les deux, Oracle se disait fortement intéressé par BEA, numéro un dans le middleware…
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