Moteur de trois litres, suite.
Je ne me suis pas fait comprendre. J'ai bien compris la problématique, même si je reconnais pouvoir être bas de plafond. Mais je pense que la meilleure façon de ne pas polluer est de construire de petites voitures qui consomment peu. Les autorités imposent des normes que personne ne peut suivre, d'où les fraudes, mais personne ne pense à limiter les puissances (surtout pas en Bavière).
Suite au scandale du logiciel pour les tests antipollution, VW propose un dédommagement de 5000 $
Suite au scandale de tests antipollution truqués, Volkswagen propose un dédommagement moyen de 5000 $
Aux propriétaires de véhicules à moteur 2.0 L
Volkswagen versera une indemnité qui variera entre 1000 et 7000 $ aux propriétaires des véhicules dont le moteur a été doté d’un logiciel pour truquer les tests antipollution. En plus de cette compensation financière, le constructeur automobile propose aussi aux propriétaires soit de racheter leur véhicule à sa valeur en 2015, soit de réparer gratuitement leurs véhicules. Cependant, avec cette deuxième option, la puissance du véhicule ne sera plus à la hauteur de ce que le propriétaire avait espéré quand il l’a acheté.
Pour rappel, le constructeur automobile Volkswagen est dans le sillage de la justice américaine depuis le scandale qui a éclaté en septembre 2015. Depuis 2009, Volkswagen a doté ses moteurs de modèles 2.0 L et 3.0 L de logiciels pour fausser le résultat des tests antipollution. Ce n’est qu’en 2015 que la supercherie a été mise au jour. Les enquêteurs ont découvert que les véhicules émettaient des oxydes d’azote, 40 fois plus que le taux règlementaire aux États-Unis. Le ministère de la Justice américaine a alors ouvert une enquête pénale. Par ailleurs, les propriétaires de véhicules ont lancé un recours collectif. Volkswagen a reconnu avoir truqué les tests et a proposé une mise à jour du logiciel utilisé. Le fabricant automobile a aussi déclaré que les modèles ayant un moteur 2.0 L seront rapatriés. Cela pourrait concerner plus de 480 000 voitures.
Finalement, après de longs mois de négociations avec la justice américaine, la société a promis des compensations importantes pour les propriétaires de véhicules concernés. Le montant qu’elle propose est de 10,2 milliards $. Cependant, cette somme ne couvre pas tous les dommages causés par ce trucage de logiciel pour les tests antipollution. En effet, Volkswagen devra aussi verser des fonds compensatoires pour les agences gouvernementales qui œuvrent dans la protection de l’environnement. Il devra aussi payer des indemnités dans le cadre du Clean Air Act, une loi environnementale américaine qui autorise des personnes privées à poursuivre des associations, des entreprises ou l’État quand ceux-ci ne respectent pas la loi.
Malgré l’annonce de ce plan d’indemnisation, les avocats qui représentent les propriétaires de véhicules concernés, les agences gouvernementales ainsi que le constructeur automobile n’auraient pas encore trouvé un accord en ce qui concerne la réparation des véhicules. Il faut savoir que la valeur moyenne des véhicules diesel, de marque Volkswagen, a diminué de 19 % depuis le scandale. En mai, un modèle diesel de chez Volkswagen ne coûtait plus que 10 674 $ alors qu’en août 2015, il valait 13 196 $.
Beaucoup attendent la suite de cette histoire, surtout que les modèles 3.0 L ne seraient pas encore concernés par ce plan d’indemnisation. Ce scandale sur le trucage du logiciel utilisé pour les tests antipollution met en avant le débat sur la fiabilité des logiciels propriétaires.
Source : The Big Story
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi :
:fleche: « Les logiciels propriétaires sont des matériaux de construction dangereux », avance un avocat qui estime qu'ils devraient pouvoir être inspectés
Scandale VW : le plan d’indemnisation est passé à 14,7 milliards $ et concerne environ 500 000 véhicules
Scandale Volkswagen : le plan d’indemnisation est passé à 14,7 milliards $
Et concerne environ 500 000 véhicules diesel 2.0 l aux États-Unis
Pour éviter de lourdes poursuites judiciaires, après la découverte des tests antipollution truqués, Volkswagen propose de débourser la somme de 10,03 milliards $ pour indemniser les propriétaires des modèles diesel 2.0 l, sortis entre 2009 et 2015. Il s’agit entre autres de la Beetle et de l’Audi A3 TDI. Il versera aussi la somme de 4,7 milliards $ pour compenser le préjudice écologique et pour investir dans la technologie verte dans le secteur automobile. Au total, le constructeur allemand devra débourser 14,7 milliards $ pour se sortir de ce scandale, du moins en partie. En effet, il devra aussi prévoir un autre plan d’indemnisation pour les propriétaires de modèles diesel 3.0 l.
Le rachat ou la réparation en option pour les propriétaires des véhicules concernés par les tests antipollution truqués
Dans ce plan d’indemnisation, les propriétaires des véhicules concernés par les tests truqués auront le choix entre le rachat ou la réparation du véhicule par Volkswagen. Ceux qui choisissent l’option rachat recevront une somme entre 12 500 et 44 000 $, selon le modèle du véhicule, son année de sortie, son kilométrage et la région où il a été acheté. VW prévoit une somme supplémentaire pour ceux qui ont eu recours à une location avec option d’achat.
Pour l’option réparation du véhicule, il faut d’abord attendre que l’agence de protection environnementale américaine, en abrégé EPA, et l’agence pour la qualité de l’air de L’État de Californie, en abrégé CARB, valident la technique proposée par Volkswagen pour remettre les véhicules aux normes règlementaires en termes d’émission de gaz polluants. Dans les deux cas, l’agence du droit de consommation américaine, en abrégé FTC, somme aussi le constructeur allemand de verser une indemnité supplémentaire pour publicité mensongère.
Les propriétaires de véhicules VW 2.0 l pourront consulter les sites VWCourtSettlement.com et AudiCourtSettlement.com pour avoir plus de détails sur les options de dédommagement auxquelles ils peuvent prétendre. Il est à noter que le plan d’indemnisation sera proposé à la justice américaine vers l’automne.
Volkswagen devra payer des indemnités à titre de compensation environnementale
Dans le cadre de la loi environnementale, Clean Air Act, le constructeur allemand devra aussi débourser 2,7 milliards pour financer des projets de réduction d’émissions d’oxyde d’azote dans l’atmosphère. Il faut rappeler qu’après analyse, il s’est avéré que l’émission des véhicules diesel VW, qui circulent depuis 2009, présentait un taux 40 fois supérieur au taux réglementaire. Ces projets concerneront tous les États où des véhicules diesel 2.0 l, de la marque VW, circulent.
Deux milliards de dollars seront aussi versés pour la recherche de moteurs à zéro émission. Les investissements s’étaleront sur plus de 10 ans et seront répartis comme suit : 1,2 milliard $ seront alloués à l’agence de protection environnementale américaine et 800 millions $ à l’agence pour la qualité de l’air de L’État de Californie.
La justice américaine n’a pas encore émis son avis concernant ce plan d’indemnisation. Par ailleurs, le constructeur allemand devra encore prévoir des indemnisations pour les propriétaires de véhicules diesel 3.0 l.
Source : The United States Department of Justice
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi :
:fleche: Suite au scandale de tests antipollution truqués, Volkswagen propose un dédommagement moyen de 5000 $ aux propriétaires de véhicules à moteur 2.0 L
Audi pourrait être impliqué dans le scandale Volkswagen
Audi pourrait être impliqué dans le scandale Volkswagen
Suite à la découverte de logiciels illégaux dans ses moteurs diésel de 3.0 litres
L’affaire de moteurs diésel truqués de Volkswagen remonte à septembre 2015, lorsque l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a révélé que le groupe utilisait différentes techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes de certains de ses moteurs diésel de 3.0 litres lors des tests d’homologation. Le constructeur a mené ces pratiques de 2009 à 2015 et plus de 11 millions de véhicules de ses différentes marques (Volkswagen, Audi, Seat, Škoda et Porsche) sont concernés.
Les autorités américaines de protection de l’environnement auraient trouvé trois programmes informatiques non approuvés dans les moteurs diésel de 3.0 litres fabriqués par Audi. Les logiciels en question auraient permis aux moteurs TDI (turbocharged direct injection) qui équipent les modèles suivants : Audi Q7, Porsche Cayenne et Volkswagen Touareg, d’arrêter les systèmes de contrôle des émissions après 22 minutes, alors que les tests officiels prennent 20 minutes. Si cette fraude s’avère réelle, 85 000 véhicules supplémentaires utilisant le moteur en question seraient concernés, ce qui promet d’alourdir davantage la note du constructeur.
Le groupe a déjà tablé sur un plan d’indemnisation de 15,3 milliards de dollars pour sortir du scandale et éviter les poursuites judiciaires coûteuses. Pour réparer sa fraude, le constructeur a d’ailleurs prévu d’investir dans le développement de technologies propres. Mais cet accord ne concerne pas les moteurs diésel de 3.0 litres fabriqués par Audi, ce qui relance encore le débat. L’Agence américaine de protection de l’environnement, qui jusque-là s’est montrée intransigeante avec le constructeur, a prévu une audience le mercredi prochain avec les managers Audi, ces nouveaux faits risquent d'y faire surface.
Le scandale de Dieselgate a terni l’image de marque du géant allemand depuis le début du scandale pendant septembre dernier. La vente des modèles diésel concernés a été suspendue et le PDG de la firme a dû démissionner. Avec ces nouveaux faits qui continuent de faire surface, cette affaire risque de s’allonger encore pendant des années.
Source : Reuters
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
Voir aussi :
:fleche: Scandale Volkswagen : le plan d’indemnisation est passé à 14,7 milliards $ et concerne environ 500 000 véhicules diesel 2.0 l aux États-Unis
Un ingénieur derrière le logiciel pour fausser les résultats des tests antipollution plaide coupable
Scandale Volkswagen : un ingénieur derrière le logiciel pour fausser les résultats des tests antipollution plaide coupable
et décide de coopérer avec les forces de l'ordre
Vendredi dernier, un nouvel élément dans l’affaire de la fraude du test d’émission de gaz qui a frappé le constructeur automobile Volkswagen a fait surface : un ingénieur de l’entreprise a plaidé coupable dans son rôle pour tromper le gouvernement américain ainsi que les consommateurs pendant près d’une décennie sur la quantité réelle d’émission de gaz de certains modèles. James Robert Liang, l’homme de 62 ans qui a admis avoir développé un logiciel qui a permis de fausser les résultats des tests, a décidé de coopérer avec la justice.
Pour rappel, pour obtenir le droit de commercialiser un véhicule, tout constructeur doit se soumettre à une batterie de tests, destinés à mesurer le niveau d’émission de composants polluants. Pour cela, le véhicule est utilisé selon des critères précis, qui permettent d’établir les niveaux exacts d’émission de particules : si ces derniers sont trop élevés, l’autorisation de commercialisation n’est pas délivrée.
Selon ses déclarations, de 1983 à mai 2008, Liang travaillait dans le département de développement diesel à Wolfsburg (Allemagne). Il a reconnu qu’au début de 2006, lui et ses co-conspirateurs ont commencé à travailler sur un nouveau moteur « EA 189 » pour les ventes aux États-unis. Lorsque lui et ses co-conspirateurs ont découvert qu’ils ne pourraient pas concevoir un moteur diesel qui respecterait la norme d’émission américaine, pour contourner le problème, ils ont décidé de développer un logiciel qui reconnaîtrait lorsqu’il est en situation de test ou tout simplement en route afin de frauder le test d’émission de gaz.
Pour fausser les résultats des normes antipollution, un algorithme était installé dans l’unité de commande électronique des Volkswagen dont le but était de détecter automatiquement, et donc sans intervention humaine, à quel moment le véhicule était soumis à un test de mesures d’émission de gaz par les autorités compétentes. Pour ce faire, il analysait certains paramètres qui étaient identiques à la procédure des tests en laboratoire : position du volant, pression barométrique, capot ouvert, vitesse du véhicule, etc. Ces différentes phases étant normalisées, il était aisé de concevoir un logiciel qui saurait les reconnaître.
Par la suite, en mai 2008, Liang s’est déplacé aux États-Unis pour participer au lancement des moteurs Volkswagen « clean diesel » sur le marché américain. Des employés de Volkswagen et de sa succursale américaine ont rencontré les membres de l’EPA et de la California Air Ressources Board (CARB) pour chercher les certifications requises pour vendre sur le marché américain. Liang a admis que, durant certaines de ces réunions auxquelles il a assisté personnellement, ses co-conspirateurs ont menti sur le fait que les véhicules diesel de Volkswagen étaient conformes aux normes américaines et ont caché la présence du dispositif visant à frauder les tests aux régulateurs américains.
Dans le cadre du processus de certification pour chaque nouveau modèle année après année, notamment des modèles sur les années 2009 à 2016, les co-conspirateurs ont continué à certifier frauduleusement à l’EPA et au CARB que les véhicules diesel Volkswagen étaient conformes aux normes américaines sur les émissions de gaz et aussi conformes à la loi sur l'assainissement de l'air. Liang a admis que pendant ce temps, lui et ses co-conspirateurs savaient que Volkswagen commercialisait ses véhicules diesel au public américain comme étant « diesel clean » et respectueux de l'environnement tout en faisant la promotion d’une économie de carburant accrue que les consommateurs allaient réaliser s’ils se décidaient à acheter. Liang et ses co-conspirateurs savaient que ces affirmations étaient fausses et que les véhicules diesel de Volkswagen n’étaient pas « clean diesel ».
Il a également admis qu’après la découverte du pot aux roses par une étude indépendante fin 2015 qui a montré que le taux d’émission d’oxydes d’azote pouvait être 10, voire 40 fois plus élevée que les niveaux de conformité de l’EPA, il a continué d’aider ses co-conspirateurs à mentir à l’EPA, au CARB et aux clients Volkswagen.
Liang risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement pour son rôle dans cette affaire où il est accusé de « complot en vue de frauder les États-Unis ». Cependant, en coopérant avec les forces de l’ordre, sa peine peut être réduite.
Source : décision de justice
Voir aussi :
:fleche: L'un des plus grands ingénieurs d'Apple, maintenant à la retraite, refusé à un poste de technicien dans un Apple Store à cause de son âge ?
:fleche: Un ingénieur crée un bras robotisé destiné à blesser des humains, il agit volontairement, ignorant la première loi d'Asimov
:fleche: Un ingénieur en électronique construit un « mégaprocesseur » 16 bits de 2 m de haut et 10 m de large qui ne lui a permis que de jouer au Tetris
Scandale Volkswagen : les avocats des clients réclament 175 millions $
Scandale Volkswagen : les avocats des clients réclament 175 millions $
et estiment que c'est le plus petit montant jamais demandé dans un cas de plusieurs milliards
À propos des procès à rebondissements dans le domaine de technologie (Apple vs Samsung ou Google vs Oracle), de nombreuses personnes sur ce site ont eu plusieurs fois à dire qu’en fin de compte, ce sont les avocats qui sont les vainqueurs, et ils n’ont peut-être pas tort. Le scandale Volkswagen pourrait fournir la preuve que les avocats s’en sortent bien dans ces gros procès dans l’industrie de la technologie.
Pour le cas Volkswagen, il faut rappeler que le constructeur automobile a été confronté à la justice américaine après un scandale qui a éclaté en septembre 2015. Depuis 2009, Volkswagen a doté ses moteurs de modèles 2.0 L et 3.0 L de logiciels pour fausser le résultat des tests antipollution. Ce n’est qu’en 2015 que la supercherie a été mise au jour. Les enquêteurs ont découvert que les véhicules émettaient des oxydes d’azote, 40 fois plus que le taux règlementaire aux États-Unis. Le ministère de la Justice américaine a alors ouvert une enquête pénale, alors que les propriétaires de véhicules ont lancé un recours collectif.
Volkswagen a reconnu avoir truqué les tests. Après des mois de négociations avec la justice américaine, la société a promis en juin dernier des compensations pour les propriétaires de véhicules concernés. Le montant a été fixé à 10,03 milliards $ plus 4,7 milliards pour compenser le préjudice écologique et pour investir dans la technologie verte dans le secteur automobile.
Fin octobre, le plan d’indemnisation proposé par le constructeur automobile a été validé par la justice américaine, et c’est donc le moment pour les avocats de réclamer leurs honoraires. Le mardi 8 novembre, un groupe de 21 avocats travaillant pour le compte des propriétaires de voitures concernées, a adressé une note au juge de district Charles Breyer qui a supervisé l’affaire, pour réclamer une somme de 175 millions $ répartie entre honoraires (167 millions $) et coûts (8 millions $).
Essayant de justifier cette somme, Elizabeth Cabraser, leader du groupe d’avocats, affirme que cela représente moins de 2 % de ce que vont gagner leurs clients et qu’en plus, il s’agit du plus petit montant jamais réclamé par des avocats dans une affaire de plusieurs milliards de dollars. « Le total des honoraires et coûts ... représente l'équivalent de moins de 2 % de l'avantage monétaire accordé pour le recours collectif, bien en deçà de la référence dans ce Circuit et bien en deçà de l'indemnité moyenne des gros arrangements excédant 1 milliard de dollars », écrit Elizabeth Cabraser, avant de préciser que les frais réclamés « sont les plus bas jamais demandés dans un cas de plusieurs milliards de dollars ».
En plus des travaux typiques tels que la rédaction de plaintes et le travail avec des experts, Elizabeth Cabraser a fait remarquer les tâches accomplies les avocats étaient bien plus complexes et incluaient « l’examen, l’analyse et la classification de plus de 12 millions de pages de documents produits par Volkswagen, dont beaucoup étaient de nature hautement technique et nécessitaient une traduction de l’Allemand ».
Ce montant devrait être partagé entre 21 avocats y compris Cabraser, mais il faudra d’abord avoir l’approbation du juge Charles Breyer, avant qu'il soit payé. Il faut également noter que les avocats avaient initialement prévu de réclamer 324 millions $, avant d’abandonner cette idée. Ce n’est pas non plus le seul groupe d’avocats qui réclame des frais pour le cas Volkswagen. Le mardi, un autre cabinet d’avocats a déposé une requête pour réclamer plus de 155 000 $ en honoraires et dépenses pour avoir travaillé sur le dossier pour le compte de 211 clients au début de l’affaire. L'avocat de Volkswagen Robert Giuffra a également déposé une note selon laquelle six cabinets d'avocats avaient demandé de tels privilèges pour avoir travaillé pour environ 1300 consommateurs dans 48 États.
Sources : The National Law Journal, Motion d'Elizabeth Cabraser
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
Affaire Volkswagen : un cadre de la société arrêté par le FBI pour son implication dans le scandale
Affaire Volkswagen : un cadre de la société arrêté par le FBI
qui l’accuse d’avoir joué un rôle important dans le trucage des tests antipollution
Dans le cadre de l'enquête portant sur le scandale relatif aux des tests antipollution sur les véhicules Volkswagen, le FBI (Federal Bureau of Investigation) a procédé samedi dernier en Floride à l'arrestation d'un haut cadre de la société du nom d'Oliver Schmidt. Selon le New York Times, Monsieur Schmidt est accusé par le FBI d'avoir joué un important rôle dans les efforts déployés par le constructeur automobile afin de truquer les résultats des tests antipollution effectués sur ses véhicules par le régulateur américain. « M. Schmidt a joué un rôle central dans cette affaire en essayant de convaincre les régulateurs sur le fait que les émissions excédentaires ont été causées par des problèmes techniques plutôt que par une tricherie délibérée. », déclare un agent du nom de Ian Dinsmore.
Il convient de préciser qu'Oliver Schmidt a assuré la gestion du service de conformité réglementaire du constructeur automobile allemand aux États-Unis de 2014 à 2015. L'éditeur en ligne nous informe que Schmidt a comparu au mois de janvier devant un comité du Parlement britannique, une confrontation au cours de laquelle il a affirmé aux législateurs que le comportement de Volkswagen n'était pas illégal en Europe. Olivier Schmidt a continué de représenter Volkswagen après que la compagnie a admis en septembre que les voitures ont été programmées pour duper les régulateurs.
Pour rappel, en septembre 2015 l’Allemand Volkswagen avait reconnu avoir mis en place un logiciel sur les moteurs diesel d’environ 11 millions de ses voitures, cela dans l'optique de fausser les résultats des tests antipollution. Pour mener à bien son stratagème, un algorithme était installé dans l’unité de commande électronique des Volkswagen. Le but de cet algorithme était de détecter automatiquement, et sans intervention humaine, à quel moment le véhicule était soumis à un test de mesures antipollution par les autorités compétentes. Pour ce faire, il analysait certains paramètres qui étaient identiques à la procédure des tests en laboratoire : position du volant, pression barométrique, capot ouvert, vitesse du véhicule, etc. Ces différentes phases étant normalisées, il était aisé de concevoir un logiciel qui saurait les reconnaître.
Les avocats représentant M. Schmidt ainsi que les dirigeants de Volkswagen n'ont pas souhaité faire de commentaires sur cette arrestation. « Le constructeur automobile continue de coopérer avec le ministère de la Justice, mais il ne serait pas approprié de commenter les enquêtes en cours ou de discuter sur les questions concernant notre personnel. », a déclaré Jeannine Ginivan, une porte-parole de Volkswagen. Toutefois, le New York Times rapporte qu'Olivier Schmidt devrait répondre cette semaine des accusations portées à son égard devant le juge.
Source : New York Times
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette arrestation ?
Affaire Volkswagen : l'entreprise accepte de payer 4,3 milliards de dollars en dommages et intérêts
Affaire Volkswagen : l'entreprise accepte de payer 4,3 milliards de dollars en dommages et intérêts
et de collaborer sur une enquête incriminant ses cadres
Mercredi dernier, le Ministère américain de la Justice (DoJ) a annoncé que Volkswagen va payer 4,3 milliards de dollars en amendes civiles et criminelles et a plaidé coupable à trois chefs d’accusations criminelles relatives au scandale des émissions de diesel de certains modèles sortant de ses écuries. Avec la collaboration de VW Group, le DoJ a également lancé l’ouverture d’une enquête sur six hauts cadres de VW Group qui sont accusés d’avoir menti aux régulateurs, mais aussi d’avoir détruit des documents.
Travaillant avec les douanes américaines et la patrouille des frontières, le DoJ a intenté des poursuites contre le VW Group pour dol, fraude du Clean Air Act. Dans le cadre du règlement, VW Group a accepté de se soumettre à trois ans de probation pénale, période pendant laquelle le constructeur va « conserver un moniteur indépendant pour superviser son programme d'éthique et de conformité ».
Au cours des 17 derniers mois, le constructeur automobile a soutenu qu'aucun de ses cadres n'avait été impliqué dans ce scandale dans lequel des logiciels illégaux ont été découverts sur des véhicules pour en modifier les émissions lors des contrôles. Pour se défendre, VW Group a assuré avec force qu’il s’agissait là de l’oeuvre « d’ingénieurs escrocs » qui avaient certainement placé des logiciels permettant de tricher lors des contrôles pour le piéger. Pourtant, après les preuves accablantes, le constructeur a été obligé de reconnaître que certains de ses véhicules disposent de mécanismes destinés à réduire l’efficacité des contrôles.
Les cadres de VW Group incriminés sont Richard Dorenkamp, Bernd Gottweis, Jens Hadler, Heinz-Jakob Neusser, Jürgen Peter et Oliver Schmidt. Schmidt, ancien responsable de la conformité aux émissions de VW Group, est le seul dirigeant actuellement aux États-Unis.
Parmi les cinq autres accusés, Richard Dorenkamp, responsable du développement technique de VW pour les moteurs à faibles émissions, a été suspendu de VW Group en 2015. Bernd Gottweis, un cadre retraité de VW Group, qui aurait apparemment prévenu le PDG Martin Winterkorn que de tels dispositifs pourraient être trouvés sur les véhicules de l'entreprise. Jens Hadler qui a travaillé comme directeur exécutif du développement du motopropulseur chez Volkswagen en 2008. Heinz-Jakob Neusser qui a supervisé la recherche et le développement de Volkswagen et Jürgen Peter qui était un directeur d'ingénierie de Volkswagen.
Jusqu'à présent, Volkswagen a accepté de verser 15 milliards de dollars pour indemniser les victimes du scandale des moteurs diesel 2,0 L, 1 milliard de dollars pour régler les frais liés aux véhicules diesel 3,0 L (bien que la compensation des propriétaires n'ait pas encore été décidée) et 1,2 milliard de dollars pour compenser les concessionnaires américains de Volkswagen, qui n'étaient pas au courant que les voitures qu'ils vendaient n'étaient pas conformes à la réglementation américaine sur les émissions.
Selon l'Associated Press, ce nouveau règlement de 4,3 milliards de dollars « est le plus important jamais imposé par le gouvernement contre un constructeur automobile, ce qui éclipse l'amende de 1,2 milliard de dollars contre Toyota en 2014 pour des questions de sécurité liées à une accélération involontaire ».
Le procureur général adjoint Leslie Caldwell a déclaré lors de la conférence de presse du DoJ que les dirigeants du groupe VW étaient en grande partie responsables du scandale, décrivant une culture d'entreprise où les « personnes de niveau inférieur » exprimaient leurs préoccupations, mais que les « personnes d’un haut niveau » ont décidé d’avancer dans l’implantation de ce logiciel illégal.
VW fait également face à un procès d'investisseur et une enquête criminelle en Allemagne. Au total, quelque 11 millions de véhicules dans le monde ont été équipés dudit logiciel.
Source : déclaration de presse du DoJ