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[Anthony]

67 % des entreprises perdent des contrats en raison de problèmes de stratégie de sécurité, et 91 % des professionnels admettent qu'ils doivent s'aligner aux exigences de sécurité des clients

Selon une nouvelle étude de LogRhythm, 67 % des personnes interrogées déclarent que leur entreprise a perdu une affaire en raison du manque de confiance du client dans sa stratégie de sécurité.

L'enquête menée par Dimensional Research auprès de 1 175 professionnels et cadres de la sécurité sur cinq continents révèle que 91 % des personnes interrogées déclarent que la stratégie et les pratiques de sécurité de leur entreprise doivent désormais s'aligner sur les politiques et les normes de sécurité des clients.

Les partenaires exercent également un nouveau niveau de diligence raisonnable, 85 % des personnes interrogées déclarant que leur entreprise doit fournir la preuve qu'elle répond aux exigences de sécurité de ses partenaires.

"Compte tenu de la complexité et de la gravité croissantes des cybermenaces auxquelles les entreprises sont confrontées, la cybersécurité est désormais un impératif commercial", déclare Andrew Hollister, directeur de la sécurité chez LogRhythm. "Les événements de sécurité ont le potentiel d'avoir un impact significatif sur les revenus, ce qui sollicite l'attention des dirigeants et pousse davantage d'organisations à s'aligner sur les attentes, tant en interne qu'en externe."

L'étude révèle également que le stress lié au travail de l'équipe de sécurité augmente dans près de sept entreprises sur dix, et que 30 % d'entre elles signalent une augmentation significative, ce qui suggère que de nombreuses entreprises essaient de faire plus avec moins dans un contexte de restrictions budgétaires.

Les principales causes de stress pour les membres des équipes de sécurité sont la sophistication croissante des attaques, l'augmentation des responsabilités et la fréquence accrue des attaques. Lorsqu'on leur demande ce qui pourrait les aider à réduire leur stress, 42 % des personnes interrogées répondent qu'il faut ajouter des membres de l'équipe de sécurité plus expérimentés et 41 % souhaitent des solutions de sécurité plus intégrées.

Sur une note positive, la majorité des personnes interrogées (83 %) affirment qu'elles reçoivent désormais un soutien suffisant en matière de budget, de vision stratégique et d'adhésion, ce qui suggère une amélioration de la compréhension entre les dirigeants et leurs équipes de sécurité.

Source : LogRhythm

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Lors de mon passage chez Thales en 2015, j'ai reçu un budget conséquent et des compétences pour réaliser mon projet de sécurité. A cette époque, l'innovation à la mode était le cloud et l'IA. Personne ou presque ne parlait de cybersécurité. Je rendais compte au PDG en priorité en accord avec le RSSI. Aujourd'hui, l'entreprise est l'une des plus sûre au monde et cela ne l'empêche pas de faire du Cloud et de l'IA. Des sous-traitant de Thales se sont fait voler des données par 2 fois en un an; mais c'est tout. Les dix premières entreprises numériques américaines utilisent la solution développée par Thales.

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La grande majorité des entreprises sont en retard d'une guerre. La situation s'est aggravée lors de la pandémie. La guerre en Ukraine a laché les chiens. Résorber le retard devient une urgence quand près de la moitié des experts en cybersécurité vont prendre leur retraite dans les 5-10 ans à venir. Aujourd'hui, lorsqu'on a les compétences, mieux vaut passer du côté obscur de la Force : plus gratifiant, moins stressant, plus de moyens, plus rémunérateur, mais pas moins de travail de veille. Il faut vraiment avoir la vocation pour défendre. Cette pénurie est donc loin d'être terminée. Donc beaucoup de contrats vont encore être perdus. Et il s'agit d'une bonne chose : cela obligera les entreprises à mettre les moyens humains et techniques pour sécuriser et c'est devenu prioritaire dans la situation de cyberguerre actuelle.