Discussion :

[kisame34]

Bonjour à tous les membres du forum

Je me présente, je suis nouveau dans le monde du développement. Je viens du secteur de la restauration .Après une formation professionnelle comme Concepteur Développeur d'Applications,
d'une durée de 2 ans, on m'a proposé un emploi de développeur COBOL. Je suis actuellement en formation ou plutôt autoformation . J'essaie d'apprendre le cobol depuis à peu près 2 mois, mais j'ai pas l'impression d'avoir beaucoup progressé et je ne sais pas si ce que je code est bien ou pas. Et cela m'angoisse un peu car je vais travailler chez le client bientôt, je pense que je serai formé aussi là bas mais j'ai peur de ne pas avoir le niveau qu'ils attendent à mon arrivée.


Est-ce que vous pourriez me donner des conseils pour progresser, et si vous avez des liens vers des exercices corrigés ou du code fait dans les règles de l'art. J'ai regardé du côté des contributions, ça m'a déjà aidé mais si vous connaissez une source même en anglais. Ou sinon pouvez-vous me dire quel type d'exercice on peut me donner si on veut me tester à mon arrivée ?

J'ai suivi un tutoriel sur linkedin, il me semble bon mais quand je code indépendamment de mon côté .

Voilà merci pour vos retours. :-)

[kisame34]

J'ai lu un article qui m'a bien plu sur le forum. Je crois que le titre est "comment survivre en entreprise en étant un développeur médiocre".

il faut que je fasse un code simple et lisible, commenté, indenté, sans superflu, et réutilisable avec les modules .

Je reste preneur si vous avez des liens ou idées d'exercices

[escartefigue]

Bonjour kisame34 et bienvenue sur ce forum.

Je dirai que comme tout développement informatique, il est de bon ton de mettre un petit cartouche en tout début de chaque programme pour expliquer de façon succincte, mais claire, à quoi il sert et dans quel processus il s'inscrit.

Exemple :
* chaîne de contrôle des paiements clients, partie virements : contrôles de cohérence du fichier virement *

Si vous êtes sur Z/OS et qu'il s'agit de traitement batch, alors il faut créer un JOB avec le JCL (Job Control Language), et vous pouvez (devez) également mettre un petit cartouche explicatif en début de job. Pareil sur system i (anciennement AS/400) mais il s'agit de CL et non de JCL.

Sur le code lui même, il y a pas mal de recommandations générales et souvent des normes internes à l'entreprise.

Par exemple, un code bien indenté avec les END qui tombent en face (même colonne) de l'instruction correspondante, ça facilite la lecture.

Eviter de positionner des points sauf à la toute fin de chaque paragraphe (là c'est obligatoire), sinon, pour des raisons historiques, le point provoque un END-IF peu visible d'où des résultats inattendus.
Tout le monde s'est fait piéger au moins une fois

Pour les noms-conditions (variables de niveau 88) je préconise d'utiliser un préfixe commun avec la variable dont elle dépendent, ça évite de devoir faire plein de recherches dans le code quand on débugue ou qu'on réalise une maintenance.
Par exemple :



Eviter aussi de déclarer les indices de tableau avec des noms genre "I", "J" : c'est très pénible quand on recherche l'utilisation d'un indice de trouver la moitié des lignes de code. Il suffit de déclarer des variables nommées "II" ou "JJ", ce n'est guère plus long, mais beaucoup plus facile à rechercher.

Chose importante : ne jamais positionner manuellement une fin de fichier dans un indicateur, c'est un risque d'oubli et donc de boucle infinie.
L'OS met a disposition le FILE-STATUS qui permet de savoir systématiquement et automatiquement ce qu'il en est d'une entrée-sortie.
En cas d'utilisation de fichiers séquentiels seulement, la condition "AT END" peut parfois suffire, quoique je lui préfère le file-status plus riche en informations.

Pour l'appel aux sous-programme, on privilégie le plus souvent l'appel dynamique. Le module appelé est en ce cas mis en variable.

[kisame34]

Super !

Je suis sous environnement windows je n'ai pas encore écrit de code en JCL mais j'ai regardé ce que c'était et comment ça marchait.

J'ai crée un petit programme Cobol/db2 avec les moyens du bord (VSCODE,gnucobol,cygwin) et je l'ai écrit avec des modules (call).

Je prends note de tout ça en tous cas !

Merci pour ces conseils

[Darkzinus]

Bonjour, tu verras que le COBOL en soi n'est pas compliqué (l'environnement d'exécution un peu plus) du coup tu devrais assez vite comprendre le fonctionnement des programmes existants (on fait beaucoup de maintenance) et assez facilement développer des programmes à partir de ceux de ton site. Et ce, d'autant que chaque site a ses normes.

[el_slapper]

Eviter aussi de déclarer les indices de tableau avec des noms genre "I", "J" : c'est très pénible quand on recherche l'utilisation d'un indice de trouver la moitié des lignes de code. Il suffit de déclarer des variables nommées "II" ou "JJ", ce n'est guère plus long, mais beaucoup plus facile à rechercher.

J'étais encore plus brutal, avec des noms de compteur explicites, du genre NB-CLIENTS ou NB-COMPTES

Chose importante : ne jamais positionner manuellement une fin de fichier dans un indicateur, c'est un risque d'oubli et donc de boucle infinie.
L'OS met a disposition le FILE-STATUS qui permet de savoir systématiquement et automatiquement ce qu'il en est d'une entrée-sortie.
En cas d'utilisation de fichiers séquentiels seulement, la condition "AT END" peut parfois suffire, quoique je lui préfère le file-status plus riche en informations.

https://www.microfocus.com/documenta...LCHFSTA02.html présente une gestion assez exhaustives des File-Status. A adapter à son environnement, évidemment. Idéalement dans un sous-programme. Ce qui nous amène à :

Pour l'appel aux sous-programme, on privilégie le plus souvent l'appel dynamique. Le module appelé est en ce cas mis en variable.

Il y a plusieurs raisons à cela. L'appel statique a pour seul avantage d'être plus performant (et encore, pas de beaucoup, surtout sur les machines modernes), mais il présente plein de pièges à la maintenance. Le principal est : "je change le sous-programme - je le recompile - j'exécute - ma modification n'est pas prise en compte". Et on peut y perdre un temps fou.

Code :

Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part

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 77 MON-SOUS-PROGRAMME PIC X(8) VALUE 'MONSSPGM'.
(.../...)
*    Appel Statique
     CALL 'MONSSPGM'
*    Appel Dynamique
     CALL MON-SOUS-PROGRAMME
 .

On notera aussi le point seul à la fin du paragraphe, comme précisé par l'excellent Escartefigue. Là aussi, pour éviter de perdre des heures inutilement en arrachage de cheveux.

[Luc Orient]

Code :

Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part

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 77 MON-SOUS-PROGRAMME PIC X(8) VALUE 'MONSSPGM'.
(.../...)
*    Appel Statique
     CALL 'MONSSPGM'
*    Appel Dynamique
     CALL MON-SOUS-PROGRAMME
 .

Avec CALL littéral, si l'option de compilation est DYNAM l'appel est toujours dynamique ... (compilateur IBM Mainframe)

[kisame34]

Merci pour votre aide, j'avance petit à petit c'est cool

[kisame34]

merci pour votre aide,

Après m'être formé solo sur un peu plus de 2 mois avec des outils que j'ai bidouillé et un compte Zxplore, j'ai été traavillé dans un groupe bancaire...

Finalement ça ne m'a pas plu, pas le code cobol en lui même car j'aime beaucoup coder et je n'ai pas de problèmes de ce côté là mais plus dans les outils et dans leur appréhension comme TSO sur lequel je n'ai pas été formé.

Je me suis retrouvé face à des ingénieurs formés en organisme intensif avec TSO, et j'ai angoissé sur l'environnement mainframe du coup je suis parti au bout d'un mois ...

Voilà merci quand même pour vos conseils à tous ici

[escartefigue]

ISPF et TSO constituent un environnement de travail qui peut évidemment surprendre un débutant.
L'approche "écran vert" date des années 60, on est loin des technos client-serveur actuelles.

Cela étant dit, avec un peu d'accompagnement (c'est sans doute ce qui vous a manqué), on finit par oublier cet aspect rustique pour en apprécier la robustesse et finalement les fonctionnalités riches quand on commence à maîtriser le sujet.
De plus, même si l'environnement est ainsi fait, tous les sites mainframe ont aussi des outils plus modernes pour les applications annexes au cœur du métier et pour le transactionnel.