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\begin{document}
\begin{tikzpicture}[remember picture,overlay]
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\pagestyle{empty}
\begin{flushright}
\begin{minipage}[t]{.3333\linewidth}
\flushright \textbf{Numéro 25-26 | 17-24 juin 2013}\\
\noindent{\footnotesize\emph{Plus darticles sur :} \href{http ://bulletin.cern.ch}{http ://bulletin.cern.ch}}
\end{minipage}
\end{flushright}
\noindent
\begin{minipage}[t]{.65\linewidth}
\vspace{+1cm}
\section*{EXPÉRIENCE BASE : UN APERÇU
SANS PRÉCÉDENT SUR
LANTIMATIÈRE}\addcontentsline{toc}{section}{Expérience BASE : un apperçu sans précédent sur l'antimatière}
\medskip
\includegraphics[width=\textwidth,height=6cm]{cern3.PNG}
\medskip
\begin{large}
\textbf{Lors de sa réunion, la semaine dernière, la Commission de la recherche a approuvé linstallation
au CERN de lexpérience BASE (expérience de symétrie baryon-antibaryon). Cette expérience
explorera lasymétrie matière-antimatière, son but étant de réaliser des mesures haute
précision du moment magnétique de lantiproton.}
\end{large}
\begin{multicols}{2}[]
La collaboration BASE établira ses quartiers
dans le hall AD en septembre prochain, avec
son premier dispositif expérimental basé au
CERN. Utilisant un dispositif innovant constitué
dun double piège de Penning, développé à
lUniversité de Mayence, à GSI Darmstadt et
à lInstitut Max Plank de physique nucléaire,
en Allemagne, léquipe BASE procédera à
des mesures du moment magnétique de
lantiproton avec une précision inégalée de
lordre du milliardième.
\emph{\og Nous avons construit le premier piège de
Penning double sur le site de BASE en Allemagne,
et avons réalisé les premières observations
directes du renversement de spin dun seul
proton, explique Stefan Ulmer, de RIKEN
(Japon), porte-parole de la collaboration
BASE. Nous avons aussi récemment fait la
démonstration de la première application de
la technique du double piège de Penning sur un
seul proton. Comme cela a réussi, nous sommes
maintenant prêts à utiliser cette technique pour
mesurer le moment magnétique du proton
avec une extrême précision et à appliquer cette
technique à lantiproton.\fg{}}
Comment fonctionne donc ce nouveau
piège ? Tout dabord, regardons comment
on peut connaître le moment magnétique
de lantiproton. Pour réaliser une mesure
directe du moment, on fait appel à deux
paramètres différents : la fréquence Larmor,
qui caractérise la précession du spin dune
particule, et la fréquence cyclotron, qui décrit
le comportement dune particule chargée
soumise à un champ magnétique.
\end{multicols}
\end{minipage}\hfill
\begin{minipage}[t]{.32\linewidth}
\vspace{+1cm}
\includegraphics[width=\textwidth]{dg.PNG}
{\LARGE \textbf{ENSEMBLE DANS LA MÊME DIRECTION}}
\textbf{Il est parfois difficile dexpliquer en quoi
consiste une collaboration mondiale dans
le domaine de la physique des particules,
de faire comprendre quune collaboration
cest aussi une compétition intense et que,
quelles que soient nos différences, nous
allons tous dans la même direction. Mais
nous pouvons nous appuyer cette semaine
sur deux brillants exemples.}
\begin{flushright}
{\small \emph{\textcolor{gray}{(Suite en page 2)}}}
\end{flushright}
\textcolor{gray}{\hrule width \textwidth height 1pt}
\medskip
\textcolor{gray}{{\huge \textbf{Dans ce numéro}}}
\medskip
{\Large \textbf{Actualités}}
\tableofcontents
\colorbox{gris25}{\parbox{\dimexpr\textwidth-6pt}{{\begin{scriptsize}\textbf{%
Publié par :}
CERN-1211 Genève 23, Suisse - Tel. + 41 22 767 35 86
\textbf{Imprimé par :} CERN Printshop
\copyright 2013 CERN - \textbf{ISSN} : Version imprimée : 2077-950X
Version électronique : 2077-9518
\end{scriptsize}}}}
\end{minipage}
\clearpage
\noindent\begin{tabularx}{\linewidth}{p{5cm}Xp{5cm}}
\textcolor{gray}{{\Huge Le mot du DG}}&
\textbf{{{\footnotesize ENSEMBLE DANS LA MÊME DIRECTION}}}&\hfill {\footnotesize \emph{(Suite de la page 1)}}
\end{tabularx}\addcontentsline{toc}{section}{Ensemble dans la même direction}
\begin{multicols}{3}[]
Tout dabord, mercredi, le Rapport de
conception technique (TDR) du Collisionneur
linéaire international (ILC) a été officiellement
remis au Comité international sur les futurs
accélérateurs (ICFA), lorganisme mondial
qui supervise le développement de grands
projets dans le domaine de la physique des
particules.
Cet événement marque laboutissement
de nombreuses années defforts dans le
cadre dune collaboration mondiale étroite
entre laboratoires du monde entier. Des
décisions collectives difficiles ont été prises
sur des technologies concurrentes, et tous
les laboratoires participants se sont ralliés à la
solution retenue. Et mercredi, la communauté
du collisionneur linéaire a choisi le CERN
comme lun des trois lieux où sera remis
officiellement le rapport, et cela en dépit du
fait que le CERN ne faisait pas partie à lorigine
des principaux laboratoires chargés de
développer la technologie ILC. Y a-t-il meilleur
exemple pour montrer que la physique des
particules est une famille mondiale ?
Évidemment, le TDR nest quune étape,
certes importante, sur la voie de cette
éventuelle future machine. Ce quelle signifie,
cest que lILC peut être construit, si lon
dispose à la fois des arguments scientifiques
et de la volonté politique nécessaires. Grâce
à la remarquable performance du LHC,
nous disposons maintenant darguments
solides sur le plan de la physique. Au Japon,
des signes encourageants dans les milieux
scientifique et politique laissent penser
que le pays serait prêt à accueillir lILC. Nous
devons maintenant patienter. Quoi quil
en soit, il faudra probablement attendre la
prochaine décennie avant quun ILC puisse
commencer à acquérir des données. Et quel
que soit le lieu de son implantation, il est
certain que cette machine sera construite
dans le cadre du même type de partenariat
mondial que celui qui a conduit à la remise
du TDR cette semaine.
Lautre événement de la semaine a eu lieu
jeudi, lors de linauguration de lextension
du centre de données du CERN au Centre
Wigner, à Budapest. On voit ainsi que les
activités dun centre de calcul denvergure
pour la physique des particules peuvent
littéralement être partagées entre deux sites
différents et cela nous rappelle par ailleurs
la manière dont la physique des particules
procède pour analyser ses données. Le
centre de données du CERN est le noeud
central de la Grille de calcul mondiale pour
le LHC (WLCG), où plus de 150 centres de
calcul du monde entier ont rassemblé leurs
ressources au profit de tous. La WLCG, avec
ses serveurs de disques, ses câbles à fibres
optiques et ses processeurs, matérialise le
fil directeur de la physique des particules.
Et le Rapport de conception technique de
lILC nous montre noir sur blanc quil est
possible de réaliser de grandes choses quand
le monde entier collabore.
\begin{flushright}
Rolf Heuer
\end{flushright}
\end{multicols}
\end{document} |
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