Discussion :

[DidiLogic]

Comme le fait remarquer joho, l'Afrique n'est pas un pays, mais un continent !
Les disparités nationales, voire régionales peuvent êtres énormes...

Cela étant, ce qui me parait le plus handicapant est l'exclusion des systèmes de paiement.
C'est rendre de fait impossible l'émergence de services exportateurs, et donc la possibilité de faire entrer des devises, qui compte-tenu du niveau de vie, auraient un gros impact économique dans certaines régions.

[Louis34]

C'est vrai que 100000$ de salaire pour un développeur européen (puisque qu'il précise bien en Europe également), je ne sais pas ailleurs mais en France ça doit être rare.
Par contre je suis surtout étonné par le point suivant, "Conséquence de la polyvalence". Raindolf Owusu semble parler comme un indépendant, et perso, en tant qu’indépendant, c'est mon lot quotidien que de tout faire dans mon entreprise : Administratif, commercial, développement aussi... Et pour un salaire net annuelle guère plus haut que les 20000 de l'article.
Mais j'en suis conscient, je travaille dans de bien meilleurs conditions "technologiques" et j'assume (avec joie ) mon choix d'indépendance.
C'est également le lot de bon nombre de mes collègues, et j'imagine que d'autres ici se reconnaissent.
Quand j'ai commencé, je n'avais pas de démarche commerciale tel que je la pratique aujourd'hui, j'utilisais des plateformes de services. Et là, le terme cassage de prix à l'Africaine avait un vrai sens pour moi !

[Paul TOTH]

ça le rappelle Warajevo

The program was developed in horrible conditions. The grenades fell everywhere, there was little electrical power (at one time even the hospitals didn't have power for two months!). When we had electricity it was only for 2-3 hours during the night. However, we did not quit and caught every moment when the electricity was on to develop the program. Zeljko worked at home on his 80286/12 MHz, 1.44" floppy, 40 Mb hard disc, Hercules card and Citizen 180D printer. He used TASM assembler. It was very interesting waiting for days of electricity. Samir worked mainly in army camp barack on 80286/16 MHz, 5,25" + 1.44" floppy, 2400 bps modem, VGA mono monitor, WITHOUT HARD DISC because it crashed. The power generator in the army camp was an improvised generator, with a voltage that varied from 150 V to 300 V! It was in fact car engine without carburator, connected to natural gas pipeline. This car engine was tied with shunted electromotor giving about 30 kW for 100 rooms.

[JacNar6]

Une réaction d'un développeur africain serait peut-être intéressant. Ce problème ne se pose pas seulement pour les développeurs, mais pour tous les informaticiens en général. Beaucoup de choses qui représentent aujourd'hui un acquis pour les informaticiens dans les pays développés restent encore un vrai luxe, en Afrique (noir en particulier).

Pour la petite histoire j'ai fais mon cycle de licence en informatique et c'est en 3ème année que j'ai eu mon 1er desktop (en 2009); notre labo d'info avait a cette époque 19 PC (avec pratiquement une moitié hors service) pour tte la faculté de science (pas moin de 5000 étudiants). C'est du sérieux les gars . Je ne parlerais mm pas de la connexion internet (mm les cybers n'offraient pas mieux).

Après la licence, départ école d'ingénieur pour un niveau BAC+5 (2010) et je fais toute la première année et une moitié de la 2ème année sans laptop (il fallait s'accrocher à quelqu'un pour faire mes TP); please, je n'étais pas le seul dans cette situation. Pour être vrai il faut carrément se surpasser avec des moyens dérisoires pour avoir un certain niveau.

Pour avoir un livre il faut qu'un torrent ou un site nous l'offre gratuitement; ce qui est un handicap dans un contexte où nos programme académique ne suivent pas l'évolution de le techno et de l'informatique. L'occasion de remercier les sites comme developpez.com, et bien d'autres pour le service gratuit et bénévole; sans oublier les logiciels gratuits et les cracks , Ns n'avons pas les moyens pour acheter des licences alors que nous voulons apprendre; mm nos entreprises ne font pas mieux pour l'achat des licences.

On réussit malgré tt à obtenir son diplome et hop le monde de l'emploi. Les entreprises demandent beaucoup, mais sans un réel investissement. On est obligé de faire plusieurs choses à la fois pour arrondir ses fin du mois. Il est difficile d'atteindre un certain niveau de compétence par ce que l'on ne vie pas sa passion, mais on veut nourrir des bouches. Vous êtes le premier d'une famille de 10 enfants à émerger et le papa a investi le max pour vous, afin que vous soyez en mesure de soutenir et d'apporter de l'assistance à vos cadet qui sont encore sur les bancs de l'écoles. Très vite vous ne penser qu'à gagner beaucoup d'argent plutôt qu'à bidouiller derrière un ordinateur dans vos moment libre sauf si c'est pour un business hors emploi.

Je pourrais continuer de plus belle, mais juste pour vous donner une image, nos réalités sont aussi distantes que le ciel l'est de la terre .

Qu'à cela ne tienne, je continuerais à avancé dans mon Java préféré .

[patrickdeveloppe]

Je partage parfaitement les dits de l'article. Moi, je suis développeur africain et je pense que le salaire avancé pour les développeur africain est très loin de la réalité, ils sont très très en dessous de ça. Mais à ce niveau voyons le problème sous un autre angle puisqu'on ne paie pas un salaire à quelqu'un pour lui faire plaisir. Aujourd'hui, en terme de productivité on ne peut pas comparer un développeur africain et son collègue d'europe ou d'amerique. Le problème part déjà de la formation où les programmes de formation dans la plupart des pays sur le continent sont vides et ne répondent en rien aux besoins du métier. A cela s'ajoute la difficulté à s'effrayer un chemin sur la toile et le déficit énergétique comme l'a bien souligné l'article. Moi des fois je suis obligé de getter des amis revenant de l'europe ou je ne sais où pour leur prendre des cours et ça ne facilite pas toujours la tâche. Bref c'est très compliqué d'être développeur en afrique et le bout du tunel n'est pas proche. Conclusion: perte de gout pour le métier par beaucoup d'informaticien et les entreprises sont obligées de se tourner vers l'occident pour des solutions sur mesure.

[patrickdeveloppe]

Une réaction d'un développeur africain serait peut-être intéressant. Ce problème ne se pose pas seulement pour les développeurs, mais pour tous les informaticiens en général. Beaucoup de choses qui représentent aujourd'hui un acquis pour les informaticiens dans les pays développés restent encore un vrai luxe, en Afrique (noir en particulier).

Pour la petite histoire j'ai fais mon cycle de licence en informatique et c'est en 3ème année que j'ai eu mon 1er desktop (en 2009); notre labo d'info avait a cette époque 19 PC (avec pratiquement une moitié hors service) pour tte la faculté de science (pas moin de 5000 étudiants). C'est du sérieux les gars . Je ne parlerais mm pas de la connexion internet (mm les cybers n'offraient pas mieux).

Après la licence, départ école d'ingénieur pour un niveau BAC+5 (2010) et je fais toute la première année et une moitié de la 2ème année sans laptop (il fallait s'accrocher à quelqu'un pour faire mes TP); please, je n'étais pas le seul dans cette situation. Pour être vrai il faut carrément se surpasser avec des moyens dérisoires pour avoir un certain niveau.

Pour avoir un livre il faut qu'un torrent ou un site nous l'offre gratuitement; ce qui est un handicap dans un contexte où nos programme académique ne suivent pas l'évolution de le techno et de l'informatique. L'occasion de remercier les sites comme developpez.com et bien d'autres pour le service gratuit et bénévole; sans oublier les logiciels gratuits et les cracks , Ns n'avons pas les moyens pour acheter des licences alors que nous voulons apprendre; mm nos entreprises ne font pas mieux pour l'achat des licences.

On réussit malgré tt à obtenir son diplome et hop le monde de l'emploi. Les entreprises demandent beaucoup, mais sans un réel investissement. On est obligé de faire plusieurs choses à la fois pour arrondir ses fin du mois. Il est difficile d'atteindre un certain niveau de compétence par ce que l'on ne vie pas sa passion, mais on veut nourrir des bouches. Vous êtes le premier d'une famille de 10 enfants à émerger et le papa a investi le max pour vous, afin que vous soyez en mesure de soutenir et d'apporter de l'assistance à vos cadet qui sont encore sur les bancs de l'écoles. Très vite vous ne penser qu'à gagner beaucoup d'argent plutôt qu'à bidouiller derrière un ordinateur dans vos moment libre sauf si c'est pour un business hors emploi.

Je pourrais continuer de plus belle, mais juste pour vous donner une image, nos réalités sont aussi distantes que le ciel l'est de la terre .

Qu'à cela ne tienne, je continuerais à avancé dans mon Java préféré .

Très juste comme caricature, je confirme.

[SurferIX]

C'est vrai que 100000$ de salaire pour un développeur européen (puisque qu'il précise bien en Europe également), je ne sais pas ailleurs mais en France ça doit être rare.

C'est aux Etats Unis que c'est comme ça (article américain). Parce que là bas - pour résumer très grossièrement - tu cotise rien pour ta retraite, t'as aucune assurance, t'as pas de chômage, bref : t'as intérêt à mettre de côté tout le temps et $10000 / mois ça fait en France du $2500 / mois max, ce qui est un salaire, à mon sens, normal (n'en déplaise aux patrons) pour un développeur. Attention, j'ai dit un bon.



Comme ça semble être le troll du jour, je me permets une fantaisie - pourtant assez proche de la réalité :

...
Salaire :
« Un développeur en Afrique perçoit entre 10 000 à 20 000 dollars annuellement, alors que ses collègues en Europe et aux USA gagent au moins 100 000 dollars par an »
...

Qu’en pensez-vous ?

Ça c'est du bon pour les patron Français, ça, ouais ! $1000 sans les charges ni rien ?
Ouèèèèèèèèèèèèè !
Allez hop on va virer ce wagon de devs Français râleurs !
...Et hop ! Pour le même prix, 20 Africains !

Vive la mondialisation ! C'est bon pour les patrons ça !

[youccef]

L'un des point le plus constaté chez les développeurs african est l'investissement personnel, le manque de compétence/méthodologie de travail, en effet sorties directement des universités ils ne font que suivre les théories apprises, ce qui les rendent parfois inefficaces en production.

[el_slapper]

L'un des point le plus constaté chez les développeurs african est l'investissement personnel, le manque de compétence/méthodologie de travail, en effet sorties directement des universités ils ne font que suivre les théories apprises, ce qui les rendent parfois inefficaces en production.

Bof, à Paris, j'en ai vu pas mal, des comme ça.....certains avainet même 10 ans d'expérience sur leur CV, c'était toujours autant la catastrophe.

[youccef]

Bof, à Paris, j'en ai vu pas mal, des comme ça.....certains avainet même 10 ans d'expérience sur leur CV, c'était toujours autant la catastrophe.

En effet mais en Afrique c'est un constat général ce qui n'est pas le cas à Paris.

[jean_kevin_musclor]

Investissement :
« En Afrique, la plupart des gens ne comprennent pas les pratiques de la Silicon Valley en matière de Business et d’investissement. La plupart des investisseurs technologiques investissent dans une start-up, car ils sont intéressés par les profits à court terme. »

Les bons développeurs qui ne comptent que sur eux-mêmes pour développer leurs projets personnels sont alors ralentis par les différents emplois qu’ils prennent en parallèle pour subvenir à leurs besoins.

Salaire :
« Un développeur en Afrique perçoit entre 10 000 à 20 000 dollars annuellement, alors que ses collègues en Europe et aux USA gagent au moins 100 000 dollars par an »

Conséquence de la polyvalence :
« Un développeur africain tente de jouer tous les rôles possibles au sein d’une entreprise, de chef d’entreprise à chargé de publicité. Au lieu de se concentrer sur un seul aspect et de le maitriser, il passe son temps à essayer de maitriser tous les différents aspects de l’entreprise. Cela est parfois bénéfique, mais vient avec son lot d’inconvénients »

Enseignement :
Chaque année, des milliers d’étudiants sortent des différentes universités bardés de diplômes, avec comme bagage une certaine maitrise de certains langages de programmation connus, ce qui peut se révéler un bon point de départ pour les entreprises de développement logiciels. Toutefois, ces étudiants ne s’investissent pas suffisamment dans des projets personnels pour développeur leurs talents. A la place, ils se focalisent plus sur leur résultat universitaire, ce qui n’aide pas vraiment à développer suffisamment leurs capacités.

Prix et compétitions :
« Il y a une différence entre gagner des prix et des compétitions technologies et remporter une victoire sur le marché public. » Ainsi, pour notre blogueur, plus vite le développeur africain en prendra conscience, mieux ce sera.

Tout ça me rappelle quelque chose.