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    Par défaut La 14e édition de Truffle 100, le classement des éditeurs de logiciels français, est disponible
    La 14e édition de Truffle 100, le classement des éditeurs de logiciels français, est disponible
    et annonce 16.5% de croissance ainsi que 20 000 emplois de R&D

    Depuis 2005, le Truffle 100 analyse l’industrie Française du logiciel et dresse le palmarès des 100 plus gros éditeurs français de logiciels. Pour sa 14ème édition, le Truffle 100 évoque une industrie en plein dynamisme. En effet, en 2017, le chiffre d’affaires est estimé à 15,8 milliards € (contre 13,8 milliards € en 2016), avec une croissance de 14,8 %, quand le CA purement édition lui concède moins d’un point à 13,9 % pour un CA de 9 milliards € (7,9 milliards € en 2016).

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    Il faut quand même noter que les 20 premiers éditeurs du classement concentre 75 % du CA du secteur, un pourcentage relativement stable depuis 2008. Sur la période allant de 2005 à 2007, ils représentaient respectivement 85, 84 et 79 %. Les cinq premier, quant à eux, parviennent quand même à générer plus de la moitié de ce chiffre d’affaires.

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    En termes de R&D, l’investissement est en légère baisse et ne représente plus que 1076 millions d’euros, contre 1176 millions d’euros en 2016.

    Dassault System s’est emparé de la première place avec un chiffre d’affaires de 3242 millions d’euros en 2017 (3,2 milliards €) avec 16 140 employés dont 6670 sont affectés en R&D. En seconde position, nous retrouvons Sopra Steria, qui a réussi à avoir un chiffre d’affaires de 3845 millions d’euros en 2017 (3,845 milliards €) avec 41661 employés dont 1300 sont affecté en R&D. Murex vient fermer les marches du podium avec un chiffre d’affaires de 507 millions d’euros en 2017, pour un effectif de 2095 employés dont 445 sont employés en R&D.

    Notons que le classement dans le palmarès des 100 plus gros éditeurs français ne s’est pas fait uniquement sur la base du chiffre d’affaires, puisque Neopost, qui est pourtant septième dans le classement, a présenté un chiffre d’affaires de 1111,70 millions d’euros (1,111 milliard €).

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Affichages : 2002
Taille : 216,6 Ko

    Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé du numérique, a commenté ces statistiques en indiquant que :

    « Cette année, la 14ème édition du Truffle 100, le classement des éditeurs de logiciels français, met une fois de plus en valeur notre industrie française du logiciel et ses champions. Ces femmes et ces hommes, je les félicite de participer si activement au dynamisme de la French Tech et surtout, d’en constituer les meilleurs ambassadeurs.

    « Ces logiciels symbolisent les fers de lance de notre économie numérique. Ils demeurent le socle des innovations portées par nos secteurs clés comme l’e-santé ou les objets connectés et représentent l’un des vecteurs les plus importants de croissance pour notre innovation.

    « Nous pouvons être fiers de cette industrie, dont les entreprises affichent, depuis plusieurs années, une croissance constante et importante, qui génère des emplois sur l’ensemble de notre territoire. Aujourd’hui, c’est tout l’écosystème des start-ups technologiques et innovantes qui affiche une envolée remarquable et contribue au rayonnement de la France sur la scène internationale ».

    Pour Bernard-Louis Roques, de Truffle Capital, la progression de l’industrie est encourageante :

    « Les prévisions pour 2018 sont optimistes, tant en terme de croissance que d’emplois, de conquête de marchés internationaux et d’investissement en innovation.

    « Avec 16.5% de croissance, 20 000 emplois de recherche et développement, profitabilité à la hausse, la nouvelle livraison du Truffle 100 consacre les éditeurs nationaux, qui forment une véritable filière industrielle.

    « L’offensive tant redoutée des acquisitions par les éditeurs Américains n’a pas eu lieu. Au contraire les Français passent à l’attaque et s’internationalisent, plus du tiers étant déjà implantés aux Etats-Unis. Le risque de délocalisation des emplois ne fait plus débat. La réactivité,la maîtrise du savoir-faire, et la dimension stratégique de la R&D sont primordiales pour 70% des éditeurs.

    « La transition technologique vers le cloud est largement entamée (et financée) puisque 87% des sociétés du Truffle 100 déclarent avoir une offre Saas, contre seulement 74% il y a un an ».

    Cependant, il énonce un regret : « Le seul talon d’Achille est le manque d’appétit du marché financier national, avec des valorisations bien inférieures à celle pratiquées en Amérique du Nord ou même en Chine.La décote atteint souvent 50%. Seulement 22 éditeurs sont cotés en bourse, contre 33 en 2009. Il convient d’affûter l’arme du financement par les marchés, en adaptant les outils existants (FCPI, PEA PME…) ou en en créant de nouveaux, pour que cette belle dynamique perdure encore pendant les 15 prochaines années !

    « Les crédits d’impôts (CIR et CII) demeurent les mesures publiques plébiscitées par les éditeurs, un vrai succès. L’accès simplifi é aux marchés publics tant attendu est en chantier. Les programmes de recherche Européens, jugés critiques et déterminants, sembles complexes et inaccessibles, favorisant les consortiums constitués autour de grands groupes. »

    Source : Truffle 100

    Et vous ?

    À la lumière de ces statistiques, partagez-vous l'enthousiasme de Bernard-Louis Roques sur les avancées de l'industrie française ?
    Pensez-vous également comme lui qu'il y a un manque d'appétit du marché financier national ?
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  2. #2
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    Aucun éditeur de jeux-vidéos dans le top 100. Pas même Ubisoft avec un CA de 1,459 milliard € (2017) (source Wikipédia).
    En revanche, il y a une palanquée d'ESN, qui par définition ne sont pas des éditeurs de logiciels ...

    C'est quoi ce classement ?

  3. #3
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    Citation Envoyé par CrankFlash Voir le message
    Aucun éditeur de jeux-vidéos dans le top 100. Pas même Ubisoft avec un CA de 1,459 milliard € (2017) (source Wikipédia).
    En revanche, il y a une palanquée d'ESN, qui par définition ne sont pas des éditeurs de logiciels ...
    Pour avoir travailler 10 ans dans ce milieu, et en avoir connues certaines, je peux affirmer que les ESN citées sont bien éditrices de logiciel, elles ne fonctionnent pas seulement en envoyant leurs employés en prestation.

    Elles ont aussi des équipes qui travaillent, dans leurs locaux, pour développer des logiciels qu'elles vendent ensuite à certains de leurs clients, avec des contrats de maintenance et de SAV.

    De plus, je pense que ce classement fait volontairement fi des jeux-vidéo.

    En effet, il me semble que, d'un point de vu légal, un jeu vidéo n'est un logiciel.

    Je ne me souviens plus très bien, mais cela a été statué lors de la liquidation judiciaire de CRYO en 2002 et de la bataille juridique qui s'est terminée en cours de cassation en 2009.

    [edit (Après une rapide recherche )]

    1) La Cour d'appel de Paris, dans un arrêt en date du 20 septembre 2007

    "s'il est exact que le jeu vidéo comprend un tel outil [logiciel], il s'agit d'une oeuvre de l'esprit complexe élaborée au moyen de cet outil avec un scénario, des images, des sons, des compositions musicales, etc.; que les dispositions de l'article L.131-4 5° du Code de la propriété intellectuelle ne sont donc pas applicables, les jeux vidéo édités par la société CRYO étant des oeuvres "multimédia" qui ne se réduisent pas au logiciel qui permet leur exécution."


    2) Cour de cassation, 25 juin 2009, pourvoi n°07-20387

    "un jeu vidéo est une œuvre complexe qui ne saurait être réduite à sa seule dimension logicielle, quelle que soit l'importance de celle-ci, de sorte que chacune de ses composantes est soumise au régime qui lui est applicable en fonction de sa nature."

    3) article 220 terdecies du Code général des impôts

    "Est considéré comme un jeu vidéo tout logiciel de loisir mis à la disposition du public sur un support physique ou en ligne intégrant des éléments de création artistique et technologique, proposant à un ou plusieurs utilisateurs une série d'interactions s'appuyant sur une trame scénarisée ou des situations simulées et se traduisant sous forme d'images animées, sonorisées ou non."

    [/edit]
    il n'y a jamais eu qu'un seul chrétien et il est mort sur la croix Friedrich Nietzsche
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    C'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt Praefectus Praetario Hadrianus

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  4. #4
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    Citation Envoyé par shadowmoon Voir le message
    ...
    Intéressant ! Je ne savais rien de tout ça.
    Mais du coup, ça me fait réfléchir à où mettre la limite pour définir ce qu'est un éditeur de logiciel. Ce n'est pas si simple en fait.

  5. #5
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    Je ne comprend pas pourquoi écarter le jeux vidéo... les citations de Shadowmoon indiquent que ce n'est pas que un logiciel... ça ne prétend pas qu'un jeux vidéo n'est pas un logiciel, mais bel est bien que c'est un logiciel, mêlé d'une œuvre artistique. Certaines parties d'un jeu sont traités comme logicielles (fichier de sauvegarde, accès serveur, base de données...) et d'autres parties sont traités comme des œuvres artistiques (textures, environnement graphique, scénario...).

    J'ai pu observer nombre d’innovations de gamelplay, que ce soit en terme de positionnements/mouvements de caméra, changement de vue, système réticulaire de visée, interaction diverses et variés... un tas d'éléments catégorisé "logicielle" qui ont participé en grande partie à certains succès de jeux devenu cultes.
    Peut-être les ont-ils écarté pour tabler avec des entreprises nettement moins sujet à des revenu par produits dérivés ?
    Pensez à utiliser les pouces d’appréciation, pour participer à la visibilité de l'apport d'un propos, ou l'intérêt que vous y prêtez... qu'il soit positif ou négatif.

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