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  1. #1
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    Par défaut Google répond au DOJ que son procès est « profondément vicié qui ne ferait rien pour aider les consommateurs »
    Google répond au DOJ, qui l’accuse de protéger illégalement son monopole,
    En décrivant son procès comme « profondément vicié qui ne ferait rien pour aider les consommateurs »

    Le ministère américain de la Justice a déposé mardi une plainte contre Google qui allègue que le géant de la technologie s'est construit un avantage déloyal sur ses petits concurrents grâce à un réseau d'accords commerciaux illégaux. Google a riposté le même jour, et sa réponse donne le coup d'envoi de ce qui devrait être une longue bataille juridique pour savoir si l'entreprise de recherche et de publicité en ligne utilise injustement son pouvoir de marché démesuré pour empêcher les concurrents.

    La plainte du ministère de la Justice, déposée mardi, allègue que Google protège illégalement son monopole sur le marché de la recherche à coups de milliards de dollars. Le procès met en avant la domination de Google dans la recherche et la publicité en ligne comme preuve de son statut de monopole qui « doit être arrêté », a déclaré Ryan Shores, procureur général adjoint associé, lors d'une conférence de presse mardi matin. Une enquête du ministère a révélé que Google contrôle plus de 88 % du marché de la recherche en ligne.

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    Le DOJ soutient également que la pratique de Google consistant à payer les fabricants de smartphones pour préinstaller ses applications offre à la société un avantage déloyal. Selon la plainte, 94 % des recherches sur les appareils mobiles sont effectuées via Google. Parce que Google verse aux fabricants de smartphones tels qu'Apple, Samsung et d'autres pour faire du moteur de recherche de Google le moteur par défaut de leurs appareils, les petits moteurs de recherche n'ont jamais l'envergure nécessaire pour améliorer leurs algorithmes et se développer, d’après le gouvernement.

    Google a riposté en publiant un article sur son blog, rédigé par le directeur juridique Kent Walker, arguant que la poursuite intentée par le ministère de la Justice « est profondément entachée d'irrégularités ». « Ce procès n'aiderait en rien les consommateurs ». « Au contraire, elle renforcerait artificiellement les alternatives de recherche de moindre qualité, augmenterait les prix des téléphones et rendrait plus difficile l'accès aux services de recherche que les gens souhaitent utiliser », lit-on.

    Walker a commencé son billet en écrivant que Google Search a mis les informations du monde entier à la portée de plus d'un milliard de personnes. Il a dit ensuite que la plainte du DOJ s'appuie sur « des arguments antitrust douteux pour critiquer nos efforts visant à rendre Google Search facilement accessible aux personnes ». « Les gens utilisent Google parce qu'ils le souhaitent, et non parce qu'ils y sont contraints ou parce qu'ils ne peuvent pas trouver d'autres solutions », a-t-il ajouté.

    « Nous payons pour promouvoir nos services, tout comme une marque de céréales pourrait payer un supermarché pour stocker ses produits »

    Le ministère de la Justice a accusé Google de conclure des accords avec des grandes enseignes comme Apple et d'étouffer la concurrence par le biais de contrats et d'accords commerciaux exclusifs. En répondant à cette accusation, Walker a écrit :

    « Oui, comme d'innombrables autres entreprises, nous payons pour promouvoir nos services, tout comme une marque de céréales pourrait payer un supermarché pour stocker ses produits au bout d'une rangée ou sur une étagère à hauteur des yeux. Pour les services numériques, lorsque vous achetez un appareil pour la première fois, il est doté d'une sorte d'écran d'accueil "à hauteur des yeux". Sur les téléphones portables, cette étagère est contrôlée par Apple, ainsi que par des sociétés comme AT&T, Verizon, Samsung et LG. Sur les ordinateurs de bureau, cette étagère est contrôlée en grande partie par Microsoft ».

    Google négocie donc des accords avec les sociétés partenaires pour des étagères à hauteur des yeux. Mais Google n’est pas le seul à le faire, plusieurs autres concurrents négocient les mêmes places, selon Walker. Par ailleurs Google dit que ses accords avec Apple et d'autres fabricants d'appareils ainsi qu’avec les opérateurs « ne sont pas différents des accords que beaucoup d'autres entreprises ont traditionnellement utilisés pour distribuer des logiciels. D'autres moteurs de recherche, dont Bing de Microsoft, nous font concurrence pour ces accords. Et nos accords ont été soumis à des examens antitrust répétés ».

    Walker poursuit en expliquant comment les gens peuvent passer de Google à d'autres outils de recherche, en utilisant des gifs pour illustrer les processus. Il ajoute qu’Apple intègre Google Search dans son navigateur Safari « parce qu'ils disent que Google est le meilleur ». Toutefois, les concurrents Bing et Yahoo paient également pour figurer en bonne place, et d'autres services rivaux y apparaissent également.

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    Walker dit que l'iPhone d'Apple permet, par ailleurs, de modifier facilement les paramètres et d'utiliser des moteurs de recherche alternatifs dans Safari. « C'est encore plus facile dans iOS14, où vous pouvez ajouter des widgets de différents fournisseurs ou effectuer des recherches sur l'écran d'accueil ».

    Google fait face à d’autres concurrents de recherche d’informations comme Twitter, Amazon, OpenTable et d'autres

    Google dit qu’il n’abuse pas de sa position de domination sur Android. Le géant américain a conclu des accords promotionnels avec les opérateurs et les fabricants d'appareils afin de proposer des services Google sur leurs plateformes. « Ces accords nous permettent de distribuer Android gratuitement, et donc de réduire directement le prix que les gens paient pour les téléphones ». Et sur ces plateformes, les opérateurs et les fabricants d'appareils préchargent, eux-mêmes, de nombreuses applications et boutiques d'applications concurrentes, d’après Google.

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    De plus, Walker affirme que le procès ne va pas assez loin, car il ne reconnaît pas que Google est en concurrence avec des entreprises de recherche d’informations qui ne sont pas des moteurs de recherche.

    « Il prétend que nous ne sommes en concurrence qu'avec d'autres moteurs de recherche généraux », écrit Walker. « Mais c'est manifestement faux. Les gens trouvent des informations de nombreuses façons : ils cherchent des nouvelles sur Twitter, des vols sur Kayak et Expedia, des restaurants sur OpenTable, des recommandations sur Instagram et Pinterest. Et lorsqu'ils cherchent à acheter quelque chose, environ 60 % des Américains commencent sur Amazon ».

    Le ministère de la Justice dispose d'une grande marge de manœuvre pour demander une réparation et, mardi, il a déclaré que « rien n'était hors de question », y compris une rupture de la société de recherche et de publicité. Dans la demande de réparation de la plainte, les États-Unis demandent une réparation structurelle nécessaire pour remédier à tout préjudice anticoncurrentiel ». Le ministère a également demandé au tribunal d'ordonner à Google de cesser son comportement anticoncurrentiel et de payer les frais du gouvernement.

    Mais Google est « persuadé qu'un tribunal conclura que ce procès ne correspond ni aux faits ni au droit », d’après Walker. « La loi antitrust américaine est conçue pour promouvoir l'innovation et aider les consommateurs, et non pour faire pencher la balance en faveur de certains concurrents ou rendre plus difficile l'accès aux services que les gens souhaitent », a-t-il écrit.

    « L'objectif des lois antitrust est de protéger les consommateurs, et non les concurrents. Le fait qu'un concurrent soit désavantagé ou exclu du marché n'est donc pas une affaire d'antitrust », avait déclaré l'avocat David Balto au début de l'année. La réponse de Google promet une rude bataille judiciaire contre le ministère de la Justice. Attendons de voir la suite.

    Source : Google

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Quelle suite prévoyez-vous pour ce procès DOJ contre Google ?

    Voir aussi :

    Facebook, Google, Apple et Amazon enfreignent la loi antitrust des USA d'après les conclusions d'une enquête parlementaire. Les démocrates recommandent entre autres le démantèlement
    Microsoft est désormais "l'adulte dans la salle" parmi les grandes technologies, déclare une députée de Seattle, lors d'une audition devant le congrès portant sur les pratiques commerciales des GAFAM
    La France et les Pays-Bas demandent la création d'une autorité antitrust pour réguler les GAFA en UE, et n'excluent pas la possibilité de procéder à des démantèlements en ultime recours
    Le ministère US de la Justice accuse Alphabet (Google) de protéger illégalement son monopole sur le marché de la recherche à coups de milliards de dollars, et n'exclut pas un démantèlement

  2. #2
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    Citation Envoyé par phil995511 Voir le message
    Un démantèlement entraînerait forcement une perte de leadership pour les USA.

    Si ils en sont pas stupides, ils ne tueront leur vache à lait... une très grosse amande semblerait bien plus censée !!
    C'est effectivement un aspect du problème. Mais pour les Républicains, Google est particulièrement un problème: Pendant la campagne électorale, Google a censuré les articles relatifs à Hunter Biden. Et au système de fraude de la famille Biden. Cela risque de revenir à la figure des dirigeants d'Alphabet.

  3. #3
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    Par défaut Le droit privé d'entreprendre est une chose, l'intérêt général une autre...
    Quant une société de droit privé, quelle que soit ses motivations premières, est en capacité de faire ou de défaire une élection présidentielle, il y a de facto un danger réel pour la démocratie, tout le reste c'est du flan...
    Je suis pour un démantèlement complet des GAFA, réinventer un autre modèle eco-numérique est possible, il faut juste que nos hommes politiques le décide.

  4. #4
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    Par défaut
    ...
    Je suis pour un démantèlement complet des GAFA, réinventer un autre modèle eco-numérique est possible, il faut juste que nos hommes politiques le décide.
    toutwd
    +1, pour l'idée générale, par contre compter sur le bon vouloir de politique pour espérer quelque chose de logique et sain pour le plus grand nombre, c'est .
    Comme le disait je ne sais plus qui, "Consommer, c'est aussi voter", donc arrêtons d'acheter des produits dont on a moyennement, voir pas du tout besoin et collectivement forçons l'est à changer.
    Si nous ne faisons rien pour nous même, pourquoi vouloir que les autres (les politique) le fassent à notre place ?

  5. #5
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    Par défaut Les États-Unis pourraient déposer des plaintes antitrust contre Facebook dès novembre
    Les États-Unis pourraient déposer des plaintes antitrust contre Facebook dès novembre,
    Alors que Google doit répondre à un procès similaire d'ici le 19 décembre

    Facebook pourrait faire face à des accusations d'antitrust américaines dès novembre, a rapporté vendredi le Washington Post, citant quatre personnes connaissant bien le sujet. Selon ces personnes, les enquêteurs fédéraux et d'État devraient s'engager dans une procédure judiciaire massive contre le géant des réseaux sociaux et son apparente mainmise sur les médias sociaux. Pendant ce temps, Google, contre qui le ministère de la Justice a déposé une plainte l’accusant de protéger illégalement son monopole, répondra à ces accusations d’ici décembre prochain, selon Reuters.

    Ces derniers mois ne sont pas de tout repos pour les géants américains de la technologie. La plainte du ministère de la Justice allègue que Google protège illégalement sa position dominante sur le marché de la recherche à coups de milliards de dollars. Un peu plus tôt ce mois, le comité judiciaire de la Chambre américaine des représentants a publié ses conclusions sur la question de savoir si Amazon, Facebook, Apple et Google enfreignent la loi antitrust. Le rapport a accusé ces sociétés d’avoir acheté les plus petites entreprises afin d’éviter la concurrence, de faire du favoritisme quant à leurs propres services et de détenir un pouvoir démesuré sur les autres entreprises qui utilisent leurs plateformes.

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    Selon des personnes qui ont parlé au Washington Post, la Commission fédérale du commerce (FTC) s'est réunie en privé jeudi pour discuter de l’enquête sur Facebook tandis que les procureurs généraux des États, sous la direction de Letitia James, procureur général de New York, ont examiné la société afin de détecter d'éventuelles menaces pour la concurrence, a rapporté le journal.

    Selon le Washington Post, ces sources d’informations, qui se sont exprimées sous la condition de l'anonymat pour décrire une affaire d'application de la loi, ont dit que le calendrier pourrait encore changer, ajoutant que les procureurs généraux des États sont en train de préparer leur plainte. Le journal qui a publié cette nouvelle pour la première fois n’a pas pu avoir immédiatement les commentaires de Facebook, de la FTC et du bureau du procureur général de New York.

    Selon une cinquième personne, les enquêteurs de l'État cherchaient à établir une première liste de participants pour vendredi. Le groupe bipartisan concentrerait son attention sur la stratégie de Facebook qui consiste à acheter des concurrents potentiels, parfois pour les acquérir et les éliminer, selon deux ces personnes. « Les acquisitions en série de Facebook reflètent l'intérêt de l'entreprise pour l'achat de sociétés qui avaient le potentiel de devenir des rivales avant qu'elles ne deviennent de véritables menaces concurrentielles », a conclu ce mois le rapport de la sous-commission judiciaire de la Chambre.

    La FTC, quant à elle, n'a pas encore voté pour porter plainte contre Facebook, bien que certaines personnes aient déclaré qu'une réunion de ses membres démocrates et républicains cette semaine - rapportée pour la première fois jeudi par le Washington Post - comportait des présentations illustrant la manière dont l'agence pourrait procéder. Selon Reuters, Facebook a déclaré en août que son directeur général Mark Zuckerberg a été interviewé lors d'une audience d'investigation de la FTC dans le cadre de l'enquête antitrust du gouvernement sur la société.

    Facebook a été confronté à des enquêtes similaires par le ministère de la Justice et par les procureurs généraux des États, et a déclaré que les enquêtes précédentes portaient sur des acquisitions et des pratiques commerciales antérieures impliquant « des services de réseaux sociaux ou de médias sociaux, de la publicité numérique, et/ou des applications mobiles ou en ligne ».

    Tout a commencé l’année dernière, lorsque les fonctionnaires fédéraux ont lancé leur enquête antitrust sur Facebook après que la société ait accepté de payer 5 milliards de dollars pour régler une enquête gouvernementale sur une série de scandales liés à la vie privée. La FTC, qui surveille la concurrence dans tout le pays, s'est intéressée en particulier à l'achat par Facebook de ses anciens rivaux - Instagram, une application de partage de photos, et WhatsApp, un service de messagerie - et à la mesure dans laquelle l'empreinte tentaculaire du géant de la technologie en est venue à violer les lois antitrust.

    Google doit répondre au procès antitrust américain d'ici le 19 décembre

    Un procès antitrust déposé contre Google au cours de ce mois par le DOJ a mis en avant la domination du géant de la technologie dans la recherche et la publicité en ligne comme preuve de son statut de monopole qui « doit être arrêté », a déclaré Ryan Shores, procureur général adjoint associé, lors d'une conférence de presse mardi matin. Une enquête du ministère a révélé que Google contrôle plus de 88 % du marché de la recherche en ligne. Le DOJ soutient également que la pratique de Google consistant à payer les fabricants de smartphones pour préinstaller ses applications offre à la société un avantage déloyal.

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    Dans un article publié vendredi, Reuters a rapporté que Google doit répondre au procès antitrust du Département américain de la justice d'ici le 19 décembre, en citant un dépôt de plainte effectué vendredi. Google a qualifié la poursuite de « profondément vicié qui ne ferait rien pour aider les consommateurs ».

    Dans son billet de blog publié au cours de cette semaine, Google a montré un aperçu de ce à quoi ressemblerait une confrontation judiciaire entre lui et le ministère de la Justice. Le géant a soutenu qu’il fait face à d’autres concurrents dans le domaine de la recherche d’informations comme Twitter, Amazon, OpenTable et d'autres.

    « Il prétend que nous ne sommes en concurrence qu'avec d'autres moteurs de recherche généraux », a écrit Walker. « Mais c'est manifestement faux. Les gens trouvent des informations de nombreuses façons : ils cherchent des nouvelles sur Twitter, des vols sur Kayak et Expedia, des restaurants sur OpenTable, des recommandations sur Instagram et Pinterest. Et lorsqu'ils cherchent à acheter quelque chose, environ 60 % des Américains commencent sur Amazon ».

    Contre l’accusation de protéger illégalement son monopole sur le marché de la recherche à coups de milliards de dollars, Google a répondu qu’il négocie des accords avec les sociétés partenaires comme Apple afin de placer ces produits sur « des étagères à hauteur des yeux ». Google a dit qu’il n’est pas non plus le seul à faire cela, plusieurs autres concurrents négocient les mêmes places, selon le directeur juridique de la société Kent Walker.

    Si la nouvelle concernant la plainte contre Facebook est confirmée, ce serait la deuxième action antitrust majeure contre la Silicon Valley en quelques semaines. Depuis l’année dernière, Facebook a fait face à une série de critiques de la part des régulateurs nationaux qui estiment qu'il a effrontément cherché à étendre son empire numérique d'une manière qui mine la concurrence et laisse ses milliards d'utilisateurs avec un service moins bon, y compris moins de protection de la vie privée.

    Sources : The Washington Post, Reuters

    Et vous ?

    Que pensez-vous d’un éventuel procès antitrust contre Facebook ?
    Quelle suite imaginez-vous pour le procès antitrust du DOJ contre Google ?

    Voir aussi :

    Google répond au DOJ, qui l'accuse de protéger illégalement son monopole, en décrivant son procès comme « profondément vicié qui ne ferait rien pour aider les consommateurs »
    Facebook, Google, Apple et Amazon enfreignent la loi antitrust des USA d'après les conclusions d'une enquête parlementaire. Les démocrates recommandent entre autres le démantèlement
    Amazon, Facebook, Apple, et Google ont des pouvoirs de monopoles, c'est pourquoi ils doivent être démantelés, d'après le rapport parlementaire US
    USA : le rapport antitrust parlementaire propose un démantèlement des GAFA, alors que de nouvelles informations sur l'acquisition d'Instagram par Facebook retardent la remise du rapport

  6. #6
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    Citation Envoyé par defZero Voir le message
    Si nous ne faisons rien pour nous même, pourquoi vouloir que les autres (les politique) le fassent à notre place ?
    Bennnnn, ils sont normalement payés pour ça non ?
    Mais bon, c'est vrai que le constat est actuellement sans appel pour certain d'entre eux, je ne dirais pas qui, mais j'ai les noms, j'ai les noms...

  7. #7
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    Par défaut Apple et Google auraient conclu un accord, il y a 15 ans, pour contrôler Internet, le DoJ porte plainte
    Apple et Google auraient conclu un accord, il y a 15 ans, pour contrôler Internet, le DoJ porte plainte
    contre cet accord secret qui vaut des milliards de dollars pour les deux entreprises

    Le mardi dernier, le DOJ, le département américain de la Justice, a déposé une plainte contre Google, l’accusant d’utiliser des pratiques illégales pour protéger son monopole sur le marché de la recherche. Google le ferait en concluant des accords avec de grandes enseignes, des contrats exclusifs lui permettant d’étouffer la concurrence. Selon de nouveaux rapports, il a conclu un accord, de plusieurs milliards de dollars, avec Apple pour être le moteur de recherche par défaut sur les appareils Apple, une tactique qui lui permet de contrôler Internet depuis plus de 15 ans.

    Google et Apple ont conclu, il y a environ 15 années, un accord pour que le moteur de recherche de Google soit le choix présélectionné (par défaut) sur l'iPhone et d'autres appareils d’Apple. Courant 2017, l’accord, considéré comme étant l'un des accords commerciaux les plus lucratifs de l'histoire, a été révisé par ces deux géants d’Internet. L'accord actualisé a rapporté des milliards de dollars aux deux entreprises et a consolidé leur statut en tête du classement de l'industrie technologique. Désormais, le partenariat est en péril, car la plainte du DOJ le cible spécifiquement.

    En déposant sa plainte contre Google mardi dernier, le DOJ a cité l’alliance comme étant un excellent exemple de ce que les procureurs considèrent comme des tactiques illégales de l'entreprise pour protéger son monopole et étouffer la concurrence dans la recherche sur le Web. En effet, l'examen du pacte a mis en lumière la relation particulière entre les deux sociétés les plus importantes de la Silicon Valley, une alliance improbable de deux rivaux historiques qui, d’après les régulateurs, empêche injustement les petites entreprises de prospérer.

    Les deux entreprises sont contre l’avis des régulateurs et estiment qu’il y a de nombreux partenariats du genre dans la Silicon Valley. « Nous avons ce genre de terme étrange dans la Silicon Valley : co-opposition », a déclaré Bruce Sewell, avocat général d'Apple entre 2009 et 2017. « Vous avez une concurrence brutale, mais en même temps, vous avez une coopération qui est nécessaire ». Ils sont en concurrence sur pas mal de fronts, comme les smartphones, les cartes numériques et les ordinateurs portables. Mais ils savent aussi se montrer gentils quand cela leur convient.

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    Selon le DOJ, près de la moitié du trafic de recherche de Google provient d'appareils Apple

    Sur plusieurs partenariats existant entre les deux sociétés, l’on estime que peu d'accords ont été plus avantageux pour les deux parties que celui de la recherche sur l'iPhone. À titre d’exemple, selon le DOJ, près de la moitié du trafic de recherche de Google provient désormais d'appareils Apple, et la perspective de perdre l'accord avec Apple aurait été décrite en interne comme un scénario de “code rouge” au sein de l'entreprise. Lorsque les utilisateurs de l'iPhone effectuent des recherches sur Google, ils voient les annonces de recherche qui font tourner l'activité de Google.

    Ils peuvent également trouver leur chemin vers d'autres produits Google, comme YouTube. Un ancien dirigeant de Google, qui a demandé à ne pas être identifié parce qu'il n'était pas autorisé à parler de l'accord, a déclaré au New York Times (NYT) que la perspective de perdre le trafic venant des appareils Apple était “terrifiante” pour la société. Le DOJ, qui demande une injonction du tribunal empêchant Google de conclure des accords comme celui-ci, a affirmé que l'accord a injustement contribué à faire de Google une entité qui traite 92 % des recherches sur Internet dans le monde.

    Le DOJ a également déclaré que cela a fait de Google le centre de la vie en ligne des consommateurs, une situation qui profite aussi bien à Apple qu’à Google. L’on estime qu'Apple reçoit aujourd'hui entre 8 et 12 milliards de dollars de paiements annuels, contre 1 milliard de dollars par an en 2014, en échange de l'intégration du moteur de recherche de Google dans ses produits. Il s'agit probablement du plus gros paiement que Google verse à quiconque et représente 14 à 21 % des bénéfices annuels d'Apple. Ce n'est certainement pas de l'argent qu'Apple serait impatient de laisser tomber.

    L'accord a été révisé plusieurs fois ces dernières années pour leur permettre d'augmenter les revenus de la recherche en ligne

    Selon la plainte du DOJ, outre la révision de 2017, l’accord entre Google et Apple aurait une fois de plus été discuté en 2018, à la suite d’une rencontre entre Sundar Pichai, le PDG de Google, et Tim Cook, le PDG d’Apple. Cela a été fait pour trouver des moyens pouvant leur permettre d'augmenter les revenus de la recherche. Le DOJ allègue qu’après la rencontre, un employé de haut niveau d'Apple a écrit à un homologue de chez Google que « notre vision est que nous travaillons comme si nous étions une seule entreprise ». Une rupture forcée pourrait signifier la perte d'argent facile pour Apple.

    De son côté, cela constituerait une menace plus importante pour Google, qui n'aurait aucun moyen évident de remplacer le trafic perdu. Cela pourrait également pousser Apple à acquérir ou à construire son propre moteur de recherche. Au sein de Google, les gens pensent qu'Apple est l'une des rares entreprises au monde qui pourrait offrir une formidable alternative, selon un ancien dirigeant. Google s'inquiète aussi du fait que sans cet accord, Apple pourrait rendre plus difficile l'accès au moteur de recherche de Google pour les utilisateurs d'iPhone.

    La facture de Google avec Apple ne cesse d'augmenter, cependant, Apple a rarement, voire jamais, reconnu publiquement son alliance avec Google. « Leur moteur de recherche est le meilleur », a déclaré Cook lorsqu'Axios lui avait demandé, fin 2018, pourquoi il s'était associé avec une société qu'il critiquait aussi implicitement. Cook a également ajouté qu'Apple avait créé des moyens l’aidant à atténuer la collecte de données par Google, comme un mode de navigation privé sur le navigateur Internet d'Apple. En outre, l’accord ne se limite pas qu'au navigateur Safari.

    Il s'étend à pratiquement toutes les recherches effectuées sur les appareils Apple, y compris Siri, l'assistant virtuel d'Apple, et sur l'application iPhone et le navigateur Chrome de Google. Cela est arrivé alors qu’en 2010, quand Steve Jobs a appris que Google a secrètement développé Android, il avait promis de le “détruire”. Et lorsqu’Apple a introduit Siri plus tard, au lieu du moteur de recherche de Google pour soutenir l'assistant virtuel, c'était Bing de Microsoft. Pourtant, le partenariat entre les deux entreprises sur les iPhone s'est poursuivi.

    Il est trop lucratif pour que l'une ou l'autre des parties le fasse sauter. Bing a été remplacé plus tard par le moteur de recherche de Google. Un ancien cadre supérieur a déclaré qu’Apple avait arrangé le partenariat de manière à exiger des renégociations périodiques, et chaque fois, il a soutiré plus d'argent à Google. « Vous devez être en mesure de maintenir ces relations et de ne pas faire sauter un pont », a déclaré Bruce Sewell, l'ancien avocat général d'Apple, qui a refusé de discuter des détails de l'accord. « En même temps, quand vous négociez au nom de votre société et que vous essayez d'obtenir le meilleur accord, alors, vous savez, les gants se détachent ».

    En effet, vers 2017, l'accord devait être renouvelé. Google était confronté à une pénurie, les clics sur ses publicités mobiles n'augmentant pas assez vite. Apple n'était pas satisfait de la performance de Bing pour Siri. Cook venait d'annoncer qu'Apple avait l'intention de doubler ses revenus de services pour atteindre 50 milliards de dollars d'ici 2020, un objectif ambitieux qui ne serait possible qu'avec les paiements de Google. Ainsi, à l'automne 2017, Apple a annoncé que Google aidait désormais Siri à répondre aux questions. De son côté, Google a révélé que ses paiements pour le trafic de recherche avaient fait un bond.

    Source : New York Times

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Le ministère US de la Justice accuse Alphabet (Google) de protéger illégalement son monopole sur le marché de la recherche à coups de milliards de dollars, et n'exclut pas un démantèlement

    EFF à la Cour suprême US : les entreprises US complices des violations des droits de l'homme, suite à la fourniture des outils de surveillance sur mesure devraient être tenues pour responsables

    Eric Schmidt, l'ancien PDG de Google, pense que les réseaux sociaux sont des « amplificateurs pour des idiots » et s'insurge contre les actions en justice à l'endroit de Google

    Taxe GAFA : la France indique qu'elle va reprendre les prélèvements dès décembre 2020, suite à l'échec des négociations de la première réécriture majeure des règles fiscales internationales à l'OCDE
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    "non mais faut arrêter le cliché des films ou les grosses entreprises sont les méchants et prennent des décisions du haut de leur tour en ricanant." Ca me rappel un épisode de Crossed de Karim Debbache.

  9. #9
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    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    L’on estime qu'Apple reçoit aujourd'hui entre 8 et 12 milliards de dollars de paiements annuels, contre 1 milliard de dollars par an en 2014, en échange de l'intégration du moteur de recherche de Google dans ses produits. Il s'agit probablement du plus gros paiement que Google verse à quiconque et représente 14 à 21 % des bénéfices annuels d'Apple. Ce n'est certainement pas de l'argent qu'Apple serait impatient de laisser tomber.
    Purée , plusieurs milliards de dollar juste pour mettre Google comme moteur de recherche par défaut.
    J'imagine qu'aucune autre entreprise pourrait proposer un meilleur deal à Apple.

    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    Les deux entreprises sont contre l’avis des régulateurs et estiment qu’il y a de nombreux partenariats du genre dans la Silicon Valley. « Nous avons ce genre de terme étrange dans la Silicon Valley : co-opposition », a déclaré Bruce Sewell, avocat général d'Apple entre 2009 et 2017. « Vous avez une concurrence brutale, mais en même temps, vous avez une coopération qui est nécessaire ». Ils sont en concurrence sur pas mal de fronts, comme les smartphones, les cartes numériques et les ordinateurs portables. Mais ils savent aussi se montrer gentils quand cela leur convient.
    Apple n'a pas de moteur de recherche ni de plateforme vidéo comme YouTube, donc ça ne lui pose pas problème que les gens utilisent ces services.

    Citation Envoyé par L33tige Voir le message
    Ca me rappel un épisode de Crossed de Karim Debbache.
    Je me rappelle de cette blague, c'était peut-être dans un épisode de l'émission Chroma (uniquement disponible sur Dailymotion en principe).

    Ça me fait penser à la chanson "Arrête un peu ta parano" de Didier Super :
    Arrête un peu ta parano, si vraiment les gouvernements
    Ils étaient vraiment les larbins des multinationales
    Tu crois pas qu’il y a bien longtemps
    Que les multinationales, elles domineraient toute la planète
    Et peut-être même le monde
    Et qu'elles auraient même plus besoin de s’acquitter de leurs impôts
    Non mais sérieux, faut réfléchir deux secondes

  10. #10
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    Le DoJ est contrôlé par qui? Car, il porte plainte...Mais en vrais ça profite à qui?

  11. #11
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    "Selon le DOJ, près de la moitié du trafic de recherche de Google provient d'appareils Apple"


    Au 01.2020 Apple représenterait 17,8 % du marché des PC's (ça me surprend un peu mais bon).

    https://www.developpez.com/actu/2948...s-et-serveurs/


    Selon cet article +/- 50 % des 10 smartphones les plus vendus dans le monde serait de marque Apple.

    https://www.usinenouvelle.com/articl...e-sont.N969036

    Y a juste un problème, le 5 eme plus grand fabricant mondial, Vivo n'est pas listé !?




    Quoi qu'il en soit, je ne sais pas comment fait le DoJ US pour prétendre que la moitié du trafic internet sur Google proviendrait d'appareils Apple...

    PS Yahoo paye Linux Mint pour être leur moteur de recherche par défaut, cette pratique courante n'est tristement reprochée qu'à Google.

  12. #12
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    Citation Envoyé par phil995511 Voir le message
    PS Yahoo paye Linux Mint pour être leur moteur de recherche par défaut, cette pratique courante n'est tristement reprochée qu'à Google.
    Citoyen, tu compares la part de marché de LINUX MINT avec APPLE ? Tu rigoles ou tu as pris une drogue ?

  13. #13
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    Citation Envoyé par TotoParis Voir le message
    Citoyen, tu compares la part de marché de LINUX MINT avec APPLE ? Tu rigoles ou tu as pris une drogue ?
    Non, ce n'est pas ce qu'il fait. Il n'a même pas employé l'expression "part de marché".

  14. #14
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    Citation Envoyé par phil995511 Voir le message
    PS Yahoo paye Linux Mint pour être leur moteur de recherche par défaut, cette pratique courante n'est tristement reprochée qu'à Google.
    Ouais mais il y a moins d'utilisateur de Linux Mint que d'utilisateurs d'OS d'Apple. Mint est moins grand public donc c'est moins grave.
    En plus si tu sais comment installer Linux Mint tu peux trouver comment changer le navigateur par défaut de tes navigateurs.

  15. #15
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    Citation Envoyé par schlebe
    Avant, il fallait travailler pour gagner de l'argent
    Ça, je crains que ce n'ait presque jamais été vrai (sauf peut-être à remonter au néolithique). Les gens les plus riches et les plus puissants, avec souvent des écarts énormes de revenus et conditions de vie, ont souvent été ceux qui bénéficiaient de privilèges hérités (ex : les nobles de l'Ancien régime) ou ceux qui faisaient travailler les autres à leur profit. Parmi les pires il y avait (et il y a toujours de manière à peine déguisée) les esclavagistes. Et ils n'étaient même pas toujours obligés de diriger. Ils pouvaient se contenter de déléguer et surveiller un peu (certains propriétaires) ou d'engranger les bénéfices (les actionnaires s'ils ne sont pas PDG). Mais il est vrai que le système moderne en réseau mondial accentue et renouvelle le phénomène jusqu'à la caricature.

    Les démocrates prévoient de "bombarder" la Big Tech avec une série de projets de loi antitrust
    Si le gouvernement américain fait ce qu'il dit (attendons de voir), cela signifie que le pire n'est jamais certain. Google peut faire pression jusqu'à un certain point sur l'Australie ou d'autres pays (ou catégories comme les éditeurs) s'ils agissent isolément. Mais ils ne pourraient pas se permettre de boycotter même partiellement certain services aux Etats-Unis et se mettre à dos leurs clients les plus importants. Trop de gens risqueraient de s'apercevoir qu'après tout on peut se passer de lui et chercher des alternatives. Idem pour les autres GAFA(M).

    Ils y a d'autres exemples où ils sont allés trop loin. Par exemple Firefox, de manière plutôt critiquable pour un logiciel libre, donnait l'avantage à Google car celui-ci contribuait financièrement et techniquement à son développement. Mais ils se sont aperçus que Google en profitait pour privilégier Chrome et ralentir Firefox notamment pour certains services dépendant de lui. Depuis ils sont en froid et Google ne figure même plus dans la liste des moteurs recommandés. Il faut l'ajouter si on le veut à partir de la liste complémentaire.

  16. #16
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    Par défaut Des États américains prévoient de poursuivre Facebook la semaine prochaine pour des violations antitrust
    Des États américains prévoient de poursuivre Facebook la semaine prochaine pour de possibles violations de la législation antitrust

    Après avoir été pointé du doigt en octobre par la Chambre américaine des représentants, qui estime que lui et ses compères Google, Amazon et Apple enfreignent la loi antitrust, Facebook se retrouve à nouveau dans le viseur d'un groupe d'États américains. Le groupe, dirigé par l'État de New York, enquête sur Facebook pour de possibles violations de la législation antitrust et prévoit de porter plainte contre le géant des médias sociaux la semaine prochaine. Cela fait suite à la plainte antitrust de sept États américains, en association avec le DoJ, contre Google à laquelle l'entreprise doit répondre d'ici le 19 décembre.

    Les GAFA sont dans le collimateur des autorités politiques qui les accusent, depuis un certain temps, d’être trop puissants pour respecter les règles. Le premier réseau social au monde Facebook est également le propriétaire de la messagerie WhatsApp et du site de partage de photos Instagram. Google de son côté, premier moteur de recherche sur Internet au monde, détient le site de partage de vidéos YouTube et le système d’exploitation mobile Android qui équipe l’immense majorité des smartphones vendus dans le monde. Amazon, pour sa part, leader mondial du commerce électronique, est aussi un géant du Cloud Computing.

    À titre illustratif, depuis le début de l'année 2020, la Big Tech est "sérieusement" secouée par le département de la Justice américaine (DOJ) ainsi que certains procureurs généraux d'États. Elle a été la cible d'une importante enquête de la Chambre des représentants des États-Unis, qui a publié un rapport contenant ses conclusions en octobre dernier. L'enquête a porté sur les pratiques commerciales de la Big Tech, notamment Google, Facebook, Apple et Amazon. Le rapport a accusé ces sociétés d’avoir acheté les plus petites entreprises principalement pour éviter la concurrence.

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    Il les accuse aussi de faire du favoritisme quant à leurs propres services et produits et de détenir un pouvoir démesuré sur les autres entreprises qui utilisent leurs plateformes. Selon des sources interrogées par le Washington Post, la Commission fédérale du commerce (FTC) s'est réunie en octobre pour discuter d'une enquête sur Facebook tandis que les procureurs généraux des États, sous la direction de Letitia James, procureur général de New York, ont examiné la société afin de détecter d'éventuelles menaces pour la concurrence.

    L'enquête des procureurs généraux serait arrivée à son terme et une poursuite devrait être engagée contre le géant des médias sociaux dès la semaine prochaine. Quatre personnes proches du dossier ont déclaré à Reuters mercredi que ces États, dirigés par Letitia James de New York, devraient porter contre Facebook la semaine prochaine pour de possibles violations de la loi antitrust. Cette plainte serait la deuxième grande action en justice intentée contre une société de la Big Tech cette année. Le ministère de la Justice a poursuivi la société Google, filiale d'Alphabet, en octobre.

    Selon une source de Reuters, plus de 40 États prévoient de s'associer à cette action en justice, mais cette dernière n'a pas nommé ces États. L'on ne sait pas non plus ce que les États prévoient d'inclure dans leur plainte. Cependant, il est fort probable que les conditions de l'acquisition d'Instagram et de WhatsApp par Facebook en soient un point important. En effet, une allégation souvent faite contre Facebook est qu'il a stratégiquement cherché à acheter de petits rivaux potentiels, souvent à un prix élevé. Il s'agit notamment d'Instagram en 2012 et de WhatsApp en 2014.

    En octobre, la publication du rapport sur l'enquête antitrust de la Chambre aurait été retardée à deux reprises en raison de nouvelles informations sur l'acquisition d'Instagram. Selon CNBC, citant une source démocrate, le rapport a d'abord été reporté après qu'un dénonciateur s'est présenté pour fournir de nouvelles informations sur l'accord Facebook-Instagram de 2012, dans lequel le géant des médias sociaux a acheté la startup de partage de photos pour un milliard de dollars. Des informations sur le dénonciateur, ainsi que sur la nature des données qu'il a fournies, n'ont pas été révélées.

    Le rapport a également accusé Facebook d'être un monopole de réseau social qui achète, copie ou élimine les concurrents. Bien sûr, Facebook a toujours nié ces allégations. Cette année, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a affirmé lors d'un témoignage au Congrès que l'entreprise a toute une série de concurrents, y compris d'autres géants technologiques. Il a défendu des acquisitions controversées comme Instagram et WhatsApp en affirmant que Facebook les avait aidés à passer du statut de petites entreprises insignifiantes à celui de grandes puissances. Toutefois, des archives datant d'avant ces acquisitions contredisent sa position de maintenant.

    En effet, lors de l’audience des PDG des géants de la technologie devant le Congrès américain, les législateurs ont déclaré que Mark Zuckerberg considérait Instagram et WhatsApp comme des concurrents lorsque Facebook les a acquises. Les législateurs ont porté ces allégations contre Zuckerberg après la lecture de certains courriels qui leur étaient parvenus. « Les entreprises sont naissantes, mais [...] si elles se développent à grande échelle, elles pourraient être très perturbatrices pour nous », avait indiqué Zuckerberg dans l'un d'eux deux mois avant l'achat d'Instagram en 2012.

    Dans un autre mail, le PDG du réseau social a admis qu'Instagram était une « menace » pour Facebook, tout en ajoutant : « Une chose à propos des startups est que vous pouvez souvent les acquérir ». Les critiques ont également suggéré que Facebook a acheté l'entreprise principalement pour étouffer une source potentielle de concurrence. En outre, en ce qui concerne la raison derrière le second report, Ken Buck, républicain au sein de la sous-commission antitrust de la Chambre des représentants, a rejeté une autre proposition des démocrates pour des changements radicaux.

    Cela comprend une législation visant à imposer des séparations structurelles pour les plateformes technologiques similaires à celles de Glass-Steagall, en référence à la loi qui sépare les banques commerciales et les banques d'investissement. Dans un mémo, Buck a souligné que le rapport antitrust de la Chambre des représentants « n'aborde pas la question de savoir comment la Big Tech a utilisé sa position monopolistique sur le marché pour censurer les discours », un point important selon lui. Pour l'heure, seulement Facebook et Google sont concernés par les plaintes, mais les procureurs généraux pourraient bientôt s'intéresser à Apple et Amazon.

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi

    USA : le rapport antitrust parlementaire propose un démantèlement des GAFA, alors que de nouvelles informations sur l'acquisition d'Instagram par Facebook retardent la remise du rapport

    Les États-Unis pourraient déposer des plaintes antitrust contre Facebook dès novembre, alors que Google doit répondre à un procès similaire d'ici le 19 décembre

    USA : Facebook est un monopole de réseau social qui achète, copie ou élimine les concurrents, selon la Commission antitrust de la Chambre des représentants

    Facebook, Google, Apple et Amazon enfreignent la loi antitrust des USA d'après les conclusions d'une enquête parlementaire. Les démocrates recommandent, entre autres, le démantèlement
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  17. #17
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    Par défaut Le procureur général du Texas annonce une enquête antitrust contre Google
    Le procureur général du Texas annonce une enquête antitrust contre Google,
    Alors que 30 autres États américains prévoient d'autres mesures antitrust contre la société

    Les malheurs de la Silicon Valley s'aggravent alors que le nombre de procès contre les géants de la technologie augmente progressivement. La domination des grandes entreprises numérique sur un large éventail de marchés au centre de la vie quotidienne des consommateurs est de plus en plus surveillée aux États-Unis. Mercredi, le Texas et neuf autres États dirigés par les républicains ont intenté un procès antitrust contre Google en raison de son pouvoir sur le marché des technologies publicitaires, ouvrant ainsi un second front contre le géant de la recherche qui pourrait conduire à sa dissolution.

    La poursuite, déposée devant la cour fédérale de Sherman, au Texas, vise à forcer Google à vendre certaines parties de son activité et à payer des amendes pour violation de plusieurs lois d'État. Il est allégué que Google a « effrontément » manipulé ses outils d'achat et de vente de publicité, ses algorithmes et autres produits publicitaires pour s'assurer un maximum de profits et exclure injustement des concurrents potentiels.

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    « Ce Goliath de l'entreprise utilise son pouvoir pour manipuler le marché, détruire la concurrence et vous nuire, vous, le consommateur », a déclaré le procureur général du Texas, Ken Paxton, dans une vidéo publiée sur le compte Twitter vérifié du Bureau de du procureur. « Ces actions nuisent à chaque personne en Amérique ». Paxton affirme également dans la vidéo que la société a « utilisé à plusieurs reprises son pouvoir monopolistique pour contrôler les prix » dans les annonces en ligne. « Il n'est pas juste que Google puisse nuire aux pages Web que vous visitez et lisez », poursuit Paxton.

    Dans quelques détails, le procès allègue que Google a utilisé son pouvoir de marché pour saboter les « enchères d'en-tête », une pratique qui permet aux annonceurs d'acheminer une seule requête sur plusieurs bourses à la fois. « Google considère que la promotion d'une véritable concurrence par les enchères d'en-tête constitue une menace majeure », affirme la plainte, en citant des communications internes obtenues dans le cadre de l'enquête.

    Google a finalement adopté cette pratique, permettant à son serveur d'annonces d'acheminer des requêtes par le biais de plusieurs échanges à la fois. Mais selon la plainte, Google a truqué ce système pour acheminer les demandes vers son propre central, même lorsqu'un concurrent avait soumis une offre plus élevée. Google aurait donné à cet effort le nom de code d'un personnage des films Star Wars, bien que le nom du personnage en question soit censuré dans la plainte publiée.

    L'Arkansas, l'Idaho, l'Indiana, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud et l'Utah ont signé le procès mené par le Texas. Certains États collaborateurs auraient abandonné les poursuites après que plusieurs membres du personnel du Bureau de Paxton l'aient accusé d'avoir accepté des pots-de-vin, ce qui a déclenché une crise plus large au sein du Bureau de l'État.

    Selon le procès, Google a réduit ses frais à près de zéro pour acquérir une position dominante parmi les éditeurs, a utilisé des astuces trompeuses pour négocier des transactions entre éditeurs et annonceurs, et a obtenu des frais élevés des deux parties pour jouer les arbitres. Dans la vidéo postée sur Twitter, le procureur général du Texas a déclaré : « Si le marché libre était un jeu de baseball, Google se positionnerait comme le lanceur, le batteur et l'arbitre ».

    Le Taxas accuse également Google de travailler avec Facebook. Les deux sociétés se font une concurrence acharnée dans la vente d'annonces sur Internet et, ensemble, s'emparent de plus de la moitié du marché mondial, selon Reuters. « Comme le révèlent des documents internes à Google, Google a cherché à tuer la concurrence et l'a fait par une série de tactiques d'exclusion, y compris un accord illégal avec Facebook, sa plus grande menace concurrentielle potentielle », déclare le procès.

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    Des allégations sans fondement, selon Google

    Google est le numéro 1 sur le marché des annonces numériques. Le procès de mercredi se concentre sur la publicité par affichage, les images, le texte et les vidéos qui payent souvent pour des sites Web comme les actualités, les sports, les blogs et les petits sites de commerce électronique. Dans une déclaration, Google a dit qu'il contesterait les allégations, qu'il a qualifiées de « déclarations sans fondement », en citant ses récentes baisses de prix et d'honoraires.

    « Les allégations du procureur général Paxton concernant la technologie publicitaire sont sans fondement, mais il est allé de l'avant en dépit de tous les faits », a déclaré un représentant de la société. « Nous avons investi dans des services publicitaires de pointe qui aident les entreprises et profitent aux consommateurs. Les prix de la publicité numérique ont chuté au cours de la dernière décennie. Les honoraires des publicitaires sont également en baisse. Les tarifs de Google sont inférieurs à la moyenne du secteur. Ce sont les caractéristiques d'un secteur hautement compétitif », a poursuivi le porte-parole de Google.

    Les ventes d'annonces de Google représentent plus de 80 % des revenus d'Alphabet, selon Reuters. Mais la plupart des ventes et la majeure partie des bénéfices d'Alphabet proviennent de l'opération à forte marge de Google qui consiste à placer des annonces textuelles au-dessus des résultats de recherche. L'activité visée mercredi - le placement d'annonces sur des applications et des sites Web partenaires - importe beaucoup moins à Google, selon Reuters.

    Dans son dernier rapport financier, Alphabet a fait état de recettes publicitaires numériques trimestrielles de 37,1 milliards de dollars. Les actions d'Alphabet ont terminé en baisse de 0,2 %, à 1 757,19 dollars, mercredi. Les actions de Facebook, qui ont brièvement été négatives après la publication des détails du procès au Texas, ont inversé les pertes et ont terminé sans grand changement, d’après Reuters.

    Le procès a lieu alors que les grandes entreprises technologiques et leur domination sur un large éventail de marchés au centre de la vie quotidienne des consommateurs font l'objet d'une surveillance accrue par les autorités de régulation. Le panel antitrust du House Judiciary a appelé à une refonte des lois antitrust, et la FTC et un groupe de procureurs généraux de l'État ont poursuivi Facebook la semaine dernière en demandant son démantèlement.

    Cette dernière action en justice est distincte d'une affaire antitrust que le ministère de la Justice et 11 procureurs généraux d'État ont déposée en octobre dernier au sujet du pouvoir de Google sur le marché de la recherche en ligne. Paxton, ainsi que dix autres procureurs généraux, se sont joints à un procès intenté par le DOJ contre la société, qui accusait le géant de l’Internet d'un milliard de dollars d'utiliser illégalement son pouvoir de marché pour entraver ses rivaux.

    Et d'autres problèmes pourraient survenir dès ce jeudi, alors qu'un autre groupe d'États, dirigé par le Colorado et le Nebraska, se prépare à déposer une plainte supplémentaire contre Google pour sa domination sur le marché de la recherche.

    30 États américains prévoient d’autres mesures antitrust contre Google

    Google d'Alphabet Inc devrait être poursuivi pour comportement anticoncurrentiel jeudi par un autre groupe de procureurs généraux, selon Reuters qui cite deux personnes connaissant bien le dossier. Comme la plainte déposée par le ministère de la Justice en octobre, ce groupe d'au moins 36 procureurs généraux des États et territoires, qui est bipartite, accusera Google de violer la loi antitrust pour maintenir sa domination dans la recherche en ligne, selon l'une des sources.

    Le nouveau procès devrait porter sur la manière dont Google utilise un comportement anticoncurrentiel pour accroître son pouvoir de marché dans des domaines de produits émergents, tels que les haut-parleurs intelligents pour la maison ainsi que les logiciels pour les voitures et les téléviseurs.

    Les éditeurs en ligne, dont Genius Media Group et le site d'information The Nation, ont allégué mercredi, dans un procès antitrust distinct, qui vise à obtenir le statut de recours collectif, selon Reuters, qu'ils ont perdu des revenus en raison de la domination de Google dans les annonces en ligne. Ils demandent à Google de se défaire d'une partie de son activité de publicité.

    Les actions de cette semaine augmentent les enjeux juridiques pour Google. Si elles aboutissent, cette série d'actions pourrait amener Google à payer des amendes, à se retirer de certaines affaires ou à restructurer ses accords de longue date avec ses partenaires.

    Sources : La plainte du procureur général du Texas, Tweet

    Et vous ?

    Que pensez-vous des arguments du procureur général du Texas dans son annonce d’une enquête antitrust contre Google ?
    Les allégations du procureur général du Texas sont sans fondement, selon Google. Quels commentaires en faites-vous ?
    Google devrait-il se séparer de certaines de ses affaires étant donné le nombre croissant de procédures antitrust à son encontre ?

    Voir aussi :

    La FTC poursuit Facebook pour monopolisation illégale, le procès pourrait forcer l'entreprise à se séparer de WhatsApp et d'Instagram, une action distincte est aussi intentée par 48 États
    La FTC émet des demandes d'informations à neuf services de médias sociaux et de streaming vidéo, cherchant à comprendre ce qu'ils font des données des utilisateurs
    Antitrust : les USA pourraient poursuivre Google en justice dès la semaine prochaine, le DOJ cherche à obtenir le soutien des États, Google pourrait faire face à un bloc très difficile à affronter
    50 États et territoires américains annoncent une vaste enquête antitrust sur Google, pendant que Facebook fait l'objet d'une enquête sur sa position dominante dans l'industrie des réseaux sociaux

  18. #18
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    Par défaut Google et Facebook se sont engagés à s'entraider s'ils venaient à être confrontés à une enquête antitrust
    Google et Facebook se sont engagés à s'entraider s'ils venaient à être confrontés à une enquête antitrust,
    visant leur accord de non-concurrence dans le secteur de la publicité en ligne

    Google et Facebook se sont engagés à s'entraider s'ils étaient confrontés à une enquête antitrust sur leur accord visant à travailler de concert dans le secteur de la publicité en ligne, selon un rapport du Wall Street Journal publié mardi.

    L'histoire est basée sur une version non censurée d'un procès intenté par 10 États américains contre Google la semaine dernière et vu par le Wall Street Journal. En fait, la plainte, telle que déposée, cite des documents internes de l'entreprise qui ont été fortement censurés. Le quotidien américain, qui a pu consulter une version non censurée de la plainte déposée la semaine dernière par dix États américains, affirme que les deux enseignes technologiques ont accepté de « coopérer et de s'aider » afin de répondre aux investigations.

    Dix procureurs généraux républicains, dirigés par le Texas, affirment que les deux sociétés ont conclu un accord en septembre 2018 dans lequel Facebook a accepté de ne pas faire concurrence aux outils de publicité en ligne de Google. En retour, le numéro un des réseaux sociaux a reçu un « traitement spécial » lorsqu'il les a utilisés lui-même.

    Selon le quotidien, la version non censurée de la plainte précisait que Facebook se verrait attribuer un « pourcentage prédéfini » des enchères publicitaires de Google et qu'un document interne du géant des réseaux sociaux décrivait l'accord comme «plutôt bon marché».

    Google a utilisé le langage de « Star Wars » comme nom de code pour l'accord, selon la plainte. Le brouillon de la plainte indique que cet accord était connu sous le nom de « Jedi Blue ».

    Des documents internes de Google, eux aussi retirés de la version finale de la plainte, indiquaient que l'accord permettrait de « créer un fossé » pour éviter d'entrer en concurrence directe avec Facebook.

    La plainte en elle-même stipule que Google et Facebook étaient conscients que leur accord pourrait déclencher des enquêtes antitrust et ont discuté de la façon de les traiter, dans un passage qui a été suivi de suppressions importantes.

    La version préliminaire cite également un e-mail dans lequel Sandberg a déclaré au PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, et à d'autres dirigeants que « c'est un gros problème stratégiquement parlant », selon le rapport.

    Un porte-parole de Google a déclaré que les affirmations formulées dans le procès étaient inexactes. « L'idée qu'il s'agissait d'un accord secret est tout simplement fausse. Nous parlons publiquement de ce partenariat depuis des années », a-t-il affirmé.

    « Les allégations du procureur général Paxton sont inexactes », a réagi Google dans un communiqué envoyé à l'AFP en référence au ministre de la Justice du Texas, qui a initié la plainte des États américains. « Nous ne manipulons pas l'enchère et la participation de Facebook à notre programme Open Bidding ne l'empêche pas de participer aux enchères header bidding ou à toute autre enchère similaire », a poursuivi l'entreprise, qui assure que l'accord avec le réseau social n'a rien d'inédit.

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    Les éléments qui sont reprochés à Google

    La plainte déposée devant la cour fédérale de Sherman, au Texas, vise à forcer Google à vendre certaines parties de son activité et à payer des amendes pour violation de plusieurs lois d'État. Il est allégué que Google a « effrontément » manipulé ses outils d'achat et de vente de publicité, ses algorithmes et autres produits publicitaires pour s'assurer un maximum de profits et exclure injustement des concurrents potentiels.

    « Ce Goliath de l'entreprise utilise son pouvoir pour manipuler le marché, détruire la concurrence et vous nuire, vous, le consommateur », a déclaré le procureur général du Texas, Ken Paxton, dans une vidéo publiée sur le compte Twitter vérifié du Bureau de du procureur. « Ces actions nuisent à chaque personne en Amérique ». Paxton affirme également dans la vidéo que la société a « utilisé à plusieurs reprises son pouvoir monopolistique pour contrôler les prix » dans les annonces en ligne. « Il n'est pas juste que Google puisse nuire aux pages Web que vous visitez et lisez », poursuit Paxton.

    Dans quelques détails, la plainte allègue que Google a utilisé son pouvoir de marché pour saboter les « enchères d'en-tête », une pratique qui permet aux annonceurs d'acheminer une seule requête sur plusieurs bourses à la fois. « Google considère que la promotion d'une véritable concurrence par les enchères d'en-tête constitue une menace majeure », affirme la plainte, en citant des communications internes obtenues dans le cadre de l'enquête.

    Google a finalement adopté cette pratique, permettant à son serveur d'annonces d'acheminer des requêtes par le biais de plusieurs échanges à la fois. Mais selon la plainte, Google a truqué ce système pour acheminer les demandes vers son propre central, même lorsqu'un concurrent avait soumis une offre plus élevée. Google aurait donné à cette stratégie le nom de code d'un personnage des films Star Wars.

    L'Arkansas, l'Idaho, l'Indiana, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud et l'Utah ont signé l'action en justice menée par le Texas. Certains États collaborateurs auraient abandonné les poursuites après que plusieurs membres du personnel du Bureau de Paxton l'aient accusé d'avoir accepté des pots-de-vin, ce qui a déclenché une crise plus large au sein du Bureau de l'État.

    Selon la plainte, Google a réduit ses frais à près de zéro pour acquérir une position dominante parmi les éditeurs, a utilisé des astuces trompeuses pour négocier des transactions entre éditeurs et annonceurs, et a obtenu des frais élevés des deux parties pour jouer les arbitres. Dans la vidéo postée sur Twitter, le procureur général du Texas a déclaré : « Si le marché libre était un jeu de baseball, Google se positionnerait comme le lanceur, le batteur et l'arbitre ».

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    Des allégations sans fondement, selon Google

    Google est le numéro 1 sur le marché des annonces numériques. La plainte se concentre sur la publicité par affichage, les images, le texte et les vidéos qui payent souvent pour des sites Web comme les actualités, les sports, les blogs et les petits sites de commerce électronique. Dans une déclaration, Google a dit qu'il contesterait les allégations, qu'il a qualifiées de « déclarations sans fondement », en citant ses récentes baisses de prix et d'honoraires.

    « Les allégations du procureur général Paxton concernant la technologie publicitaire sont sans fondement, mais il est allé de l'avant en dépit de tous les faits », a déclaré un représentant de la société. « Nous avons investi dans des services publicitaires de pointe qui aident les entreprises et profitent aux consommateurs. Les prix de la publicité numérique ont chuté au cours de la dernière décennie. Les honoraires des publicitaires sont également en baisse. Les tarifs de Google sont inférieurs à la moyenne du secteur. Ce sont les caractéristiques d'un secteur hautement compétitif », a poursuivi le porte-parole de Google.

    Les ventes d'annonces de Google représentent plus de 80 % des revenus d'Alphabet, selon Reuters. Mais la plupart des ventes et la majeure partie des bénéfices d'Alphabet proviennent de l'opération à forte marge de Google qui consiste à placer des annonces textuelles au-dessus des résultats de recherche. L'activité visée dans la plainte (le placement d'annonces sur des applications et des sites Web partenaires) importe beaucoup moins à Google, selon Reuters.

    Dans son dernier rapport financier, Alphabet a fait état de recettes publicitaires numériques trimestrielles de 37,1 milliards de dollars.

    Sources : Wall Street Journal, Procureur Général du Texas

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de l'entente entre Google et Facebook sur le marché de la publicité ?
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  19. #19
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    Par défaut De nouvelles révélations concernant l'accord entre Facebook et Google sur le marché de la publicité en ligne
    Facebook aurait bénéficié d'un avantage sans précédent sur le marché de la publicité en ligne,
    grâce à son accord avec Google

    Facebook allait entrer en concurrence avec Google pour certaines ventes de publicité, mais s'est éloigné de cette initiative après que les entreprises ont conclu un accord préférentiel, selon des documents judiciaires.

    En 2017, Facebook a déclaré qu'il testait une nouvelle façon de vendre de la publicité en ligne qui menacerait le contrôle de Google sur le marché de la publicité numérique. Mais moins de deux ans plus tard, Facebook a fait volte-face et a déclaré qu'il rejoignait une alliance d'entreprises soutenant un effort similaire de Google.

    Facebook n'a jamais dit pourquoi il s'était retiré de son projet, mais des éléments de preuves présentés dans une action en justice antitrust déposée par 10 procureurs généraux d'État le mois dernier indiquent que Google s'était entendu avec Facebook. Selon les documents judiciaires, c’est en septembre 2018 que Facebook a signé un accord dans lequel le réseau social a accepté de ne pas faire concurrence aux outils de publicité en ligne de Google. En retour, le numéro un des réseaux sociaux a reçu un « traitement spécial » lorsqu'il les a utilisés lui-même.

    Les détails de l'accord, basés sur des documents que le bureau du procureur général du Texas a déclaré avoir découverts dans le cadre de la poursuite multiétat, ont été fortement censurés dans la plainte déposée devant un tribunal fédéral du Texas le mois dernier. Mais ils n'ont pas été cachés dans une version préliminaire de la plainte examinée par le New York Times.

    Selon le Times, le contrat « Jedi Blue » aurait permis à Facebook d’être avantagé dans le domaine de la publicité en ligne. Les conditions offertes par Google à Facebook donnaient au géant des réseaux sociaux des avantages sans précédent. Facebook a eu plus de temps pour faire des offres sur la plupart des enchères et Google a fourni des informations confidentielles à Facebook sur les audiences. Dans le cadre de cet accord illégal, Facebook avait promis de se positionner sur au moins 90 % des enchères dès lors qu’il pourrait identifier l’audience.

    Facebook aurait donc dépensé au moins 500 millions de dollars par an dans le cadre de l’accord « Jedi Blue ». Selon le New York Times, les autres partenaires publicitaires de Google n’auraient jamais pu faire une aussi bonne affaire. La firme de Mountain View a don délibérément favorisé le géant des réseaux sociaux en lui garantissant un nombre déterminé de gains publicitaires.

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    La réaction des autres partenaires

    Les dirigeants de six des plus de 20 partenaires de l'alliance ont déclaré au Times que leurs accords avec Google n'incluaient pas bon nombre des mêmes termes généreux que Facebook avait reçus et que le géant de la recherche avait donné à Facebook un avantage significatif sur les autres.

    Les dirigeants, qui ont tous parlé sous couvert d'anonymat pour éviter de mettre en péril leurs relations commerciales avec Google, ont également déclaré qu'ils ne savaient pas que Google avait offert de tels avantages à Facebook. La nette disparité dans la façon dont leurs entreprises étaient traitées par Google par rapport à Facebook n'a pas été signalée auparavant.

    Les grandes entreprises technologiques verrouillent-elles la concurrence ?

    La divulgation de l'accord entre les géants de la technologie a renouvelé les inquiétudes quant à la manière dont les plus grandes entreprises technologiques se regroupent pour fermer la concurrence. Les accords sont souvent conséquents, définissant les gagnants et les perdants sur divers marchés des services et produits technologiques. Ils sont convenus en privé avec les conditions cruciales de l'accord cachées par des clauses de confidentialité.

    Google et Facebook ont déclaré que de telles transactions étaient courantes dans le secteur de la publicité numérique et qu'elles ne contrecarraient pas la concurrence.

    Julie Tarallo McAlister, une porte-parole de Google, a déclaré que la plainte « déforme cet accord, comme il le fait de nombreux autres aspects de notre activité de technologie publicitaire ». Elle a ajouté que Facebook est l'une des nombreuses entreprises qui participent au programme dirigé par Google et que Facebook est partenaire dans des alliances similaires avec d'autres entreprises.

    Christopher Sgro, un porte-parole de Facebook, a déclaré que des accords comme cet accord avec Google « contribuent à accroître la concurrence dans les enchères publicitaires », ce qui profite aux annonceurs et aux éditeurs. « Toute suggestion selon laquelle ces types d'accords nuisent à la concurrence est sans fondement », a-t-il déclaré. Google et Facebook ont refusé de donner plus de détails sur leur accord.

    Le quotidien Wall Street Journal avait rapporté des aspects de cet accord suite à sa consultation du brouillon de la plainte. Par exemple, selon le quotidien, la version non censurée de la plainte précisait que Facebook se verrait attribuer un « pourcentage prédéfini » des enchères publicitaires de Google et qu'un document interne du géant des réseaux sociaux décrivait l'accord comme « plutôt bon marché ».

    Google a utilisé le langage de « Star Wars » comme nom de code pour l'accord, selon la plainte. Le brouillon de la plainte indique que cet accord était connu sous le nom de « Jedi Blue ». Des documents internes de Google, eux aussi retirés de la version finale de la plainte, indiquaient que l'accord permettrait de « créer un fossé » pour éviter d'entrer en concurrence directe avec Facebook.

    La plainte en elle-même stipule que Google et Facebook étaient conscients que leur accord pourrait déclencher des enquêtes antitrust et ont discuté de la façon de les traiter, dans un passage qui a été suivi de suppressions importantes.

    La version préliminaire cite également un e-mail dans lequel Sandberg a déclaré au PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, et à d'autres dirigeants que « c'est un gros problème stratégiquement parlant ».

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    … Ou renforcent-elles le pouvoir de monopole de chacune ?

    La vague de récentes poursuites antitrust déposées contre Google et Facebook a mis en lumière les transactions lucratives entre les entreprises de la Big Tech. En octobre, le ministère de la Justice a poursuivi Google et l’a épinglé sur un accord avec Apple pour présenter Google comme moteur de recherche présélectionné sur les iPhone et autres appareils.

    « Cette idée selon laquelle les principales plateformes technologiques se font concurrence est très exagérée », a déclaré Sally Hubbard, ancienne procureure générale adjointe du bureau antitrust de New York qui travaille maintenant à l'Open Markets Institute, un groupe de réflexion. « À bien des égards, ils renforcent le pouvoir de monopole de chacun. »

    Google et Facebook représentaient plus de la moitié de toutes les dépenses publicitaires numériques en 2019. En plus d'afficher de la publicité sur leurs propres plateformes, telles que le moteur de recherche de Google et la page d'accueil de Facebook, les sites Web, les développeurs d'applications et les éditeurs comptent sur les entreprises pour sécuriser la publicité pour leurs pages.

    La publicité programmatique

    L'accord entre Facebook et Google, qui porte le nom de code « Jedi Blue » au sein de Google, concerne un segment croissant du marché de la publicité en ligne appelé publicité programmatique. La publicité en ligne génère des centaines de milliards de dollars de revenus dans le monde chaque année, et l'achat et la vente automatisés d'espaces publicitaires représentent plus de 60% du total, selon des chercheurs.

    Des espaces publicitaires sont vendus via un système d’enchères opérées en temps réel (Real-Time Bidding – RTB) sur des plateformes en ligne automatisées. Ce système permet de prendre en compte les données des utilisateurs afin que les annonceurs puissent définir quelles annonces ils veulent diffuser, auprès de quelle audience, à quel moment et à quel endroit. Ainsi ils peuvent atteindre leurs cibles de manière efficace.

    Dans les millisecondes qui s’écoulent entre le clic d’un utilisateur sur un lien vers une page Web et le chargement des annonces de la page, les enchères pour l'espace publicitaire disponible sont placées dans les coulisses des marchés appelés échanges (exchanges), l'enchère gagnante étant transmise à un serveur publicitaire. Étant donné que la bourse (ad exchange) et le serveur publicitaire de Google étaient tous deux dominants, l’utilisateur était souvent dirigé vers Google.

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    Déroulement d'une vente aux enchères

    Une méthode appelée enchère d'en-tête (header bidding) est apparue, en partie comme une solution de contournement pour réduire la dépendance aux plateformes publicitaires de Google. Les organes de presse et autres sites pourraient solliciter des offres auprès de plusieurs bourses à la fois, contribuant ainsi à accroître la concurrence et conduisant à de meilleurs prix pour les éditeurs. En 2016, plus de 70% des éditeurs avaient adopté la technologie, selon une estimation.

    Voyant une perte d'activité potentiellement importante due aux enchères d'en-tête, Google a développé une alternative appelée Open Bidding, qui soutenait une alliance d'échanges. Alors que l'Open Bidding permet à d'autres bourses de faire concurrence simultanément à Google, la société de recherche prélève des frais pour chaque offre gagnante, et les concurrents disent qu'il y a moins de transparence pour les éditeurs.

    La menace de Facebook, l'un des plus gros acheteurs d'annonces sur Internet, soutenant les enchères d'en-tête était une grave préoccupation pour Google. Le projet de plainte examiné par le Times citait un e-mail d'un dirigeant de Google le qualifiant de « menace existentielle » qui nécessitait « une approche à tous les niveaux ».

    Facebook a annoncé en mars 2017 qu'il testait les enchères d'en-tête avec des éditeurs comme The Washington Post, Forbes et The Daily Mail. Facebook a également critiqué Google, affirmant que le secteur de la publicité numérique avait reversé ses bénéfices à des « intermédiaires tiers qui établissent les règles et dissimulent la vérité ».

    Avant que Google et Facebook ne signent l'accord en septembre 2018, les dirigeants de Facebook ont présenté les options de l'entreprise à Mark Zuckerberg, son directeur général, selon le brouillon de la plainte : embaucher des centaines d'ingénieurs supplémentaires et dépenser des milliards de dollars pour rivaliser avec Google; abandonner cette activité; ou faire des affaires avec Google.

    « Les allégations du procureur général Paxton sont inexactes », a réagi Google dans un communiqué envoyé à l'AFP en référence au ministre de la Justice du Texas, qui a initié la plainte des États américains. « Nous ne manipulons pas l'enchère et la participation de Facebook à notre programme Open Bidding ne l'empêche pas de participer aux enchères header bidding ou à toute autre enchère similaire », a poursuivi l'entreprise, qui assure que l'accord avec le réseau social n'a rien d'inédit.

    Sources : New York Times, Facebook, résultats de recherches sur la publicité
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  20. #20
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    Par défaut Google s'exprime au sujet de son entente avec Facebook sur le marché de la pub, objet d'une plainte
    Google s'exprime au sujet de son entente avec Facebook sur le marché de la pub, objet d'une plainte antitrust,
    et parle d'une « attaque trompeuse » du procureur Paxton

    Dix procureurs généraux républicains, dirigés par le procureur général du Texas, ont affirmé que Google et Facebook ont conclu un accord en septembre 2018 dans lequel Facebook a accepté de ne pas faire concurrence aux outils de publicité en ligne de Google. En retour, le numéro un des réseaux sociaux a reçu un « traitement spécial » lorsqu'il les a utilisés lui-même.

    La version non censurée de la plainte, consultée par le Wall Street Journal fin décembre, précisait que Facebook se verrait attribuer un « pourcentage prédéfini » des enchères publicitaires de Google et qu'un document interne du géant des réseaux sociaux décrivait l'accord comme «plutôt bon marché». Google a utilisé le langage de « Star Wars » comme nom de code pour l'accord, selon la plainte. Le brouillon de la plainte indique que cet accord était connu sous le nom de « Jedi Blue ».

    Des documents internes de Google, eux aussi retirés de la version finale de la plainte, indiquaient que l'accord permettrait de « créer un fossé » pour éviter d'entrer en concurrence directe avec Facebook. La plainte en elle-même stipule que Google et Facebook étaient conscients que leur accord pourrait déclencher des enquêtes antitrust et ont discuté de la façon de les traiter, dans un passage qui a été suivi de suppressions importantes.

    La version préliminaire cite également un e-mail dans lequel Sandberg a déclaré au PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, et à d'autres dirigeants que « c'est un gros problème stratégiquement parlant », selon le rapport.

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    Un porte-parole de Google a déclaré que les affirmations formulées dans le procès étaient inexactes. « L'idée qu'il s'agissait d'un accord secret est tout simplement fausse. Nous parlons publiquement de ce partenariat depuis des années », a-t-il affirmé.

    « Les allégations du procureur général Paxton sont inexactes », a réagi Google dans un communiqué envoyé à l'AFP en référence au ministre de la Justice du Texas, qui a initié la plainte des États américains. « Nous ne manipulons pas l'enchère et la participation de Facebook à notre programme Open Bidding ne l'empêche pas de participer aux enchères header bidding ou à toute autre enchère similaire », a poursuivi l'entreprise, qui assure que l'accord avec le réseau social n'a rien d'inédit.

    Cependant, il y a quelques jours, le New York Times a apporté de nouveaux éléments concernant cette plainte. Selon le Times, le contrat « Jedi Blue » aurait permis à Facebook d’être avantagé dans le domaine de la publicité en ligne. Les conditions offertes par Google à Facebook donnaient au géant des réseaux sociaux des avantages sans précédent. Facebook a eu plus de temps pour faire des offres sur la plupart des enchères et Google a fourni des informations confidentielles à Facebook sur les audiences. Dans le cadre de cet accord illégal, Facebook avait promis de se positionner sur au moins 90 % des enchères dès lors qu’il pourrait identifier l’audience.

    Facebook aurait donc dépensé au moins 500 millions de dollars par an dans le cadre de l’accord « Jedi Blue ». Selon le New York Times, les autres partenaires publicitaires de Google n’auraient jamais pu faire une aussi bonne affaire. La firme de Mountain View a don délibérément favorisé le géant des réseaux sociaux en lui garantissant un nombre déterminé de gains publicitaires.

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    Dans un premier temps, un porte-parole de Google a déclaré : « Facebook Audience Network (FAN) est l'une des 25 entreprises participant à notre programme Open Bidding. Il n'y a rien d'exclusif dans leur implication et ils ne reçoivent pas de données qui ne soient pas mises à la disposition de la même manière à d'autres acheteurs. L'objectif global de l'Open Bidding est de travailler avec une variété de ad networks (réseaux publicitaires) et ad exchanges (plateformes électroniques automatisées de vente en ligne d’espaces publicitaires) qui sont importants pour nos éditeurs partenaires. FAN est impliqué dans un certain nombre d'enchères / échanges similaires de services concurrents tels que Fyber, MoPub (ad exchange de Twitter), Applovin MAX et Ironsource. »

    Adam Cohen, Director, Economic Policy, lui a ensuite réservé un billet.

    L'attaque trompeuse du procureur général Paxton contre notre activité de technologie publicitaire

    « En décembre, le procureur général du Texas Paxton a déposé une plainte au sujet de notre entreprise de technologie publicitaire et a embauché des avocats plaignants à honoraires conditionnels pour traiter l'affaire. Nous sommes impatients de montrer au tribunal pourquoi les allégations du procureur général Paxton sont fausses. Mais étant donné certaines des allégations trompeuses qui ont circulé - en particulier, la représentation inexacte de notre accord très médiatisé « Open Bidding » avec Facebook - nous voulions rétablir les faits.

    À propos de nos services publicitaires

    « La technologie publicitaire aide les sites Web et les applications à gagner de l'argent et à financer du contenu de haute qualité. Elle aide également nos partenaires publicitaires, dont la plupart sont de petits commerçants, à atteindre les clients et à développer leurs activités.

    « Le procureur général Paxton essaie de qualifier de néfaste l’implication de Google dans ce secteur. Le contraire est vrai. Contrairement à certaines entreprises B2B dans ce domaine, une société internet grand public comme Google est incitée à maintenir une expérience utilisateur positive et un internet durable qui fonctionne pour tous - consommateurs, annonceurs et éditeurs.

    « Par exemple, en développant nos produits de technologie publicitaire, nous avons donné aux utilisateurs des contrôles granulaires sur la façon dont leurs informations sont utilisées pour personnaliser les annonces et limité le partage de données personnelles afin de protéger la vie privée des gens. Nous avons investi dans la détection et le blocage des annonces nuisibles qui enfreignent nos politiques. Nous créons également des outils qui chargent le contenu et les publicités plus rapidement ; bloquent les expériences publicitaires frauduleuses comme les pop-ups ; et réduisent le nombre d'annonces intrusives et ennuyeuses grâce à des innovations telles que les publicités désactivables. Ces outils aident non seulement les gens, mais en renforçant la confiance, favorisent la durabilité de l'internet libre et ouvert.

    « Nous avons travaillé pour être ouverts et directs avec le secteur sur les améliorations que nous apportons à nos technologies. Nous essayons de faire ce qu'il faut en équilibrant les préoccupations des éditeurs, des annonceurs et des personnes qui utilisent nos services. Nos rivaux en technologie publicitaire et nos grands partenaires peuvent ne pas toujours aimer chaque décision que nous prenons. Nous ne pourrons jamais plaire à tout le monde. Mais ce n’est guère une preuve d’actes répréhensibles et certainement pas une base crédible pour une action en justice antitrust.

    « Voici quelques-unes des choses que la plainte d'AG Paxton est erronée :

    Mythe : Google «domine le paysage de la publicité en ligne pour les annonces graphiques sur le Web».
    Fait : Le secteur des technologies publicitaires est incroyablement encombré et compétitif.


    « La concurrence dans le domaine de la publicité en ligne a rendu les publicités plus abordables et pertinentes, réduit les frais de technologie publicitaire et élargi les options pour les éditeurs et les annonceurs.

    « L'espace publicitaire en ligne est célèbre. Nous sommes en concurrence avec des noms connus comme Adobe, Amazon, AT&T, Comcast, Facebook, Oracle, Twitter et Verizon. Facebook, par exemple, est le plus gros vendeur d'annonces graphiques et Amazon nous a surpassés le mois dernier en tant que plateforme d'achat d'annonces préférée des annonceurs. Nous sommes en concurrence féroce avec ces entreprises et d'autres telles que Mediaocean, Amobee, MediaMath, Centro, Magnite, The Trade Desk, Index Exchange, OpenX, PubMatic et d'innombrables autres. Un nombre croissant de marques de vente au détail telles que Walmart, Walgreens, Best Buy, Kroger et Target proposent également leur propre technologie publicitaire.

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    Mythe : Google "extrait un pourcentage très élevé ... des dollars publicitaires qui seraient autrement versés aux éditeurs en ligne."
    Fait : Nos frais sont en fait inférieurs aux moyennes de l'industrie déclarées.


    « Nos frais de technologie publicitaire sont inférieurs aux moyennes du secteur. Les éditeurs conservent environ 70 % des revenus lorsqu'ils utilisent nos produits, et pour certains types de publicité, les éditeurs en conservent encore plus - c'est plus d'argent dans les poches des éditeurs pour financer leur création de contenu de haute qualité.

    Mythe : nous avons créé une alternative aux enchères d'en-tête qui "truque secrètement les cartes en faveur de Google".
    Réalité : Nous avons créé Open Bidding pour remédier aux inconvénients des enchères d'en-tête.


    « Les enchères d'en-tête font référence à l'exécution d'une enchère entre plusieurs bourses d'annonces pour un espace publicitaire donné. Vous ne lirez pas cela dans la plainte du procureur général Paxton, mais la technologie présente de réels inconvénients: les enchères par en-tête ont lieu dans le navigateur, sur votre ordinateur ou votre téléphone portable, elles nécessitent donc que l'appareil utilise plus de données pour fonctionner. Cela peut entraîner des problèmes tels que des pages Web plus longues à charger et des batteries de l'appareil se déchargeant plus rapidement. Et la complexité multicouche des enchères d'en-tête peut entraîner des fraudes et d'autres problèmes susceptibles d'augmenter artificiellement les prix pour les annonceurs, ainsi que des écarts de facturation pouvant nuire aux revenus des éditeurs.

    « Nous avons donc créé une alternative aux enchères d'en-tête, appelée Open Bidding, qui s'exécute dans le serveur publicitaire plutôt que sur votre appareil. Cela résout de nombreux problèmes associés aux enchères d'en-tête. L'Open Bidding permet aux éditeurs d'accéder à la demande de dizaines de réseaux et d'échanges. Cela contribue à accroître la demande d'inventaire des éditeurs et la concurrence pour l'espace publicitaire, ce qui permet aux éditeurs de générer davantage de revenus. En fait, nos données montrent que les éditeurs qui décident d'utiliser l'Open Bidding sur Ad Manager constatent généralement une augmentation à deux chiffres des revenus de nos partenaires et de nos échanges, et ils peuvent mesurer cela par eux-mêmes.

    « De plus, notre plateforme d'éditeur a toujours intégré les enchères d'en-tête, de sorte que les éditeurs ont le choix d'utiliser leur solution d'enchères préférée. Les éditeurs peuvent importer des offres provenant d'outils d'enchères autres que Google sur notre plateforme.

    « Depuis que nous avons lancé l'Open Bidding, les enchères traditionnelles ont continué de croître. En fait, une enquête récente montre qu'environ 90% des éditeurs utilisent actuellement les enchères d'en-tête pour les ordinateurs de bureau et 60 % utilisent les enchères d'en-tête pour les vidéos intégrées aux applications mobiles ou InStream. Amazon a également lancé une toute nouvelle solution d'enchères d'en-tête compétitive, qui utilise la même approche côté serveur que nous. L'enchère d'en-tête est un espace en évolution et en croissance. Aujourd'hui, grâce à notre travail, il existe des alternatives aux enchères d'en-tête qui améliorent l'expérience utilisateur.

    Mythe: Notre accord Open Bidding avec Facebook nuit aux éditeurs.
    Fait: Facebook est l'un des 25 partenaires de l'Open Bidding, et leur participation aide en fait les éditeurs.


    « Le procureur général Paxton fait également des déclarations trompeuses sur la participation de Facebook à notre programme Open Bidding. L’implication de Facebook Audience Network (FAN) n’est pas un secret. En fait, il a été bien médiatisé et FAN est l'un des plus de 25 partenaires participant à l'Open Bidding. Notre accord avec le FAN leur permet simplement (ainsi que les annonceurs qu'ils représentent) de participer à l'Open Bidding. Bien entendu, nous souhaitons que le FAN participe, car l’objectif global d’Open Bidding est de travailler avec une gamme de réseaux publicitaires et d’échanges pour augmenter la demande d’espaces publicitaires des éditeurs, ce qui permet à ces éditeurs de générer davantage de revenus. La participation du FAN y contribue. Mais pour être clair, l'Open Bidding est encore une très petite partie de notre activité de technologie publicitaire, représentant moins de 4 % des annonces graphiques que nous plaçons.

    « Le procureur général Paxton prétend à tort que nous manipulons l’enchère ouverte en faveur du FAN. Ce n’est absolument pas le cas. FAN doit faire l'offre la plus élevée pour gagner une impression donnée. Si un autre réseau éligible ou un autre échange enchérit plus haut, il remporte l'enchère. La participation du FAN à l'Open Bidding n'empêche pas Facebook de participer aux enchères d'en-tête ou à tout autre système similaire. En fait, FAN participe à plusieurs enchères similaires sur des plateformes concurrentes.

    « Et les affirmations du procureur général Paxton sur le montant que nous facturons aux autres partenaires d'Open Bidding sont erronées: notre part de revenus standard pour l'Open Bidding est de 5 à 10 %. »

    Source : Google
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