Salut À Tous ,svp Je Voulais Une Définition Sur Le MLD
Salut À Tous ,svp Je Voulais Une Définition Sur Le MLD
On peut voir les choses d’un point de vue historique.
Ce qui fut écrit fin 1977, début 1978 (près de 10 ans après l’invention par Ted Codd, en 1969, du modèle relationnel de données !) par les pères de Merise (Tardieu, Rochfeld et compagnie), dans le document officiel et fondateur, avec l’agrément du ministre de l’industrie (René Monory), Méthode de définition d’un système d’informations, fascicule 4, guide pratique pour l’élaboration des modèles de données et de traitements :
« Le formalisme utilisé pour schématiser le niveau logique du modèle des données est un appauvrissement de celui utilisé pour le niveau conceptuel. Il utilise les concepts préconisés par CODASYL. »
Le MLD était donc un appauvrissement du MCD, mais ce fut à cause de CODASYL... Je ne vous en parlerai pas ici, mais ce dernier représentait la norme à l’époque, avec les SGBD navigationnels calés dessus, mais sachez que cette approche fut en fait descendue en flammes en 1974 à Ann Arbor, par Ted Codd, père du modèle relationnel de données (théorie relationnelle), à l’occasion du KO célèbre qu’il infligea au 1er round à Charlie Bachman, père d’IDS (et Turing Award l’année précédente). Dans les années soixante-dix, j’ai beaucoup utilisé les SGBD navigationnels (CODASYL), j’ai même réécrit l’un deux, mais peu nombreux sont ceux qui aujourd’hui se souviennent de ces dinosaures (et c’est tant mieux !)
Au milieu des années quatre-vingts, les choses commencèrent à évoluer :
« Le modèle logique est une représentation du modèle conceptuel en fonction des possibilités techniques du moment, autrement dit de l’état de l’art technologique des matériels et logiciels présents sur le marché. Actuellement, en matière de logiciel de base de données, nous assistons à une mutation de logiciels dits navigationnels vers des logiciels dits relationnels. » (H. Tardieu, A. Rochfeld, R. Colletti, La Méthode MERISE, Tome 1. Principes et outils)
Ainsi, on descendrait des nuages pour atterrir dans la technologie : je pense qu’on n’y est pas encore, les graphiques sont différents, mais à ce stade on ne traite pas encore de la quincaillerie (index, table spaces, etc.), et la rétroconception ne pose pas de problème. J’observe à cette occasion que les auteurs ont oublié de parler de la théorie relationnelle, laquelle va bien au-delà de la modélisation des données avec Merise, car d’essence mathématique (théorie des ensembles, algèbre relationnelle) et logique (logique du 1er ordre, calcul relationnel), donc munie des opérateurs ensemblistes et des quantificateurs de la logique, tandis que le MCD lui-même est cantonné aux aspects structurels : le MCD traite de l’anatomie, mais pas de la physiologie. Il en va de même pour le MLD, puisque les opérateurs en sont absents. Pour mémoire, avec le modèle relationnel de données on ne dessine pas (déclaration des variables et algèbre obligent...), même si Zloof (gentiment moqué par ses collègues d’IBM) procède ainsi avec QBE (et dont ACCESS s’est inspiré).
C’est au niveau du MLD (dans un contexte relationnel) qu’on peut parler de relvar (variable relationnelle) ou de table (concept en fait lié au langage SQL), y apparaissent les concepts de clé candidate, clé primaire (concept du reste rendu obsolescent, inutile du point de vue théorique), bien qu’un AGL comme PowerAMC continue à parler — à juste titre — d’identifiant (primaire, alternatif, étranger). On en reste à l’anatomie, mais « relationnelle ». Pour sa part, un AGL comme DB-MAIN passe du MCD au graphe relationnel et s’il n’utilise pas l’expression modèle logique des données, on peut dire qu’il s’agit de la même chose : dérivation du MCD en une représentation dite relationnelle (et ne parlons plus de CODASYL...)
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