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Google Chrome Discussion :

Google fait volte-face sur les cookies tiers : Chrome va continuer à les utiliser


Sujet :

Google Chrome

Vue hybride

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  1. #1
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    Par défaut Chrome 115 inaugure les API Privacy Sandbox en disponibilité générale
    Chrome 115 inaugure les API Privacy Sandbox en disponibilité générale, donnant aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données.
    Google voudrait se débarrasser des cookies tiers

    Google a annoncé le début du déploiement généralisé de ses API Privacy Sandbox pour tous les utilisateurs de Chrome. Ces API visent à créer des normes web pour que les sites web puissent accéder aux informations des utilisateurs sans compromettre leur vie privée. Elles ont pour objectif principal de faciliter la publicité en ligne sans recourir aux cookies tiers ou à d’autres mécanismes de suivi.

    Les outils de protections visant à limiter certaines pratique de traçage au sein des navigateurs ont été initiés en 2017 par Apple dans le cadre du navigateur Safari avec « l'Intelligent Tracking Prevention » (ou « prévention intelligente de pistage »), puis sur le navigateur Firefox en 2018. L’un des moyens utilisés par ces navigateurs est de limiter le dépôt de cookies tiers, en bloquant par défaut cette fonctionnalité. Ceux-ci sont en effet au cœur des pratiques les plus intrusives du secteur.

    En 2019, en réaction à ces mesures de protection des utilisateurs de la part des navigateurs concurrents, Google a annoncé le lancement de la « Privacy Sandbox » (« bac à sable vie privée »). Ce projet consiste à proposer au sein de Google Chrome (le navigateur le plus utilisé sur le marché) une série de solutions techniques pour préserver les fonctionnalités publicitaires sans avoir recours à des cookies.

    Privacy Sandbox est une initiative lancée par Google pour proposer des alternatives aux cookies tiers qui respectent la vie privée des internautes. Au lieu de suivre la navigation des utilisateurs sur le web pour identifier leurs centres d’intérêt individuellement, l’idée est de les regrouper au sein de grands groupes en fonction des centres d’intérêt qu’ils partagent. Au lieu de mesurer les interactions des utilisateurs avec les annonces à l’aide de solutions susceptibles de révéler leur identité, il est possible de préserver leur anonymat en limitant le volume de données partagées qui les concernent. Au lieu d’être collectées par les entreprises lors de la diffusion d’annonces, les informations sur les utilisateurs peuvent être stockées sur leurs appareils pour rester confidentielles.

    L’objectif poursuivit est ainsi de concilier le modèle économique du web, reposant en grande partie sur le ciblage publicitaire, et protection de la vie privée en promouvant des outils sensés être plus vertueux car moins intrusifs, ce qui n’est pas le cas actuellement avec l’utilisation des cookies tiers. Ce n’est que lorsque les outils de la « Privacy Sandbox », en cours d’expérimentation, auront fait leurs preuves, que Google prévoit d’interdire l’usage de cookies tiers dans Chrome.


    Les API Privacy Sandbox

    Les API Privacy Sandbox sont des interfaces de programmation applicatives (API) qui permettent aux navigateurs web de jouer un nouveau rôle. Au lieu de travailler avec des outils et des protections limités, les API permettent au navigateur d’un utilisateur d’agir en son nom (localement, sur son appareil) pour protéger ses informations personnelles lorsqu’il navigue sur le web. Il s’agit d’un changement d’orientation pour les navigateurs. La vision du futur de la Privacy Sandbox consiste à ce que les navigateurs fournissent des outils spécifiques pour satisfaire des cas d’usage spécifiques, tout en préservant la vie privée des utilisateurs.

    Parmi les API Privacy Sandbox, nous pouvons citer :
    • FLoC (Federated Learning of Cohorts) : une API qui permet aux annonceurs de cibler des groupes d’utilisateurs ayant des centres d’intérêt similaires, sans avoir besoin de connaître leur historique de navigation individuel.
    • FLEDGE (First Locally-Executed Decision over Groups Experiment) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de créer et d’exécuter des campagnes publicitaires basées sur les intérêts des utilisateurs, sans partager leurs données personnelles avec des tiers.
    • TURTLEDOVE (Two Uncorrelated Requests, Then Locally-Executed Decision On Victory) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces personnalisées en fonction des intérêts des utilisateurs, sans révéler ces intérêts à quiconque.
    • Dovekey (Demand-side Optimization with Verifiable Events and Keepable Encryption) : une API qui combine les fonctionnalités de FLEDGE et TURTLEDOVE, en ajoutant la possibilité pour les annonceurs d’utiliser un serveur tiers pour optimiser leurs enchères publicitaires.
    • PARAKEET (Private and Anonymized Requests for Ads that Keep Efficacy and Enhance Transparency) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces pertinentes aux utilisateurs, sans partager leurs données personnelles avec des tiers, en utilisant un service proxy géré par un tiers de confiance.
    • SPARROW (Secure Private Advertising Remotely Run On Webserver) : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de diffuser des annonces pertinentes aux utilisateurs, sans partager leurs données personnelles avec des tiers, en utilisant un serveur géré par les éditeurs.
    • AGGREGATE REPORTING API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer l’efficacité de leurs campagnes publicitaires, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de calcul sécurisé et d’agrégation de données.
    • CONVERSION MEASUREMENT API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer les conversions (par exemple, les achats ou les inscriptions) générées par leurs annonces, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de chiffrement et d’atténuation du bruit.
    • EVENT-LEVEL API : une API qui permet aux annonceurs et aux éditeurs de mesurer les événements (par exemple, les clics ou les impressions) liés à leurs annonces, sans révéler les données individuelles des utilisateurs, en utilisant des techniques de chiffrement et d’atténuation du bruit.

    Les API de pertinence et de mesure de Privacy Sandbox débarque sur Chrome 115

    Google a annoncé qu'il allait maintenant commencer à activer les API de pertinence et de mesure dans son navigateur. Ce sera un déploiement progressif : la fonctionnalité sera mise à la disposition de près de 35*% des utilisateurs en juillet, 60*% en août et enfin 99*% en septembre.

    Citation Envoyé par Google
    En mai, nous avons partagé nos plans pour livrer les API de pertinence et de mesure de Privacy Sandbox dans Chrome 115. Ce moment est maintenant arrivé, donc avec Chrome 115 passant à Stable, nous commençons le processus d'activation progressive des API dans les prochains jours.
    Nom : chrome.png
Affichages : 8294
Taille : 60,5 Ko

    Dans l’immédiat, l’activation des fonctionnalités de Privacy Sandbox ne sera pas accompagnée du blocage des cookies tiers dans Chrome. Il s’agira donc de fonctionnalités de ciblage et de mesure supplémentaires, qui pourront être utilisées en parallèle des cookies. Google a en effet repoussé la suppression des cookies tiers dans Chrome au troisième trimestre 2024.

    Citation Envoyé par Google
    Nous prévoyons que les APIs de la Privacy Sandbox seront déployées et disponibles sur Chrome d’ici le troisième trimestre 2023 et que les cookies tiers seront supprimés sur Chrome mi 2024, à mesure que les développeurs adoptent ces APIs. Une version mise à jour du calendrier et des étapes clés est disponible sur le site de la Privacy Sandbox.
    En plus du déploiement, Google prévoit également de mettre à jour les contrôles de confidentialité des publicités, qui seraient ensuite livrés avec la prochaine mise à jour à la mi-août. Ces contrôles vous donneraient plus de maitrise sur la façon dont vos données sont utilisées dans la publicité.

    Dans cette mise à jour, Google prévoit de livrer six API, comme l'API Topics, qui permet aux sites Web de collecter des informations sur les intérêts de leurs utilisateurs. Il existe également l'API Protected Audience, qui permet aux sites Web de cibler les publicités sur les utilisateurs qui ont choisi de recevoir des publicités en fonction de leurs intérêts. Et l'API Attribution Reporting, qui permet aux sites Web de suivre l'efficacité de leurs campagnes publicitaires.

    Pour nous, cela signifie que vous pouvez toujours voir des publicités personnalisées, mais vos données seront collectées et utilisées de manière plus transparente et vous donneront plus de contrôle sur votre vie privée.


    API Topics

    [QUOTE)Google]Ainsi, nous présentons aujourd’hui Topics, une nouvelle proposition de Privacy Sandbox pour la publicité ciblée par centres d’intérêt. Topics est le fruit de nos enseignements ainsi que des retours de l’industrie concernant les expériences menées sur notre précédente proposition, FLoC, qu’elle vient remplacer.

    Avec Topics, le navigateur identifie des thèmes (Topics) représentatifs des principaux centres d’intérêt des utilisateurs pour une semaine donnée, tels que « fitness » ou « voyages », en fonction de l’historique de navigation. Ces thèmes sont gardés en mémoire pendant seulement trois semaines avant d’être supprimés.

    Ce processus se déroule entièrement sur l’appareil utilisé, sans impliquer de serveurs externes, Google ou autre. Lorsqu’un internaute visite un site Web participant, Topics sélectionne seulement trois thèmes, un thème pour chacune des trois dernières semaines, que l’API transmet ensuite à ce même site ainsi qu’à ses annonceurs partenaires. Grâce à Topics, les navigateurs peuvent offrir transparence et contrôle à leurs utilisateurs vis-à-vis de ces données. Sur Chrome, nous mettrons à disposition des paramètres de contrôle permettant aux internautes de voir les thèmes partagés, de supprimer ceux qu’ils n’apprécient pas ou encore de désactiver entièrement la fonctionnalité.

    Plus important encore, les thèmes sont sélectionnés avec attention afin d’exclure les catégories potentiellement sensibles, telles que le genre ou l’appartenance ethnique. Dans la mesure où Topics est alimenté par le navigateur, elle apporte plus de transparence, et permet de mieux contrôler la manière dont les données sont partagées, en comparaison avec les mécanismes de suivi tels que les cookies tiers. De plus, en intégrant les centres d’intérêt des internautes aux sites Internet, les entreprises en ligne disposent d’une option qui n’inclut pas de mécanismes de suivi dissimulé, comme le fingerprinting afin de continuer à afficher des publicités pertinentes.[/QUOTE]

    Conclusion

    Google continue le déploiement généralisé des API Privacy Sandbox pour tous les utilisateurs de Chrome. Ce déploiement se fera progressivement, en fonction du feedback reçu des développeurs et des acteurs du secteur. Google prévoit également de soumettre ses propositions à l’approbation des organismes de normalisation web, tels que le W3C (World Wide Web Consortium). Google espère que d’autres navigateurs adopteront également les API Privacy Sandbox, afin de créer un web plus privé et plus durable pour tous.

    Si les utilisateurs de Chrome souhaitent bénéficier d’un blocage des cookies tiers, il peuvent cependant le faire dans les paramètres de leur navigateur (menu ⁝ en haut à droite de la fenêtre sur Windows), dans l’onglet « Confidentialité et sécurité » puis « Cookies et autres données des sites ».

    Privacy Sandbox

    Sources : Chrome, Google

    Et vous ?

    Quelle est votre opinion sur la Privacy Sandbox ?
    Pensez-vous que les API Privacy Sandbox vont réellement protéger la vie privée des utilisateurs ?
    Quels sont les défis ou les opportunités que vous voyez pour votre activité avec les API Privacy Sandbox ?
    Quelles sont les API Privacy Sandbox qui vous intéressent le plus ou qui vous semblent les plus utiles ?
    Avez-vous testé ou envisagez-vous de tester les API Privacy Sandbox ? Si oui, quels sont vos retours d’expérience ? Si non, quels sont les freins ou les obstacles qui vous en empêchent ?
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  2. #2
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quelle est votre opinion sur la Privacy Sandbox ?
    Venant d'une GAFAM qui collecte absolument tout ce qu'elle peut sur ses utilisateurs, c'est clairement une nouvelle vacherie de leur part.
    Et le fait de mettre "privacy" dedans ne rend pas ça plus privé.

    Ils ont juste repris leur système controversé de cohortes et ont collé "private" devant.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Pensez-vous que les API Privacy Sandbox vont réellement protéger la vie privée des utilisateurs ?


    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quels sont les défis ou les opportunités que vous voyez pour votre activité avec les API Privacy Sandbox ?
    Aucune. Les seuls cookies que je mets en place sont des cookies réellement indispensable, comme pour gérer une session. Je ne "traque" pas mes utilisateurs. je ne leur vend pas de la pub ou de l'analytics, et je ne m'intéresse pas à leurs cookies tiers.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quelles sont les API Privacy Sandbox qui vous intéressent le plus ou qui vous semblent les plus utiles ?
    Utiles pour qui? Pour Google et leurs clients ou pour les utilisateurs? Pour les deux premiers, toutes leurs API sont certainement très utiles. Pour les utilisateurs, aucune: pourquoi donc un utilisateur trouverait utile de se faire traquer ou même être "ciblé par de la publicité"?

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Avez-vous testé ou envisagez-vous de tester les API Privacy Sandbox ? Si oui, quels sont vos retours d’expérience ? Si non, quels sont les freins ou les obstacles qui vous en empêchent ?
    Non. Je respecte la vie privée de mes utilisateurs.

  3. #3
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quelle est votre opinion sur la Privacy Sandbox ?
    Google est un génie.
    La concurrence de Google, tel que Firefox bloque simplement les cookies tiers mais Google ne pouvait suivre dans cette voie extrême pour lui.
    Il a trouvé une solution intermédiaire, le ciblage collectif

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Pensez-vous que les API Privacy Sandbox vont réellement protéger la vie privée des utilisateurs ?
    Il n'y a aucune protection de la vie privée puisqu'il y a un classement de conglomérat par thématique. Et qui le fait ? Toujours la même société
    Je dirais que c'est du Green Whashing pour Google essayer de bien se faire voir auprès des personnes qui se préoccupe légèrement de leur vie privée.

    Et bien entendu, Google va être vu comme le sauveur de la vie privée. Je croise les doigts que les grands médias évoquent de cette incohérence, de vouloir défendre la vie privée des gens et de classer en même temps en thématique.


    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quels sont les défis ou les opportunités que vous voyez pour votre activité avec les API Privacy Sandbox ?
    Google domine le marché du Web avec la promotion de Google Chrome via Android, Google Search. Malheureusement le web master devra dire amen et se plier à Google peut être.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quelles sont les API Privacy Sandbox qui vous intéressent le plus ou qui vous semblent les plus utiles ?
    N'étant pas webmaster, et d'autant plus ne vivant pas de la pub, je ne me sens pas concerné

  4. #4
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    Par défaut Google réintroduit les empreintes numériques pour permettre aux annonceurs de tracer les utilisateurs
    Google fait volte-face et réintroduit les empreintes numériques pour permettre aux annonceurs de tracer les utilisateurs
    un choix critiqué par l'autorité britannique de régulation des données personnelles

    Google décide de réintroduire les « empreintes numériques » (fingerprinting) dans le cadre de sa stratégie publicitaire. L'entreprise va permettre aux annonceurs de s'appuyer sur les empreintes numériques des internautes afin de mieux cibler leurs publicités à partir de février 2025. Cette décision constitue un virage à 180 degrés de sa position antérieure sur la protection de la vie privée des utilisateurs. Elle fait suite à l'abandon soudain de son projet visant à supprimer les cookies de Chrome. L'autorité britannique de régulation des données personnelles (ICO) a déclaré que ce changement est « irresponsable » et empiète sur le choix des utilisateurs.

    Google a annoncé aux organisations qui utilisent ses produits publicitaires qu'à partir du 16 février 2025, il ne leur interdirait plus d'utiliser des techniques qui permettent la prise d'empreintes numériques (fingerprinting). L'annonce a suscité un tollé dans la communauté et les réactions de nombreux organismes de défense des droits numériques. Tous dénoncent une régression en ce qui concerne les acquis en matière de protection de la vie privée en ligne.

    Qu'est-ce que le fingerprinting et pourquoi Google le réintroduit ?

    Cette technologie permet de collecter toute une série de données uniques sur un appareil, notamment des détails sur son logiciel et son matériel, tels que l'identifiant de l'appareil, l'adresse IP et l'activité de navigation. Une fois combinés, ces points de données peuvent identifier de manière unique des utilisateurs individuels sur différents sites Web et applications, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de se soustraire au processus de suivi ou de le contrôler.


    Google explique que ce changement a été motivé en partie par « l'élargissement de l'éventail d'appareils sur lesquelles les annonces sont diffusées ». Cela inclut les téléviseurs connectés et les consoles de jeu, ainsi que l'activité habituelle des navigateurs et des applications. Google donne un exemple de la nécessité d'un tel fingerprinting dans son annonce : les téléviseurs intelligents et les services de streaming. Dans un billet de blogue, l'entreprise explique :

    Citation Envoyé par Google

    Les internautes adoptent les expériences de télévision connectée (CTV), ce qui en fait l'un des canaux publicitaires dont la croissance est la plus rapide. Les entreprises qui font de la publicité sur la CTV doivent être en mesure d'entrer en contact avec des publics pertinents et de comprendre l'efficacité de leurs campagnes.

    Alors que les gens et les ménages se tournent de plus en plus vers les plateformes de diffusion en direct, l'écosystème doit investir et développer des solutions efficaces et mesurables dans un environnement incroyablement fragmenté.
    En d'autres termes, il s'agit d'un suivi publicitaire multiplateforme et multiappareil. Une décision qui fait oublier que Chrome est l'épicentre de l'empire de Google en matière de suivi, et dont le timing est intéressant. Google est menacé de démantèlement et pourrait être contraint de céder Chrome dans un avenir proche.

    Google s'était farouchement opposé au fingerprinting par le passé

    Contrairement aux cookies, qui peuvent être supprimés ou contrôlés depuis les paramètres du navigateur, l'empreinte numérique repose sur des signaux qui persistent même si les utilisateurs suppriment leurs données de navigation. On peut donc craindre que les utilisateurs soient suivis et identifiés à leur insu, ce qui compromettrait leur capacité à préserver leur vie privée en ligne. Google partageait cet avis et s'était formellement opposé à cette pratique.


    En 2019, Google a déclaré : « contrairement aux cookies, les utilisateurs ne peuvent pas effacer leur empreinte numérique et ne peuvent donc pas contrôler la manière dont leurs informations sont collectées. Nous pensons que cela porte atteinte au choix de l'utilisateur et que c'est une erreur ». Aujourd'hui, Google estime que « des avancées technologiques ont permis d'améliorer les techniques de protection de la vie privée des utilisateurs sur Internet ».

    Google ajoute que cela a permis de desserrer l'étau qui pèse sur les annonceurs et les traceurs cachés qui sous-tendent Internet et permettent de l'écosystème de fonctionner. Cela permettra aux marques de gérer et d'activer leurs données en toute sécurité, tout en offrant aux utilisateurs les protections qu'ils attendent en matière de vie privée. Mais le risque est que cela ne fasse que faire entrer le côté obscur des cookies de suivi dans une nouvelle ère.

    Selon les experts en cybersécurité, l'empreinte numérique est plus difficile à repérer et à bloquer, et les utilisateurs ne peuvent pas donner leur consentement aussi facilement qu'ils le font avec les bannières de cookies qui s'affichent souvent lorsqu'ils naviguent sur Internet. Ce qui fait craindre des abus.

    Des régulateurs soulignent les risques liés à la décision de Google

    Le Bureau du commissaire à l'information du Royaume-Uni (UK Information Commissioner’s Office - ICO) a averti que cette pratique compromettrait le contrôle et le choix des consommateurs sur la manière dont leurs données sont collectées et utilisées, et que le projet de Google d'autoriser son déploiement s'éloignait de ses « attentes d'un Internet axé sur la protection de la vie privée ». Le régulateur a déclaré que ce changement est très préoccupant.

    Stephen Almond, directeur exécutif de l'ICO pour les risques réglementaires, a fortement critiqué ce changement et a averti les entreprises qu'elles n'avaient pas le champ libre pour utiliser les empreintes numériques sans garantir la transparence et le respect des lois sur la protection de la vie privée. L'ICO a aussi déclaré que les empreintes numériques ne devraient pas remplacer les cookies, sauf si elles sont déployées de manière légale et transparente.

    Stephen Almond a déclaré : « nous pensons que ce changement est irresponsable. Les entreprises ne sont pas libres d'utiliser les empreintes digitales comme bon leur semble. Comme toute technologie publicitaire, elle doit être déployée de manière légale et transparente. Et si ce n'est pas le cas, l'ICO interviendra ».

    En somme, l'ICO estime que « les empreintes numériques ne sont pas un moyen équitable de suivre les utilisateurs en ligne, car cette pratique est susceptible de réduire le choix et le contrôle des personnes sur la manière dont leurs informations sont collectées et traitées par les entreprises et les annonceurs ».

    L'avertissement de l'ICO met en évidence la tension croissante entre les annonceurs qui cherchent à suivre les utilisateurs dans un écosystème Internet de plus en plus fragmenté et la nécessité de respecter les droits à la vie privée à une époque où les données sont de plus en plus sensibles.

    Google traverse une période de turbulences avec diverses menaces

    Cette évolution s'inscrit dans un contexte plus large d'inquiétudes concernant les pratiques de Google dans le secteur de la publicité. L'entreprise est soumise à une pression croissante de la part des autorités de régulation, notamment du ministère américain de la Justice (DOJ), qui devrait exiger des changements dans les activités publicitaires de Google au cours des prochains mois. Les autorités menacent même de démanteler le géant de la recherche.

    Le DOJ exige de Google qu'il cède Chrome, ce qui compliquerait encore la capacité de l'entreprise à contrôler son vaste réseau publicitaire. La réintroduction de l'empreinte numérique, qui implique l'utilisation d'informations provenant de sources telles que les adresses IP, les agents utilisateurs et d'autres points de données uniques, est considérée comme une faille potentielle dans les protections de la vie privée que Google avait précédemment promises.

    Alors que Google estime que sa nouvelle approche permettra aux entreprises d'atteindre leurs clients sans compromettre la protection de la vie privée, les régulateurs affirment que cela pourrait redonner le pouvoir aux annonceurs d'une manière que les utilisateurs ne peuvent pas facilement contrôler ou comprendre.

    Quelques mois seulement après la volte-face sur les cookies de suivi et en l'absence d'un plan B ferme, cette décision est déjà accueillie avec un grand scepticisme. Pour les utilisateurs, c'est une raison de plus de bien réfléchir au navigateur qu'ils utilisent et aux paramètres qu'ils appliquent à tous leurs appareils intelligents.

    En fin de compte, la décision de Google d'adopter l'empreinte numérique représente un nouveau chapitre dans le débat en cours sur la vie privée et la publicitaire ciblée. Les experts affirment que l'empire publicitaire de Google est aujourd'hui plus menacé que jamais et que l'entreprise cherche de nouvelles opportunités.

    Sources : Google, l'ICO

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la décision de Google d'autoriser la prise des empreintes numériques ?
    Quels sont les risques en matière de protection de la vie privée liés à ce changement ?

    Voir aussi

    Des chercheurs développent une technique de fingerprinting permettant d'identifier à 99 % un internaute, même s'il se sert de plusieurs navigateurs

    Google décide soudainement d'abandonner son projet de désactiver par défaut le suivi des cookies tiers dans Chrome, pour que les annonceurs puissent continuer à vous pister de sites en sites

    Le W3C dénonce la volte-face de Google sur la suppression des cookies tiers : les cookies tiers ne sont pas bons pour le Web, ils permettent le traçage, qui consiste à suivre votre activité sur plusieurs sites

  5. #5
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    Par défaut Google fait volte-face sur les cookies tiers : Chrome va continuer à les utiliser
    Google fait volte-face sur les cookies tiers : après des années à peaufiner l'alternative Privacy Sandbox, Chrome va continuer à les utiliser
    une décision qui pourrait être motivée par la pression des poursuites antitrust

    Google a fait une annonce inhabituelle concernant les cookies sur son navigateur Chrome, mais elle n'est pas vraiment surprenante au vu des événements récents. Après avoir passé des années à peaufiner le Privacy Sandbox, Google l'a abandonné. Selon Anthony Chavez, vice-président de l'initiative Privacy Sandbox de l'entreprise, Google ne lancera pas la fonctionnalité prévue pour aider les utilisateurs à désactiver les cookies tiers. Au lieu de cela, la prise en charge des cookies restera en place telle quelle, peut-être pour toujours.

    Retour sur une annonce choc

    À partir de 2019, Google s'est lancé dans un effort sous la bannière Privacy Sandbox visant à développer une nouvelle façon de cibler les publicités qui pourrait préserver un minimum de confidentialité pour les utilisateurs. Cette approche incluait la suppression des cookies tiers, de petits bouts de code que les annonceurs utilisent pour suivre les utilisateurs sur le web.

    « Après un dialogue initial avec la communauté Web, nous sommes convaincus qu'avec une itération et des commentaires continus, des mécanismes de protection de la vie privée et des normes ouvertes comme le Privacy Sandbox peuvent soutenir un Web sain et financé par la publicité d'une manière qui rendra les cookies tiers obsolètes. Une fois que ces approches auront répondu aux besoins des utilisateurs, des éditeurs et des annonceurs, et que nous aurons développé les outils pour atténuer les solutions de contournement, nous prévoyons d'éliminer progressivement la prise en charge des cookies tiers dans Chrome. Notre intention est de le faire d'ici deux ans. Mais nous ne pouvons pas y arriver seuls, et c'est pourquoi nous avons besoin de l'écosystème pour s'engager sur ces propositions. Nous prévoyons de commencer les premiers Origin Trials d'ici la fin de cette année, en commençant par la mesure de conversion et en poursuivant par la personnalisation ».

    En somme, Google prévoyait dans un délai de deux ans de bloquer un moyen courant pour les entreprises de suivre les internautes dans son navigateur Chrome, ce qui aura des conséquences sur le fonctionnement du Web, tandis que l'entreprise tente de répondre aux demandes de confidentialité accrues des utilisateurs. Le plan de Google consistait à empêcher les éditeurs de logiciels publicitaires et d'autres organisations de connecter leurs cookies de navigateur à des sites Web qu'ils n'exploitent pas.

    Google a eu du mal à trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Sa proposition initiale de FLoC (Federated Learning of Cohorts) a été largement tournée en dérision, estimant qu'elle ne valait guère mieux que les cookies. Google est ensuite passé à l'API « Topics », mais les projets de l'entreprise visant à supprimer les cookies ont été reportés à plusieurs reprises depuis 2022.

    Nom : privacy.png
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    Une décision motivée par la pression des poursuites antitrust ?

    Le plan de Google visant à supprimer progressivement les cookies tiers dans Chrome est officiellement terminé. Dans une mise à jour publiée mardi, Anthony Chavez, vice-président de Google Privacy Sandbox, a déclaré que l'entreprise avait décidé de « maintenir son approche actuelle pour offrir aux utilisateurs le choix des cookies tiers dans Chrome ».

    Pendant des années, les critiques ont affirmé que le Privacy Sandbox de Google pouvait nuire aux annonceurs et violer les lois sur la protection de la vie privée, tandis que l'Electronic Frontier Foundation (EFF) a conseillé aux utilisateurs de se retirer du programme, affirmant qu'il « continuait à suivre votre utilisation d'Internet pour la publicité comportementale de Google ». La semaine dernière, un juge américain a estimé que Google « s'est délibérément livré à une série d'actes anticoncurrentiels » dans le secteur des technologies publicitaires, et l'autorité de régulation de la concurrence au Royaume-Uni, la Competition and Markets Authority (CMA), a enquêté sur l'évolution de sa série de propositions afin de répondre aux craintes qu'elles ne confèrent à Google un avantage déloyal.

    L'initiative Privacy Sandbox de Google a été annoncée en 2020 et prévoyait de bloquer par défaut les cookies de tiers dans Chrome, à l'instar de Firefox et Safari. Au fil des ans, Google a apporté plusieurs modifications à cette initiative, notamment en proposant une API « Topics » permettant d'attribuer des centres d'intérêt aux utilisateurs en fonction de leur activité sur le web, ainsi que d'autres outils susceptibles de cibler les publicités tout en préservant la vie privée des utilisateurs. Mais après des années de retard et d'examen minutieux, Google a déclaré l'année dernière qu'il laisserait les utilisateurs choisir d'opter ou non pour un Chrome sans cookies. Aujourd'hui, il semble que l'initiative soit presque complètement terminée.

    « Comme nous nous sommes engagés avec l'écosystème, y compris les éditeurs, les développeurs, les régulateurs et l'industrie de la publicité, il reste clair qu'il y a des perspectives divergentes sur la réalisation de changements qui pourraient avoir un impact sur la disponibilité des cookies tiers », écrit Chavez, ajoutant que Google « ne déploiera pas une nouvelle invite autonome pour les cookies tiers ».

    Jusqu'à aujourd'hui, Google prévoyait de déployer dans Chrome une boîte de dialogue invitant les utilisateurs à désactiver les cookies tiers au profit de la solution actualisée de Google. Selon Chavez, Google a été encouragé de voir que l'industrie de la publicité prenait la protection de la vie privée plus au sérieux. Par conséquent, Google ne proposera pas cette boîte de dialogue aux utilisateurs. Toutefois, vous pouvez toujours choisir de désactiver les cookies tiers dans Chrome.


    L'équipe va continuer de travailler sur le mode Incognito de Chrome

    Bien que le projet Privacy Sandbox de Google semble aujourd'hui plus flou, l'initiative n'est pas complètement abandonnée. L'équipe prévoit toujours de déployer les améliorations promises pour le mode Incognito de Chrome, qui a été réorganisé pour préserver la vie privée des utilisateurs à la suite de nombreuses plaintes. Le mode Incognito bloque tous les cookies de tiers et, plus tard dans l'année, il bénéficiera de la protection IP, qui masque l'adresse IP de l'utilisateur afin de le protéger contre le suivi intersite.

    Chavez admet que ce changement signifie que les API Privacy Sandbox de Google auront un « rôle différent à jouer » sur le marché. C'est une bonne façon de le dire. Google continuera à développer ces outils et travaillera avec ses partenaires de l'industrie pour trouver une voie à suivre dans les mois à venir. L'entreprise espère toujours voir l'adoption du Privacy Sandbox augmenter, mais il est peu probable que le secteur abandonne volontairement les cookies.

    Alors que Google met l'accent sur l'amélioration de la confidentialité des publicités depuis qu'il a commencé à travailler sur le Privacy Sandbox, les changements dans l'exposition juridique de Google sont probablement plus pertinents. Depuis le lancement du programme, Google a perdu trois affaires antitrust, dont deux sont pertinentes ici : l'affaire relative à la recherche, actuellement en phase de recours, et l'affaire relative à la technologie publicitaire, qui vient d'être jugée. Alors que le gouvernement commence à affirmer que Chrome donne trop de pouvoir à Google, il serait mal vu de forcer un réalignement de l'industrie de la publicité en utilisant la domination de Chrome.

    De plus, si Google a proposé une alternative aux cookies de suivi au nom d'une meilleure protection de la vie privée, du moins sur le papier, l'adoption universelle du « Privacy Sandbox » pourrait également donner à Google plus de pouvoir qu'il n'en a déjà, et les avantages supposés en matière de protection de la vie privée pourraient ne jamais s'être pleinement concrétisés, Google continuant à rechercher des revenus plus élevés.

    La suite pour Privacy Sandbox ?

    Ci-dessous, le message entier d'Anthony Chavez :

    « L'objectif de l'initiative Privacy Sandbox est de développer de nouvelles méthodes pour renforcer la protection de la vie privée en ligne tout en garantissant un internet durable et financé par la publicité. Nous sommes encouragés par le fait que le secteur innove avec des approches qui renforcent la protection de la vie privée et que les entreprises adoptent de nouvelles solutions, y compris celles qui sont construites à l'aide des API du bac à sable de la protection de la vie privée. Nous continuerons à travailler avec l'écosystème pour déterminer comment ces technologies peuvent servir au mieux l'industrie et les consommateurs.

    « Un autre élément important du Privacy Sandbox concerne la manière dont les cookies tiers sont traités dans Chrome, et l'été dernier, nous avons indiqué que nous envisagions une nouvelle approche. Au fil de nos échanges avec l'écosystème, y compris les éditeurs, les développeurs, les régulateurs et le secteur de la publicité, il est clair qu'il existe des points de vue divergents sur les changements susceptibles d'avoir un impact sur la disponibilité des cookies tiers.

    « En outre, beaucoup de choses ont changé depuis que nous avons annoncé l'initiative Privacy Sandbox en 2019 et que nous avons entamé un engagement formel avec la CMA et l'ICO en 2022. Par exemple, l'adoption de technologies améliorant la protection de la vie privée s'est accélérée, de nouvelles possibilités de protéger et de sécuriser les expériences de navigation des personnes avec l'IA sont apparues, et le paysage réglementaire dans le monde entier a considérablement évolué. Compte tenu de tous ces facteurs, nous avons pris la décision de maintenir notre approche actuelle pour offrir aux utilisateurs le choix des cookies tiers dans Chrome, et nous ne déploierons pas une nouvelle invite autonome pour les cookies tiers. Les utilisateurs peuvent continuer à choisir la meilleure option pour eux-mêmes dans les paramètres de confidentialité et de sécurité de Chrome.

    « Nous continuerons à améliorer les protections contre le suivi dans le mode Incognito de Chrome, qui bloque déjà les cookies tiers par défaut. Cela inclut la protection de la propriété intellectuelle, que nous prévoyons de lancer au troisième trimestre 2025. Nous continuerons à investir pour faire de Chrome le navigateur le plus fiable au monde, avec des technologies telles que Safe Browsing, Safety Check, des protections de mot de passe intégrées, des protections de sécurité alimentées par l'IA, et bien d'autres encore.

    « À la lumière de cette mise à jour, nous comprenons que les API Privacy Sandbox peuvent avoir un rôle différent à jouer dans le soutien de l'écosystème. Nous nous engagerons avec l'industrie pour recueillir des commentaires et partager une feuille de route actualisée pour ces technologies, y compris nos futurs domaines d'investissement, dans les mois à venir. Nous sommes reconnaissants aux entreprises du monde entier de continuer à nous aider à mettre au point des solutions de protection de la vie privée susceptibles de soutenir un écosystème web sain et prospère ».

    Conclusion

    Le Movement for an Open Web (MOW), qui a déposé une plainte auprès de la CMA au sujet de l'initiative en 2020, a déclaré que la dernière mise à jour de Google est un « aveu » que le Privacy Sandbox est terminé.

    « L'intention de Google était de supprimer les normes de communication ouvertes et interopérables pour placer le trafic publicitaire numérique sous son seul contrôle et, avec cette annonce, cet objectif est désormais dépassé », a déclaré James Rosewell, cofondateur de MOW. « Ils ont reconnu que les obstacles réglementaires à leur projet monopolistique étaient insurmontables et ont abandonné ».

    Source : Google

    Et vous ?

    Quelle lecture en faites-vous ?

    Qu'est-ce qui, selon-vous, à pousser Google à mettre un terme à cette initiative ?

    Ce revirement est-il une preuve supplémentaire que l'industrie publicitaire ne peut pas s'auto-réguler ?

    Les régulateurs doivent-ils désormais intervenir de manière plus stricte pour encadrer l’usage des cookies tiers ?
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  6. #6
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    Je n'avais pas vu :
    FloC intègre un serveur de confiance.
    d'une filiale de Google ?

  7. #7
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    Par défaut L'approche de Google dans le remplacement des cookies tiers attire l'attention des régulateurs antitrust
    L'approche de Google dans le remplacement des cookies tiers à des fins publicitaires attire l'attention des régulateurs antitrust,
    qui cherchent à savoir comment le secteur de la pub en sera affecté

    Il y a un an, Google a annoncé son intention de bloquer les cookies tiers à des fins publicitaires dans son navigateur Chrome pour accroître la confidentialité des utilisateurs. Au cours des deux derniers mois, Google a publié plus de détails, ce qui a conduit la concurrence sur le marché de la publicité en ligne à se plaindre de la perte de l'outil de collecte de données. La décision de Google de supprimer les cookies tiers a déjà suscité de multiples poursuites antitrust et une enquête du Congrès américain. Les questions des enquêteurs du ministère américain de la Justice ont porté sur la manière dont les politiques de Chrome, y compris celles liées aux cookies, affectent les secteurs de la publicité et des actualités, ont déclaré quatre personnes.

    Durant l'édition 2019 du Chrome Dev Summit à San Francisco, Google a présenté sa vision pour le Web. L'éditeur a évoqué plusieurs éléments parmi lesquels le développement de Privacy Sandbox, un environnement sécurisé pour le contenu qui protège la vie privée des utilisateurs.

    « Après un dialogue initial avec la communauté Web, nous sommes convaincus qu'avec une itération et des commentaires continus, des mécanismes de protection de la vie privée et des normes ouvertes comme le Privacy Sandbox peuvent soutenir un Web sain et financé par la publicité d'une manière qui rendra les cookies tiers obsolètes. Une fois que ces approches auront répondu aux besoins des utilisateurs, des éditeurs et des annonceurs, et que nous aurons développé les outils pour atténuer les solutions de contournement, nous prévoyons d'éliminer progressivement la prise en charge des cookies tiers dans Chrome. Notre intention est de le faire d'ici deux ans. Mais nous ne pouvons pas y arriver seuls, et c'est pourquoi nous avons besoin de l'écosystème pour s'engager sur ces propositions. Nous prévoyons de commencer les premiers Origin Trials d'ici la fin de cette année, en commençant par la mesure de conversion et en poursuivant par la personnalisation ».

    En somme, Google prévoit dans un délai de deux ans (à compter de janvier 2020) de bloquer un moyen courant pour les entreprises de suivre les internautes dans son navigateur Chrome, ce qui aura des conséquences sur le fonctionnement du Web, tandis que l'entreprise tente de répondre aux demandes de confidentialité accrues des utilisateurs. Le plan de Google consiste à empêcher les éditeurs de logiciels publicitaires et d'autres organisations de connecter leurs cookies de navigateur à des sites Web qu'ils n'exploitent pas.

    Le 8 janvier, l'Autorité britannique de la concurrence et des marchés a lancé une enquête pour savoir si les propositions de Google visant à remplacer les cookies tiers, grâce à un projet que Google a baptisé Privacy Sandbox, « pourraient amener les dépenses publicitaires à se concentrer encore plus sur l'écosystème de Google aux frais de ses concurrents », selon une annonce de la CMA au sujet de l'enquête.

    La décision de Google de désactiver le cookie tiers a également été citée comme des exemples de comportement anticoncurrentiel lors de récentes poursuites antitrust contre l'entreprise. Une action antitrust multiÉtats déposée en décembre a affirmé que Google utilise son « énorme avantage informationnel de manière stratégique pour nuire à tout éditeur qui refuse d'utiliser ses intermédiaires ». Une autre action antitrust récente intentée au nom d'éditeurs a affirmé que la décision de Google en matière de cookies était « l'exclusion ». Les législateurs fédéraux ont également souligné les préoccupations antitrust concernant les plans de cookies tiers de Google dans un rapport 2020 du sous-comité de la Chambre des États-Unis sur l'antitrust.

    Les enquêteurs du ministère américain de la Justice cherchent à savoir si Google utilise Chrome, qui détient 60 % du marché mondial, pour réduire la concurrence en empêchant les sociétés de publicité concurrentes de suivre les utilisateurs via des cookies tout en laissant des échappatoires pour collecter des données avec des cookies, des outils d'analyse et d'autres sources, ont indiqué des sources.

    Les dernières conversations, qui n'ont pas été signalées précédemment, sont un signe que les responsables suivent les projets de Google sur le marché mondial de la publicité en ligne, où lui-même et le n° 2 Facebook Inc contrôlent environ 54 % des revenus.

    L'enquête publicitaire pourrait ne conduire à aucune action en justice.

    Le gouvernement enquête sur les activités de recherche et de publicité de Google depuis la mi-2019 et, en octobre dernier, il a poursuivi Google pour avoir prétendument utilisé des tactiques anticoncurrentielles pour maintenir la domination de son moteur de recherche. Il a continué à sonder les pratiques publicitaires de Google.

    Les enquêteurs ont également demandé à leurs rivaux s'ils avaient rencontré un comportement similaire ou pire que les accusations axées sur la publicité que les procureurs généraux du Texas et d'autres États avaient lancées contre Google dans un procès en décembre dernier, ont indiqué les sources.

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    La réaction de la concurrence et de Google

    Dans le cadre de son initiative Privacy Sandbox, Google a proposé une collection évolutive de méthodes de ciblage et de mesure des annonces pour remplacer les cookies tiers. Le projet sandbox est ouvert à la participation d'autres sociétés de technologie publicitaire qui peuvent participer via un forum en ligne, le Worldwide Web Consortium. Cependant, les fournisseurs de technologie publicitaire et les éditeurs se méfient de l'ouverture réelle de Google à leur participation.

    « Privacy Sandbox tente de remplacer une technologie ouverte et interopérable par une technologie contrôlée par Google », a écrit James Rosewell, directeur de Marketers for an Open Web, un groupe dont les plaintes contre Google ont contribué à déclencher l'enquête CMA. « Cela forcera davantage de spécialistes du marketing à entrer dans leur jardin clos et signifiera la fin du Web indépendant et ouvert ». Rosewell est PDG de 51 Degrees, une société de technologie de publicité et d'édition mobile.

    Google a défendu ses initiatives dans le secteur des annonces, affirmant qu'il aidait les entreprises à se développer et protégeait la vie privée des utilisateurs contre les pratiques d'exploitation.

    Une porte-parole a souligné que l’alternative aux cookies pourrait permettre aux entreprises de cibler des groupes de consommateurs sans identifier les individus, entre autres propositions. « Nous ne remplacerons pas les cookies tiers par des méthodes alternatives pour suivre des personnes individuelles sur le Web », a-t-elle déclaré.

    Si le ministère de la Justice poursuit pour conduite liée à la publicité, il pourrait intenter une nouvelle action en justice ou se joindre à l'affaire du Texas, a déclaré l'une des sources. Mais les experts en litige antitrust ont déclaré que le ministère avait également encore le temps de modifier sa plainte existante pour y inclure les problèmes de technologie publicitaire.

    Google a limité la collecte et l'utilisation de données dans plusieurs de ses services. Les modifications apportées à Chrome toucheraient les sociétés de technologie publicitaire qui utilisent des cookies pour collecter l'historique de visionnage des internautes afin de leur diriger des annonces plus pertinentes.

    « Nous ne pensons pas que le suivi des individus sur le Web résistera à l'épreuve du temps alors que les problèmes de confidentialité continuent de s'accélérer », a déclaré Jerry Dischler, vice-président de Google chargé des services publicitaires, lors d'une conférence de l'industrie la semaine dernière.

    Mais les plus petits rivaux rejettent la logique de confidentialité utilisée par les grandes entreprises telles que Google et Apple Inc pour restreindre le suivi, car elles continueraient à collecter des données précieuses et pourraient potentiellement capturer encore plus de revenus publicitaires.

    « Il y a une militarisation de la vie privée pour justifier les décisions commerciales qui consolident le pouvoir de leur entreprise et désavantagent le marché plus large », a déclaré Chad Engelgau, directeur général de l'unité de données publicitaires d'Interpublic Group of Companies Acxiom.

    Source : Reuters
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  8. #8
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    Par défaut Google teste FLoC dans Chrome, sa technologie controversée visant à remplacer les cookies publicitaires
    Google teste FLoC dans Chrome, sa technologie controversée visant à remplacer les cookies publicitaires.
    Le défenseur des droits numériques EFF tire la sonnette d'alarme

    Début 2021, dans une mise à jour de son projet de remplacement des cookies tiers à des fins publicitaires, Google a déclaré que les tests sur une proposition particulière semblaient prometteurs.

    Google prévoyait de partager quelques nouvelles découvertes montrant l'efficacité de sa proposition Federated Learning of Cohorts (FLoC) qui fait partie du Privacy Sandbox. Les ingénieurs de Chrome ont travaillé avec le secteur à une plus large échelle, notamment avec l'organisation de normalisation Web W3C, sur des idées sur Sandbox qui ont été proposées par Google et d'autres acteurs de la technologie publicitaire. Selon Google, il est probable qu'un certain nombre de ces idées soient explorées plus en profondeur.

    « C'est une proposition », a rappelé Chetna Bindra, chef de produit du groupe pour la confiance des utilisateurs et la confidentialité chez Google, concernant les progrès de FLoC. « Ce n'est absolument pas la proposition finale ou singulière de remplacer les cookies tiers... Il n'y aura pas une API finale que nous allons explorer plus en profondeur, ce sera une collection d'entre ces API qui permettent des choses comme la publicité basée sur les intérêts, ainsi que pour les cas d'utilisation de mesure, où il est essentiel de pouvoir garantir que les annonceurs peuvent mesurer l'efficacité de leurs annonces ».

    Bindra a déclaré que la société était « extrêmement confiante » quant aux progrès réalisés sur les propositions et les tests jusqu'à présent.

    Le message de Google indique que les résultats des tests montrent que FLoC est « un signal de remplacement efficace axé sur la confidentialité pour les cookies tiers ». Il indique que les annonceurs peuvent s'attendre à voir au moins 95% des conversions par dollar dépensé par rapport à la publicité basée sur les cookies.

    FLoC placerait essentiellement les personnes dans des groupes basés sur des comportements de navigation similaires, ce qui signifie que seuls des « identifiants de cohorte » et non des identifiants d'utilisateurs individuels seraient utilisés pour les cibler. L'historique Web et les entrées pour l'algorithme seraient conservés sur le navigateur, le navigateur exposant uniquement une « cohorte » contenant des milliers de personnes.

    « Nous constatons vraiment que l'une de ces premières technologies Sandbox pour les publicités basées sur les intérêts est littéralement presque aussi efficace que les cookies tiers », a déclaré Bindra. « Il y a certainement beaucoup plus de tests à venir. Nous souhaitons vivement que les annonceurs et les techniciens publicitaires s'engagent directement. »

    Google commence l'expérimentation de FLoC dans Chrome

    Origin Trial est une approche de Google pour permettre une expérimentation en toute sécurité de fonctionnalités pour la plateforme Web. Elle permet aux développeurs d'essayer de nouvelles API et de donner à la communauté des standards Web leur avis sur la convivialité, la praticabilité et l'efficacité avant qu'une décision finale soit prise sur la conception de l'API, sa normalisation ou son activation par défaut. Les personnes intéressées par l'expérimentation de cette API doivent s’inscrire via un formulaire mis à disposition par Google.

    Dans un billet de blog, Marshall Vale, Product Manager, Privacy Sandbox a annoncé qu'en tant que nouvelle pièce de technologie web, FLoC ferait ses débuts dans Origin Trial au sein de Chrome : « FLoC est une nouvelle approche de la publicité basée sur les centres d'intérêt qui améliore la confidentialité et offre aux éditeurs un outil dont ils ont besoin pour des modèles commerciaux de publicité viables. FLoC est toujours en développement et nous nous attendons à ce qu'il évolue en fonction des contributions de la communauté Web et des enseignements de cet essai initial ».

    Vale a noté des aspects qui, selon Google, protège la vie privée des utilisateurs :
    • Vous faites partie d'une foule. FLoC vous permet de rester anonyme lorsque vous naviguez sur des sites Web et améliore également la confidentialité en permettant aux éditeurs de présenter des publicités pertinentes à de grands groupes (appelés cohortes). Les cohortes sont définies par des similitudes dans l'historique de navigation, mais elles ne sont pas basées sur qui vous êtes individuellement. En fait, la cohorte dans laquelle vous appartenez change fréquemment à mesure que votre historique de navigation change. Bien sûr, lorsque vous souhaitez une expérience individuelle, vous pouvez toujours vous connecter à des sites Web et partager les informations personnelles que vous choisissez.
    • FLoC ne partage pas votre historique de navigation avec Google ou qui que ce soit. Avec FLoC, votre navigateur détermine quelle cohorte correspond le plus à votre historique de navigation Web récent, vous regroupant avec des milliers d'autres personnes qui ont des historiques de navigation similaires. Le numéro d'identification de la cohorte est la seule chose fournie à la demande d'un site. Ceci est différent des cookies tiers, qui permettent aux entreprises de vous suivre individuellement sur différents sites. FLoC fonctionne sur votre appareil sans que votre historique de navigation ne soit partagé. Il est important de noter que tous les membres de l'écosystème publicitaire, y compris les produits publicitaires de Google, auront le même accès à FLoC.
    • Le navigateur Chrome ne crée pas de groupes qu'il juge sensibles. Avant qu'une cohorte ne devienne éligible, Chrome l'analyse pour voir si la cohorte visite des pages présentant des sujets sensibles, tels que des sites Web médicaux ou des sites Web à contenu politique ou religieux, à un taux élevé. Si tel est le cas, Chrome garantit que la cohorte n'est pas utilisée, sans connaître les sujets sensibles qui intéressaient les utilisateurs. Nous avons rédigé un document technique détaillé expliquant comment cela fonctionne. Et bien sûr, les sites peuvent également désactiver FLoC, ce qui signifie que le navigateur n'inclura pas les visites sur ce site lors de la détermination d'une cohorte.

    « Le test initial de FLoC est en cours avec un petit pourcentage d'utilisateurs en Australie, au Brésil, au Canada, en Inde, en Indonésie, au Japon, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, aux Philippines et aux États-Unis. Si vous avez choisi de bloquer les cookies tiers avec la version actuelle de Chrome, vous ne serez pas inclus dans ces Origin Trials. En avril, nous allons introduire un contrôle dans les paramètres de Chrome que vous pouvez utiliser pour désactiver l'inclusion dans FLoC et d'autres propositions Privacy Sandbox ».

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    La réaction de l'EFF

    Le défenseur des droits numériques Electronic Frontier Foundation, qui n'a pas manqué d'indiquer que FLoC est une mauvaise idée, a tenu à souligner quelques points :

    FLoC est censé remplacer les cookies. Durant l'essai, il les complétera

    Google a conçu FLoC pour aider les annonceurs à cibler les publicités une fois que les cookies tiers disparaissent. Pendant la période d'essai, les traceurs pourront collecter des identifiants FLoC en plus des cookies tiers. Cela signifie que tous les traceurs qui surveillent actuellement votre comportement sur une fraction du Web à l'aide de cookies recevront désormais également votre identifiant de cohorte FLoC. L'ID de cohorte reflète directement votre comportement sur le Web. Cela pourrait compléter les profils comportementaux que de nombreux traceurs maintiennent déjà.

    L'essai affectera jusqu'à 5 % des utilisateurs de Chrome dans le monde

    Les utilisateurs des régions éligibles seront choisis de manière totalement aléatoire, quels que soient la plupart des paramètres de publicité et de confidentialité. Seuls les utilisateurs qui ont désactivé les cookies tiers dans Chrome seront exclus par défaut. En outre, l'équipe derrière FLoC a demandé à Google de porter l'échantillon à 5 % des utilisateurs, afin que les entreprises de technologie publicitaire puissent mieux former les modèles à l'aide des nouvelles données. Si cette demande est acceptée, des dizaines ou des centaines de millions d'utilisateurs supplémentaires seront inscrits à l'essai.

    Les utilisateurs ont été automatiquement inscrits à l'essai. Il n'y a pas (encore) d'outil de désabonnement dédié

    Comme décrit ci-dessus, une partie aléatoire des utilisateurs de Chrome sera inscrite à l'essai sans préavis, et encore moins avec le consentement. Ces utilisateurs ne seront pas invités à s'inscrire. Dans la version actuelle de Chrome, les utilisateurs ne peuvent se retirer de l'essai qu'en désactivant tous les cookies tiers. Les futures versions de Chrome ajouteront des contrôles dédiés au « Privacy Sandbox » de Google, y compris FLoC. Mais l'EFF note que la date à laquelle ces paramètres seront mis en ligne n'est pas connue et qu'entre-temps les utilisateurs souhaitant désactiver FLoC doivent également désactiver les cookies tiers.

    Les sites Web ne sont pas non plus invités à s'inscrire

    FLoC calcule une étiquette en fonction de votre historique de navigation. Pour la période d'essai, Google utilisera par défaut tous les sites Web qui diffusent des annonces, soit la majorité des sites sur le Web. Les sites peuvent choisir de ne pas être inclus dans les calculs FLoC en envoyant un en-tête HTTP, mais certains fournisseurs d'hébergement ne donnent pas à leurs clients le contrôle direct des en-têtes. De nombreux propriétaires de sites ne sont peut-être pas du tout au courant de l'essai.

    C'est un problème, car cela signifie que les sites perdent un certain contrôle sur la façon dont les données de leurs visiteurs sont traitées. À l'heure actuelle, un administrateur de site doit prendre la décision consciente d'inclure le code d'un annonceur sur sa page. Les sites peuvent, du moins en théorie, choisir de s'associer avec des annonceurs en fonction de leurs politiques de confidentialité. Mais maintenant, les informations sur la visite d'un utilisateur sur ce site seront regroupées dans son identifiant FLoC, qui sera largement diffusé. Même si un site Web a une politique de confidentialité solide et des relations avec des annonceurs responsables, une visite sur ce site peut affecter la façon dont les traceurs vous voient dans d'autres contextes.

    Il y aura plus de 33 000 cohortes possibles

    L'une des parties les plus importantes de la spécification FLoC non définie est le nombre exact de cohortes. Google a mené une expérience préliminaire avec des identifiants de cohorte 8 bits, ce qui signifie qu'il n'y avait que 256 groupes possibles. Cela limitait la quantité d'informations que les traceurs pouvaient tirer de l'ID de cohorte d'un utilisateur.

    Cependant, un examen de la dernière version de Chrome révèle que la version en direct de FLoC utilise des identifiants de cohorte 50 bits. Les cohortes sont ensuite regroupées en 33 872 cohortes au total, plus de 100 fois plus que lors de la première expérience de Google. Google a déclaré qu'il veillerait à ce que des « milliers » de personnes soient regroupées dans chaque cohorte, de sorte que personne ne puisse être identifié en utilisant sa seule cohorte. Mais les identifiants de cohorte exposeront toujours beaucoup de nouvelles informations – environ 15 bits – et donneront aux techniques de fingerprinting une longueur d'avance considérable.

    Sources : Google, EFF
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  9. #9
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    Donc pour résumer l'article, l'EFF voudrait que FLoC fasse un FLoP ?

  10. #10
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    Quelle cochonnerie. C'est flippant...

  11. #11
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    Par défaut Google teste le "FLoC" sur les utilisateurs de Chrome du monde entier, découvrez si vous faites partie du test
    Google teste le "FLoC" sur les utilisateurs de Chrome du monde entier,
    Voici comment découvrir si vous faites partie de ce test

    En 2020, Google a annoncé le début de la fin des cookies tiers qui vous suivent lorsque vous cliquez sur le navigateur Web Chrome. La société commence maintenant à tester dans le monde entier son système qui va remplacer les cookies, un mécanisme de suivi appelé FloC ou "Federated Learning of Cohorts". Les utilisateurs de Google Chrome seraient désormais automatiquement inscrits à la nouvelle méthode de suivi de Google, sans aucun moyen de se désengager à moins de désactiver les cookies tiers. Pour aider les utilisateurs à vérifier s'ils font partie de ce suivi ou non, l’EFF a maintenant créé un site Web nommé AmIFLoCed.org.

    Les cookies mémorisent des informations sur vos connexions ou sur ce que vous avez regardé sur un site d'achat. Les annonceurs utilisent ces informations pour mieux comprendre votre comportement en ligne et même hors ligne, et pour vous proposer des publicités spécifiques et ciblées qui vous suivent sur Internet. Google a déclaré vouloir rendre la navigation sur Internet moins envahissante, mais il veut aussi continuer à faire rentrer de l'argent par la publicité en ligne. Cette volonté a conduit à l'abandon des cookies au profit du système FloC.

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    Si vous n’avez pas suivi l’actualité du FloC, qui fait partie d'un nouveau cadre appelé "Privacy Sandbox", retenez que c’est une méthode pour les navigateurs qui permet de faire de la publicité basée sur les activités et les intérêts des utilisateurs. Elle fonctionne en collectant les données des utilisateurs par le biais de leur historique de navigation, puis en rassemblant les groupes d'utilisateurs ayant les mêmes activités dans des cohortes. Les algorithmes utilisés pour créer ces cohortes observent principalement les URL des sites Web que les utilisateurs ont consultés et le contenu de ces sites. Les données relatives aux cohortes sont ensuite utilisées à des fins publicitaires.

    Il faut surtout noter que les utilisateurs de Chrome, selon le nouveau système, ne seront plus suivis personnellement à travers leurs noms ou leurs identités ; Google suit et regroupe les personnes ayant des activités similaires. Les annonceurs avaient l'habitude de cibler les cookies tiers qui pouvaient les aider à suivre des individus spécifiques, mais maintenant, avec FLoC, les utilisateurs sont placés dans des groupes ou Cohortes, sur la base de leurs activités et en mettant une couche supplémentaire d'anonymat qui peut maintenir la vie privée des utilisateurs.

    Un identifiant attribué à votre cohorte vous suit sur Internet et auprès des annonceurs, ce que Google a appelé dans un billet de blog daté du 20 janvier "publicité basée sur les intérêts". Google considère qu'il s'agit d'une « solution de rechange aux cookies qui privilégie le respect de la vie privée », car l'historique de votre navigateur n'est pas transmis aux annonceurs, seul votre identifiant de cohorte l'est. Des milliers d'utilisateurs peuvent faire partie d'une cohorte.

    Avec le suivi FLoC de Chrome, par exemple, vous seriez placé dans un groupe qui aime ou possède des chiens, par opposition à un groupe d'autres personnes qui ont également visité les mêmes sites Web, mais qui possèdent ou aiment des chats. Chaque utilisateur peut faire partie de plusieurs groupes d'identification en fonction de ses différents centres d'intérêt. Et comme de nombreux utilisateurs de Chrome sont connectés à leur compte Google, cette identité les suit (et est façonnée) sur différents appareils.

    Un livre blanc de Google sur les FLoC résume les avantages en matière de confidentialité, selon Google, comme suivant :

    Vous faites partie d'une foule. FLoC vous permet de rester anonyme lorsque vous naviguez sur des sites Web et améliore également la confidentialité en permettant aux éditeurs de présenter des publicités pertinentes à de grands groupes (appelés cohortes). Les cohortes sont définies par des similitudes dans l'historique de navigation, mais elles ne sont pas basées sur qui vous êtes individuellement. En fait, la cohorte dans laquelle vous appartenez change fréquemment à mesure que votre historique de navigation change. Bien sûr, lorsque vous souhaitez une expérience individuelle, vous pouvez toujours vous connecter à des sites Web et partager les informations personnelles que vous choisissez.

    FLoC ne partage pas votre historique de navigation avec Google ou qui que ce soit. Avec FLoC, votre navigateur détermine quelle cohorte correspond le plus à votre historique de navigation Web récent, vous regroupant avec des milliers d'autres personnes qui ont des historiques de navigation similaires. Le numéro d'identification de la cohorte est la seule chose fournie à la demande d'un site. Ceci est différent des cookies tiers, qui permettent aux entreprises de vous suivre individuellement sur différents sites. FLoC fonctionne sur votre appareil sans que votre historique de navigation ne soit partagé. Il est important de noter que tous les membres de l'écosystème publicitaire, y compris les produits publicitaires de Google, auront le même accès à FloC.

    Le navigateur Chrome ne crée pas de groupes qu'il juge sensibles. Avant qu'une cohorte ne devienne éligible, Chrome l'analyse pour voir si la cohorte visite des pages présentant des sujets sensibles, tels que des sites Web médicaux ou des sites Web à contenu politique ou religieux, à un taux élevé. Si tel est le cas, Chrome garantit que la cohorte n'est pas utilisée, sans connaître les sujets sensibles qui intéressaient les utilisateurs. Nous avons rédigé un document technique détaillé expliquant comment cela fonctionne. Et bien sûr, les sites peuvent également désactiver FLoC, ce qui signifie que le navigateur n'inclura pas les visites sur ce site lors de la détermination d'une cohorte.

    Vous pouvez désormais découvrir si vous faites partie du test de FloC

    Google mène un test dit "Origin Trial" sur Chrome afin d’essayer cette nouvelle fonctionnalité expérimentale de suivi. Google dit que seulement 0,5 % des utilisateurs dans certaines régions, notamment en Australie, au Brésil, au Canada, en Inde, en Indonésie, au Japon, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, aux Philippines et aux États-Unis, sont actuellement touchés par l’essai.

    Le défenseur des droits numériques Electronic Frontier Foundation s'insurge contre cette nouvelle forme de surveillance en ligne qui retrace chaque semaine votre historique en ligne afin de vous regrouper plus précisément et de compiler davantage d'informations d'identification. L'EFF s'inquiète également du fait que les essais de cette nouvelle méthode de suivi ont commencé sans le consentement ou la connaissance des utilisateurs, et sans possibilité claire de se retirer. L’ONG a maintenant créé un site Web nommé AmIFLoCed.org à partir duquel les utilisateurs peuvent vérifier s'ils font partie de la piste ou non. « Cette page tentera de détecter si vous avez été transformé en cobaye dans l'expérience publicitaire de Google ».

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    « Le test "Origin Trial" de Chrome pour FLoC a été déployé sur des millions d'utilisateurs aléatoires de Chrome sans avertissement, et encore moins sans consentement. Bien que FLoC soit destiné à remplacer les cookies de suivi, pendant la période d'essai, il permettra aux traqueurs d'accéder à encore plus d'informations sur les sujets », lit-on sur le site Web. Google dit que FLoC présente des avantages en matière de confidentialité, mais le défenseur des droits numériques déclare qu’il est facile d'obtenir une empreinte numérique qui peut cibler des personnes d'autres manières.

    La fonctionnalité n'est pas entièrement déployée, cependant les tests sont en cours. Étant donné qu'il ne s'agit que d'un petit groupe d'utilisateurs participant à l'essai initial, il y a de fortes chances que vous ne fassiez pas encore partie du test FLoC. Mais l'EFF vous rappelle qu'il faut continuer à consulter le site, car chaque semaine, vous pourriez être ajouté au fur et à mesure que les tests s'étendent, Google ne vous prévenant pas si vous faites partie de la nouvelle stratégie publicitaire, a écrit l’EFF. Google prévoit d'étendre ce test de suivi de 0,5 % à 5 % à l'avenir, ce qui représente plus de 100 millions d'utilisateurs.

    Selon l’EFF, le seul moyen actuellement à la disposition des utilisateurs qui veulent se retirer de l'essai FLoC dans Chrome est de désactiver les cookies tiers. « Cela peut réinitialiser vos préférences sur certains sites et interrompre des fonctionnalités telles que l'authentification unique. Vous pouvez également utiliser un autre navigateur. Les autres navigateurs, y compris les plateformes indépendantes comme Firefox ainsi que les navigateurs basés sur Chromium comme Microsoft Edge et Brave, n'ont pas actuellement FLoC activé », lit-on sur la page AmIFLoCed.org.

    FLoC existe parce que Google reconnaît les effets néfastes des cookies tiers sur la vie privée, mais insiste pour que les annonceurs continuent à vous cibler en fonction de la façon dont vous naviguez sur le Web. « Nous sommes heureux que Google limite enfin les cookies tiers dans Chrome, mais la dernière chose à faire est d'introduire une nouvelle technologie de suivi. FLoC a ses propres problèmes de confidentialité, et il continuera probablement à permettre la discrimination et les autres méfaits des publicités ciblées », a déclaré l’EFF.

    Au début du mois de mars, l’EFF s’est inquiété de la manière dont les utilisateurs seront regroupés et quant aux garde-fous mis en place pour éviter toute discrimination illégale à l'encontre de certains groupes sur la base d'attributs sensibles tels que l'appartenance ethnique, la religion, le sexe ou l'orientation sexuelle. Dans un article publié le 30 mars, l’organisation de protection des libertés sur Internet a énuméré quelques mauvais points liés au test du FloC.

    Source : EFF

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Allez-vous vous retirer si vous vous rendez-compte que vous faites partie du test de FloC ? Si oui, choisirez-vous un autre navigateur ou allez-vous désactiver les cookies tiers ?

    Voir aussi :

    Le FLoC de Google est une idée terrible, affirme l'EFF, la nouvelle méthode de pistage visant à remplacer les cookies tiers créerait de nouveaux risques pour la vie privée
    Google présente l'évolution de ses travaux sur l'alternative aux cookies tiers à des fins publicitaires dans Chrome, FLoC propose de rassembler les profils utilisateurs par centres d'intérêt
    Google teste FLoC dans Chrome, sa technologie controversée visant à remplacer les cookies publicitaires. Le défenseur des droits numériques EFF tire la sonnette d'alarme
    Firefox 86 va apporter Total Cookie Protection, une fonctionnalité visant à améliorer la protection contre le pistage, en conservant un "cookie jar" distinct pour chaque site Web visité

  12. #12
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    Qu’en pensez-vous ?
    Autrefois, la devise de Google c'était "don't be evil"...

    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    Allez-vous vous retirer si vous vous rendez-compte que vous faites partie du test de FloC ? Si oui, choisirez-vous un autre navigateur ou allez-vous désactiver les cookies tiers ?
    Alors pour la maison, je suis tranquille car je me tiens loin de leur fichu navigateur. Ce qui m'embête c'est qu'il m'est imposé au travail, et que je n'ai pas la main sur sa configuration :/

  13. #13
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    Par défaut Vivaldi , Brave, DuckDuckGo et l'EFF se rebiffent contre FLoC
    Vivaldi , Brave, DuckDuckGo et l'EFF se rebiffent contre FLoC,
    le nouveau projet de tracking publicitaire de Google

    Quelle que soit la bonne volonté dont Google pourrait avoir montré ces dernières années, par exemple en combattant les abus de publicité et le pistage systémique des utilisateurs, ses efforts ont été remis en cause avec la solution que l’entreprise a proposée. L'apprentissage fédéré des cohortes ou FLoC est présenté comme une meilleure stratégie qui protège la vie privée des gens tout en offrant aux annonceurs quelque chose dont ils peuvent profiter. Les défenseurs de la vie privée, cependant, sonnent l'alarme sur ce qu'ils considèrent comme une technologie encore pire et les éditeurs de navigateurs basés sur Chromium comme Brave et Vivaldi s'engagent à lutter contre FLoC sous toutes ses formes.

    En quelques mots, FLoC échange le suivi des utilisateurs individuels et le fingerprinting contre une identification de groupe (cohorte) basée sur des historiques de navigation similaires des membres de ce groupe. FLoC place essentiellement les personnes dans des groupes basés sur des comportements de navigation similaires, ce qui signifie que seuls des « identifiants de cohorte » et non des identifiants d'utilisateurs individuels sont utilisés pour les cibler. L'historique Web et les entrées pour l'algorithme sont conservés sur le navigateur, le navigateur exposant uniquement une « cohorte » contenant des milliers de personnes.

    Marshall Vale, Product Manager, Privacy Sandbox a noté des aspects qui, selon Google, protègent la vie privée des utilisateurs :
    • Vous faites partie d'une foule. FLoC vous permet de rester anonyme lorsque vous naviguez sur des sites Web et améliore également la confidentialité en permettant aux éditeurs de présenter des publicités pertinentes à de grands groupes (appelés cohortes). Les cohortes sont définies par des similitudes dans l'historique de navigation, mais elles ne sont pas basées sur qui vous êtes individuellement. En fait, la cohorte dans laquelle vous appartenez change fréquemment à mesure que votre historique de navigation change. Bien sûr, lorsque vous souhaitez une expérience individuelle, vous pouvez toujours vous connecter à des sites Web et partager les informations personnelles que vous choisissez.
    • FLoC ne partage pas votre historique de navigation avec Google ou qui que ce soit. Avec FLoC, votre navigateur détermine quelle cohorte correspond le plus à votre historique de navigation Web récent, vous regroupant avec des milliers d'autres personnes qui ont des historiques de navigation similaires. Le numéro d'identification de la cohorte est la seule chose fournie à la demande d'un site. Ceci est différent des cookies tiers, qui permettent aux entreprises de vous suivre individuellement sur différents sites. FLoC fonctionne sur votre appareil sans que votre historique de navigation ne soit partagé. Il est important de noter que tous les membres de l'écosystème publicitaire, y compris les produits publicitaires de Google, auront le même accès à FLoC.
    • Le navigateur Chrome ne crée pas de groupes qu'il juge sensibles. Avant qu'une cohorte ne devienne éligible, Chrome l'analyse pour voir si la cohorte visite des pages présentant des sujets sensibles, tels que des sites Web médicaux ou des sites Web à contenu politique ou religieux, à un taux élevé. Si tel est le cas, Chrome garantit que la cohorte n'est pas utilisée, sans connaître les sujets sensibles qui intéressaient les utilisateurs. Nous avons rédigé un document technique détaillé expliquant comment cela fonctionne. Et bien sûr, les sites peuvent également désactiver FLoC, ce qui signifie que le navigateur n'inclura pas les visites sur ce site lors de la détermination d'une cohorte.

    Cependant, de nombreux défenseurs de la protection de la vie privée n'en sont pas convaincus et considèrent FLoC comme une solution encore pire que le problème qu'il tente de résoudre. En plus de violer potentiellement des lois comme le RGPD, les critiques soulignent également que FLoC collecte davantage de données privées sous la forme d'historique de navigation, ce que même les cookies de suivi ne font pas. Bien que des identités individuelles uniques puissent être cachées derrière des cohortes, les données détenues par l'historique de navigation peuvent toujours être considérées comme quelque chose de privé, en particulier lorsqu'il sera facile de développer des profils pour les membres de ce groupe.

    FLoC de Google n'est, bien sûr, applicable qu'à son propre navigateur Chrome, mais il a apparemment également des traces dans le moteur open source Chromium utilisé par Brave, Vivaldi, Microsoft Edge et de nombreux autres navigateurs plus petits. Pour cette raison, Brave et Vivaldi ont publié des articles plutôt cinglants sur FLoC et ont promis de le bloquer sous n'importe quelle forme. Brave bloquera également l'interaction FLoC pour les utilisateurs de Chrome visitant son site Web.

    Le remplacement par Google des cookies de suivi tiers fait déjà l'objet d'un examen juridique, en particulier en ce qui concerne son potentiel d'abus anticoncurrentiel. Lorsque Chrome bloque complètement ces cookies, les annonceurs et les sites peuvent être contraints de passer à FLoC et à la plateforme publicitaire de Google pour continuer à vivre des publicités sur les navigateurs Chrome. Brave, cependant, souligne que FLoC peut en fait être nocif, même pour les sites et les annonceurs, car son système favorisera les grandes entités qui peuvent détourner le public des acteurs de niche ou de plus petite taille.

    Un pas dans la mauvaise direction, selon Brave

    FLoC permet aux sites de vous suivre plus facilement sur le Web

    FLoC ajoute une énorme quantité de surface de fingerprinting au navigateur, car le but de la fonctionnalité est que les sites soient en mesure de faire la distinction entre les cohortes de groupes d'intérêt d'utilisateurs. Cela sape le travail que fait Brave pour protéger les utilisateurs contre les fingerprinting du navigateur.

    FLoC promeut une fausse idée de ce qu'est la confidentialité et pourquoi la confidentialité est importante

    Google est conscient de certaines de ces préoccupations, mais leur donne un traitement superficiel dans leur proposition. Par exemple, Google note que certaines catégories (orientation sexuelle, problèmes médicaux, parti politique, etc.) seront exemptées de FLoC, et qu'ils recherchent d'autres moyens d'empêcher l'utilisation des catégories « sensibles » en FLoC. L'approche de Google ici est fondamentalement erronée.

    Tout d'abord, l'approche de Google pour déterminer si une cohorte FLoC est sensible nécessite (dans la plupart des cas) que Google enregistre et collecte cette cohorte sensible en premier lieu! Un système qui détermine si une cohorte est « sensible » en enregistrant le nombre de personnes dans cette cohorte sensible ne réussit pas le test du rire.

    Deuxièmement, et plus fondamentale, l'idée de créer une liste globale de « catégories sensibles » est illogique et immorale. La question de savoir si un comportement est «sensible» varie énormément d'une personne à l'autre. La mère d'une personne ne trouve peut-être pas son intérêt pour les «vêtements pour femmes» comme une partie privée de son identité, mais son père pourrait (ou non! Mais, de toute évidence, Google n'est pas la partie appropriée pour faire ce choix). De même, un adulte qui attend un enfant avec bonheur peut ne pas trouver son intérêt pour les «articles pour bébés» particulièrement sensible, mais un adolescent effrayé et nerveux le pourrait. Plus largement, les intérêts qui sont banals pour une personne, peuvent être sensibles, privés ou même dangereux pour une autre personne.

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    Le point de vue de Vivaldi

    Dans un billet sous forme de foire aux questions, Vivaldi a indiqué que ses utilisateurs ne seront pas « Flock’ed ». Ce qui suit provient du billet de Vivaldi.

    La nouvelle entreprise de collecte de données de Google est désagréable. Appelée FLoC (The Federated Learning of Cohorts), cette nouvelle technologie publicitaire vise à remplacer les cookies tiers et les technologies associées comme le stockage local tiers. Il s'agit clairement d'une étape dangereuse qui nuit à la vie privée des utilisateurs.

    Actuellement, il est testé dans Google Chrome et fait partie du moteur de navigateur Chromium.

    Maintenant la vraie question : Quelle est la position de Vivaldi sur cette nouvelle technologie de Google ?

    C'est une question assez valable, car nous sommes basés sur Chromium. Mais la vérité est que si nous comptons sur le moteur Chromium pour afficher correctement les pages, c'est là que s'arrêtent les similitudes de Vivaldi avec Chrome (et d'autres navigateurs basés sur Chromium).

    Vivaldi ne prend pas en charge FLoC

    Chez Vivaldi, nous défendons les droits de confidentialité de nos utilisateurs. Nous n'approuvons pas le suivi et le profilage, sous quelque déguisement que ce soit. Nous ne permettrions certainement pas à nos produits de créer des profils de suivi locaux.

    Pour nous, le mot «vie privée» signifie la vie privée réelle. Nous ne faisons pas le contraire. Nous n'observons même pas comment vous utilisez nos produits. Notre politique de confidentialité est simple et claire; nous ne voulons pas vous suivre.

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    FLoC, une technologie de suivi invasive pour la vie privée

    Google continuera à créer des profils et à suivre les utilisateurs, en l'absence de cookies tiers et de stockage local.

    Il présente FLoC comme faisant partie d’un ensemble de technologies dites de «confidentialité», mais supprimons le prétexte ici; FLoC est une technologie de suivi intrusive.

    FLoC fonctionne-t-il dans Vivaldi?

    L'expérience FLoC ne fonctionne pas dans Vivaldi. Elle repose sur certains paramètres cachés qui ne sont pas activés dans Vivaldi.

    Le composant FLoC de Chrome doit appeler les serveurs de Google pour vérifier s'il peut fonctionner, car Google ne l'active que dans les régions du monde qui ne sont pas couvertes par le RGPD européen. Il semble qu'il y ait encore des discussions sur la question de savoir si FLoC pourrait même être légal en vertu de la réglementation RGPD. Nous continuerons de suivre cela de près.

    Bien que Vivaldi utilise le moteur Chromium, nous modifions le moteur de plusieurs façons pour conserver les bonnes pièces, mais pour le rendre sûr pour les utilisateurs; nous n'autorisons pas Vivaldi à faire ce genre d'appels à Google.

    Nous ne prendrons pas en charge l'API FLoC et prévoyons de la désactiver, quelle que soit sa mise en œuvre. Cela ne protège pas la vie privée et il n'est certainement pas avantageux pour les utilisateurs de céder involontairement leur vie privée au profit financier de Google.

    Pourquoi FLoC ? Parce que les cookies tiers meurent

    Traditionnellement, de nombreux sites Web s'appuyaient légitimement sur des cookies tiers pour maintenir les connexions. Le blocage des cookies tiers interromprait ces connexions. Mais comme ils ont été utilisés de manière abusive pour le suivi, certains navigateurs ont quand même commencé à bloquer les cookies tiers.

    Les sites Web ont progressivement évolué vers des solutions alternatives pour les connexions qui ne reposent pas sur des cookies tiers, et très bientôt, les cookies tiers pourraient être désactivés par défaut dans tous les navigateurs.

    Cela représente un défi pour les entreprises de «suivi» telles que Google qui veulent rester dominantes et recherchent donc des alternatives. FLoC en fait partie.

    Comme de nombreux produits axés sur la confidentialité, Vivaldi dispose d'un bloqueur de suivi intégré qui bloque les traceurs tiers connus, qu'ils utilisent des cookies, un stockage local ou le fingerprinting pour l'identification.

    Comment fonctionne FLoC? Il gardera un onglet sur votre historique de navigation

    FLoC a l'intention de faire tout le travail de profilage dans le navigateur. Le navigateur voit tous les sites où vous allez, il rassemble donc les données sur vos habitudes de navigation et détermine vos préférences.

    Ce n'est pas comme un navigateur conservant votre historique de navigation pour vous. Il analyse votre comportement personnel, pour Google. Il décide quels aspects de votre comportement de navigation sont importants, et si suffisamment d'autres personnes partagent ce comportement, il vous attribue le même identifiant que tous.

    Les agences de publicité n'ont plus la possibilité de voir un identifiant unique et ne peuvent donc pas voir exactement ce que vous avez parcouru – à moins qu'il ne s'agisse également de la même entreprise qui fabrique le navigateur que vous utilisez – et ne peuvent donc pas vous voir spécifiquement. Ça sonne bien.

    Mais ils peuvent voir que toute personne qui achète certains produits médicaux semble appartenir au groupe (FLoC) 1324, 98744 ou 19287.

    Maintenant, les choses commencent à devenir moches.

    Donc, si vous avez l'un de ces ID FLoC, ils peuvent afficher des publicités pour ce produit – même si cette condition médicale particulière est quelque chose que vous préférez garder pour vous.

    Tout est anonymisé. On dirait que ça devrait aller, mais c'est loin d'être la vérité.

    Ils peuvent toujours déterminer que vous avez ce problème médical. Que vous semblez appartenir à un certain groupe d'âge ou que vous semblez avoir certains traits de caractère parce que vous partagez le même identifiant que d'autres personnes qui ont ces traits.

    L'analyse statistique de ces identifiants est plus difficile pour les petites sociétés de publicité. Ils n’ont pas autant de données avec lesquelles travailler. Ils ne voient pas tous les sites Web sur lesquels cet ID FLoC apparaît.

    L'entreprise qui en sait le plus sur cet identifiant est celle qui contrôle le plus d'espace publicitaire – Google.

    Donc, une fois de plus, Google affirme plus de domination.

    FLoC exposera vos données. Plus que jamais

    Dans le passé, une société de publicité ne pouvait voir que les aspects de votre personnalité liés aux sites Web sur lesquels ses publicités étaient utilisées. Un fournisseur de publicité qui n'a été utilisé que pour 1000 sites Web n'a peut-être vu chaque visiteur que sur un ou deux de ses sites, de sorte qu'il n'a pas pu accumuler beaucoup de données de suivi à votre sujet.

    FLoC change complètement cela. Sa conception principale consiste à partager de nouvelles informations avec les annonceurs.

    Désormais, chaque site Web pourra voir un identifiant généré à partir de votre comportement sur tous les autres sites Web. Les sites Web qui n'ont que des publicités contextuelles, ou aucune publicité du tout, peuvent toujours être utilisés dans le calcul. Cela pourrait changer à l'avenir puisque la technologie est actuellement expérimentale.

    Vous pouvez visiter un site Web qui concerne un sujet très personnel qui peut ou non utiliser des publicités FLoC, et maintenant tous les autres sites que vous visitez reçoivent votre identifiant FLoC, ce qui montre que vous avez visité ce type de site spécifique. Une société de publicité totalement différente, mais qui partage les mêmes informations sur les sites Web que vous avez visités.

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    DuckDuckGo

    DuckDuckGo a annoncé son intention de bloquer FLoC :

    « Nous sommes déçus que, malgré les nombreuses préoccupations exprimées publiquement concernant FLoC qui n’ont pas encore été résolues, Google impose déjà FLoC aux utilisateurs sans leur demander explicitement d’accepter. Nous sommes néanmoins déterminés et continuerons à faire notre part pour concrétiser notre vision d’élever le niveau de confiance en ligne ».

    Dans un billet de blog, DuckDuckGo en a dit plus sur ses préoccupations concernant la vie privée avec FLoC :

    « Avec FLoC, en naviguant simplement sur le Web, vous êtes automatiquement placé dans un groupe en fonction de votre historique de navigation («cohorte»). Les sites Web que vous visitez pourront immédiatement accéder à cet ID FLoC de groupe et l'utiliser pour cibler des publicités ou du contenu sur vous. C'est comme entrer dans un magasin où ils savent déjà tout sur vous! De plus, bien que FLoC soit censé être plus privé car il s'agit d'un groupe, combiné à votre adresse IP (qui est également automatiquement envoyée aux sites Web), vous pouvez continuer à être suivi facilement en tant qu'individu.

    « Google lui-même maintient des profils détaillés des utilisateurs, construits au fil du temps à partir de ce qu'ils ont appris sur les utilisateurs (y compris par le biais de traceurs passifs cachés sur la plupart des sites Web), mais avec FLoC, ils exposent maintenant vos intérêts et données démographiques dérivés de ce profil aux sites Web que vous visitez via les identifiants FLoC. Bien que les cohortes auxquelles vous appartenez au fil du temps soient non descriptives et représentées par un nombre d'aspect anonyme, les personnes ou les organisations ne tarderont pas à comprendre ce que signifient réellement les ID FLoC, par exemple en déterminant avec quels intérêts et informations démographiques ils sont vraisemblablement corrélés.

    « Mais ne vous contentez pas de nous le croire. Google lui-même a déclaré que cette nouvelle approche était au moins 95% aussi efficace que le suivi des cookies tiers, continuant la possibilité de cibler les personnes en fonction de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique, du revenu et de nombreux autres facteurs. Ce ciblage, quelle que soit la manière dont il est effectué, permet la manipulation, la discrimination et les bulles de filtre que de nombreuses personnes aimeraient éviter.

    « Veuillez également noter que les identifiants FLoC seront également accessibles par des traceurs tiers cachés sur les sites Web. Comme nous l'avons expliqué récemment, pour vous protéger de ces traceurs, vous devez les empêcher de se charger dans votre navigateur, ce qui est également accompli par l'extension et l'application DuckDuckGo ».

    Sources : Vivaldi, Brave, DuckDuckGo

    Voir aussi :

    Le FLoC de Google est une idée terrible, affirme l'EFF, la nouvelle méthode de pistage visant à remplacer les cookies tiers créerait de nouveaux risques pour la vie privée
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  14. #14
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    Allez-vous vous retirer si vous vous rendez-compte que vous faites partie du test de FloC ? Si oui, choisirez-vous un autre navigateur ou allez-vous désactiver les cookies tiers ?
    Cela fait quelques mois que je cherche à réduire mon emprunte numérique. Donc mon téléphone, ma tablette sont sous FireFox.
    De plus je conseille à mon entourage d'installer FireFox car il y uBlock Origin de disponible sur Android

  15. #15
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    Je suis pas concerné j'utilise Brave sur mon smartphone Android et Fiorefox sur mon PC

  16. #16
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    Par défaut FLOC ou pas...
    Si vous voulez vous fondre dans la masse, c'est Win10 + Edge...

    J'ai été dégoutté lorsque j'ai tester mes traces fingerprint avec mon ArchLinux et mon Firefox...

    J'avais un identifiant unique car personne n'utilisait la même configuration que moi. :-(

    C'est pas pour autant que je suis retourné sur Windows mais faite un petit test :
    https://firstpartysimulator.net/

    Et le wikipedia sur le device finger print :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Emprei...e_d%27appareil

  17. #17
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    J'avais un identifiant unique car personne n'utilisait la même configuration que moi. :-(
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  18. #18
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    Si vous voulez vous fondre dans la masse, c'est Win10 + Edge...

    J'ai été dégoutté lorsque j'ai tester mes traces fingerprint avec mon ArchLinux et mon Firefox...

    J'avais un identifiant unique car personne n'utilisait la même configuration que moi. :-(
    En effet pas besoin de revenir sous windows. Tu as des extensions qui permettent à ton browser de se faire passer pour un autre.

  19. #19
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    Par défaut Google fait cavalier seul avec sa technologie publicitaire proposée pour remplacer les cookies tiers
    Firefox, Microsoft Edge, Safari et d'autres navigateurs n'ont pas l'intention d'utiliser FLoC.
    Google Chrome fait cavalier seul avec sa technologie publicitaire proposée pour remplacer les cookies tiers

    Google fait cavalier seul avec sa technologie publicitaire proposée pour remplacer les cookies tiers. Tous les principaux navigateurs qui utilisent le projet open source Chromium ont refusé de l'utiliser.

    Origin Trial est une approche de Google pour permettre une expérimentation en toute sécurité de fonctionnalités pour la plateforme Web. Elle permet aux développeurs d'essayer de nouvelles API et de donner à la communauté des standards Web leur avis sur la convivialité, la praticabilité et l'efficacité avant qu'une décision finale soit prise sur la conception de l'API, sa normalisation ou son activation par défaut. Les personnes intéressées par l'expérimentation de cette API doivent s’inscrire via un formulaire mis à disposition par Google.

    Un peu plus tôt ce mois-ci, Google a amorcé l'expérimentation de FLoC dans Chrome au sein d'Origin Trial. « Le test initial de FLoC est en cours avec un petit pourcentage d'utilisateurs en Australie, au Brésil, au Canada, en Inde, en Indonésie, au Japon, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, aux Philippines et aux États-Unis. Si vous avez choisi de bloquer les cookies tiers avec la version actuelle de Chrome, vous ne serez pas inclus dans ces Origin Trials. En avril, nous allons introduire un contrôle dans les paramètres de Chrome que vous pouvez utiliser pour désactiver l'inclusion dans FLoC et d'autres propositions Privacy Sandbox », a indiqué Marshall Vale, Product Manager, Privacy Sandbox.

    Vale a noté des aspects qui, selon Google, protège la vie privée des utilisateurs :
    • Vous faites partie d'une foule. FLoC vous permet de rester anonyme lorsque vous naviguez sur des sites Web et améliore également la confidentialité en permettant aux éditeurs de présenter des publicités pertinentes à de grands groupes (appelés cohortes). Les cohortes sont définies par des similitudes dans l'historique de navigation, mais elles ne sont pas basées sur qui vous êtes individuellement. En fait, la cohorte dans laquelle vous appartenez change fréquemment à mesure que votre historique de navigation change. Bien sûr, lorsque vous souhaitez une expérience individuelle, vous pouvez toujours vous connecter à des sites Web et partager les informations personnelles que vous choisissez.
    • FLoC ne partage pas votre historique de navigation avec Google ou qui que ce soit. Avec FLoC, votre navigateur détermine quelle cohorte correspond le plus à votre historique de navigation Web récent, vous regroupant avec des milliers d'autres personnes qui ont des historiques de navigation similaires. Le numéro d'identification de la cohorte est la seule chose fournie à la demande d'un site. Ceci est différent des cookies tiers, qui permettent aux entreprises de vous suivre individuellement sur différents sites. FLoC fonctionne sur votre appareil sans que votre historique de navigation ne soit partagé. Il est important de noter que tous les membres de l'écosystème publicitaire, y compris les produits publicitaires de Google, auront le même accès à FLoC.
    • Le navigateur Chrome ne crée pas de groupes qu'il juge sensibles. Avant qu'une cohorte ne devienne éligible, Chrome l'analyse pour voir si la cohorte visite des pages présentant des sujets sensibles, tels que des sites Web médicaux ou des sites Web à contenu politique ou religieux, à un taux élevé. Si tel est le cas, Chrome garantit que la cohorte n'est pas utilisée, sans connaître les sujets sensibles qui intéressaient les utilisateurs. Nous avons rédigé un document technique détaillé expliquant comment cela fonctionne. Et bien sûr, les sites peuvent également désactiver FLoC, ce qui signifie que le navigateur n'inclura pas les visites sur ce site lors de la détermination d'une cohorte.

    Un point de vue qui n'est pas partagé par les acteurs de l'industrie. En plus de violer potentiellement des lois comme le RGPD, les critiques soulignent également que FLoC collecte davantage de données privées sous la forme d'historique de navigation, ce que même les cookies de suivi ne font pas. Bien que des identités individuelles uniques puissent être cachées derrière des cohortes, les données détenues par l'historique de navigation peuvent toujours être considérées comme quelque chose de privé, en particulier lorsqu'il sera facile de développer des profils pour les membres de ce groupe.

    FLoC de Google n'est, bien sûr, applicable qu'à son propre navigateur Chrome, mais il a apparemment également des traces dans le moteur open source Chromium utilisé par Brave, Vivaldi, Microsoft Edge et de nombreux autres navigateurs plus petits. Pour cette raison, Brave et Vivaldi ont publié des articles plutôt cinglants sur FLoC et ont promis de le bloquer sous n'importe quelle forme. Brave bloquera également l'interaction FLoC pour les utilisateurs de Chrome visitant son site Web.

    Opera a fourni le commentaire suivant : « Comme vous le savez probablement, Opera a une longue histoire d'introduction de fonctionnalités de confidentialité qui profitent à nos utilisateurs: c'était le premier grand navigateur à introduire le blocage des publicités intégré, le VPN du navigateur et d'autres fonctionnalités centrées sur la confidentialité. L'importance est maintenant la fin des cookies tiers, ce qui réduira la quantité de suivi intersites Web sur le Web. Alors que nous et d'autres navigateurs discutons de nouvelles et meilleures alternatives publicitaires préservant la confidentialité aux cookies, y compris FloC, nous ne prévoyons actuellement pas d'activer de telles fonctionnalités dans les navigateurs Opera dans leur forme actuelle. De manière générale, nous pensons cependant qu’il est trop tôt pour dire dans quelle direction le marché évoluera ou ce que feront les principaux navigateurs. »

    DuckDuckGo n'est pas considéré comme un navigateur, mais il propose des navigateurs internet pour iOS et Android. Sur desktop, il a déjà créé une extension de navigateur pour que d'autres navigateurs puissent le bloquer : « Nous sommes déçus que, malgré les nombreuses préoccupations exprimées publiquement concernant FLoC qui n’ont pas encore été résolues, Google impose déjà FLoC aux utilisateurs sans leur demander explicitement d’accepter. Nous sommes néanmoins déterminés et continuerons à faire notre part pour concrétiser notre vision d’élever le niveau de confiance en ligne ».

    L'Electronic Frontier Foundation, qui est elle aussi contre FLoC, a même créé un site Web pour vous faire savoir si vous êtes l'un des rares utilisateurs de Chrome à avoir été inclus dans les premiers tests de Google. « FLoC est censé être un nouveau moyen de faire en sorte que votre navigateur fasse le profilage que les traceurs tiers faisaient eux-mêmes : dans ce cas, il s'agit de réduire votre activité de navigation récente en un label comportemental, puis de le partager avec les sites Web et les annonceurs. Cette technologie permettra d'éviter les risques d'atteinte à la vie privée liés aux cookies tiers, mais elle en créera de nouveaux au cours du processus. Elle peut également exacerber bon nombre des pires problèmes de non-respect de la vie privée liés aux publicités comportementales, notamment la discrimination et le ciblage prédateur », a déclaré l’EFF.

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    Microsoft Edge lui aussi fait désormais partie des navigateurs basés sur Chromium. Étant donné son pourcentage d'utilisation (Edge est le deuxième navigateur basé sur Chromium en termes de pourcentage d'utilisation, le premier étant Chrome) Microsoft Edge fera office de test pour savoir si la technologie FLoC proposée par Google est susceptible d'être déployée hors de Chrome. En effet, si Microsoft ne veut pas la prendre en charge, cela voudrait dire que Chrome va faire cavalier seul avec cette technologie.

    Et qu'en pense Microsoft ? Sans répondre par un oui ou un non, un porte-parole de l'entreprise a déclaré : « Nous croyons en un avenir où le Web peut offrir aux gens confidentialité, transparence et contrôle tout en soutenant des modèles commerciaux responsables pour créer un écosystème dynamique, ouvert et diversifié. Comme Google, nous prenons en charge des solutions qui donnent aux utilisateurs un consentement clair et ne contournent pas le choix des consommateurs. C’est également la raison pour laquelle nous ne prenons pas en charge les solutions qui exploitent les signaux d’identité des utilisateurs non consentis, tels que le fingerprinting. L'industrie est en voyage et il y aura des propositions basées sur un navigateur qui ne nécessitent pas d'identifiants d'utilisateurs individuels et des propositions basées sur des identifiants basées sur le consentement et les relations de première partie. Nous continuerons d'explorer ces approches avec la communauté. Récemment, par exemple, nous avons eu le plaisir de présenter une approche possible, comme décrit dans notre proposition PARAKEET. Cette proposition n'est pas l'itération finale, mais est un document évolutif ».

    Voici une déclaration qu'un porte-parole de Mozilla a fournie sur les projets de Firefox:

    « Nous évaluons actuellement de nombreuses propositions publicitaires préservant la confidentialité, y compris celles avancées par Google, mais nous n'avons actuellement aucun projet de mise en œuvre de l'une d'entre elles pour le moment.

    « Nous n'acceptons pas que le secteur ait besoin de milliards de points de données sur les personnes, qui sont collectés et partagés à leur insu, pour diffuser des publicités pertinentes. C'est pourquoi nous avons mis en œuvre la protection améliorée contre le pistage par défaut pour bloquer plus de dix milliards de traceurs par jour et continuer à innover sur de nouvelles façons de protéger les utilisateurs de Firefox.

    « La publicité et la confidentialité peuvent coexister. Et l'industrie de la publicité peut fonctionner différemment des années précédentes. Nous sommes impatients de jouer un rôle dans la recherche de solutions permettant de créer un meilleur Web ».

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    Pour ce qui concerne la décision d'Apple, nous pouvons nous tourner vers une annonce de John Wilander, un ingénieur WebKit chez Apple qui travaille sur les fonctionnalités de prévention intelligente du suivi améliorant la confidentialité de Safari. Il lui a été demandé sur Twitter si Safari implémenterait ou non FLoC et voici sa réponse :

    « Nous n'avons pas dit que nous allons l'implémenter et nous avons notre politique de prévention du suivi. C’est tout pour le moment. Les propositions de normes sérieuses méritent réflexion et j'apprécie que Brave partage les siennes  ».

    Savoir si vous faites partie des utilisateurs de Chrome qui ont été inclus dans les premiers tests de Google

    Et vous ?

    Que pensez-vous de FloC ?
    Que pensez-vous de la décision des différents navigateurs ?
    L'évolution de ce mécanisme est-elle susceptible de vous faire changer de navigateur ? Dans quelle mesure ?
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  20. #20
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    On est sur que tous les cookies ne sont pas pire que floc?

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