Discussion :

[doublex]

En même temps, l'art ne tolère que la crème de l'excellence. 99,999999% des artistes ont beaucoup de mal à vivre, financièrement.

[Alex-L]

C'est sûr que l'on est loin de s'attendre à une "gloire" extérieur, mais c'est les risques du métier de l'ombre.
Après tout le code source ne serait-il pas en lui-même une œuvre d'art en soi ? Bon d'accords c'est moins coloré que Picasso ou moins mélodieux que Beethoven !

Si on veut vraiment sortir de l'ombre, faut se démarquer en confectionnant une "révolution" (à la Dropbox, Flappy Bird j'en passe)

Personnellement, je ne me lasse jamais de développer de nouvelles applications, que ça soit avec ou sans reconnaissance peu importe tant je fais ce que j'aime.

[Zeeraptor]

Mon avis:

Le morale du developpeur evolue de facon "binaire".

C'est "tendu" de programmer et debugger,mais on a une enorme satisfaction quand ca fini par fonctionner.
Ca depends aussi beaucoup du projet sur lequel on bosse,et du langage et des outils qu'on utilise.C'est sur que c'est mieux quand c'est en accord avec nos preferences.
Pour menager son morale,un codeur a besoin de calme durant son activite.Encore plus en phase d'apprentissage(Donc quasiment tout le temps :-)

[Neckara]

Bonjour,

De quoi se plaint le blogueur ? Les professionnels des autres domaines d’activité autre que la programmation, reçoivent le plus souvent la reconnaissance de leurs semblables, ainsi que d’une communauté de personnes qui ne sont pas du métier.

Et ce serait pour cela que le métier de développeur serait la "plus déprimante de toutes ?"
Je prend par exemple les techniciens de surfaces, ont-ils de la "reconnaissance" ?
Vous avez déjà entendu quelqu'un dire à un techniciens de surfaces "wahoo ça brille, vous êtes trop doué !".

Je ne pense donc pas qu'on soit les plus à plaindre dans ce domaine. On a la chance de pouvoir faire un métier passionnant et très intéressant (et surtout d'avoir un métier), ne l'oublions pas

Rob Sheldon veut être reconnu pour la qualité du code qu’il produit. Il voudrait être aussi célèbre qu’un musicien, faire tomber les jolies filles. Cependant, il s’est rendu à l’évidence que c’est tout bonnement impossible.

Bienvenu dans la réalité
Quelque soit le domaine/métier, on ne peut pas tous devenir "célèbre" et faire tomber toutes les "jolies filles", c'est peut-être injuste mais c'est comme ça.


Par contre, qu'a-t-il fait pour que son blog soit suivi et qu'on parle ici de ce qu'il a dit ? Est-ce qu'on parlerait de la même manière d'un blog d'un individu lambda ?
N'a-t-il donc pas, à défaut d'être célèbre, une petite notoriété (même si je n'ai jamais entendu parler de lui) ?

[dk]

Ce monsieur fait visiblement ce métier pour de mauvaises raisons.

[Askeridos]

La chose est très flagrante surtout lorsqu’on jette un coup d’œil dans le domaine musical. Un artiste qui chante juste et qui joue très bien d’un instrument de musique, ne reçoit pas seulement la reconnaissance de ses semblables musiciens, mais aussi les ovations de la foule en liesse. Tout se passe comme ci, la foule disposait de canons d’appréciation valide pour les artistes musiciens.

Un artiste joue sur scène en live avec un groupe, on les voit jouer d'un instrument (avec leurs mains donc). Le public voit tout, donc forcément ils reçoivent une ovation. L'artiste apporte aussi un lot d'émotions.

Par contre pour la programmation ce n’est pas le cas. Combien remarquent des différences entre la mise à jour d’un logiciel et sa version précédente lorsqu’il s’agit de rechercher autre chose que la modification de l’interface ? N’allez surtout pas leur demander de regarder dans le code.

C'est sûr. Pour payer les courses à la borne automatique de Carrefour, c'est déjà difficile pour eux de scanner le code-barre devant la machine. Quand le code bugue, on cherche ce qui ne va pas. Eux, la lumière rouge clignote, ils restent comme des cons au lieu d'aller chercher l'hôtesse....

il voudrait être aussi célèbre qu’un musicien, faire tomber les jolies filles

Comme je l'ai dit plus haut, un artiste sert à faire rêver, il raconte des histoires et les gens se reconnaissent dedans. Le programmeur invente, il apporte un service. il veut faire tomber les filles ? Pardon d'avance, mais la première chose qui me vient à l'esprit, et pourtant pas mal tourné , c'est ça :

. Google a sorti ses lunettes virtuelles, alors pourquoi pas ?

[Kalishah]

Êtes-vous d'accord avec le blogueur ?

Pas vraiment... D'abord, il n'y a pas "une" profession de programmeur... il y en a plusieurs selon le contexte et les missions confiées. Il y a tellement de situations différentes possibles qu'on ne peut pas généraliser. C'est un métier qui peut conduire à la dépression (comme d'autres) ou au contraire s'avérer très épanouissant. Personnellement je m'en fiche royalement de la notoriété ! Ce qui est le plus susceptible de me stresser, ce sont les délais trop courts ou quand j'ai affaire à des non informaticiens qui demandent des choses incohérentes, irrationnelles. (Souvent parce qu'ils ont une vision trop égo-centrée de leurs besoins d'ailleurs...)

Un programmeur peut-il être aussi célèbre qu'un musicien ?

Non car je pense que ce n'est pas comparable. Un musicien est un artiste qui interprète une œuvre, sa profession est par définition destinée à susciter l'admiration. Le rôle de tout artiste, c'est de capter son public et de transmettre des émotions, susciter l'admiration par son expression. Pour moi un développeur n'est pas un artiste, mais plutôt un "ingénieur" (au sens premier du terme) dont le rôle est de rendre opérationnel un système informatique destiné à répondre à des besoins précis. Un programme informatique ne doit pas être "beau", "émouvant", il doit être efficient, fonctionnel, juste. En matière d'applications, les gens remarquent quand ça ne marche pas, quand c'est bourré de bugs... mais quand tout fonctionne correctement, quand c'est maintenable, évolutif, ça paraît juste "normal".

Que faut-il donc faire pour donner la noblesse de l'artiste musicien au programmeur ?

Il ne faut rien faire. Et je pense d'ailleurs que c'est un métier où il est impératif de mettre de côté tout sentiment narcissique. La satisfaction personnelle, dans ce métier est toute autre. Il faut trouver du plaisir dans le fait d'apprendre et de progresser, dans le fait de mettre en œuvre techniquement des solutions fonctionnelles et qui fournissent un service aux utilisateurs. C'est aussi un métier où il peut y avoir une certaine créativité, selon le poste qu'on occupe ou les missions qui nous sont confiées. Avoir des idées, les mettre en application, les voir évoluer et être fonctionnelles, c'est épanouissant. Par contre ce n'est jamais bon, quand on est programmeur, de comparer "sa valeur" aux autres et de chercher à savoir qui a la plus longue.

[moldavi]

Bonjour.

Pour être célèbre, il faut sortir du lot. C'est un peu comme au loto, il y a peu d'élu.

Je lui conseille le parcours de Bill Gates pour faire tomber les nanas

Le principal dans le métier de développeur, c'est de prendre du plaisir. S'il y a les gratifications/ovations, c'est juste du bonus en plus.

[phili_b]

Et puis avoir un avis public comme les chanteurs ce n'est pas forcément facile tout les jours: entre certains fans décérébré(e)s adoratrices (teurs) ou au contraire d'autres déçus qui vont pourrir ces mêmes chanteurs.

Y'a plein de gens qui œuvrent sans publics, c'est même la majorité, et ça ne pose pas de problème.

Ce monsieur fait visiblement ce métier pour de mauvaises raisons.

[Johnny P.]

La comparaison n'a même pas lieu d'être... les filles n'aiment pas du code ou une belle application.... une fille s'intéresse à la beauté de toutes choses musique , acteur , belle voiture , etc.

Par ailleurs à moins d'être médiatiser tous les jours , peu de personne sont célèbres dans l'info...

Certains métiers n'intéressent personne encore moins ceux techniques... et je ne vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire à être célèbre tu n'as presque plus de vie privé , tracker comme un chien par des paparazzis ?, des nouvelles à toutes les sauces , tout le monde parlent de toi en bien où en mal , l'unique avantage sûrement les filles et l'argent...

J'ajoute aussi que le métier de programmeur n'est pas un métier facile , j'ai plus de respect envers un programmeur qu'un chanteur qui ne fait rien de spectaculaire à part chanter.

[germinolegrand]

La comparaison n'a même pas lieu d'être... les filles n'aiment pas du code ou une belle application.... une fille s'intéresse à la beauté de toutes choses musique , acteur , belle voiture , etc.

Que d'arbitraire messieurs, revoyez votre conception de la femme, il y a des filles qui aiment coder, et ne me dites pas que les hommes n'aiment pas les belles voitures (pour certains on croirait que c'est leur vie ) ou les actrices, il n'y a pas de raison que des filles s'intéressent moins au dev que vous . A mon avis (et je peux me tromper) c'est simplement que ce n'est pas en faisant des prouesses techniques ou artistiques que vous attirerez ces dames, tout comme ce n'est pas en étant le plus fort à des jeux-vidéos que vous aurez une princesse .

[LSMetag]

Êtes-vous d'accord avec le blogueur ?

Programmeur est en effet un métier de l'ombre où il ne faut pas s'attendre à devenir célèbre par la qualité de son code. Mais je trouve ça quand même 1000 fois mieux qu'une usine de travail à la chaîne. Le métier de programmeur, c'est un métier créatif, avec toujours de nouvelles problématiques à résoudre, de nouvelles technologies ou domaines fonctionnels à explorer. Après, selon l'entreprise où tu travailles, ça peut être valorisant ou ingrat. Je cherche justement des moyens (rares) de pouvoir travailler en étroite collaboration avec l'utilisateur final. Parce que dans ces cas là, je m'épanouis. J'écoute leurs désidératas, leurs critiques, leurs compliments, on discute tous ensembles pour se mettre d'accord sur délais, coûts, prestations, besoins, fonctionnements,... Mais je n'ai pu appliquer ce mode que lorsque j'étais en clientèle, en contact direct avec les utilisateurs finaux et pour de petits projets. Sur des gros projets où tu te trouves dans un groupe de prestataires de service, tu as juste un logiciel de bugtracking ou un CP pour "dialoguer" et ça c'est beaucoup moins drôle. Surtout qu'à ce moment là, tu ne dialogue pas forcément avec les utilisateurs mais leurs patrons, qui n'ont pas forcément les mêmes préoccupations...

Un programmeur peut-il être aussi célèbre qu'un musicien ?

Un programmeur peut devenir "célèbre" s'il est créatif et s'il satisfait son public. Bill Gates n'est pas devenu riche et célèbre ? Il faut garder en tête que tout ce qu'on fait n'est pas visible. Mais que les utilisateurs voient ce qui est visible. Comme une appli conviviale, ultra rapide, qui remplit un besoin à la perfection,... Il suffit de voir les avis pour les extensions de navigateurs par exemple. Un programmeur ne montera jamais sur scène, mais il peut malgré tout être applaudit, voire dialoguer avec des êtres humains si il arrive à enfiler une casquette de chef de projet. En méthode agile, le programmeur peut même appeler l'utilisateur final pour discuter de certaines problématiques en live.

Bref, je fuis comme la peste ce que raconte ce blogueur car c'est en effet très répandu. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas moyen d'éviter ces écueils et de s'épanouir dans ce métier. En tant qu'auto-entrepreneur par exemple, tu as les feedback en live de l'utilisateur. S'il me dit "tu as bien rempli le contrat" avec le sourire, je ne demande pas plus. Il en va de même pour de bonnes critiques sur divers sites internet

[maKyo]

En tant que développeuse (php/c#/SSIS/db2 ...), j'apporte ma contribution

Je suis passée Chef de projet un peu aussi à cause de cela, n'ayant pas de contact direct avec le métier, il ne me remerciait jamais, ni même le chef de projet pour qui je codais, j'étais dans l'ombre à écouter les félicitations adressées au chef de projet ...

Coder, je trouve que oui c'est un métier de l'ombre, mais ce sont des défis à relever tous les jours, c'est apporter des solutions à un nombre incalculable de questions, c'est imaginer les pires scénarios, c'est être créatif surtout pour les développeurs "à tout faire" (qui doivent au final faire tout de A-Z ... l'analyse -> le coding et pas forcément dans son langage de prédilection -> design -> ergonomie -> test -> mise en prod -> correctif -> procédure)

J'ai appris avec le temps à tirer satisfaction de plein de "petites" choses, ne serait ce qu'à la machine à café où j'entendais 2 utilisateurs qui parlaient du nouveau module déployé. Ou encore "sauver" un utilisateur en lui évitant 5 h de taf par un simple export d'un query complexe qui m'a pris 10 min...
Il faut pouvoir estimer son travail, savoir qu'on fait pas de la merde en se remettant en question en permanence, évaluer les performances, optimiser le code. .. suivre des formations...
Faire intervenir les utilisateurs pour constater les différences, observer les statistiques et se rendre compte que le dernier module a été utilisé 5000 fois en 1 mois C'est tout plein de détail qui aide à avancer.

Mais surtout maintenant que je suis chef de projet, je ne répète pas les erreurs de mon ancien chef, j'intègre les développeurs dans les réunions d'avant projet, je met en avant leurs travaux, le temps qu'ils ont passé sur les problèmes, les solutions imaginées par les développeurs de l'équipe, et je leur fait constater les statistiques de leur travail pour qu'ils se rendent compte de la valeur qu'ils ont dans le projet... Il n'a surement pas eu cette chance, tout comme moi quand j'ai commencé.

Et je pense qu'il y a pire qu'être codeur ... je n'aimerais pas être éboueur !
Je ne pense pas qu'on code pour la gloire, on code pour rendre service et simplifier la vie des gens !

C'est comme les ouvriers d'une entreprise, sans eux, il n'y a plus d'entreprise.

Note pour les mecs programmeurs : le coding des autres ne m'a jamais impressionnée, leurs expériences et ce qu'ils peuvent me transmettre : oui

maKyo

[chaminca]

*Dans le contexte général ici par rapport a un développeur sans prendre en compte ce cas particulier , on peut dire qu'il a en effet raison , un développeur qui effectue un métier de bureau n'a pas forcement de contact qui pourrai lui apporter de la reconnaissance , un exemple plus parlant que le musicien c'est par exemple un coiffeur , qui à la fin a l'occasion de voir son client satisfait et ce nombreuses fois par jour , d'un autre côté des métiers semblables au développeur niveau reconnaissance sont très nombreux et on ne peut pas dire que c'est le pire métier du monde , "l'herbe est toujours plus verte ailleurs" , je dirais même qu'on doit être conscient lorsqu'on s'engage dans cette branche que ce n'est pas la reconnaissance qu'il faut chercher.Sans compter que les réorientations professionnels n'existent pas qu'en informatique.

*Après dans ce cas particulier , on sent surtout un développeur mal dans sa peau (manque de confiance , manque d’estime en soi) qui remet ce manque de confiance en soi sur sa profession et considère que ses problèmes viennent de son travail , alors que cela est faux son problème est général et devrai s'orienter vers une psychothérapie pour regagner cette confiance en lui et il vivrait avec ce même métier bien plus heureux.

[fconrotte]

Etant donné que:
- un programmeur passe la grande majorité de sa journée assis devant un ordinateur ou assis dans des réunions le plus souvent inutiles.
- la durée moyenne d'une carrière de programmeur est de 20 ans avant d'être considéré comme "trop vieux" alors qu'il faut travailler au moins 40 ans avant d'avoir droit à une pension
- l'informatisation contribue à automatiser le travail d'autres personnes et donc les pousser à se recycler rapidement ou au chômage.
- la durée de vie moyenne effective d'utilisation d'un programme est de 5 ans avant d'être jeté aux oubliettes.
- l'évolution rapide des technologies dans l'informatique oblige à se former constamment pour éviter que ses connaissances actuelles ne deviennent obsolètes dans 3 ans.
- les dates de livraison de logiciel sont le plus souvent déterminées de façon arbitraires, induisant une pression injustifiée.
- l'utilité finale du logiciel développé en lui-même est parfois douteuse (devoir développer un nième CMS/ERP, devoir redévelopper la roue plutot que d'utiliser un framework reconnu et largement utilisé,...)

Je suis plutôt d'accord pour dire que le métier de programmeur n'aide pas à garder le moral sur le long terme.

A lire aussi:
http://focuscampus.blog.lemonde.fr/2...tains-metiers/

[alves1993]

un temps viendra ou les programmeurs recevront la gratitude de leurs métiers (en 2050 lorsque les robots seront partout) , pour le moment je crois que notre métier est dédier aux passionnées et aux geeks .

[Olve.OnRollOver]

Un technicien, aussi bon soit-il, ne sera pas reconnu. Jamais. Et ce quel que soit son niveau de competences.

Y'a beaucoup de pessimisme et de frustration dans le texte du bloguer et dans cette citation.
Un technicien peut toujours créer sa propre app simulateur de tamagoshi ou autre concept réchauffé pour obtenir une place sur un app store, des comms, des évaluations etc... Il pourra être reconnu ; peut-être pas pour sa bonne conduite pro, mais il pourra quand même.
Ensuite, en tombant sur un bon code (bien construit, bien documenté, bien organisé) entre collègue on peut très bien faire preuve de reconnaissance.

Pour moi la déprime vient plus du manque de satisfaction que peuvent entraîner certaines sessions de code : une fonctionnalité qu'on a mis des mois à utiliser et qui n'est finalement pas vraiment utilisée, une que les gens n'aiment pas à cause d'un paramètre qui ne nous concerne pas, des journées pour déboguer un truc avec la sensation le soir qu'on a pas réalisé grand chose... On a pas tjrs bien l'impression d'avancer !

Un programmeur peut-il être aussi célèbre qu'un musicien ?

Question bizarre. Autant la reconnaissance c'est important, autant comparer un métier de l'ombre (comme disait l'un) et un métier sur le devant de la scène, ça me semble un peu curieux. Peut-être que le blogueur devrait plutôt envisager un revirement pro. Ou travailler en usine, ça lui remettrait les pieds sur terre (comme disait l'autre) ! Car les métiers difficiles et sans aucune reconnaissance y'en a des plus pénibles que Dev.

Que faut-il donc faire pour donner la noblesse de l'artiste musicien au programmeur ?

Rien. Le mieux serait d'apprendre l'humilité et à se contenter de ce qu'on a. Ou alors changer de voie . Aussi, voir les avantages que l'on a : n'oublions pas que Dev c'est aussi un des rares métiers que l'on peut exercer chez soi facilement. Allez dire à un conducteur d'engin industriel d'utiliser ses compétences pro chez lui pour son propre plaisir/son propre égo. Il pourra pas. Nous on veut dev une app, prendre des cours de graphismes, partager notre boulot, être aider par une communauté... on peut.

[Olve.OnRollOver]

Ce monsieur fait visiblement ce métier pour de mauvaises raisons.

J'avais mis + et finalement -. Je crois que pour la majorité, on débute un métier pour de "mauvaises raison" : illusions qu'on en avait, rêves d'accéder rapidement à telles possibilités, espoirs de créer quelque chose assez rapidement... puis on le pratique et c'est un peu différent. Et au final on apprend à l'apprécier, à en connaître les contraintes et à trouver un moyen de le pratiquer avec notre propre plaisir (sans oublier nos rêves !). On traverse tous une phase de désillusion un peu, non ?

[LSMetag]

...

Je crois que j'aimerais bien bosser dans ton équipe ^^

[stailer]

Tous les programmeurs (ou développeurs) rêvent d'une évolution et de reconnaissance. Le problème n'est pas que ce métier soit déprimant mais tout simplement qu'il y a un temps pour tout : un temps pour développer et un temps pour évoluer.
La suite logique des choses voudrait que de développeur on passe moins de temps à programmer pour s'orienter davantage vers de la gestion de projets et d'équipes.

Cela n'arrive pas forcément, jamais pour certains ce qui provoque une désillusion et un sentiment de frustration : on se dit alors que nos compétences sont mal exploitées et que l'on serait capable de faire bien autre chose.

Je crois en définitive que cela part d'une prétention : le développeur est aujourd'hui un ouvrier qualifié... Sauf qu'au lieu d'utiliser un marteau, une perceuse et de travailler sur un chantier, le développeur travaille dans un bureau, derrière un ordinateur avec un certain sentiment de supériorité.

Là ou l'ouvrier va exécuter son travail comme quelque chose de "normal", le développeur va plutôt se placer du côté du "génie" (de l'ingénieur ? ) .

Bref, je pense qu'en considérant son travail de programmation comme un autre il n'y a vraiment pas de quoi déprimer et surtout pas de quoi se prendre pour une rockstar.