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  1. #1
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    Citation Envoyé par mith06 Voir le message
    Je retombe bien sur 42 !!!!
    Refaite vos calculs!!!

    On pourrais faire tellement de choses bien avec 6 Millards....
    Comme construire des éoliennes, il suffit de 42 éoliennes pour remplacer un réacteur nucléaire!!
    Et c'est pas moi qui le dit... voici ma source : https://twitter.com/franceinter/stat...20839500808193
    Don't feed the troll, mais bon, comme Mélenchon est cité comme expert en calcul c'est trop tentant.

    Un réacteur nucléaire, c'est à la louche 1GW.
    Je lis dans sciences et avenir de cet été que les 4 prochains parcs en France installeront des éoliennes de 8MV.
    Appliquons un facteur de charge habituel de 80% au nucléaire et un facteur de charge idéal de 35% aux éoliennes en mer (chiffre qui selon St Jancovici correspond juste à une partie du littoral méditerranéen, le reste étant moins bon).

    (1000*,8)/(8*,35) # 286. Donc, le chiffre c'est plus 286 que 42, et encore sans compter la gestion de l'intermittence. parce que les énergies intermittentes, tant qu'on en a moins de 30%, le réseau tient, après, il faut refaire toutes les lignes et ajouter des centrales diverses pour compenser et d'après le rapport de RTE, ça implique pour arriver à 100% des technologies encore à trouver. S'il faut compter l'intermittence (construire des centrales de pompage turbinage en noyant les vallées, etc.) il faut multiplier le chiffre par quelque chose en 5 et 10.
    Au fait, il y a entre 2 et 6 réacteurs dans une centrale nucléaire. Et encore, on jette la chaleur dans l'air ou l'eau après la turbine. Si on s'en servait pour chauffer les villes, le rendement serait carrément meilleur.

  2. #2
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    Citation Envoyé par mith06 Voir le message
    Avec 6 Millards d'euros tu ne peux donner que 42 millions d'euros à chaque personne sur terre.
    Il y a 8 milliards d'humains sur terre.
    6/8 = 0,75.

    6 milliards ça s'écrit 6 000 000 000 ou bien 6 x 109.
    Du coup 6 x 109 / 8 x 109 = 6/8.

    Citation Envoyé par mith06 Voir le message
    et donc stopper la faim dans le monde!!!!
    Pourquoi faire ?
    Selon comment on regarde c'est plutôt une bonne chose que près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5,5 dollars par jour.
    Si ils avaient des meilleures conditions de vies ils se multiplieraient encore plus vite. Plein de gens meurent à cause de la malnutrition et du manque d'hygiène.

    Patrimoine : 8 milliardaires possèdent autant que 3,6 milliards de pauvres

  3. #3
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    mith06 veux tu être mon banquier ?

  4. #4
    HaryRoseAndMac
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    L'UE conclut un accord de 6 milliards d'euros pour développer son propre réseau satellitaire à large bande
    Je suis surpris, je crois que c'est la deuxième fois, avec la RGPD (même si elle a été mal interprétée par l'UE et oblige désormais à spammer les sites internet, ce qui est contre productif), que je suis en accord avec un choix pris par l'UE ...

    Oui, pollution de l'espace terrien, ... mais la contre partie est réelle.
    Ca permet aux zones les plus reculées d'avoir accès à une connexion, par tout temps et donc par exemple, ne serait-ce que de grandement aider à sauver des vies, ou permettre à des zones reculées d'avoir accès à internet à très haut débit.

    Je pense qu'on pourrait faire plus intelligent que le modèle qui consiste à spammer la terre de satellite, mais bon ...
    De toute manière, dans 5 ans j'irais griller des saucisses sur la lune

  5. #5
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    Très bonne idée, les infrastructures sont potentiellement sujettes à dégradation comme on le voi en temps de guerre ou de catastrophe naturelle. Il était temps de s'y mettre à cette souveraineté technologique mais on est pas rendu...

  6. #6
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    Par défaut L'UE va construire son propre réseau d'Internet par satellite afin d'assurer sa souveraineté et son autonomie
    IRIS² : l'UE lance une initiative pour construire son propre réseau d'Internet par satellite afin d'assurer la souveraineté et l'autonomie de l'Union,
    mais le projet fait l'objet de controverses

    Le Parlement européen réuni en séance plénière à Strasbourg le 14 février dernier a adopté la proposition visant à développer le projet IRIS², un réseau d'Internet par satellite qui devrait assurer la souveraineté et l'autonomie de l'UE en réduisant la dépendance à l'égard des pays tiers. Il est censé fournir des services de télécommunications sécurisés aux gouvernements de l'UE dans des scénarios critiques où les réseaux terrestres sont absents ou perturbés, comme on l'observe, par exemple, dans la guerre qui se déroule en Ukraine. La constellation devrait être opérationnelle d'ici 2027 et la facture devrait être partagée entre l'UE et le secteur privé. Cependant, l'annonce a suscité à la fois intérêt et critiques.

    À la suite d'un accord avec le Conseil européen et le Parlement européen en novembre dernier, la Commission européenne poursuivra son projet de construction d'une troisième constellation de satellites qui viendra s'ajouter aux réseaux Galileo et Copernicus existants. Baptisé IRIS² (Infrastructure for Resilience, Interconnection and Security by Satellites), le réseau est annoncé pour fournir des services de communication souverains, sûrs, résilients et rentables. Il permettra de créer des synergies avec le secteur privé afin de développer des services commerciaux et de fournir l'Internet et les communications à haut débit sur tout le territoire de l'UE.

    Cela comprend les régions isolées où les connexions terrestres et à large bande restent rares. En outre, ce projet dirigé par le groupe Renew Europe devrait favoriser un tout nouvel écosystème de startups et de PME, ainsi que l'émergence d'innovations et de nouveaux services dans le secteur spatial européen, et introduit pour la première fois des critères stricts de durabilité pour les activités spatiales lourdes, y compris les lanceurs et les composants des satellites. Ce programme serait le nouveau fleuron de la stratégie spatiale européenne visant à renforcer la résilience et la capacité de l'UE à répondre aux menaces et aux interférences étrangères.


    « Une connectivité sûre et efficace jouera un rôle essentiel dans la transformation numérique de l'Europe et nous rendra plus compétitifs. Grâce à ce programme, l'UE sera à l'avant-garde des communications sécurisées par satellite », a déclaré la responsable du numérique de l'UE, Margrethe Vestager. Dans un billet publié sur LinkedIn en novembre dernier, le commissaire au marché intérieur de l'UE et véritable instigateur de l'initiative, Thierry Breton, a déclaré : « IRIS² établit l'espace comme un vecteur de notre autonomie européenne, un vecteur de connectivité et de résilience. Il renforce le rôle de l'Europe en tant que véritable puissance spatiale ».

    À en croire les déclarations de Thierry Breton, IRIS² n'est pas un concurrent direct de Starlink d'Elon Musk comme beaucoup pouvaient s'y attendre. Au lieu de cela, le réseau serait principalement dédié à des usages gouvernementaux (services publics), notamment dans la sécurité et la défense. « On le vit tous les jours en Ukraine, la connectivité par les satellites LEO dans des zones de conflit est absolument cruciale. C'est un élément désormais déterminant des théâtres d'opérations. C'est une capacité essentielle - il faut bien dire les choses - que l'Europe n'a pas et que fournira IRIS² », a expliqué Thierry Breton. Il compare le réseau à une infrastructure critique.

    Cependant, le fait que des entreprises privées soient invitées à prendre en charge une part très importante du budget d'une infrastructure critique de l'UE inquiète les analystes. En effet, la Commission européenne a annoncé que la mise en place du réseau IRIS² nécessitera un coût total de 6 milliards d'euros, montant qui sera réparti entre trois groupes d'investisseurs. L'UE devrait verser 2,4 milliards d'euros, l'Agence spatiale européenne (ESA) 685 millions d'euros, tandis que le reste sera couvert par le secteur privé (soit environ 3 milliards d'euros). Selon les critiques, cela risque de créer une dépendance vis-à-vis des entreprises privées.

    Comme le montre l'exemple de Starlink, la technologie et les applications spatiales peuvent être des outils directement efficaces pour faire face aux crises. Toutefois, cela soulève également la question de savoir qui doit être chargé de veiller à ce qu'elles soient disponibles et prêtes à être utilisées. Dans le cas de Starlink, Starlink fait payer l'utilisation de son réseau en Ukraine et a menacé l'année de coupé le réseau si le Pentagone ne prenait pas en charge la facture. Les deux parties semblent finalement avoir trouvé une solution et Starlink continue de fonctionner en Ukraine, même si des rapports récents ont montré qu'il fonctionne de façon limitée.

    L'eurodéputé du groupe Renew Europe, Christophe Grudler (Mouvement Démocrate, France), rapporteur sur le programme IRIS² de l'UE, a déclaré : « avec la guerre, l'Ukraine avait besoin de télécommunications par satellite, mais l'UE n'avait rien à offrir. L'Ukraine ne devrait pas avoir à compter sur les caprices d'Elon Musk pour défendre son peuple. Avec IRIS², l'UE disposera de sa propre constellation de télécommunications, capable d'offrir des communications sécurisées aux gouvernements et aux alliés européens. Je suis fier que cette constellation soit également un exemple mondial en matière de durabilité, comme nous l'avons demandé ».

    Si IRIS² est conçu pour garantir la résilience des services gouvernementaux en cas de crises majeures, mais qu'il venait à être en grande partie contrôlé par les entreprises privées, la même chose pourrait se produire. IRIS² est censé permettre à l'UE d'éviter ce type de scénario, mais la collaboration avec le secteur privé fait l'objet de critiques et d'un débat intense dans la communauté. Certains qualifient même l'annonce d'"un grand coup de communication" de la part de l'UE afin de montrer au monde qu'elle réagit face à la montée en puissance des réseaux satellitaires d'acteurs étrangers tels que Starlink de SpaceX et Kuiper d'Amazon.

    En outre, IRIS² est conçu pour assurer l'interconnexion de plusieurs réseaux indépendants. Les réseaux téléphoniques et électriques en sont des exemples concrets. Étant donné qu'il n'y a pas un espace infini pour des orbites significatives sur l'orbite terrestre, des solutions astucieuses sont nécessaires. L'une d'elles consiste à utiliser les structures existantes et à éviter ainsi les redondances inutiles. La Commission indique : « IRIS² sera une constellation multiorbite capable de créer des synergies avec nos constellations Galileo et Copernicus existantes ». L'objectif à ce stade semble être de réduire le risque de congestion spatiale.

    Le nombre de satellites qui composeront le réseau IRIS² n'a toutefois pas encore été clairement défini (170 selon certaines sources). Les astronautes dénoncent toujours la multiplication du nombre de satellites en orbite terrestre basse qui illuminent le ciel nocturne avec des conséquences négatives sur l'observation des astres. Par ailleurs, selon Thierry Breton, IRIS² intégrera le savoir-faire des grandes industries spatiales européennes, mais aussi le dynamisme des startups, qui devraient construire 30 % de l'infrastructure. En gros, sur les 3,6 milliards d'euros que l'ESA et le secteur privé sont censés assumer pour la mise en place, seuls 30 % sont destinés aux startups.


    Ce qui fait tout de même 1,08 milliard d'euros, mais aussi 2,52 milliards pour les acteurs établis comme Arianespace. Cela semble avoir créé une crispation chez les nouveaux arrivants dans le secteur de l'aéronautique. En outre, de nombreux protocoles d'accord pour le transport de charges utiles auraient déjà été signés. Il est important de noter que les microlanceurs - comme leur nom l'indique - sont principalement destinés au transport de petites charges utiles. D'autre part, il y a la fusée Ariane 6, qui est développée en grande partie sous la direction d'ArianeGroup, un opérateur de systèmes de lancement appartenant à Arianespace.

    Le coût total prévu pour la fusée Ariane 6 serait de 3 milliards d'euros, mais environ 4 milliards d'euros auraient déjà été engloutis. Le premier vol prévu à l'origine pour la fin de l'année 2020 a finalement été reporté à fin 2023, sous réserve que la campagne d'essais se déroule comme prévu. Selon certains critiques, le problème avec Ariane 6, c'est qu'il s'agit d'une fusée lourde qui semble être d'une autre époque. Selon eux, il y aura sans doute des missions pour lesquelles elle sera indispensable, mais elle ne deviendra probablement pas une vache à lait. D'autres craignent que l'UE soit obligée de faire appel à des acteurs étrangers pour lancer ses satellites.

    « Et c'est exactement la raison pour laquelle la décision de la Commission européenne d'attribuer 70 % des contrats de construction d'IRIS² à de grandes entreprises spatiales européennes a un arrière-goût amer. Il pourrait s'agir d'une subvention pas si mal camouflée pour un projet de prestige principalement français. Et cela ne s'applique pas seulement aux fusées, mais aussi aux satellites », affirment les critiques. De plus, ce que Breton n'explique pas, c'est comment il définit les startups. Est-ce que les ventes comptent ? Ou le nombre d'employés ? Ou l'âge de l'entreprise ? Beaucoup de points d'interrogation qui ne sont pas résolus.

    La suite d'IRIS² ne sera donc probablement visible que dans les appels d'offres concrets. Pour les critiques, il faut espérer que les jeunes entreprises innovantes ne seront pas exclues une fois de plus, car elles sont nombreuses en Europe et stimulent considérablement la commercialisation de l'espace. Certains suggèrent également que le bon déroulement du projet pourrait nécessiter une refonte de l'ESA. Enfin, IRIS² est censé être une constellation à la pointe de la technologie, pour donner à l'Europe une avance, par exemple en matière de chiffrement quantique. Mais les critiques qualifient cette déclaration de "simple battage médiatique".

    Après l'adoption du texte par le Conseil européen, les fabricants pourront commencer à soumettre des propositions pour construire, lancer et déployer IRIS². La Commission s'attend à recevoir des propositions des fabricants pour le déploiement des satellites. Comme souligné ci-dessus, après les satellites européens Galileo (le "GPS européen", utilisé par plus de 2 milliards d'appareils mobiles dans le monde) et les satellites Copernicus (observation de la Terre), IRIS² sera le troisième grand programme satellitaire de l'UE. En gros, le cadre défini mardi dernier est le suivant :

    • IRIS² sera une constellation souveraine, qui impose des critères d'éligibilité et des exigences de sécurité stricts ;
    • IRIS² sera une constellation axée sur les services gouvernementaux, y compris les applications de défense ;
    • IRIS² fournira une connectivité à l'ensemble de l'Europe, y compris aux zones qui ne bénéficient pas actuellement de l'Internet à large bande, ainsi qu'à l'ensemble de l'Afrique, en utilisant les orbites nord-sud de la constellation ;
    • IRIS² sera une constellation intégrant le savoir-faire des grandes industries spatiales européennes, mais aussi le dynamisme des startups européennes, qui construiront 30 % de l'infrastructure ;
    • IRIS² sera une constellation à la pointe de la technologie, pour donner à l'Europe une avance, par exemple en matière de chiffrement quantique. Il sera un vecteur d'innovation ;
    • IRIS² sera une constellation multiorbite, capable de créer des synergies avec les constellations existantes Galileo et Copernicus.


    Source : La Commission européenne (1, 2)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'initiative IRIS² de l'Union européenne ?
    Selon vous, quels sont les avantages et les limites de ce projet ?
    Pensez-vous qu'elle contribue à la souveraineté technologique de l'UE ?
    Que pensez-vous des acteurs invités par l'UE pour contribuer à la réalisation du projet ?
    Que pensez-vous des critiques selon lesquelles IRIS² pourrait faire l'objet d'une lutte de pouvoir ?
    Pensez-vous que les technologies des startups aérospatiales européennes seront mises en avant dans ce projet ?
    Que pensez-vous de la déclaration selon laquelle IRIS² pourrait pour donner à l'Europe une avance en matière de chiffrement quantique ?

    Voir aussi

    SpaceX a pris des mesures pour empêcher l'Ukraine d'utiliser le service d'Internet par satellite Starlink avec ses drones, selon la présidente de la société américaine de fusées

    SpaceX accepte d'essayer de rendre Starlink moins dangereux pour l'astronomie, mais les astronomes sont sceptiques et portent plainte pour tenter de bloquer les lancements de nouveaux satellites

    L'UE conclut un accord de 6 milliards d'euros pour développer son propre réseau satellitaire à large bande, afin de mettre à mal l'offre US via Starlink et celle dont la Chine a fait l'annonce

    L'UE va se doter de sa propre constellation de satellites pour l'Internet haut débit afin de mettre à mal l'offre américaine via Starlink d'Elon Musk et celle dont la Chine a fait la récente annonce
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  7. #7
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    Par défaut L'Europe signe un accord de 10,6 Mds d'euros pour les satellites Iris² afin de rivaliser avec Starlink de Musk
    L'Europe signe un accord de 10,6 milliards d'euros pour la constellation de satellites Iris² afin de rivaliser avec Starlink d'Elon Musk,
    et fournir des services de communication souverains et sécurisés aux États membres de l'UE

    L'Europe a lancé son programme spatial le plus ambitieux depuis une décennie, en signant un contrat pour la construction d'un réseau de satellites d'une valeur de 10,6 milliards d'euros qui rivalisera avec Starlink d'Elon Musk en fournissant une connectivité à haut débit aux gouvernements et aux citoyens européens. La constellation multi-orbite Iris² est le troisième grand projet d'infrastructure de l'Europe dans l'espace, après le système de navigation Galileo et Copernicus, le plus grand réseau d'observation de la Terre au monde. Elle a été annoncée il y a deux ans dans le double but de fournir des services de communication souverains et sécurisés aux États membres de l'UE et de relancer le secteur spatial de l'Union grâce à un projet de pointe. Le coût du projet était initialement estimé à environ 6 milliards d'euros.

    Contexte et objectifs du projet

    L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme "IRIS²" (Infrastructure for Resilience, Interconnectivity and Security by Satellite), lancé en 2022 par la Commission européenne. Ce programme a été conçu pour renforcer la souveraineté numérique de l’UE et réduire la dépendance aux infrastructures privées ou étrangères, notamment américaines et chinoises. Le besoin de telles capacités satellitaires a été exacerbé par les récentes crises internationales, notamment la guerre en Ukraine, où les systèmes comme Starlink ont joué un rôle déterminant pour maintenir les communications sur le terrain.

    Le contrat signé marque le début de la construction de cette constellation, qui devrait être pleinement opérationnelle d’ici 2027. Elle permettra de fournir des services de connectivité à haut débit, sécurisés et fiables, tant pour les institutions publiques que pour les entreprises privées et les citoyens européens.

    Les spécificités techniques de la constellation

    La constellation IRIS² sera composée de centaines de satellites placés en orbite basse (LEO) autour de la Terre. Cette configuration est similaire à celle de Starlink, qui mise sur des satellites LEO pour offrir une couverture globale et une latence réduite par rapport aux satellites en orbite géostationnaire (GEO). Cependant, IRIS² vise à se démarquer en intégrant des technologies avancées dans plusieurs domaines clés.

    La Commission explique :

    IRIS² constitue le troisième programme phare de l'Union européenne conçu pour relever les défis majeurs sur le long terme en matière de sécurité, de sûreté et de résilience. En offrant des services de connectivité avancés aux utilisateurs gouvernementaux et en comblant les lacunes en matière de connectivité dans l'ensemble de l'Union, IRIS² soutient l'autonomie stratégique et la primauté technologique de l'Europe.

    Le système IRIS² mettra à profit les avantages uniques qu'offrent à la fois les satellites en orbite terrestre moyenne (MEO) et les satellites en orbite terrestre basse (LEO). Cette constellation à la pointe de la technologie fournira:
    • des services de connectivité sécurisée pour les États membres de l'UE et les autorités gouvernementales;
    • du haut débit pour les entreprises privées et les citoyens européens, incluant la couverture de zones bénéficiant de peu de connectivité.
    Nom : un.png
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    Enjeux stratégiques et géopolitiques

    La signature de ce contrat s’inscrit dans un contexte international marqué par une course effrénée à la domination de l’espace. Les États-Unis, avec Starlink, et la Chine, avec ses projets de constellations similaires, ont pris une avance significative dans le domaine des communications satellitaires. Pour l’UE, il s’agit non seulement de rattraper ce retard, mais aussi de garantir que l’Europe puisse définir ses propres règles et normes dans un secteur stratégique.

    L’autonomie numérique est devenue une priorité pour l’UE, notamment face à la montée des tensions géopolitiques et aux préoccupations liées à la dépendance envers des technologies étrangères. En investissant massivement dans IRIS², l’Europe envoie un message clair : elle entend jouer un rôle central dans la nouvelle économie spatiale et protéger ses intérêts stratégiques.

    Timo Pesonen, directeur général de la Commission chargé de la défense, de l'industrie et de l'espace, a souligné l'importance stratégique pour l'Europe de disposer de son propre réseau de communication spatiale. Une connectivité autonome et sécurisée est « impérative » pour l'UE, a-t-il déclaré. « Iris² sous-tend notre autonomie stratégique et notre capacité de défense, favorise notre compétitivité et dynamise la coopération entre les secteurs public et privé », a-t-il ajouté.

    SpaceRise, qui regroupe notamment les entreprises européennes de l'espace et des communications Airbus, Deutsche Telekom, Telespazio et Thales, disposera d'une concession de 12 ans pour la conception, la construction et l'exploitation d'Iris².

    Citation Envoyé par Commission européenne
    Le consortium SpaceRISE, chargé de la mise en œuvre de ce projet ambitieux, inclut trois grands opérateurs européens de réseaux satellitaires — SES SA, Eutelsat SA et Hispasat S.A., soutenus par un noyau dur de sous-traitants européens issus de l'écosystème des télécommunications par satellite. Thales Alenia Space, OHB, Airbus Defence and Space, Telespazio, Deutsche Telekom, Orange, Hisdesat et Thales SIX font partie des principaux partenaires.

    Cette collaboration met l'accent sur un engagement en faveur de la compétitivité et de l'innovation, en veillant à ce que les petites et moyennes entreprises (PME) et les nouveaux entrants sur le marché disposent de possibilités le long de la chaîne d'approvisionnement.
    Le projet placera 290 satellites sur des orbites terrestres basses et moyennes, l'objectif étant de commencer les opérations au début de l'année 2030. La majeure partie de sa capacité sera consacrée à un service commercial à haut débit offert par les opérateurs de satellites aux entreprises et aux ménages. Mais une part importante sera consacrée à des services sécurisés soutenant des applications gouvernementales, telles que la surveillance et la gestion de crise.

    Eutelsat, l'opérateur français de satellites fortement endetté qui comptait sur Iris² pour l'aider à financer le développement de sa prochaine génération de satellites OneWeb, investit 2 milliards d'euros dans le projet en tant que plus gros investisseur du secteur privé.

    Eva Berneke, directrice générale, a déclaré que l'investissement était plafonné et ne serait pas nécessaire avant 2028, lorsque la production commencera. Cependant, OneWeb serait en mesure d'intégrer plus tôt la technologie développée pour Iris² dans ses propres nouveaux satellites. « Nous avons accès, et peut-être même plus rapidement, aux technologies dont les coûts sont, dans une très large mesure, financés par des fonds publics », a-t-elle déclaré.

    Le programme devrait offrir une réserve de contrats à l'industrie spatiale européenne, qui a du mal à s'adapter au passage des grands satellites de communication en orbite géostationnaire, à quelque 36 000 km d'altitude, à des méga-constellations d'engins spatiaux plus petits en orbite terrestre basse - la région de l'espace située jusqu'à 2 000 km d'altitude.

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    Impacts économiques et sociétaux

    Thales et Airbus, les deux plus grands fabricants européens de satellites, ont annoncé ces derniers mois des milliers de suppressions d'emplois pour faire face au déclin de leurs activités géostationnaires traditionnelles.

    Dans son rapport sur la compétitivité européenne publié en septembre dernier, l'ancien premier ministre italien Mario Draghi a constaté que le service de haut débit par satellite Starlink de Musk, avec plus de 6 000 engins spatiaux fournissant des services de communication à plus de 100 pays, « perturbait les opérateurs et les fabricants européens de télécommunications ».

    Les ventes commerciales et à l'exportation dans le secteur sont tombées à des niveaux proches de ceux de 2009, et l'UE est maintenant à la traîne « derrière les États-Unis en ce qui concerne la propulsion des fusées et les méga-constellations pour les récepteurs et les applications de télécommunications et de satellites, un marché beaucoup plus important que les autres segments spatiaux », a constaté Draghi.

    Le programme n'attribuera pas les contrats en fonction de l'investissement d'un pays

    Josef Aschbacher, directeur général de l'Agence spatiale européenne, a déclaré que le programme « encouragerait l'innovation dans l'industrie spatiale européenne, stimulerait la compétitivité européenne [et] créerait des emplois ».

    On espère également qu'Iris² contribuera à atténuer certaines des divisions qui menacent la collaboration franco-allemande, alors que l'UE tente d'introduire la concurrence dans la passation des marchés de services de lancement et de transport de fret dans l'espace. Au début de l'année, l'Allemagne a fait part de ses inquiétudes quant au coût et à la répartition probable des tâches dans le cadre d'Iris², ont confirmé deux personnes proches du dossier aux médias.

    Philippe Baptiste, président de l'agence spatiale française CNES, a insisté sur le fait qu'il n'y avait aucune garantie que les entreprises françaises dominent le travail sur Iris², car le programme n'attribuera pas les contrats sur la base de l'investissement d'un pays.

    Au contraire, les opérateurs de satellites à la tête du consortium seront autorisés à choisir les fournisseurs les plus compétitifs. « Je serais heureux d'avoir une charge de travail importante en France, mais cela n'est pas garanti. Si Thales ou Airbus veulent une part importante, ils doivent être très bons et très compétitifs », a-t-il déclaré.

    Baptiste a estimé qu'Iris² stimulerait la compétitivité européenne : « Nous étions autrefois des leaders incontestés en Europe dans le domaine des télécommunications spatiales. Mais aujourd'hui, le marché s'oriente clairement vers l'orbite basse ». Et d'ajouter : « Il est important non seulement pour l'agenda stratégique de l'Europe, mais aussi pour les entreprises d'acquérir un leadership technologique. Elles doivent être compétitives ».

    Source : Commission européenne

    Et vous ?

    Quels sont les risques pour l’Union européenne si elle reste dépendante des constellations satellitaires étrangères comme Starlink ou les projets chinois ?

    La constellation IRIS² contribuera-t-elle à réduire la fracture numérique en Europe, ou faudra-t-il d’autres initiatives complémentaires ?

    La création d’une telle constellation satellitaire représente-t-elle un investissement rentable à long terme, ou pourrait-elle devenir un gouffre financier ?

    Quelles opportunités économiques ce projet peut-il offrir aux PME et aux start-ups européennes spécialisées dans les technologies spatiales ?

    Comment éviter que ce projet ne profite principalement aux grands groupes comme Airbus et Thales, au détriment de la diversité économique du secteur spatial européen ?
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  8. #8
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    Les projets de l'UE reposent sur de l'argent que nous n'avons pas. De l'argent qui vient des marchés financiers. Autrement dit, les satellites Iris appartiendront à ceux qui nous prêteront l'argent. Une catastrophe a terme. Un château de carte qui va s'écrouler dans les années à venir.

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