Au début du soulèvement, l’ambassadeur de France en Syrie devait faire la même constatation en relevant que l’aviation de Bachar el-Assad survolait les positions djihadistes sans les inquiéter outre mesure pour aller bombarder les combattants de l’opposition modérée. L’ancien chef du Quai d’Orsay, Laurent Fabius, soulignait dans ce cadre le 20 août 2014 que l’EI “est protégé d’une certaine manière par le régime Assad qui a libéré ses dirigeants de ses prisons”.
La liste de témoignages et de faits sur le terrain qui confirment les constations de MM. Kerry et Fabius et des ambassades américaine et française à Damas est longue, très longue… François Fillon pourrait facilement s’en informer afin de déterminer si réellement le président syrien serait un allié fiable et crédible pour combattre l’EI.
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