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Google refuse illégalement de négocier avec le syndicat des employés, selon le NLRB

  1. #1
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    Par défaut Google refuse illégalement de négocier avec le syndicat des employés, selon le NLRB
    Un groupe d'employés de Google a annoncé son intention de se syndiquer,
    un syndicat qui sera ouvert à tous les employés et sous-traitants d'Alphabet

    Un groupe d'employés de Google a annoncé son intention de se syndiquer à Communications Workers of America (CWA), le plus grand syndicat des communications et des médias aux États-Unis, représentant environ 700 000 membres des secteurs privé et public. L’Alphabet Workers Union sera ouvert à tous les employés et sous-traitants de la société mère de Google. Son objectif sera de s'attaquer aux problèmes actuels tels que la disparité salariale, les représailles et les contrats gouvernementaux controversés.

    « Ce syndicat s'appuie sur des années d'organisation courageuse de la part des employés de Google », a déclaré Nicki Anselmo, responsable du programme Google. « Qu'il s'agisse de lutter contre la politique des 'vrais noms', de s'opposer au Projet Maven, de protester contre les paiements énormes de plusieurs millions de dollars qui ont été versés aux dirigeants qui ont commis un harcèlement sexuel, nous avons vu de première main qu'Alphabet répond lorsque nous agissons collectivement. »

    Le travail de Google sur le projet Maven, un effort pour utiliser l'intelligence artificielle pour améliorer les frappes ciblées de drones, a suscité des protestations parmi les employés qui considéraient le travail comme contraire à l'éthique. En 2018, l'entreprise a décidé de ne pas renouveler son contrat avec le Pentagone. La société a également mis fin à sa politique d'arbitrage forcé après que 20 000 travailleurs ont organisé une grève pour protester contre l'ancien cadre Andy Rubin qui a obtenu un forfait de sortie de 90 millions de dollars après avoir été accusé de manière crédible de harcèlement sexuel.

    Maintenant que l'effort syndical est public, les organisateurs vont probablement lancer une série de campagnes pour rassembler les votes des travailleurs de Google. Avant l'annonce, environ 230 employés et sous-traitants de Google avaient apporté leur soutien au syndicat.

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    Ce syndicat est organisé en tant que members-only. Comme son nom le suggère, c'est un type de syndicat qui ne comprend qu'une partie des employés d'un lieu de travail, plutôt que d'inclure tous les travailleurs dans l'unité de négociation. Les travailleurs qui ne souhaitent pas devenir membres ne sont pas obligés de devenir membres et, à leur tour, le syndicat n'est pas tenu de fournir des services aux employés non membres. En fait, selon la loi américaine, un syndicat organisé en tant que members-only ne peut représenter que ceux qui ont adhéré, au lieu de représenter tous les employés comme dans une unité de négociation traditionnelle.

    Ainsi, l'Alphabet Workers Union ne représentera que les employés qui adhèrent volontairement. Cette structure lui permettra également de représenter tous les employés qui cherchent à participer (y compris les intérimaires, les vendeurs et les prestataires) qui seraient exclus par le droit du travail de la négociation collective conventionnelle.

    Les prestataires de Google se plaignent depuis longtemps de leur inégalité de traitement par rapport au personnel à plein temps. Bien qu'ils constituent la majorité des effectifs de Google, ils ne bénéficient souvent pas des avantages des employés salariés. En 2019, environ 80 prestataires de Google à Pittsburgh ont voté pour rejoindre le syndicat United Steelworkers.

    L'Alphabet Workers Union prévoit de se syndiquer avec la section locale 1400 de la CWA, qui représente les travailleurs du Massachusetts, du Maine, du New Hampshire, du Vermont et de la Californie.

    La nouvelle intervient un mois après que le Conseil national des relations du travail a déposé une plainte alléguant que Google a licencié illégalement deux travailleurs qui organisaient des manifestations d'employés. Les employés, Laurence Berland et Kathryn Spiers, s’organisaient contre la décision de l’entreprise de travailler avec IRI Consultants, une entreprise réputée pour ses efforts antisyndicaux.

    Elle fait également suite au limogeage de l'éminent éthicien de l'IA Timnit Gebru en décembre. Dans un communiqué de presse annonçant le syndicat, l'Alphabet Workers Union a écrit : « Le licenciement a provoqué l'indignation de milliers d'entre nous, y compris les travailleurs noirs et clairs (Black and Brown) qui ont le cœur brisé par les actions de l'entreprise et sont incertains de leur avenir chez Google ».

    Plus tôt cette année, les employés de la plateforme de financement participatif Kickstarter ont voté pour se syndiquer avec la section locale 153 du Syndicat international des employés de bureau et professionnels. C'était la première fois que les employés de l'industrie de la technologie se syndicalisaient.

    Si l'effort syndical chez Google est couronné de succès, les membres disent qu'ils s'engageront à verser 1% de leur rémunération annuelle au syndicat. L'argent servira à payer les frais juridiques et à organiser le personnel.

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    Et les membres d'expliquer le bien-fondé de leur action :

    « Nous avons reconnu que notre pouvoir en tant que travailleurs d'Alphabet (employés à plein temps, employés temporaires, vendeurs et prestataires) vient de notre solidarité les uns avec les autres. Nous créons un syndicat innovant. Alphabet a toujours été une entreprise innovante, avec des travailleurs innovants; il est normal que nous créions un syndicat innovant. Nous utilisons les protections du travail partout où nous le pouvons, mais nous ne comptons pas uniquement sur les protections du travail.

    « Nous voulons utiliser notre pouvoir pour garantir que:
    • Nos conditions de travail soient inclusives et équitables,
    • Les auteurs de harcèlement, d'abus, de discrimination et de représailles soient tenus pour responsables,
    • Nous soyons libres de refuser de travailler sur des projets qui ne correspondent pas à nos valeurs,
    • Tous les travailleurs, quel que soit leur statut professionnel, puissent bénéficier des mêmes avantages.
    • Nous puissions nous rassembler et faire d’Alphabet un meilleur endroit pour tous les travailleurs.

    « Pour lutter contre les systèmes d'oppression qui persistent à ce jour, nous sommes solidaires des travailleurs et des militants du monde entier. Notre travail a un impact sur d'autres travailleurs d'Alphabet, nos communautés et le monde. Tous les aspects de notre travail doivent être transparents et nous devons avoir la liberté de choisir les projets qui bénéficient de notre travail.

    « Alphabet peut gagner de l'argent sans faire de mal. Nous devons donner la priorité au bien-être de la société et de l'environnement à la maximisation des profits. Le principe directeur d'Alphabet était "Ne soyez pas méchant".

    « Aidez-nous à être la conscience d'Alphabet.

    Alphabet a besoin d'une conscience. Les membres du syndicat se soucient les uns des autres et se soutiennent grâce à un dialogue ouvert et continu.

    Nous pensons que tous les employés d'Alphabet méritent une voix:
    • Employés temporaires,
    • Prestataires,
    • Vendeurs,
    • Employés à plein temps.

    « Pour obtenir des résultats justes, la justice sociale et économique est primordiale. Nous pensons que la neutralité n'aide jamais la victime et nous accordons la priorité aux besoins des plus démunis. Tout le monde mérite d'être traité avec respect et dignité et a droit à un environnement accueillant quels que soient sa race, son sexe, son orientation sexuelle, son handicap, son âge, sa classe, sa caste, son pays d'origine, ses convictions politiques ou sa religion.

    « Aidez-nous à faire d'Alphabet le meilleur ».

    À propos de la situation, Kara Silverstein, directrice des opérations humaines chez Google, a déclaré : « Nous avons toujours travaillé dur pour créer un milieu de travail favorable et gratifiant pour nos employés. Bien sûr, nos employés ont des droits du travail protégés que nous soutenons. Mais comme nous l'avons toujours fait, nous continuerons à interagir directement avec tous nos employés ».

    Source : Alphabet Workers Union

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette initiative ?
    Que pensez-vous de cette forme de syndicat ?
    Cette initiative gagnerait-elle à être une inspiration ailleurs dans le monde ? Sous cette forme ?
    Selon vous, les employés temporaires, les employés à plein temps et les prestataires devraient-ils avoir les mêmes droits ? Dans quelle mesure ?
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  2. #2
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette initiative ?
    Que pensez-vous de cette forme de syndicat ?
    Cette initiative gagnerait-elle à être une inspiration ailleurs dans le monde ? Sous cette forme ?
    Selon vous, les employés temporaires, les employés à plein temps et les prestataires devraient-ils avoir les mêmes droits ? Dans quelle mesure ?
    Que pensez-vous de cette initiative ?
    le syndicalisme me parait indispensable aux salariés/travailleurs dans un système dit "libéral" au sens économique du terme
    (on constate même qu'un libéralisme économique sans frein peut priver les individus de libertés fondamentales : je renvoie vers les définitions https://www.cnrtl.fr/definition/syndicat et https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme )

    Que pensez-vous de cette forme de syndicat ?
    du moment que le syndicalisme vise à installer le dialogue et établir des équilibres sains il me parait profitable à tout l’éco-système (l'employeur, l'employé, le client, etc.)

    Cette initiative gagnerait-elle à être une inspiration ailleurs dans le monde ? Sous cette forme ?
    ben... oui forcément le syndicalisme c'est bien, le MEDEF (le plus gros célèbre syndicat patronal actuel) ne dira pas le contraire; et dans l'histoire, l'anti-syndicalisme "c'est pas beau" ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Antisyndicalisme )

    Selon vous, les employés temporaires, les employés à plein temps et les prestataires devraient-ils avoir les mêmes droits ? Dans quelle mesure ?
    en France, avant l'inversion de la hierarchie des normes, on avait le code du travail qui visait, avec ses qualités et ses défauts, à garantir un socle de droits fondamentaux...

  3. #3
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    Par défaut Les employés de Google du monde entier forment Alpha Global, une alliance syndicale internationale
    Les employés de Google du monde entier forment Alpha Global, une alliance syndicale internationale,
    qui envisage de rendre Alphabet plus éthique et plus responsable de ses actions à travers le monde

    Au début de ce mois, un groupe de travailleurs de Google et de sous-traitants a formé un syndicat après plusieurs années d’activisme au sein de l’entreprise. Pour comprendre le contexte de cette action, il faut savoir que depuis des années, Google fait face à de nombreuses plaintes internes relatives à la disparité salariale, au harcèlement sexuel, à la discrimination, à l’éthique ainsi que plusieurs autres griefs ruminés par les employés et prestataires de service de l’entreprise. C’est donc pour défendre leurs droits avec plus de hargne que les employés d’Alphabet, l’entreprise mère de Google, ont mis sur pied leur syndicat nommé Alphabet Workers Union (AWU) qui est également affilié à Communications Workers of America (CWA), le plus grand syndicat qui représente les travailleurs des télécommunications et des médias aux États-Unis et au Canada.

    Un peu plus de deux semaines après avoir franchi cette première étape dans la lutte pour le respect de leurs droits, les travailleurs d’Alphabet viennent de former une nouvelle alliance syndicale internationale nommée Alpha Global. Composée de 13 syndicats différents représentant les travailleurs de 10 pays, dont les États-Unis, l’Allemagne, la Suisse, la Suède et le Royaume-Uni, Alpha Global, dénomination donnée en reconnaissance de la société mère de Google, ambitionne de créer une entreprise plus éthique et plus responsable. Selon les déclarations de l’alliance, Google « a perdu depuis longtemps son engagement de s’en tenir à sa mission initiale : “Ne soyez pas méchant” ». « Eh bien, nous ne l’avons pas perdu », affirment les membres d’Alpha Global en soutenant qu’« ensemble, nous rendrons Alphabet responsable. Ensemble, nous changerons Alphabet ».

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    Pour mieux se faire comprendre, l’alliance ajoute que Google « est un endroit où de nombreux travailleurs sont venus pour changer le monde — pour le rendre plus démocratique — et ont constaté que Google supprime les discours et sévit contre l’organisation des travailleurs tout en consolidant le pouvoir monopolistique ». Aussi, afin de faire en sorte que l’entreprise soit à la hauteur de ses idéaux déclarés, les syndicats d’Alpha Global s’engagent à :

    • Créer une stratégie commune et soutenir les demandes de chacun ainsi que nos objectifs collectifs.
    • Travailler côte à côte pour bâtir des organisations locales qui reflètent les valeurs et les intérêts des employés.
    • Lutter pour les droits des employés directs d’Alphabet ainsi que des travailleurs temporaires, des vendeurs et des contractuels.
    • Appeler les autres syndicats à rejoindre notre lutte et à soutenir notre mouvement pour Alphabet et tous les travailleurs de la technologie.

    À la suite de la création de la nouvelle alliance Alpha Global, Parul Koul, ingénieur logiciel chez Google, aurait avancé ceci : « Dans un monde où les inégalités se déchirent, nos sociétés et nos entreprises accumulent plus d’influence que jamais. Récupérer notre pouvoir par le biais de nos syndicats n’a jamais été aussi important. Des entreprises comme Alphabet peuvent avoir un impact énorme et positif sur le monde si elles souhaitent écouter — et négocier avec — leurs travailleurs ».

    Pour l’instant, la structure de AWU lui permet d’inclure comme membres des sous-traitants de Google ainsi que des employés à temps plein. Lors de son lancement, environ 230 employés et sous-traitants de Google lui avaient apporté leur soutien. Après une semaine, ce nombre est passé à environ 700. Toutefois, la structure de AWU signifie également que le syndicat n’est actuellement pas reconnu par le Conseil national des relations du travail US et ne peut pas forcer la direction de Google à négocier. Mais avec Alpha Global, les membres de la nouvelle alliance pourraient essayer de faire pression sur Google pour qu’il signe un accord de neutralité — un contrat qui oblige Google à soutenir les tentatives de syndicalisation — bien qu’il soit douteux que l’entreprise accepte de telles conditions. En outre, même si l’entreprise n’accepte pas l’accord de neutralité, Alpha Global peut également mener ses actions pour forcer le changement. Dans son programme, Alpha Global prévoit de s’attaquer aux problèmes nationaux, comme le traitement des modérateurs de contenu dans certains pays, ainsi qu’aux préoccupations internationales, comme les travailleurs forcés de signer des accords de non-divulgation.

    L’alliance Alpha Global a été formée en coordination avec UNI Global Union, une fédération syndicale mondiale qui représente environ 20 millions de travailleurs de plusieurs secteurs de l’économie des services, y compris ceux de l’information, des communications, de la technologie et des services. Pour Christy Hoffman, Secrétaire générale d’UNI, « les problèmes d’Alphabet — et créés par Alphabet — ne sont pas limités à un seul pays et doivent être traités au niveau mondial ». De son côté, Parul Koul explique que « l’organisation pour la justice dans une entreprise mondiale comme Alphabet ne s’arrête pas aux frontières nationales, et c’est pourquoi il est si important de s’unir avec des travailleurs d’autres pays ».

    Les syndicats d’Alpha Global affirment que l’action internationale est particulièrement importante maintenant, car Alphabet aurait intensifié les représailles contre les critiques, embauché des entreprises « d’évitement syndical » et repoussé les efforts de syndicalisation, comme ceux de Zurich, en Suisse. Ainsi, si Alpha Global montre du succès dans ses actions, cela pourrait avoir un impact majeur dans la syndicalisation des travailleurs du monde technologique composés majoritairement de travailleurs en cols blancs.

    Source : UNI Global Union

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’alliance Alpha Global ? Pourra-t-elle atteindre son objectif qui est de changer Alphabet ?

    Selon vous, quel pourrait être l’impact de cette nouvelle alliance syndicale dans le monde technologique ?

    Voir aussi

    Google demande au gouvernement US de limiter la protection des travailleurs activistes pour freiner leurs actions syndicales
    La fuite d’un mémo interne d’Amazon révèle un nouveau logiciel pour suivre les syndicats, l’outil permettrait aussi de suivre d’autres menaces non syndicales pour l’entreprise comme la criminalité
    Voici comment Amazon s’appuie sur des moyens technologiques pour empêcher ses employés de se regrouper en syndicats tout en prétextant d’œuvrer pour le maintien de leur productivité
    La plus grande fédération syndicale américaine exige que Mark Zuckerberg s’excuse pour une fonction de Workplace qui permettrait aux employeurs de censurer les mots comme « syndiquer » dans les chats
    Les développeurs d’applications iOS forment un syndicat pour protester contre les politiques d’Apple relatives à l’App Store
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  4. #4
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    Par défaut Google refuse illégalement de négocier avec le syndicat des employés, selon le NLRB
    Google refuse illégalement de négocier avec le syndicat des employés, selon le Conseil national des relations du travail aux États-Unis.
    L'entreprise refuse de considérer ses prestataires comme des employés

    Le Conseil national des relations du travail des États-Unis (National Labor Relations Board ou tout simplement NLRB) a décidé que les sous-traitants de Google restaient ses employés. Google viole donc la législation du travail américaine en refusant de négocier avec le syndicat qu'il a choisi. Un panel de trois juges du NLRB est parvenu à cette conclusion dans une affaire opposant Google et un groupe d'employés contractuels travaillant avec l'équipe YouTube de Google et embauchés par l'intermédiaire de la société de recrutement Cognizant.

    Les sous-traitants de Cognizant au sein de l'équipe YouTube ont voté en faveur de leur adhésion à l'Alphabet Workers Union-Communication Workers of America (AWU-CWA) en avril dernier. Peu de temps après, l'AWU a accusé Google et Cognizant de refuser de négocier avec lui au nom des sous-traitants de YouTube.

    Selon le panel du NLRB, Google admet ouvertement avoir refusé de négocier avec le syndicat parce qu'il « conteste, avec Cognizant, la validité de l'accréditation du syndicat » sur la base de la position des deux partenaires « selon laquelle Cognizant et Google ne sont pas des employeurs conjoints ».

    Le NLRB a conclu autrement que « Cognizant et Google ont codéterminé les conditions générales d'emploi essentielles [de l'équipe YouTube] et ont été des employeurs conjoints » à toutes les époques concernées. « En omettant et en refusant… de reconnaître et de négocier avec le syndicat, [Google et Cognizant] se sont livrés à des pratiques de travail déloyales affectant le commerce au sens de l'article 8(a)(5) et (1) et de l'article 2(6) et ( 7) de la loi [nationale sur les relations de travail] », a décidé le panel de trois juges.

    Google, cependant, maintient fermement que ces employés de Cognizant peuvent travailler chez Google, mais pas pour lui.

    « Comme nous l'avons déjà dit, nous n'avons aucune objection à ce que ces employés de Cognizant choisissent de former un syndicat », a déclaré la porte-parole de Google, Courtenay Mencini. « Nous pensons simplement qu'il est tout à fait approprié que Cognizant, en tant qu'employeur, s'engage dans des négociations collectives ».

    « Nous faisons appel de la décision conjointe du NLRB devant la Cour fédérale car Google ne contrôle pas les conditions d'emploi de ces travailleurs de Cognizant », a ajouté Mencini.

    Si Google refuse de se conformer à l'ordonnance du NLRB, le conseil d'administration n'aura pas beaucoup de moyens de le pénaliser, du moins pas pour l'instant. Selon les juges, une « réparation compensatoire » a été demandée, mais le conseil a écarté la question pour un examen ultérieur, car infliger une amende à Google pour ses actions nécessiterait de revoir la jurisprudence antérieure et de « définir un cadre méthodologique pour calculer une telle réparation ».

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    Une posture de Google qui n'est pas bien nouvelle

    Si toute cette situation vous semble familière, c'est parce qu'il s'agit pratiquement d'une répétition point par point d'une autre situation dans laquelle Google s'est retrouvé l'année dernière.

    Dans ce cas, un groupe d'employés contractuels de Google embauchés par Accenture et travaillant à la formation de Bard auraient été licenciés après avoir tenté de se syndiquer, mais les membres restants de l'équipe ont réussi et ont remporté leur vote pour rejoindre l'AWU-CWA en novembre. Mencini avait déclaré la même chose lorsqu'il a été dit que le NLRB a décidé que Google et Accenture étaient des employeurs conjoints malgré les affirmations contraires de Google.

    « Nous n'avons aucune objection à ce que ces travailleurs d'Accenture choisissent de former un syndicat. Nous avons depuis longtemps de nombreux contrats avec des fournisseurs syndiqués », a déclaré Mencini l'année dernière. « Cependant, comme nous l'avons clairement indiqué dans notre appel actif au NLRB, nous ne sommes pas un co-employeur car nous ne contrôlons tout simplement pas leurs conditions d'emploi ou de travail ».

    L'appel d'Accenture est en cours. Google a appris l'année dernière que Cognizant et lui-même respectaient les conditions de travail commun, mais son dernier appel signifie que l'affaire est portée devant le système judiciaire fédéral. Dans ce domaine, la question pourrait avoir de vastes implications pour l’avenir du droit du travail contractuel.

    La réaction du Syndicat des travailleurs d'Alphabet-CWA

    « Une fois de plus, le Conseil national des relations du travail a déclaré Alphabet coupable d'avoir enfreint le droit du travail et d'avoir enfreint nos droits en tant que travailleurs de s'organiser librement et de négocier des conditions de travail équitables », Katie-Marie Marschner, experte en la matière chez YouTube Music et membre du Syndicat des travailleurs d'Alphabet-CWA, a déclaré.

    « Après une victoire électorale unanime du syndicat et des décisions cohérentes du NLRB déterminant qu'Alphabet façonne considérablement nos conditions de travail et est en fait notre employeur, l'entreprise a refusé de nous rencontrer à la table de négociation. Google et Cognizant ont procédé à des changements unilatéraux à nos conditions de travail, telles qu'un retour forcé au bureau, la suppression des indemnités de maladie pendant une pandémie mondiale et la mise en œuvre d'une politique de "salle blanche" qui nous interdit d'avoir nos téléphones, papiers ou stylos dans notre bureau, sans négocier avec notre syndicat ».

    « Tout appel futur d'Alphabet n'est qu'une tentative d'éviter les négociations collectives avec le syndicat et de remplir les poches des actionnaires et des dirigeants. Alphabet et Cognizant sont nos employeurs communs et nous, en tant qu'employés de l'une des plus grandes entreprises au monde, méritons de gagner quelque chose au-dessus du salaire de pauvreté ».

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    La naissance du syndicat

    Pour mémoire, c'est en janvier 2021 qu'un groupe d'employés de Google a annoncé son intention de se syndiquer à Communications Workers of America (CWA), le plus grand syndicat des communications et des médias aux États-Unis, qui représentait alors environ 700 000 membres des secteurs privé et public. Dès le départ, il a été indiqué que l’Alphabet Workers Union serait ouvert à tous les employés et sous-traitants de la société mère de Google. Son objectif sera de s'attaquer aux problèmes actuels tels que la disparité salariale, les représailles et les contrats gouvernementaux controversés.

    « Ce syndicat s'appuie sur des années d'organisation courageuse de la part des employés de Google », a déclaré Nicki Anselmo, responsable du programme Google. « Qu'il s'agisse de lutter contre la politique des 'vrais noms', de s'opposer au Projet Maven, de protester contre les paiements énormes de plusieurs millions de dollars qui ont été versés aux dirigeants qui ont commis un harcèlement sexuel, nous avons vu de première main qu'Alphabet répond lorsque nous agissons collectivement. »

    Le travail de Google sur le projet Maven, un effort pour utiliser l'intelligence artificielle pour améliorer les frappes ciblées de drones, a suscité des protestations parmi les employés qui considéraient le travail comme contraire à l'éthique. En 2018, l'entreprise a décidé de ne pas renouveler son contrat avec le Pentagone. La société a également mis fin à sa politique d'arbitrage forcé après que 20 000 travailleurs ont organisé une grève pour protester contre l'ancien cadre Andy Rubin qui a obtenu un forfait de sortie de 90 millions de dollars après avoir été accusé de manière crédible de harcèlement sexuel.

    Ce syndicat est organisé en tant que members-only. Comme son nom le suggère, c'est un type de syndicat qui ne comprend qu'une partie des employés d'un lieu de travail, plutôt que d'inclure tous les travailleurs dans l'unité de négociation. Les travailleurs qui ne souhaitent pas devenir membres ne sont pas obligés de devenir membres et, à leur tour, le syndicat n'est pas tenu de fournir des services aux employés non membres. En fait, selon la loi américaine, un syndicat organisé en tant que members-only ne peut représenter que ceux qui ont adhéré, au lieu de représenter tous les employés comme dans une unité de négociation traditionnelle.

    Ainsi, l'Alphabet Workers Union ne représentera que les employés qui adhèrent volontairement. Cette structure lui permettra également de représenter tous les employés qui cherchent à participer (y compris les intérimaires, les vendeurs et les prestataires) qui seraient exclus par le droit du travail de la négociation collective conventionnelle.

    Les prestataires de Google se plaignent depuis longtemps de leur inégalité de traitement par rapport au personnel à plein temps. Bien qu'ils constituent la majorité des effectifs de Google, ils ne bénéficient souvent pas des avantages des employés salariés. En 2019, environ 80 prestataires de Google à Pittsburgh ont voté pour rejoindre le syndicat United Steelworkers.

    Google avait un projet secret visant à « convaincre » les employés que les syndicats sont nuls

    Le 30 novembre 2021, le NLRB a décidé que Google devait produire « immédiatement » plus de 70 documents cités à comparaître dans le cadre de sa campagne antisyndicale connue sous le nom de code « Project Vivian » et menée pour écraser la campagne syndicale au sein de l'entreprise. C'est dans ce contexte qu'en janvier 2022, une décision du NLRB a fait la lumière sur la campagne antisyndicale menée par Google qu'un cadre supérieur a explicitement décrite comme une initiative visant à « convaincre les employés que les syndicats sont nuls. »

    Dans sa décision sur les documents relatifs au projet Vivian, le juge du NLRB décrit les preuves qu'il a examinées d'une situation dans laquelle un avocat de Google a proposé de trouver une « voix respectée pour publier un éditorial décrivant ce à quoi ressemblerait un lieu de travail technologique syndiqué, et conseillant aux employés de Facebook, Microsoft, Amazon et Google de ne pas le faire ».

    Kara Silverstein, directrice des ressources humaines de Google, a déclaré qu'elle « aimait l'idée » de l'article, mais qu'il devait être écrit de manière à « ne pas laisser d'empreintes et à ne pas être spécifique à Google ». Selon le rapport du juge, IRI Consultants a finalement fourni une proposition d'ébauche de l'éditorial à un avocat de Google.

    Les documents secrets relatifs au projet Vivian de Google révèlent également que « la décision d'engager IRI n'a pas été prise par des avocats, mais par un groupe composé principalement de non-avocats », dont Silverstein, directeur des ressources humaines de Google, et Danielle Brown, vice-présidente de l'engagement des employés de Google.

    Sources : NLRB,

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ? Les sous-traitants de Google devraient-ils être considérés comme ses employés et bénéficier des mêmes droits ? Dans quelle mesure ?
    Que pensez-vous de la tentative de Google visant à « convaincre » les employés que les syndicats sont nuls ? Êtes-vous surpris par cette stratégie ?

    Et vous ?

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