Un portefolio !!! avec toutes les réalisations que l'étudiant avait fait...
AAAAAAAAA SI J Y AVAIT PENSÉ QUAND J'ÉTAIS ÉTUDIANT !!!!
Un portefolio !!! avec toutes les réalisations que l'étudiant avait fait...
AAAAAAAAA SI J Y AVAIT PENSÉ QUAND J'ÉTAIS ÉTUDIANT !!!!
Le paradoxe de Python?. " if a company chooses to write its software in a comparatively esoteric language, they'll be able to hire better programmers, because they'll attract only those who cared enough to learn it".
Par exemple google qui demande de la compétence en Python pour ses postes de programmeurs Java.
Bien sur il y a des contre-exemples comme Jane Street, une société de trading à Wall Street qui utilise Caml (un langage fonctionnel) avec pour argumentation que si quelqu'un a appris ce langage c'est que c'est une brute (car apprendre ce langage n'a aucun intérêt). Malheureusement pour eux, Caml est le premier langage enseigné dans les fac de France (il sort des labos de recherches français).
Pour du BI je ne sais pas trop si ça peut s'appliquer directement. Mais ça ne me semble pas difficile de donner un résumé de problématique et de demander au candidat comment il commencerait.
Parce que finalement, que l'ingénieur BI utilise Oracle ou Excel, tant qu'il a un ROI positif, il gardera son salaire. D'ailleurs peut-on considérer que le trader de la Société Générale faisait du BI avec son Excel?
Ah, je ne connaissais pas, mais j'aime beaucoup ! ça apporte un peu de théorie au paradoxe que j'esquissais qq posts plus haut : au bout de six mois, les non-informaticiens tendent à être techniquement meilleurs que les informaticiens.
(Hélas, ça ne marche pas non plus à tous les coups.)
Dernière parenthèse sur les jointures externes : j'ai été ce matin à un séminaire Talend sur la présentation de leur ETL. Il y a eu une démo et il semblerait que la jointure par défaut serait externe... sinon, il faut cocher une case INNER JOIN.
Pour reprendre sur le MDM, c'est visiblement la tendance de ces futures années et il semble que cela va se répandre de plus en plus. A voir...
Je ne sais pas ce qu'il faisait mais c'était undubitablement de la BI. Il étudiait les données afin de prendre de meilleures décisions. Il aurait peut-être dû passer un peu ici prendre 2 ou 3 conseilsEnvoyé par Jester
Salut tout le monde,
Je parlerais des pratique courantes pour embaucher du monde (surtout en BI) en amérique du nord (vu que j'y suis), en plus des traditionnelles entrevues. Pouvez vous me dire si c'est le cas aussi en europe :
- Tests : c'est des genres d'examens que l'entreprise fait passer au candidat pour évaluer ses compétences techniques et conceptuelles.
- Exigences de certifications : c'est de plus en plus courant. C'est un gage de proféssionalisme en la matière.
- Portefolio : ce n'est pas répandu mais je l'ai plusieurs fois vu (surtout dans le développement Web).
Qu'en est il en Europe ? Comment se fait il que les patrons soient "surpris" du manque de pratique des nouveaux ?
Je suis content de voir que mon débat a engendré une si longue discussion en quelques jours.
Pour se remettre un peu dans le bain de mon post original j'aimerai revenir sur ces posts:
Envoyé par Jester
D'ailleurs peut-on considérer que le trader de la Société Générale faisait du BI avec son Excel?Justement quand vous dites que le trader faisait du BI:Envoyé par Adrien Artero
Je ne sais pas ce qu'il faisait mais c'était undubitablement de la BI. Il étudiait les données afin de prendre de meilleures décisions. Il aurait peut-être dû passer un peu ici prendre 2 ou 3 conseils
- il utilisait les résultats de la BI c'est à dire des états présentant l'évolution des cours des actions comparés avec d'autres sur la santé de la SG (tous résultants des processus ETL,Datawarehouse,cubes, reporting)
OU ALORS
- il faisait de la BI dans le sens où il avait sous les yeux une liste d'actions sur lesquelles investir et il a choisit les meilleures actions qu'il a trouvés rentables en utilisant la BI (et il s'est planté ). Ce qui dans ce cas là pourrait plutôt être qualifié de recherche opérationelle, voir les optimisations de portefeuille et les modèles associés.
Alors la BI c'est aider à la prise de décision en offrant aux utilisateurs finaux les tableaux de bords et les informations dont ils ont besoin OU c'est prendre la meilleure décision ????
Et dans tout ça il faudrait peut être aussi voir la définition du job d'un financier car à ma connaissance ce sont ces gens là qui prennent les décisions financières. Si je ne me trompe pas ils ont suivi des cours de mathématiques financières qui sont je suppose plus appropriés pour la résolution d'un problème de portefeuille....
C'est complexe...
A la base, la BI c'est l'aide à la décision, la mise à disposition d'outils performants qui vont aider à la prise de décision. Mais, l'expression s'étend un peu plus maintenant à la prise de décision.
Mais les y vont se faire un plaisir de bien nous détailler ça
Je pense que c'est essentiellement de la prise de décision !!! On va faire un remake de matrix si les décisions étaient prise par les machines
Je m'explique, l'informatique décisionnelle à pour but de guider, d'accompagner et proposer des solutions aux décideurs, mais son rôle s'arrête la. La décision finale, même si mauvaise, appartient au décideurs.
Je précise le mot décision : ce qui n'est pas automatisable, à ne pas confondre avec règle de gestion (si les ventes descendent au dessous d'un seuil, faire ci..). Dans ce cas oui, l'automatisation d'actions est possible (et on a pas attendu l'avenue du BI pour ce faire).
En ce qui concerne les décisions stratégiques (pas tout blanc ou tout noir), et bien c'est simplement pas concevable qu'un environnement puisse choisir une action à entreprendre (pas pour le moment...)
Donc la BI, pour moi, reste de l'aide à la prise de décision stratégique
Il y a aussi qu'ils ne mettent pas assez la pression lors de l'entretien. Je prends mon exemple, pour mon taf. Au début, je n'ai pas été embauché pour de la BI pur et dur mais pour la maintenance d'un ERP.
J'ai eu l'entretien d'embauche à Paris par la DAF et elle m'a trouvé très bien. Elle m'a dit que pour valider mon recrutement, le responsable informatique situé à Bordeaux allait m'appeler. Et il m'a appelé. Il m'a listé tous les modules d'X3 et m'a demandé si je les maitrisais. J'ai dit oui et j'ai été embauché...
Je m'attendais à bien pire que ça. Genre, cites moi 3 tables essentielles au module production. Comment les relier ? La base de données est-elle propriétaire ? Peut-on faire des workflow ?
Non, il m'a juste demandé si je maitrisais ce qu'il venait de lister.
Donc ça va je gère mais si cela n'avait pas été le cas, fallait pas qu'il vienne pleurer..
Hello,
Pour moi, la B.I., c'est bien la mise à disposition de rapports aidant à la prise de décision. Ces rapports sont donc plus ou moins "high level". Mais on parle parfois aussi de B.I. opérationnelle, où là il s'agit plus de faire du reporting opérationnelle (très détaillé) et la tentation de s'en servir pour controller la qualité des données entrées dans l'ERP est très grande.
De même que je pense qu'exploiter les rapports B.I., ce n'est pas faire de la B.I., c'est simplement faire son métier de décideur, de même corriger les erreurs au niveau ERP en exploitant les rapports B.I. opérationnels, ce n'est pas faire de la B.I., mais du simple debuggage...
Bref, pour moi, la B.I. s'arrête aux rapports et englobe tout ce qui est mis en oeuvre pour les obtenir. Après l'exploitation de ces rapports est hors du scope B.I.
Améliorer les process généraux au sein d'une entreprise, c'est plus un travail d'ERP, puisque c'est l'ERP qui formalise informatiquement les process à suivre. Donc dire que la B.I. englobe également cet aspect m'apparait erroné. La B.I. sert effectivement à améliorer les performances de l'entreprise, mais ce n'est qu'une brique, pas la maison entière.
C'est intéressant comme conversation parce que je constate que beaucoup de conflits sont causés par ce flou autour du périmètre de la B.I. En gros, quand il y a un truc chiant et long à faire, hop, ça c'est pour la B.I.!! Mais non!
Sinon, concernant le niveau des étudiants en informatiques, pour avoir fréquenté à la fois l'université et une grande école, je dirais que l'université m'a apporté beaucoup de savoir et l'école beaucoup de savoir faire.
Je pense qu'il est très difficile de savoir à travers 2 ou 3 entretiens si un profil correspond à ce qu'on cherche ou pas. On repère rapidement les profils très technique, mais pour le reste, c'est du potentiel... et estimer le potentiel, c'est dur car cela ne peut pas passer par des tests.
Peut être que j'ai une vision très "philosophique" de la chose, mais je continue à croire que autant le métier d'ingénieur informaticien implique trouver des solutions aux problèmes opérationnels des entreprise, même si la mise en oeuvre de ces solutions ne passe pas par de la programmation. Autant je pense que le métier de professionnel de la BI implique tous les moyens (informatiques et non informatiques, conventionnels et non conventionnels) pour trouver des solutions aux problèmes stratégiques (décisionnels) de l'entreprise.
Mais comme j'ai dis plus haut, ce sont des visions des choses, tant que ça se fait et que ça se fait bien....
Quand tu dis "plus appropriés", tu veux dire plus approprié que la BI? Dans ce cas je rejoins certain point de vue, ce n'est pas le processus BI qui prend les décision. Dans le cas des analyses financières (comme dans les autres domaines métier), les outils BI permettent de consolider l'info, de manière réduire le temps d'analyse et de prise de décision (tout en permettant à ce dernier d'être meilleur). La BI est née d'un besoin (comme souvent d'ailleurs ) qui a été de brasser le maxium d'information pour avoir la meilleure connaissance de son environnement possible. On a été dans un premier temps bridé par les possibilités matérielles (car la BI en soit, c'est pas nouveau).
Après libre d'interpréter les infos comme bon leur semble... Le but étant de trouver le juste équilibre afin de guider le décideur sans cloisonner sa vision.
Patrice Harel
http://http://patriceharel.blogspot.com/
Pour le peu de recul que j'ai en matière de BI, toutes les personnes qui font du développement, de l'ETL, des statistiques, de l'expression de besoins, du contrôle de Gestion etc... font de la BI sans forcément s'en rendre compte.
Il y a aussi un effet de mode, ca fait toujours plus sexy de dire BI ou Intelligence d'affaires pour résumer ces différentes tâches.
On ne peut pas dire effectivement que les cours de fac nous aident vraiment à prendre conscience des différentes notions, ca peut vous paraître bête j'ai passé 3 ans en fac pour apprendre SAS dans le cadre d'une formation en statistique appliquées au domaine de l'assurance sans savoir que c'est un logiciel utile dans le domaine de BI, devinez où j'ai trouvé l'info, ici biensur à vrai dire surtout lorsque je me suis intéressée à la question pour mon future emploi en tant qu'Analyste BI (il était peut être temps).
En résumé c'est vraiment tous les moyens possibles pour trouver "la pépite d'or dans la boue des données"
La création de la boue!, outils pour chercher dans la boue (la main, pelleteuse, l'eau...), savoir qu'il y a peut être de l'or, aller chercher l'or, le trouver, le faire savoir (diffusion d'information), l'utiliser (créer des bijoux), etc...
@+
Bon allez je vais rallumer un peu le feu sur ce topic que j'ai initié il y a trois ans
Que pensez-vous des offres intitulés "postes BI" qui requièrent un niveau BAC + 2 ???
Pour illustrer mes propos je vous recopie ci-dessous l'extrait d'une offre d'emploi BI trouvée par-ci par-là:
Bon d'accord ils ont dit minimum, mais ça veut dire que c'est suffisant pour le poste...Intégré à l’équipe décisionnelle, vous développezet assurez la maintenance des applications décisionnelles de la société. Vous êtes en relation avec les utilisateurs pour formaliser les besoins. Vous alimentez le Datawarehouse et vous fournissez des tableaux de bords.
De formation Bac+2 minimum en informatique, vous avez au moins 2 ans d’expérience sur un poste similaire. Vous maniez avec aisance les outils décisionnels(ETL :ODI,SAS, Reporting : BO, Qlikview).
Je n'ai aucun préjugé sur ceux qui s'arrêtent à ce niveau d'études. Par contre je suis un peu étonné car il y a quelques années, la BI était présenté comme une matière complexe destinée uniquement aux ingénieurs.
Est-ce que ça se serait démocratisé? Est-ce que les entreprises se sont rendus compte que pour créer un rapport Crystal (je caricature) ils n'avaient finalement pas besoin d'un ingénieur ?
Je pense en effet, bon ok je ne suis peut-être pas tres objective puisque j'ai un BAC+2 et que j'ai toujours réussi a trouver sans problème su boulo dans le décisionnel.Que pensez-vous des offres intitulés "postes BI" qui requièrent un niveau BAC + 2 ???
[...]
Bon d'accord ils ont dit minimum, mais ça veut dire que c'est suffisant pour le poste...
Mon poste actuel est "Développeur Décisionnel", je vais intégrer bientot une nouvelle boite en tant que "Ingénieur Décisionnel" , n'étant pas ingénieur de formation.
Dans ce domaine, c'est surtout l'expérience qui compte, avec un minimum de formation quand meme biensur.
Apres, ce qu'il faut voir, c'est la rémunération, en appellant des BAC+2, ils esperent peut etre aussi mettre moins la main au porte monnaie....
Je ne sais pas trop dans quelles boîtes tu es passé, mais dans celles que j'ai fréquenté, l'idée était plutôt de recruter du Bac + 2 et de les vendre comme "consultants"... ce qui n'est d'ailleurs pas si mal, car la corrélation entre niveau d'études et efficacité professionnelle est quand même assez faible...
Par ailleurs, je ne crois pas que la BI soit complexe, au contraire. La partie modélisation demande sans doute un peu plus de recul que son équivalent OLTP, mais franchement les bases décisionnelles sont bcp plus simples que les bases normalisées.
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