Des chercheurs du MIT ont découvert que les visiteurs de l'espace peuvent communiquer et transmettre des données via la connexion sans fil
Plus de détails seront donnés à la CLEO 2014
A l'automne passé, pour la première fois dans l’histoire du MIT, un groupe de scientifiques en association avec la NASA viennent de prouver qu’il est possible aux visiteurs de l'espace de communiquer et de partager des données grâce à la connectivité sans fil, exactement comme sur terre. Les transferts de données volumineuses, la vidéo haute définition (HD) en streaming sont aussi envisageables.
D’autres précisions sur cette découverte tous azimuts seront apportées à la conférence (CLEO 2014) qui se tiendra du 8 au 13 Juin à San Jose en Californie aux USA. Ces chercheurs de Lincoln Laboratory montreront un aperçu global de cette performance de communication ascendante en orbite à base de laser entre la lune et la terre ; un record qui surpasse en vitesse de transmission celui de l'automne surpassé conte tenu du facteur qui atteint 4800.
L’année dernière ce même groupe de scientifiques avait été à la une par sa démonstration de Communication laser lunaire (LLCD) qui a transmis des données sur 384633 kilomètres entre la lune et la Terre à une vitesse de 622 mégabits par seconde, plus rapide que n'importe quel système de fréquence radio (RF). Par ailleurs la transmission des données de la Terre à la lune est faite à une vitesse de 19,44 mégabits par seconde soit un facteur de 4800 fois plus rapide que la technologie RF n’a jamais atteinte.
En prévision d’un obstacle au signal sur une telle distance, plusieurs techniques ont été utilisées pour obtenir des performances sans erreur sur un large éventail de conditions atmosphériques délicates, à la fois nocturne et à la lumière du soleil. C’est le cas des quatre télescopes utilisés à White Sands, au Nouveau Mexique ; chacun d’eux transmet la lumière à travers une colonne d'air différente qui expérimente divers effets de flexion de l'atmosphère. Cela augmente la probabilité qu'au moins un des faisceaux laser interagisse avec le récepteur, qui est monté sur un satellite en orbite autour de la lune. Ce récepteur utilise un télescope légèrement plus étroit pour collecter la lumière, qui est ensuite focalisée dans une fibre optique semblable à des fibres utilisées dans les réseaux à fibres optiques terrestres. La puissance d'émission totale est la somme des quatre émetteurs séparés, ce qui conduit à 40 watts de puissance.
Ainsi le signal dans la fibre est amplifié à environ 30 000 fois. Un photodétecteur convertit les impulsions de lumière en impulsions électriques qui sont à leur tour converties en motifs de bits de données qui transmettent le message. Des signaux de 40 watts envoyés par l'émetteur, moins d'un milliardième de watt est reçu par le satellite, mais c'est toujours environ 10 fois le signal nécessaire pour parvenir à une communication sans erreur, affirme Stevens.
Lors de la CLEO l’équipe présentera aussi la manière dont les grandes marges de niveau du signal reçu peuvent permettre au système de fonctionner à travers les nuages minces partiellement transparents de l'atmosphère à la Terre, qui selon elle est un plus. Elle espère également une large couverture de cette technologie dans l'espace, qui peut être possible sur Mars et les planètes extérieures.
Source : Phys.org
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