Kaspersky : le cyberespionnage prend une ampleur démesurée
Kaspersky : le cyberespionnage prend une ampleur démesurée
20 000 nouveaux malwares identifiés en seulement un mois
Nous sommes bien loin de cette époque où Robert Tappan Morris, un étudiant de l'université de Cornell, a mis sur pied le premier ver informatique. Les réseaux aujourd'hui font face à des menaces de plus en plus compliquées se perfectionnant avec le temps.
Kaspersky, la firme de sécurité russe, vient de publier un rapport pour ce premier trimestre faisant état de l'évolution des menaces sur Internet. Alors qu'en janvier 2013, les développeurs de malwares semblaient au repos, le mois qui suit voit naitre 20 000 nouveaux malwares rien que pour les plateformes mobiles. La moitié de l'ensemble des programmes malicieux pour toute l'année précédente a été atteinte uniquement pour ce mois.
L'époque où les utilisateurs de programmes malicieux étaient limités à un petit groupe d'individus experts en informatique semble désormais révolue, puisque aujourd'hui, les organisations légales comme le FBI et des gouvernements, notamment la Chine, sont également de la partie.
Aux mains de ces géants, les malwares prennent une tout autre tournure, le cyberespionnage nait et prend une ampleur démesurée. En effet, le rapport de la firme en sécurité Mandiant pour ce premier trimestre n'y va pas de main morte avec l'état chinois. Dans ce rapport, la firme pointe du doigt la Chine en démontrant sa responsabilité dans la vague d'espionnage industriel sans précédent qui a frappé les États-Unis ces derniers temps.
« L'espionnage économique de la Chine a atteint un niveau intolérable et je crois que les États Unis et ses alliés en Europe ainsi qu'en Asie ont l'obligation de faire le nécessaire pour stopper toute cette piraterie », estime Mike Rogers, membre républicain de la chambre des représentants des États-Unis, visiblement choqué par la tournure des évènements.
Cependant, la Chine n'est pas la seule à blâmer, puisque même le FBI voudrait faire voter un projet de loi pour rendre légale l'installation de « Backdoor » dans des serveurs Web. Ceci est en quelque sorte un équivalent de l'écoute téléphonique pour Internet. Que fait-on de la vie privée des uns et des autres dans ce cas ?
Sans surprise, on note dans le rapport que les développeurs de malwares s'intéressent davantage aux plateformes mobiles. De tous les OS mobiles présents sur le marché, Android à toute l'attention des hackers. Quoi de plus normal puisque cet OS domine largement le marché du mobile, les autres OS faisant pâle figure devant lui. 90 % des malwares mobiles existant à ce jour sont écrits pour Android.
Java constitue une option des plus intéressantes pour tout développeur de malwares. Kaspersky note que 45,26 % des ordinateurs présentant des failles les doivent au JDK.
Devant un tel déluge de programmes malicieux, les experts en sécurité sont très souvent débordés et la tendance voudrait que le nombre de malwares continue d'être croissant. Que nous réserve l'avenir ?
Sources : rapport Kaspersky, rapport Mandiant
Et vous ?
Face à ce déluge de programmes malicieux sur internet, quelle doit être l'attitude que doit tenir tout utilisateur pour faire face à cette tendance en hausse des malwares présents sur Internet ?
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Envoyé par Cedric Chevalier
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