Microsoft étend l’approche de résolution GPLv3 aux projets utilisant les licences GPLv2
et rejoint ainsi Google, Facebook et Red Hat

Afin de résoudre les problèmes de licence dans le logiciel open source impliquant la GPL, Microsoft ainsi que CA Technologies, Cisco, HPE, SAP et SUSE se sont engagés à ne pas prendre de mesures légales contre les contrevenants, et ce dans une période de 60 jours. Ces firmes se joignent ainsi à Facebook, Google, IBM et Red Hat qui avaient déjà étendu le droit à l’erreur et la présomption de bonne foi à leur code source sous licence GPLv2.

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La GPLv3 (dernière version en date) a proposé d’apaiser la peine en cas de violation d’une licence. En effet, si le contrevenant se montre de bonne foi et accepte de mettre un terme à l’infraction dans un délai de 60 jours, il récupère ses pleins droits. Cette mesure a été introduite pour corriger l’une des limites majeures de la GPLv2, qui faisait qu’en cas d’infraction, tous les droits étaient perdus automatiquement et de façon permanente, ce qui pouvait causer un casse-tête pour les gros utilisateurs de logiciels libres.

En étendant l’approche de résolution GPLv3 aux projets utilisant les licences GPLv2 et LGPLv2.X, les utilisateurs de logiciels open source auront plus de prédictibilité. Dans le cadre du « Common Cure Rights Commitment », les entreprises doivent aviser les contrevenants en cas de violation de licence avant d’engager toute procédure judiciaire, de cette façon, ils bénéficieront d’une période de temps raisonnable pour corriger les problèmes de conformité, comme a déclaré Microsoft.

Au fur et à mesure que Microsoft s’implique de plus en plus dans l’écosystème open source, cette dernière étape semble être en adéquation avec la ligne suivie désormais par le géant du logiciel.

« Microsoft a pendant longtemps été un contributeur actif au développement open source, y compris sous GPL. À titre d’exemple, nous avons contribué au code du noyau Linux et nous avons également aidé à faire avancer le langage de programmation R utilisé par les experts de data science dans le monde entier, » a écrit Microsoft. « En réalité, cela fait 10 ans que nous avons soumis notre premier correctif à un projet GPLv2, ADOdb, une couche d'abstraction de base de données pour PHP. »

Pour justifier davantage cette prise de décision, Microsoft a signalé qu’elle participe à plus de 2000 projets sur GitHub, de plus, la firme voit que plus 40 % de machines virtuelles tournent sous Linux sur Azure, et quand de nouvelles VM sont lancées, Linux dépasse désormais Windows. C’est donc sans surprise que Microsoft a décidé de porter quelques-unes de ses technologies phares vers Linux (.NET, Visual Studio et SQL Server).

Source : Microsoft

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