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Débats Discussion :

Définition du job d'un ingénieur BI [Débat]


Sujet :

Débats

  1. #61
    Membre expérimenté Avatar de Benoit_Durand
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    Certains ingénieurs sont payés pour ne faire que du rapport BO (sans gesiton d'univers), pas beosin d'un bac+5 pour ça. Idem pour les ingénieurs en alimentation d'entrepôts qui ne font que pisser du SQL pour faire des procédures stockées ou faire un copier/coller du sql dans un composant Talend, le reste du framework d'alimentaiton ayant déjà été conçu par des ingénieurs. Les select s'apprennent à l'IUT.

    Et comme Antoun l'a dit :
    la corrélation entre niveau d'études et efficacité professionnelle est quand même assez faible...
    Ce n'est pas parce qu'un miagiste à fait plus d'analyse financière et de recherche opérationnelle qu'il fera de meilleures requêtes SQL. ^^
    Pensez à la fonction Recherche

  2. #62
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    Citation Envoyé par Hebus_Beer Voir le message
    Et comme Antoun l'a dit :
    la corrélation entre niveau d'études et efficacité professionnelle est quand même assez faible...
    Ce n'est pas parce qu'un miagiste à fait plus d'analyse financière et de recherche opérationnelle qu'il fera de meilleures requêtes SQL. ^^
    Je crois que tout est dit.
    Et je ne vois pas en quoi la BI serait un domaine qui nécessiterait plus de compétences qu'un autre domaine informatique.

    Nicolas

  3. #63
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    Avatar de doc malkovich
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    Citation Envoyé par challenger84 Voir le message
    Je n'ai aucun préjugé sur ceux qui s'arrêtent à ce niveau d'études. Par contre je suis un peu étonné car il y a quelques années, la BI était présenté comme une matière complexe destinée uniquement aux ingénieurs.
    Est-ce que ça se serait démocratisé?
    Autre explication : A l'époque tu n'avais que des miage ou des dess siad pour le décisionnel. Maintenant les DUT de statistiques se sont spécialisés en informatique décisionnelle, et l'affichent fièrement dans leurs titres.
    N'oubliez pas de cliquer sur lorsque votre problème est réglé !

  4. #64
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    Citation Envoyé par doc malkovich Voir le message
    Autre explication : A l'époque tu n'avais que des miage ou des dess siad pour le décisionnel. Maintenant les DUT de statistiques se sont spécialisés en informatique décisionnelle, et l'affichent fièrement dans leurs titres.
    Tout à fait
    Enseignant en DUT STID, je profite de la ré-actualisation de ce sujet pour reprendre quelques éléments qui sont ressortis de la dernière table ronde entre nos anciens et nos étudiants actuels :

    - Il y a 10 ans, peu d'outils de BI existaient, il fallait passer des méthodes aux implémentations pratiques (connaissances en système, sécurité, algo, etc.)
    - A l'époque, de nombreux projets se lançaient, il fallait faire des choix (modélisation, conception, connaissance de l'entreprise, management d'équipe, encore une fois, implémentation techniques consécutive, etc.) demandant une certaine maturité (qui va avec l'age et l'expérience).
    - Des sources de documentations moins répandues et une grande polyvalence demandée au candidat, le postulant de l'époque devant souvent prendre tout le projet décisionnel de A à Z.
    - L'absence de formations à Bac+2/bac+3 autour de l'informatique décisionnelle poussait à recruter du Bac+5 (qui, si on enlève les années prépa/DEUG et une licence "généraliste", n'ont finalement qu'un à deux ans de compétences sur les problématiques précisent en BI).

    Aujourd'hui :
    - Pôles décisionnels plus vaste, souvent à plusieurs et sur des logiciels déjà déployés. Cela permet d'éviter d'employer un ingénieur pour faire "seulement" des rapports (encore que, faire un rapport pertinent et être capable de le critiquer n'est pas si trivial). Cela ne nécessite plus d'avoir des connaissances approfondies pour mettre en place l'infrastructure.
    - Formations à bac+2/bac+3 orientés sur le traitement de données et l'informatique décisionnelle.

    Ce qui explique des offres à Bac+2.
    Souvent d'ailleurs, le facteur limitant n'est pas la connaissance technique mais les compétences générales (à proximité du Luxembourg, nous avons plusieurs étudiants qui sont souvent recalés à des entretiens pour leur niveau d'anglais).

  5. #65
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    Bonjour à tous !

    Je necroposte un peu ce topic, c'est amusant, je ne l'ai jamais lu et est très intéressant.

    Pour commencer, parlons formation : personnellement, j'ai un diplôme en électronique numérique, j'ai fait un stage en industrie, et j'ai migré rapidement sur le domaine bancaire (que j'aime beaucoup), d'abord en java puis en BI. Autant dire qu'au moment de commencer ma vie professionnelle, je pouvais coder des automates à états finis, mais faire un "select 1 from ma_table".

    En 2007, quand j'ai commencé en BI, les Assurances s'y mettaient, les banques ayant essuyé les plâtres. Tous mes collègues étaient nouveau en BI. C'était un forfait, donc la montée en compétence théorique était faible, il fallait produire produire, apprendre des erreurs, notamment celles des jongleries dans les ETLs.

    Je pense donc que la formation est très loin derrière : à l'école, on apprend vraiment la programmation, avec des langages tels que Java ou .NET, ainsi que les rudiments du SQL (distinct, group by, order, union, join, basta). Ca suffit ou du moins est une bonne base pour les développeurs. La BI quant à elle peut être vu en option. Même si je pense que quelques mois avec 4h de cours suffisent amplement pour bien dégager, ce n'est pas vraiment à l'école qu'on apprend mais sur le tas - tout comme n'importe quelle techno au final.

    Niveau diplôme, je n'ai rien à dire : techniquement, les ETLs ne sont pas difficiles à appréhender, la plupart des formations se targuent de pouvoir être données à des personnes qui ne savent pas faire des requêtes (mais oublient de dire qu'elles sont censées vérifier derrière ^^). On peut donc apprendre à Bac, Bac +2 ou Bac +5 ou diplôme non informatisant. Là encore, les plus curieux et les plus disciplinés sont les plus aptes à s'y mettre, car il y a beaucoup de subtilité dans la modélisation/conception qu'il faut encore apprendre.

    Vis-à-vis de la Business Intelligence : mot à mot, intelligence d'affaire me plaît bien, si on utilise Intelligence d'un point de vue anglophone, c'est-à-dire "L'information". Il s'agit d'une analyse qui se présente naturellement sous forme de reporting. Celle-ci demande nécessairement une base décisionnelle, c'est-à-dire dédiée pour. Mieux sera la modélisation de la base, plus le reporting sera léger (au pire de ne faire qu'une vague couche ayant comme unique plus-value de bien présenter les données).

    Pour l'ODS, on a beau voir de belles définitions, les plus importantes sont celles qu'on voit chez les clients, qu'elle respecte à la lettre le Kimball ou qu'elle soit exotique. Pour moi l'ODS est effectivement une structure temporaire qui peut être vidée à chaque chargement. Il a l'avantage d'être de la base de données unifiée (là où ses sources sont hétérogènes, souvent du fichier plat ou de la base) et donc de maximiser l'analyse de performance et d'être lue par l'équipe informatique. Pour moi la qualité de données devrait passer par-là, même s'il y a une couche MDM (je dis ça mais au final je n'ai jamais vu un client payer un outil de MDM...). Donc s'assurer de l'existence références, des doublons, unifier les références, contrôler le format des données entrée.

    Une fois fait, les données encore brutes peuvent enfin être "calculées" pour alimenter d'abord le datawarehouse, qui n'a pas encore une finalité décisionnelle. J'ai vu beaucoup de projets non-décisionnels à l'issue du datawarehouse : calcul de primes pour les conseillers, ou alors avoir une base unifiée pour qu'une appli se connecte dessus (ce qui évite d'avoir 18 applis différentes sur 18 SGBDR différents, un téléconseiller devant alors jongler entre les applis à chaque fois que le client demande des détails sur son contrat qui ne figure pas encore à l'écran).

    En ce sens, le développeur BI tend à changer de l'activité : il fait aujourd'hui beaucoup d'ETL, met à disposition des univers (je m'exprime via BO parce que je ne connais que cet outil de reporting) où il peut travailler proche de l'AMOA pour écrire les rapports. Il peut aussi faire moins de décisionnel, mais doit garder dans son esprit des pratiques de chargement, ordonnancement pour les traitements automatisés, qualité de données et performance de temps de traitement.

    Le cycle pouvant être court, il en vient aussi à travailler sur beaucoup de tâches, moins segmentée que dans le développement en .NET ou java par exemple. Enfin il développe souvent des qualités fonctionnelles, mais là encore tout dépend du projet : par certains moments il peut en avoir à gérer des données du type "le champ MSG0158 est alimenté par la somme de XKJ068 et WMA011" à "il faut désormais comptabiliser les intérêts ABC dans le revenu total".
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  6. #66
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    Je rejoins très largement ce que dis Glutinus ainsi que ce qui a été dit précédemment.

    Pour ce qui est du diplôme, comme dans toute matière je pense, l'essentielle différence se fait entre la théorie et la pratique.

    Car même si en effet dans les cours ou dans les manuels BI tout est toujours tout beau, tout propre, et que le client est toujours prêt à investir en temps et en argent dans son projet BI, il faut bien dire que ce n'est que rarement le cas en réalité. Et c'est là qu'apparaît l'expertise que l'on a gagnée au fur et à mesure des années. Ou comment apprendre, à notre plus grand désespoir, à effectuer des bidouilles et autres raccommodages, alors que nous voudrions appliquer les belles théories que nous avons apprises initialement.
    Pensez à consulter les FAQs BI, les Tutoriels BI et à effectuer des Recherches.
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  7. #67
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    Par défaut reconversion dans la bi
    Hello la famille

    moi je suis en cour de d'auto formation dans la bi diplômé d'une ecole de commerce et je souhaiterai avoir une idée sur les modalité de la reconversion dans la bi et si il y a des esn ou ssii qui proposent d'embaucher des personnes pour leur proposer une reconversion,

    Merci d'avance

  8. #68
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    Par défaut
    Bonjour,

    Vois avec :

    les grosses SSII qui prennent des gens en reconversion. Je suis rentré il y a 15 ans chez Sopra, ils ont une politique de formation de jeunes embauchés qui n'ont pas une formation technique, et ils formaient à l'époque à la BI.

    Attention, ce n'est peut-être plus le cas aujourd'hui - c'était il y a longtemps - c'est juste pour dire qu'il y a des boites qui forment.

    les SSII, moyennes ou petites spécialisées dans la BI. Je pourrai citer Keyrus, Micropole Univers, Business et Décision, et tu en trouveras bien d'autres dans ton moteur de recherche favori. Prends par exemple les sociétés qui sont intervenues dans des salons décisionnels, data etc.
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  9. #69
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    Par défaut reconversion dans la bi
    hello

    merci pour votre réponse, aviez vous des conseils concernant les acquis et les outils que je dois maitriser et apprendre pour renforcer mon CV!

    merci d'avance

  10. #70
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    Idéalement pour de la BI il faut :

    - Maîtriser une base de données (Oracle, SQL Server, DB2...)
    - Connaître un outil de reporting (Tableau, QlikView, Business Objects...)
    - Si tu as la possibilité de te former à un ETL, Talend était et est peut-être encore aujourd'hui gratuit. Sinon il y a SSIS, DataStage ou Informatica. Il y a d'autres outils plus modernes.
    - Connaître un peu de système Unix/Windows car souvent les traitements sont encapsulés et usent beaucoup.
    - Comme les traitements de chargement ETL tournent de nuit, une connaissance d'ordonnanceurs tels que Control-M ou Dollar-Univers.
    - Une bonne connaissance d'Excel est rarement une mauvaise idée.

    Si tu es pleinement débutant, sans outil, le mieux c'est évidemment les produits gratuits, ou éventuellement Microsoft si tu étudiant, car certains. Tu peux aussi utiliser des versions d'essai (15 à 30 jours) de la plupart de ces outils.
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