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Windows 11 Discussion :

La nouvelle version de Windows 11 ajoute une fonctionnalité d'auto-réparation "Quick Machine Recovery" (QMR)


Sujet :

Windows 11

Vue hybride

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  1. #1
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    Par défaut La nouvelle version de Windows 11 ajoute une fonctionnalité d'auto-réparation "Quick Machine Recovery" (QMR)
    La nouvelle version de Windows 11 ajoute une fonctionnalité d'auto-réparation "Quick Machine Recovery" (QMR), le nouveau mode de récupération permet à Microsoft de corriger les "problèmes de démarrage courants" des PC

    Microsoft ajoute un nouveau mode de récupération à Windows afin d'aider à redémarrer les PC qui plantent. Appelée « Quick Machine Recovery » (QMR), cette technologie permet aux PC équipés de Windows 11 de démarrer dans l'environnement de récupération Windows (WinRE, également utilisé par les supports d'installation Windows et les services informatiques à des fins de récupération et de diagnostic), de se connecter à Internet et de télécharger les correctifs fournis par Microsoft pour les « problèmes de démarrage courants » qui pourraient empêcher le PC de démarrer correctement.

    Pour rappel, Windows 11 est la dernière version majeure du système d'exploitation Windows NT de Microsoft, sortie le 5 octobre 2021, succédant à Windows 10 (2015). Il est disponible sous forme de mise à jour gratuite pour les appareils fonctionnant sous Windows 10 qui répondent à la configuration système requise. Son équivalent pour Windows Server, Server 2022, a été lancé en 2021 et mis à jour vers Server 2025 en 2024. Windows 11 est la première version majeure de Windows sans édition mobile correspondante, suite à l'arrêt de Windows 10 Mobile.

    De réactif au proactif : la voie vers Quick Machine Recovery

    Depuis des décennies, les PC Windows s'appuient sur toute une série de mécanismes de récupération. De la restauration du système et du mode sans échec aux fonctionnalités plus récentes « Réinitialiser ce PC » et « Nouveau départ », les utilisateurs et les professionnels de l'informatique se sont familiarisés avec des combinaisons de touches obscures et des boîtes de dialogue de réparation cryptiques en cas de crise. Mais à mesure que la complexité et les interdépendances des systèmes Windows modernes augmentent, les enjeux et les défis liés à la récupération du système s'accroissent également.

    Aucun incident récent n'a peut-être mis en évidence ces limites de manière aussi flagrante que la débâcle de CrowdStrike en 2024. Une mise à jour défectueuse de l'agent de sécurité largement déployé a rendu inutilisables des millions d'ordinateurs Windows dans les entreprises, les établissements de santé et les administrations publiques. La correction, bien que peu complexe en théorie, a nécessité une intervention manuelle sur chaque terminal affecté, ce qui a représenté un cauchemar logistique pour les organisations comptant des centaines, voire des milliers d'appareils concernés. Cette panne a mis en évidence une lacune critique et persistante dans les capacités d'auto-réparation de Windows : l'incapacité à distribuer et à appliquer automatiquement et rapidement des réparations cruciales au niveau du système sans intervention de l'utilisateur ni démarrage du système en état de fonctionnement.


    Microsoft invite les utilisateurs à découvrir QMR, une initiative initialement annoncée dans le cadre de la Windows Resiliency Initiative à la fin de l'année 2024. Le principe est d'une simplicité élégante : si Windows ne parvient pas à démarrer, le système bascule vers WinRE, qui peut désormais utiliser une connexion Internet pour récupérer et appliquer des solutions de réparation officielles et vérifiées provenant des propres serveurs de Microsoft. Plutôt que d'attendre que le personnel informatique se rende sur chaque terminal bloqué avec une clé USB, l'objectif est que les ordinateurs effectuent eux-mêmes un triage et lancent le processus de récupération de manière autonome.

    À l'heure actuelle, QMR est en cours de déploiement auprès des Insiders Windows 11 dans le canal expérimental Canary, offrant ainsi à Microsoft un terrain d'essai grandeur nature pour évaluer les forces, les faiblesses et les limites pratiques de cette technologie.

    Zoom : comment fonctionne QMR dans la pratique

    Pour bien comprendre l'importance de QMR, il est essentiel de comprendre à la fois les fondements technologiques et l'expérience utilisateur visée par Microsoft.

    Évolution de la séquence de démarrage

    Historiquement, lorsqu'un PC Windows rencontrait une erreur critique au démarrage (fichier système corrompu, pilote défectueux, mise à jour ratée, etc.), la solution de secours consistait à lancer l'environnement de récupération Windows (WinRE). WinRE est une version allégée et spécialisée de Windows qui comprend des outils de diagnostic, de réparation et de réinitialisation. Beaucoup la connaissent sous le nom de menu de réparation de « l'écran bleu », accessible en appuyant sur la touche F8 ou en maintenant la touche Maj enfoncée au démarrage.

    QMR améliore cet environnement en introduisant deux nouveaux éléments :

    • Connexion Internet automatique : lorsque WinRE détecte qu'un PC ne parvient pas à démarrer correctement sous Windows, il tente désormais de se connecter à Internet, à condition que le matériel réseau soit fonctionnel et qu'un réseau viable (filaire ou Wi-Fi) soit disponible.
    • Logique de réparation basée sur le cloud : une fois en ligne, WinRE peut interroger les serveurs de mise à jour de Microsoft pour obtenir les derniers correctifs pertinents pour le matériel de l'utilisateur, la version du système d'exploitation et la défaillance détectée. Si un problème connu et répandu est identifié, tel qu'un bug catastrophique du pilote ou du noyau, ou un blocage des informations d'identification résultant d'un agent de sécurité défectueux, WinRE téléchargera et installera automatiquement le correctif ou la mise à jour nécessaire.

    Il est important de noter que ce processus a été conçu pour ne nécessiter que peu ou pas d'intervention de la part de l'utilisateur. En théorie, QMR devrait intervenir silencieusement après une panne, épargnant ainsi aux utilisateurs moins avertis sur le plan technique la corvée de naviguer dans les menus du BIOS ou de déployer un support de démarrage USB. Pour les services informatiques et les environnements gérés, la perspective d'une récupération massive scriptée et lancée à distance est particulièrement séduisante.

    Sécurité, authentification et confiance

    Permettre à un système hors ligne ou semi-hors ligne de télécharger et d'appliquer des mises à jour depuis Internet soulève des préoccupations immédiates et légitimes en matière de sécurité et d'intégrité. Microsoft affirme que QMR se connecte uniquement à des points d'accès officiels et vérifiés, et que toutes les charges utiles téléchargées sont signées cryptographiquement et leur intégrité est vérifiée avant leur exécution. Une authentification directe de l'utilisateur peut être requise pour certaines politiques organisationnelles, mais dans la plupart des scénarios domestiques et PME, QMR est conçu pour agir de manière autonome tout en fournissant des journaux et des points de restauration pour l'audit post-réparation.

    Une réponse à la crise CrowdStrike — et au-delà

    L'urgence et l'architecture du QMR ne peuvent être pleinement comprises que dans le contexte des récentes défaillances à fort impact qui ont touché le paysage informatique mondial. Le déclencheur le plus flagrant — et finalement le plus transformateur — a été la panne de CrowdStrike en 2024. Lors de cet épisode, une seule mise à jour défectueuse a paralysé les infrastructures Windows des hôpitaux, aéroports, fournisseurs de services, institutions financières et agences gouvernementales. L'ampleur des perturbations était sans précédent : des millions de terminaux rendus inutilisables, des pannes de service en cascade et des milliards de pertes opérationnelles associées.

    Pour les services informatiques, la solution était connue et, avec les bons outils, simple : supprimer l'agent CrowdStrike incriminé ou revenir à la version précédente de la mise à jour. Le défi résidait dans la rapidité et l'ampleur de l'opération : avec des milliers d'appareils hors ligne et inaccessibles à distance, les entreprises devaient intervenir physiquement sur chacun d'entre eux, ce qui impliquait souvent la création de supports de démarrage personnalisés ou de scripts de récupération réseau.

    QMR est la réponse directe de Microsoft à la vulnérabilité exposée par ce « point unique de défaillance systémique ». En permettant à WinRE non seulement de réparer, mais aussi de se mettre à jour en réponse aux nouvelles menaces et incidents, Microsoft fait passer la récupération d'une tâche manuelle réactive et fastidieuse à une correction proactive et automatisée.

    Déploiement de QMR : calendrier et détails du canal

    Conformément au cycle de développement établi par Microsoft pour Windows 11, la nouvelle fonctionnalité de récupération rapide des machines fait ses débuts dans le canal Canary du programme Windows Insider. Ce canal expérimental est connu à la fois pour son rythme de publication rapide et, par conséquent, pour son potentiel d'instabilité. Les fonctionnalités qui y sont proposées ne sont pas encore au point et changent souvent (ou disparaissent) d'une version à l'autre. Les membres Canary Insiders font office de testeurs « d'alerte précoce » pour Microsoft, détectant les cas limites et les problèmes de compatibilité avant que les fonctionnalités ne soient transférées vers des canaux plus stables : Dev, Beta et Release Preview.

    Après une intégration réussie et des retours positifs dans les versions Canary, QMR devrait passer par chaque canal successif, en intégrant les enseignements tirés et en répondant aux rapports de bogues, avant d'être finalement mis à la disposition de tous les utilisateurs de Windows 11.

    Phases clés du déploiement :

    • Canal Canary (actuel) : phase expérimentale, itérations rapides et modifications importantes des fonctionnalités probables.
    • Canal Dev et canal Beta (à venir) : tests de stabilité et de compatibilité matérielle à plus grande échelle.
    • Canal Release Preview : validation quasi finale dans des environnements réels, avant la sortie officielle.
    • Disponibilité générale : déploiement à grande échelle sur tous les appareils Windows 11 pris en charge.

    Cette approche par étapes est conçue non seulement pour détecter les bogues, mais aussi pour mesurer l'efficacité réelle à grande échelle, d'autant plus que les défaillances au niveau du démarrage ne surviennent souvent que dans des conditions rares ou de charge élevée.

    Opportunités et atouts

    Selon Microsoft, l'introduction du QMR présente un certain nombre d'atouts importants, tant immédiats que stratégiques, par rapport aux anciens modèles de récupération.

    1. Réduction drastique des temps d'arrêt

    Pour les organisations qui dépendent des terminaux Windows (des écoles aux hôpitaux en passant par les PME), les temps d'arrêt se traduisent directement par une perte de productivité, de revenus, voire pire. L'automatisation des étapes de réparation par le QMR signifie que, dans la plupart des cas, les terminaux peuvent être remis en état de fonctionnement avec un minimum de frais informatiques. En cas de nouvelle panne massive, le temps et les efforts économisés, qui peuvent se compter en jours ou en semaines, pourraient être déterminants.

    2. Évolutivité adaptée à l'entreprise moderne

    L'époque où il fallait réimager, reconfigurer ou intervenir physiquement sur chaque terminal défectueux est en train de disparaître rapidement. Avec QMR, Microsoft aligne Windows 11 sur la philosophie axée sur le cloud et la gestion à distance qui définit les opérations informatiques modernes à grande échelle. Cela est particulièrement pertinent pour les entreprises qui gèrent des parcs largement dispersés, comme les chaînes de magasins, les prestataires logistiques ou les fabricants mondiaux.

    3. Un modèle de réparation intelligent et adaptatif

    La logique cloud de QMR permet une adaptation rapide aux nouvelles menaces et aux défaillances zero-day. Au lieu d'attendre l'intervention d'un utilisateur ou d'un administrateur, les PC affectés peuvent mettre à jour automatiquement leur logique de réparation pendant la nuit, ce qui est essentiel dans des situations évoluant rapidement, telles que les incidents de sécurité, où le temps de réparation est souvent plus crucial que les analyses post-mortem.

    4. Amélioration de l'expérience utilisateur et de l'accessibilité

    Pour les utilisateurs quotidiens, le processus de réparation du démarrage a toujours été intimidant, truffé de jargon technique et de conjectures risquées. L'automatisation de la récupération, grâce à une interface claire et guidée et à des explications simples, réduit l'anxiété des utilisateurs et le risque que ceux qui rencontrent des difficultés abandonnent tout simplement et se tournent vers des solutions de réparation tierces (potentiellement peu sûres).

    Risques, limites et mises en garde

    Bien que la technologie QMR ait le potentiel de révolutionner la récupération des PC, Microsoft soulève plusieurs risques et mises en garde qui méritent une attention particulière.

    1. Dépendance au réseau

    La limitation la plus flagrante est la nécessité d'une connexion Internet. Si la défaillance de démarrage sous-jacente perturbe également les pilotes réseau essentiels, ou si l'appareil se trouve dans un environnement sans accès Internet (comme un laboratoire isolé, une installation sécurisée ou un avant-poste rural), la magie de QMR s'évapore. La dépendance à l'égard du matériel réseau fonctionnel et des terminaux accessibles pourrait laisser certains scénarios de défaillance sans solution.

    2. Problèmes de sécurité et de confidentialité

    L'ouverture de WinRE à la communication en ligne, même avec une authentification robuste et un chiffrement de bout en bout, élargit la surface d'attaque du système. Des acteurs malveillants pourraient tenter d'usurper l'identité des serveurs de mise à jour ou d'exploiter les API nouvellement exposées. Microsoft devra maintenir un audit rigoureux du code, des examens de sécurité fréquents et une gestion transparente des incidents afin de favoriser et de conserver la confiance des utilisateurs.

    3. Politique et contrôle organisationnels

    Les grandes organisations verrouillent souvent les processus de récupération et de mise à jour pour de bonnes raisons : conformité, réglementation ou protocoles de sécurité internes. La perspective que WinRE récupère et exécute de manière autonome du code à distance peut donner à réfléchir à certains services informatiques, ce qui nécessite des contrôles politiques granulaires et une intégration étroite avec des outils tels que Intune ou SCCM pour un déploiement conditionnel.

    4. Faux positifs et excès

    La logique automatisée basée sur le cloud comporte son propre lot de risques : les erreurs de jugement. Il est possible que QMR identifie de manière erronée une solution pour un symptôme particulier, ce qui pourrait entraîner d'autres problèmes ou une perte de données. L'accent mis par Microsoft sur les charges utiles signées cryptographiquement atténue certains risques, mais une logique décisive et adaptée au contexte ainsi qu'une journalisation robuste sont essentielles.

    5. Efficacité non vérifiée pour les cas limites

    Le QMR en étant encore à ses débuts, il existe peu de données publiques sur ses performances sur le terrain. Les cas limites, tels que le matériel unique, les chargeurs d'amorçage personnalisés ou les configurations de partition atypiques, peuvent encore entraver la récupération ou nécessiter une intervention manuelle traditionnelle.

    Analyse critique : promesse ou praticité ?

    Les ambitions de QMR sont à la fois nécessaires et attendues depuis longtemps compte tenu des menaces modernes et du climat de fiabilité auquel sont confrontés les systèmes Windows. En comblant le fossé entre les outils de récupération locaux et la logique cloud mondiale et actualisable, Microsoft démontre clairement sa volonté de tirer les leçons des échecs passés et d'investir dans une véritable résilience. Il ne s'agit pas seulement d'atténuer la frustration des utilisateurs et des services informatiques. La capacité à corriger en masse les boucles de démarrage et les pannes catastrophiques à grande échelle est un enjeu crucial pour les écosystèmes modernes d'appareils connectés.

    Cependant, une grande partie des capacités réelles de QMR reste à évaluer de manière indépendante. Pour chaque déploiement Windows classique avec une connexion Ethernet filaire stable et du matériel standard, il existe d'innombrables scénarios marginaux (PC hérités, environnements hautement sécurisés ou chargeurs d'amorçage non standard) dans lesquels QMR sera mis à l'épreuve. Le déploiement progressif de Microsoft, mené par Insider, reflète une prudence appropriée, mettant l'accent sur les mesures et les retours d'expérience plutôt que sur les fanfaronnades marketing.

    De plus, l'avenir de cette fonctionnalité dépendra de la capacité de Microsoft à harmoniser QMR avec les outils de politique organisationnelle, les exigences de sécurité et la journalisation complète, un équilibre délicat entre automatisation et autorité administrative qui a fait trébucher plus d'un fournisseur.

    Les implications plus larges pour Windows Recovery et l'industrie

    En cas de succès, QMR pourrait déclencher un changement à l'échelle de l'industrie. D'autres systèmes d'exploitation, en particulier macOS d'Apple avec sa fonctionnalité Internet Recovery et certaines distributions Linux avec des modes de secours compatibles avec le cloud, explorent ou déploient déjà des capacités analogues. Avec l'augmentation du volume et de la sophistication des cybermenaces, donner aux terminaux la capacité de se réparer rapidement et en toute sécurité n'est plus un « plus », mais une exigence essentielle.

    D'un point de vue commercial, QMR pourrait renforcer la confiance dans Windows en tant que plateforme adaptée aux déploiements critiques, même dans des environnements hostiles. Pour les consommateurs, le fait de savoir qu'un PC apparemment « hors d'usage » peut être réparé sans passer par de longs délais d'attente dans les ateliers de réparation ou sans avoir recours à des manipulations techniques complexes apporte une grande tranquillité d'esprit.

    Prochaines étapes : fonctionnalités, commentaires et chemin vers la maturité

    À mesure que QMR évolue via les canaux Windows Insider vers une disponibilité grand public, plusieurs domaines clés mériteront une attention particulière :

    • Stabilité et compatibilité : les rapports de terrain des testeurs Canary et Dev permettront de déterminer dans quelle mesure QMR gère divers environnements matériels et micrologiciels.
    • Audit de sécurité : un examen indépendant par des chercheurs en sécurité sera essentiel pour vérifier l'intégrité et la résilience des composants de QMR exposés à Internet.
    • Intégration des politiques : les commentaires des services informatiques des entreprises détermineront le niveau de granularité avec lequel le QMR peut être contrôlé, enregistré et surveillé dans les cadres de gestion existants.
    • Communication et documentation : pour les utilisateurs finaux et les services informatiques, des directives claires et des explications transparentes sur le fonctionnement du QMR (et les raisons de son utilisation) renforceront la confiance, faciliteront le dépannage et éviteront toute confusion lors de la restauration.

    Microsoft n'a pas encore annoncé de calendrier précis pour la disponibilité générale de QMR en dehors du programme Windows Insider. Cependant, les récents articles de blog et publications de la communauté de l'entreprise soulignent son engagement en faveur d'un développement itératif, de modifications basées sur les commentaires des utilisateurs et d'une réponse rapide aux nouveaux scénarios. Il faut s'attendre à des mises à jour régulières et à des instructions pour les premiers tests dans les mois à venir.

    Conclusion : un nouveau chapitre dans l'auto-réparation des PC

    Dans un contexte d'évolution rapide des menaces pesant sur les systèmes d'exploitation et de hausse vertigineuse des coûts liés aux temps d'arrêt, QMR se distingue comme une avancée audacieuse et nécessaire dans l'histoire de la récupération sous Windows. En combinant la réparation locale et dans le cloud, et en supprimant les frictions tant pour les professionnels de l'informatique que pour les utilisateurs occasionnels, Microsoft vise à redéfinir la notion de « résilience » dans le domaine de l'informatique sur PC.

    Des défis subsistent. La dépendance continue à l'accès au réseau, le spectre omniprésent des attaques en ligne et la diversité complexe, parfois chaotique, de la base d'installation Windows constituent autant d'obstacles. Et comme pour tous les changements majeurs au niveau du système, la confiance ne s'acquiert que par une démonstration empirique et transparente, et non par de simples promesses.

    Pourtant, la direction prise est la bonne. Pour tous ceux qui ont déjà subi une panne système, qu'il s'agisse d'un utilisateur isolé face à un écran bleu ou d'un administrateur confronté à une armée d'écrans morts, QMR laisse entrevoir l'espoir que les jours des redémarrages sans fin, des appels frénétiques au support technique et des manipulations d'USB sont enfin comptés.

    Les commentaires continus de la communauté, les audits indépendants et les tests incessants en conditions réelles détermineront l'ampleur du changement. En attendant, ceux qui sont à la pointe de la technologie, les Windows Insiders de Canary et au-delà, explorent déjà un avenir où les machines Windows peuvent véritablement s'auto-réparer. Pour le système d'exploitation le plus utilisé au monde, il ne s'agit pas seulement d'innovation, mais aussi de survie, réinventée.

    La nouvelle fonctionnalité de récupération arrive en effet alors que Windows 11 dépasse enfin Windows 10 au niveau mondial, près de quatre ans après son lancement. Malgré un démarrage lent et la réticence des utilisateurs, les données de StatCounter montrent que Windows 11 est devenu le système d'exploitation de bureau le plus utilisé dans le monde en juillet 2025. La France reste toutefois une exception, où Windows 10 conserve une avance confortable, reflétant la résistance régionale à la transition.

    Source : Microsoft

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  2. #2
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    Pour résumer... Microsoft vient d'inventer le pompier pyromane!

    On aurait pu attendre mieux d'une société qui a fêté cette année ses 50 ans d'existence: Avoir par exemple un Windows qui n'a plus besoin de réparation parce que fiable, non?

  3. #3
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    Salut à tous.

    Encore une application qui ne sert à rien, à consommer du temps CPU, et à rendre Windows obèse.

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