Je ne copie pas le texte qui doit être soumis à droits d'auteurs, mais cet article est pas mal.
http://www.lemonde.fr/economie/artic...7263_3234.html
Je ne copie pas le texte qui doit être soumis à droits d'auteurs, mais cet article est pas mal.
http://www.lemonde.fr/economie/artic...7263_3234.html
Euh, c'est un troll du vendredi ? Une bonne grosse blague bien grasse ?
Allez, un extrait, juste pour etayer un peu avant que le mechant troll ne s'ecrase de toute sa masse :
les programmeurs restent une denrée rare. "Il y a de la demande mais pas d'offre. Nous avons besoin de programmeurs de haut niveau et nous ne les trouvons pas, déplore Jean Véronis, qui s'attriste de la délocalisation du codage dans les pays émergents. Aujourd'hui, il en est du code comme des composants électroniques : on ne peut plus les fabriquer en Europe. Le code a été délocalisé, en Inde notamment."
C'est vrai que cet aspect-là est un peu faux..
Y'a aussi les phrases de confession assez énormes je trouve
euh... des boîtes du CAC40 contactent un mec seul pour développer "leur application" ?"Rien que cette semaine, j'ai été contacté par une entreprise du CAC 40 qui veut son application."
ou l'alternance des termes programmeurs, développeurs et codeurs qui donnent l'impression de ne pas maîtriser son sujet.
Mais dans l'ensemble, je suis plutôt en accord avec l'article
- vouloir être développeur et ne pas passer "chef" fait souvent tiquer la personne en face (je me souviens de cette moue magique de mon commercial à un de mes premiers entretiens^^)
- développeur est assimilé à un sous-poste, peu gratifié et pas très bien vu des "cravateux" plus haut
- mais les personnes en dessous nous trouvent trop payées pour "rester assis devant son écran toute la journée" (oui c'est une citation que l'on m'a faîte )
Par contre, je ne comprends pas pourquoi à chaque fois, ils parlent de fournir des cours de programmation à tous les jeunes en primaires/collèges/lycées..
C'est un métier à part entière, et savoir programmer n'est pas primordial, il ne s'agit pas selon moi d'un bagage générique nécessaire.
Pour moi, le strict minimum, ça serait que chacun en sache assez pour se dire, "tiens, ça, ça doit être automatisable". Souvent, je croise des gens qui font des actions répétitives et qui n'ont le reflexe, ni d'automatiser(ce qui peut se comprendre si ça n'est pas leur compétence), ni de demander une automatisation à quelqu'un qui sait faire(ce qui est dommageable pour la productivité).
Nous avons d'énormes gisements de productivité et de compétitivité à ramasser, mais la plupart des gens n'ont pas été entrainés à les voir.
Sinon, je n'ai pas retrouvé, mais j'avais lu un article d'un prof de littérature américains qui donnait quelques cours de programmation à ses élèves(des littéraires, donc), avec la logique suivante : "ça va leur apprendre à remettre leur ouvrage en question tant qu'il reste des ''bugs'' ".
J'ai failli m'arrêter au titre.
"Codeurs : la joyeuse revanche des geeks".
On se croirait dans une parodie de Star Wars.
Le type développe l'application de l'école : l'appli quoi ? l'appli mobile ?
Il développe pour une entreprise du CAC40, et son code est partout. Quoi ?
"Certains nous considèrent encore comme des barbus un peu gros qui ne se lavent pas et qui sont là juste pour exécuter", c'est pas vrai, d'abord, JE NE SUIS PAS GROS. Alors, je dois être complètement en train de délirer, mais même moi quand j'étais gamin, je voyais plutôt les développeurs comme des gars en costard cravate. Enfin je suis dans un autre monde il paraît.
"Il y a de la demande mais pas d'offre. Nous avons besoin de programmeurs de haut niveau et nous ne les trouvons pas". MORT DE LOL ! Ils ont oublié de préciser qu'ils recherchent des smicards aussi, tant qu'à faire. C'est bien connu, on ne paye pas nos rasoirs, on ne paye pas le savon, on bouffe des pâtes et de toute façon on ne prend aucune décision.
"On ne devient bon programmeur qu'après plusieurs années d'expérience, après avoir lu des lignes et des lignes de code", et la méthode, on en fait quoi ? C'est pas parce que je fais des gammes que je serai capable de jouer le concerto n°2 de Rachmaninov. Certes, ça va me permettre de l'interpréter mieux, mais il faut quand même pas mal d'exercices de souplesse à côté.
Bien vu ! Il y a aussi ceux qui n'automatisent pas parce que
- ça doit être possible, mais je ne sais pas comment faire
- si je demande, je vais passer pour un imbécile
- si je demande, ça va coûter de l'argent, et on a pas de budget à me donner pour ça. C'est d'autant plus vrai que ceux qui font les actions répétitives sont rarement ceux qui ont la main sur le budget.
- c'est répétitif, mais si j'automatise, on va me donner plus de trucs à faire
- c'est répétitif, mais si j'automatise, n'importe qui saura faire mon boulot et je vais perdre de mon pouvoir
L'intérêt de l'article est à mon avis de montrer qu'en France, il n'y a pas d'avenir pour ceux qui n'ont pas les compétences/l'envie de manager.
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