Bonjour à tous.
Lors de la séquence de boot, le bios charge t'il tout le MBR dans la mémoire avant de tester le magic number, ou bien lit-il (le bios) le magic number directement avant de le charger (le mbr)?
D'avance merci.
Bonjour à tous.
Lors de la séquence de boot, le bios charge t'il tout le MBR dans la mémoire avant de tester le magic number, ou bien lit-il (le bios) le magic number directement avant de le charger (le mbr)?
D'avance merci.
Bien... La plus petite chose pouvant être lue sur un disque est .... un secteur ...
Et le secteur de MBR est... un secteur !
Donc oui, tout le MBR est chargé pour pouvoir lire le magic number
Merci Forthman.
Effectivement, là on voit bien que je suis un débutant.La plus petite chose pouvant être lue sur un disque est .... un secteur
Du coup, il me vient une autre question:
Les secteurs d'un disque dur sont-ils toujours de 512 octets ou bien cela varie t'il en fonction d'autres choses?
Cordialement.
Pour mes secteurs je ferrais un autre post si je ne trouve pas de réponses sur le net.
Merci Forthman, je clos le post.
Cordialement.
C'est « pour ainsi dire » toujours le cas. C'est la règle sur PC depuis les disquettes, y compris les 5'1/4. Toutefois, ça n'a pas été le cas partout, et même le PC a utilisé aux tout premiers temps des disquettes floppy 8 pouces dont la densité était inférieure.
On a notamment connu longtemps le règne du SD (Single Density) et DD (Double Density) apportés par les méthodes de codage sur le disque, respectivement FM et MFM. Et à ce titre, on a souvent eu des secteurs de 128 puis 256 octets de long, ce qui était pratique (la longueur d'un secteur tenant sur exactement 8 bits).
En particulier, les Thomson TO et MO largement distribués en France et spécialement dans les écoles utilisaient (quand ils en étaient dotés) des lecteurs de disquettes qui étaient quasiment ceux des PC, mais qui ne fonctionnaient qu'en 128 ou 256 octets par secteur.
Voir notamment cette page, qui donne pas mal d'infos intéressantes : http://en.wikipedia.org/wiki/List_of...ogical_formats
On peut faire abstraction des rares cas de secteurs à 1024 octets, beaucoup trop gros pour l'époque et nécessitant du matériel à la fois trop rare et trop cher.
Donc, la machine qui domine le marché aujourd'hui a pratiquement toujours utilisé des secteurs à 512 octets, qui était le maximum réalisable techniquement et de façon raisonnable à l'époque. Les premiers disques durs grand public qui sont sortis utilisaient les mêmes techniques de codage. Même s'il y avait plus de place, on n'a pas tout de suite pu formater leurs pistes à 63 secteurs. En tout cas, par continuité et par compatibilité, c'est tout naturellement qu'ils ont conservé le même format.
Par ailleurs, le marché des disques durs a commencé à réellement exploser peu avant le début des années 1990 et c'est également le moment où les machines 16 bits concurrentes ont décliné pour doucement céder toute la place au PC. Il y a donc eu standard de fait en matière à ce moment-là.
En outre, les premiers disques utilisables sur PC XT et AT utilisaient une interface similaire à celle des disquettes mais très vite, les disques IDE avec leur interface ATA se sont imposés. Avec ce système, on ne pilotait plus directement le contrôleur mais on lui envoyait des ordres et il se chargeait d'aller faire le travail. C'était une bonne chose mais il était nécessaire, pour cela, de fournir des disques préformatés.
Je ne suis pas allé vérifier si ATA impose une taille de secteur fixe mais quoi qu'il en soit, on a commencé à la même époque à faire face à un autre phénomène : le logiciel, lorsqu'il était très répandu, s'est mis à influencer la conception du matériel. On le retrouve encore aujourd'hui dans la fameuse limitation des 1024 pistes lors de la déclaration d'une nouvelle partition : ce problème est uniquement dû au fait que le format standard d'IBM pour ses partitions primaires alloue 3 octets pour les coordonnées CHS d'un secteur, et plus précisément 10 bits pour le numéro de piste (donc 1024 maximum), 6 bits pour le numéro de secteur (donc 64 maximum) et 8 pour le numéro de tête (donc 256 en tout), soit 24 bits en tout. C'est pour cette raison que, la capacité augmentant, les constructeurs ont dû faire preuve d'ingéniosité en exploitant au maximum ces champs et en déclarant des disques durs à 256 têtes, alors qu'il y a belle lurette qu'il n'y a plus qu'un seul disque et deux têtes (une par face) par unité. C'est le contrôleur qui fait la traduction.
Pour toutes ces raisons, donc, il n'y avait aucune raison de changer de taille de secteur. Les rares machines grand public autres que PC à l'époque étaient conçues pour utiliser le même matériel et étaient capables de s'adapter dans une certaine mesure, même si ce fut pour disparaître à court terme.
En bref : 512 octets est avant tout un standard de fait, choisi parmi un panel d'option limité.
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