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L’UFC-Que Choisir porte plainte auprès de la CNIL contre Meta pour non-respect du RGPD
Cambridge Analytica aurait fait du profilage de 50 millions d'utilisateurs de Facebook aux USA et en UK,
pour influer sur les élections et le vote du Brexit
Le quotidien américain New York Times et britannique The Guardian ont publié des informations relatives à une campagne de manipulation orchestrée par l’entreprise Cambridge Analytica, une société spécialisée dans l’analyse de données (data mining). La source, un lanceur d’alerte canadien répondant au nom de Christopher Wylie, a été employé au sein de cette entreprise qui est suspectée d’avoir exploité les données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook à leur insu.
Ces données auraient permis d’effectuer un profilage des électeurs potentiels dans le cadre de la campagne victorieuse de Donald Trump outre-Atlantique, mais aussi du « Oui » au Brexit.
Sur le New York Times, nous pouvons lire :
« L'entreprise avait obtenu un investissement de 15 millions de dollars de Robert Mercer, le riche donateur républicain, et courtisé son conseiller politique, Stephen K. Bannon, avec la promesse d'outils qui pourraient identifier les personnalités des électeurs américains et influencer leur comportement. Mais il n'avait pas les données pour faire fonctionner ses nouveaux produits.
« Ainsi, l'entreprise a recueilli des informations privées des profils Facebook de plus de 50 millions d'utilisateurs sans leur autorisation, selon d'anciens employés, associés et documents de Cambridge, ce qui en fait l'une des plus importantes fuites de données dans l'histoire du réseau social. La violation a permis à l'entreprise d'exploiter l'activité privée des médias sociaux d'un large éventail de l'électorat américain, en développant des techniques qui ont étayé son travail sur la campagne du président Trump en 2016.
« Un examen du New York Times et de The Observer de Londres révèle comment la volonté de Cambridge Analytica de mettre sur le marché une nouvelle arme potentiellement puissante a entraîné sa mise en examen – ainsi que celle des riches investisseurs conservateurs cherchant à remodeler la politique – par des enquêteurs et des législateurs des deux côtés de l’Atlantique. »
Comment Cambridge Analytica a-t-elle obtenu des données Facebook sur quelque 50 millions de personnes ?
Il faut d’abord savoir que Cambridge a payé pour acquérir les renseignements personnels par l'intermédiaire d'un chercheur externe, le Dr Aleksandr Kogan qui, selon Facebook, prétendait les recueillir à des fins académiques. Il ne s’agit donc pas d’une violation du système de Facebook.
Ceci étant dit, rappelons que Facebook offre un certain nombre d'outils technologiques pour les développeurs de logiciels, et l'un des plus populaires est Facebook Login, qui permet aux gens de simplement se connecter à un site Web ou une application en utilisant leur compte Facebook au lieu d’enregistrer de nouvelles informations. Vous verrez probablement le même système avec d’autres services populaires comme celui de Google.
Les gens s’en servent probablement parce que c'est facile (en deux clics, ils peuvent créer leur compte) et élimine le besoin de se souvenir d'une nouvelle combinaison pseudo/MdP.
Seulement voilà : lorsque les utilisateurs utilisent Facebook Login, ils accordent au développeur de l'application une série d'informations provenant de leur profil Facebook, telles que leur nom, leur emplacement, leur adresse e-mail ou leur liste d'amis. C'est ce qui est arrivé en 2015, quand un professeur de l'Université de Cambridge nommé Dr Aleksandr Kogan a créé une application appelée « thisisyourdigitallife » qui utilisait cette fonctionnalité de connexion de Facebook. Quelque 270 000 personnes ont utilisé Facebook Login pour créer des comptes et ont ainsi choisi de partager leurs données personnelles avec Kogan.
En 2015, cependant, Facebook a également permis aux développeurs de recueillir des informations sur les réseaux d'amis de personnes qui ont utilisé Facebook Login. Cela signifie que même si un seul utilisateur a accepté de remettre ses données, les développeurs peuvent également accéder à certaines données sur leurs amis. Précisons que depuis, Facebook a mis à jour ses conditions de service pour que cela ne soit plus possible, du moins pas au même niveau de détail.
Grâce à ces 270 000 personnes qui ont opté, Kogan a pu accéder aux données de quelque 50 millions d'utilisateurs de Facebook, selon le Times. Cette collecte de données aurait pu inclure des informations sur l'emplacement et les centres d'intérêt des utilisateurs, ainsi que des informations plus détaillées, telles que des photos, des mises à jour d'état et des enregistrements.
Le Times a constaté que les données de Cambridge Analytica « d’environ 30 millions de [personnes] contenaient suffisamment d'informations, y compris les lieux de résidence, que l'entreprise pourrait faire correspondre les utilisateurs à d'autres enregistrements et construire des profils psychographiques. »
Les choses sont devenues problématiques lorsque Kogan a partagé ces données avec Cambridge Analytica. Facebook soutient que cela va à l'encontre des conditions d'utilisation de l'entreprise. Conformément à ces règles, les développeurs ne sont pas autorisés à « transférer les données que vous avez reçues de nous (y compris les données anonymes, agrégées ou dérivées) vers tout réseau publicitaire, courtier de données ou autre service de publicité ou de monétisation. »
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Robert Mercer, qui a investi 15 millions de $ dans Cambridge Analytica, où sa fille Rebekah fait partie du comité de direction
Dès 2015, Facebook avait découvert les pratiques du professeur et exigé « des certifications d’Alexandr Kogan et de toutes les parties auxquelles il avait transmis des données que celles-ci avaient été détruites. »
Après les avoir obtenues, Facebook estime maintenant avoir de bonnes raisons de penser que les données n’avaient finalement pas été effacées.
De ce fait, la société de Mark Zuckerberg annonce avoir exclu de Facebook le professeur Kogan et Cambridge Analytica. À ce titre, ils ne peuvent plus gérer les pages Facebook de leurs clients et acheter d’espaces publicitaires : « Nous avons suspendu Cambridge Analytica de notre plateforme pour une violation claire de nos politiques. Ils ne peuvent pas acheter d’annonces ni administrer les pages de leurs clients. »
Le compte Facebook de Christopher Wylie a également été suspendu. Selon Tamsin Allen, son avocat, la numéro un des réseaux sociaux aurait tout d’abord collaboré avec celui-ci avant de le bannir de Facebook publiquement après publication des deux articles.
En Grande-Bretagne, Cambridge Analytica est confrontée à des enquêtes croisées du Parlement et des régulateurs du gouvernement sur des allégations selon lesquelles elle aurait effectué un travail illégal sur la campagne « Brexit ». Le pays a des lois strictes sur la vie privée, et sa commissaire à l'information a annoncé samedi qu'elle cherchait à savoir si les données de Facebook avaient été « illégalement acquises et utilisées ».
Aux États-Unis, les enquêteurs du Congrès ont interrogé Alexander Nix, le directeur général de Cambridge Analytica,sur le rôle de l'entreprise dans la campagne Trump. Et le conseiller spécial du département de la Justice, Robert S. Mueller III, a demandé les courriels des employés de Cambridge Analytica qui ont travaillé pour l'équipe Trump dans le cadre de son enquête sur l'ingérence russe dans les élections.
Le quotidien américain indique que « Bien que la substance de l'intérêt de Mueller soit un secret bien gardé, les documents consultés par The Times indiquent que la filiale britannique du cabinet prétend avoir travaillé en Russie et en Ukraine. Et le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a révélé en octobre que Nix l'avait contacté pendant la campagne dans l'espoir d'obtenir des informations confidentielles. »
Source : NYT, The Guardian
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
:fleche: Les réseaux sociaux peuvent-ils, selon vous, contribuer à faciliter le profilage d'internautes et donc la manipulation de masse ?
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Après le congrès, c'est au tour de la FTC de lancer une enquête sur Facebook
Après le congrès, c'est au tour de la FTC de lancer une enquête sur Facebook,
sur l'utilisation des données de millions d'utilisateurs sans leur consentement
Nous vous rapportions que le quotidien américain New York Times et britannique The Guardian ont publié des informations relatives à une campagne de manipulation orchestrée par l’entreprise Cambridge Analytica, une société spécialisée dans l’analyse de données (data mining). La source, un lanceur d’alerte canadien répondant au nom de Christopher Wylie a été employé au sein de cette entreprise qui est suspectée d’avoir exploité les données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook à leur insu.
Ces données auraient permis d’effectuer un profilage des électeurs potentiels dans le cadre de la campagne victorieuse de Donald Trump outre-Atlantique, mais aussi du « Oui » au Brexit.
Le New York Times a alors expliqué que :
« L'entreprise avait obtenu un investissement de 15 millions de dollars de Robert Mercer, le riche donateur républicain, et courtisé son conseiller politique, Stephen K. Bannon, avec la promesse d'outils qui pourraient identifier la personnalité des électeurs américains et influencer leur comportement. Mais il n'avait pas les données pour faire fonctionner ces nouveaux produits.
« Ainsi, l'entreprise a recueilli des informations privées des profils Facebook de plus de 50 millions d'utilisateurs sans leur autorisation, selon d'anciens employés, associés et documents de Cambridge, ce qui en fait l'une des plus importantes fuites de données dans l'histoire du réseau social. La violation a permis à l'entreprise d'exploiter l'activité privée des médias sociaux d'un large éventail de l'électorat américain, en développant des techniques qui ont étayé son travail sur la campagne du président Trump en 2016. »
Si ce scandale a déjà donné lieu à des enquêtes sur les deux territoires, selon des sources, la Federal Trade Commission des États-Unis va entrer dans la partie. En effet, l’autorité va chercher à déterminer si Facebook a violé les termes d'un décret de consentement de 2011 concernant la transmission de données personnelles qui ont été transférées à Cambridge Analytica à l'insu des utilisateurs.
Selon les termes du règlement de 2011, Facebook a accepté d'obtenir le consentement de l'utilisateur avant d’effectuer certains changements dans les paramètres de confidentialité. Pour situer dans le contexte, Facebook avait été accusé d’avoir trompé ses utilisateurs en les forçant à partager plus d’informations personnelles qu’ils ne le voulaient. Cette plainte est survenue après que l'entreprise a modifié certains paramètres utilisateur sans en informer ses utilisateurs, selon une déclaration de la FTC à ce moment-là.
La FTC est la principale agence des États-Unis chargée de faire respecter l'adhésion des entreprises à leurs propres politiques de confidentialité et pourrait imposer des amendes de l’ordre des millions de dollars à l'entreprise si elle découvre que Facebook a enfreint un décret de consentement de 2011.
« La FTC devrait examiner attentivement cette situation afin de déterminer s'il y a une infraction au décret », a déclaré dans un communiqué Gene Kimmelman, un ancien avocat en chef de la division antitrust du ministère de la Justice. « La FTC devrait utiliser toute son énergie pour empêcher que cela ne se reproduise. »
« La FTC prend au sérieux les allégations selon lesquelles les données de millions de personnes ont été utilisées sans autorisation appropriée », a déclaré mardi Terrell McSweeny, de la FTC. Il a ajouté que « ces allégations mettent en évidence les droits limités des Américains sur leurs données. Les consommateurs ont besoin de protections plus fortes pour l'ère numérique, telles que des lois complètes sur la sécurité et la confidentialité des données, la transparence et la responsabilité des courtiers de données, ainsi que des droits sur un contrôle de leurs données. »
Source : Bloomberg
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L'un des fondateurs de WhatsApp appelle à quitter Facebook
L'un des fondateurs de WhatsApp appelle à quitter Facebook,
suite au scandale lié à la fuite massive de données utilisées pour un profilage
En 2009, Jan Koum et Brian Acton, deux anciens ingénieurs de Yahoo, ont fondé l’entreprise WhatsApp, responsable du développement et de la maintenance de l’application de messagerie du même nom. L’application a connu un tel succès qu’elle n’a pas manqué d’attirer la convoitise de Facebook qui se l’est appropriée en février 2014 pour un montant de 19 milliards de dollars dont une grande partie a été versée sous forme d’actions Facebook et une autre payée en cash. L'accord prévoyait le versement de la somme de 3 milliards de dollars en actions sous réserve du bouclage du rachat. Cette dernière somme a été versée aux fondateurs et salariés de l'application de messagerie.
Petite parenthèse, après une dizaine d’années chez Apple et Yahoo, Brian Acton recherchait du travail et s’est vu fermer les portes de Twitter (mai 2009) et Facebook (août 2009). Mais il ne s’est pas découragé pour autant et a parlé de ces refus dans des tweets comme des motivations pour avancer dans la vie. Belle ironie de la vie lorsque Facebook vient vers lui pour lui racheter son application.
La popularité de WhatsApp n’a eu de cesse de croître, en 2016, l’application était utilisée par un milliard de personnes dans le monde chaque mois. En juillet 2017, elle a annoncé qu’elle était utilisée par un milliard de personnes dans le monde… chaque jour.
Mais Brian Acton semble ne pas avoir apprécié l’évolution de ce mariage entre Facebook et WhatsApp. C’est en tout cas ce que suggèrent certaines de ces actions. Par exemple, il a quitté WhatsApp l’année dernière et a décidé de financer une fondation pour démocratiser l’utilisation de Signal qu’il a financé à hauteur de 50 millions de dollars.
Pour rappel, Signal est l’application de messagerie chiffrée qui a contribué à démocratiser le chiffrement de bout en bout. Aux côtés de Moxie Marlinspike, fondateur de Signal, Acton a affiché sa détermination à mener à bien sa mission : « Je partage avec Moxie une croyance : que la meilleure manière de continuer à assurer la disponibilité de services de communication low-cost et hautement sécurisés comme Signal est de le faire à travers une structure de fondation, qui serait loin des limites d'une entreprise qui cherche à faire du profit. » Une petite pique envoyée au passage à Facebook qui a été critiqué par les CNIL européennes suite aux partages de données entre WhatsApp et Facebook au nom de l’amélioration des publicités ciblées et donc du profit.
Cette fois-ci, après les révélations d’un dénonciateur qui a fait savoir que les données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook ont été utilisées pour faire un profilage dans le but de les influencer durant la campagne présidentielle américaine, mais également dans le vote du Brexit, Acton est plus direct : « il est temps. #deletefacebook », peut-on lire sur un tweet qui a le mérite d’être précis et concis.
Il est donc temps pour lui de supprimer Facebook. Il joint sa voix aux centaines d'autres personnes annonçant leur intention de ne plus utiliser le réseau social, suite au scandale de Cambridge Analytica.
L’ingénieur est devenu milliardaire grâce à la vente de WhatsApp à Facebook et son patrimoine s’élève à 5,5 milliards de dollars en mars 2018 d’après le magazine américain Forbes.
Source : blog WhatsApp, Forbes, Twitter
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette initiative ?
Voir aussi :
:fleche: L'application de messagerie Signal lance une fondation qui reçoit un don de l'un des cofondateurs de WhatsApp à hauteur de 50 millions de dollars
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Edward Snowden estime que Facebook est une société de surveillance
Edward Snowden estime que Facebook est une société de surveillance
Qui se fait passer pour un réseau social
Le lanceur d’alerte Edward Snowden s’en est pris à Facebook dans un tweet publié récemment où il affirme que l’entreprise technologique américaine gagne de l’argent en monnayant les informations confidentielles de ses utilisateurs : « Facebook se fait de l’argent en exploitant et en vendant des détails intimes sur la vie privée de millions de personnes, bien au-delà des rares détails que vous publiez volontairement », a-t-il dénoncé.
Sa réaction fait suite à la suspension de Cambridge Analytica, une société d’analyse de données qui a travaillé pour la campagne du président Trump, du réseau social Facebook. D’après lui, « ce ne sont pas des victimes, ce sont des complices ».
En agissant de la sorte, la firme de Menlo Park voulait sanctionner Cambridge Analytica, ce dernier ayant été accusé d’avoir illégalement collecté et exploité les données de millions d’utilisateurs du réseau social de Facebook. Le professeur Kogan et Cambridge Analytica ne peuvent plus gérer les pages Facebook de leurs clients et acheter d’espaces publicitaires : « Nous avons suspendu Cambridge Analytica de notre plateforme pour une violation claire de nos politiques. Ils ne peuvent pas acheter d’annonces ni administrer les pages de leurs clients. »
Tout part d’une application, baptisée « thisisyourdigitallife », qui a été conçue par Aleksandr Kogan, un chercheur en psychologie de l’université de Cambridge. Cette appli se présentait sur Facebook comme une application utilisée par des psychologues à des fins académiques et proposait aux internautes de remplir des tests de personnalité. Malheureusement, elle collectait aussi, à l’insu de ses utilisateurs, les données privées de ces derniers et ces informations auraient été transmises à Cambridge Analytica.
Rappelons que Facebook offre un certain nombre d’outils technologiques pour les développeurs de logiciels, et l’un des plus populaires est Facebook Login, qui permet aux gens de simplement se connecter à un site Web ou une application en utilisant leur compte Facebook au lieu d’enregistrer de nouvelles informations. Et en 2015, l’entreprise permettait aux développeurs de recueillir des informations sur les réseaux d’amis de personnes qui ont utilisé Facebook Login.
Lorsque les utilisateurs utilisent Facebook Login, ils accordent au développeur de l’application une série d’informations provenant de leur profil Facebook, telles que leur nom, leur emplacement, leur adresse e-mail ou leur liste d’amis. En parallèle, même si un seul utilisateur a accepté de remettre ses données, les développeurs peuvent également accéder à certaines données sur leurs amis.
Quelque 270 000 personnes ont utilisé Facebook Login pour créer des comptes et ont ainsi choisi de partager leurs données personnelles avec Kogan. Mais finalement, grâce à ces 270 000 utilisateurs de base, Kogan a pu accéder aux données de quelque 50 millions d’utilisateurs de Facebook, selon le Times. Cette collecte de données aurait pu inclure des informations sur l’emplacement et les centres d’intérêt des utilisateurs, ainsi que des informations plus détaillées, telles que des photos, des mises à jour d’état et des enregistrements.
Les choses sont devenues problématiques lorsque Kogan a livré ces données à Cambridge Analytica. Facebook soutient que cela va à l’encontre des conditions d’utilisation de l’entreprise. Conformément à ces règles, les développeurs ne sont pas autorisés à « transférer les données que vous avez reçues de nous (y compris les données anonymes, agrégées ou dérivées) vers tout réseau publicitaire, courtier de données ou autre service de publicité ou de monétisation. »
« Les entreprises qui gagnent de l’argent en collectant et en vendant des dossiers détaillés sur leur vie privée étaient autrefois décrites comme des “sociétés de surveillance” », a déclaré Snowden. « Leur repositionnement en tant que “réseaux sociaux” est la tromperie la plus réussie depuis que le Département de la Guerre est devenu le Département de la Défense », a-t-il ajouté.
Cambridge Analytica, pour sa part, a démenti tout acte répréhensible, en publiant une déclaration selon laquelle l’entreprise « respecte pleinement » les conditions d’utilisation de Facebook.
Source : Washington Examiner
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Snowden a-t-il vu juste ou se méprend-il, selon vous ?
Voir aussi
:fleche: Cambridge Analytica aurait fait du profilage de 50 millions d'utilisateurs de Facebook pour influer sur les élections US et le vote du Brexit
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Facebook est poursuivi en justice par certains de ses actionnaires
Facebook est poursuivi en justice par certains de ses actionnaires
À cause du scandale de Cambridge Analytica
Depuis des mois, Facebook est accusé d’avoir été instrumentalisé par des entités liées à la Russie pour manipuler l’opinion publique aux États-Unis, notamment pendant la campagne électorale américaine de 2016, et ailleurs dans le monde. Elle est aussi régulièrement pointée du doigt dans les affaires liées à la diffusion de fausses nouvelles et de contenus discriminatoires sur Internet.
Le scandale de Cambridge Analytica qui éclabousse Facebook en ce moment semble être un signe de mauvais augure pour le géant des réseaux sociaux américain. La firme de Menlo Park est désormais poursuivie par certains de ses actionnaires. En outre, des politiques estiment aux États-Unis que cette affaire pourrait être le chainon manquant qui permettrait aux mécontents de la dernière élection présidentielle US de prouver qu’il y a effectivement eu collusion entre Trump et la Russie et que le pays de Poutine a eu un rôle déterminant dans la défaite d’Hilary Clinton.
Ce scandale a ceci de particulier qu’il implique au moins quatre acteurs clés : un informaticien russe, une société spécialisée dans la communication stratégique et l’analyse de données, le géant des réseaux sociaux Facebook et des politiciens. Dans cette affaire, une masse de données collectées qui devaient, à l’origine, servir à une recherche universitaire auraient été détournées pour alimenter une « arme de déstabilisation politique » qui aurait permis l’ascension de Donald Trump à la magistrature suprême des États-Unis.
L’informaticien russe du nom d’Aleksandr Kogan a effectué des travaux de recherche à l’Université de Cambridge et a conçu une application baptisée « Thisisyourdigitallife ». Cette appli se présentait sur le réseau social Facebook comme une application utilisée par des psychologues à des fins académiques et proposait aux internautes de remplir des tests de personnalité avec à la clé une rémunération pour les participants.
Quelque 270 000 personnes ont choisi de partager leurs données personnelles avec Kogan au travers de son application d’utilité académique. Mais finalement, grâce à ces 270 000 utilisateurs de base, Kogan a pu accéder aux données de 30 à 50 millions d’utilisateurs de Facebook qui n’ont pas été avertis de la manœuvre. Mais il n’a rien fait d’illégal à ce moment-là puisqu’il ne violait aucune des procédures ou règles établies par Facebook.
Les choses sont devenues problématiques lorsque Kogan a livré ces données à Cambridge Analytica. Facebook soutient que cela va à l’encontre des conditions d’utilisation de l’entreprise. Conformément à ces règles, les développeurs ne sont pas autorisés à « transférer les données que vous avez reçues de nous (y compris les données anonymes, agrégées ou dérivées) vers tout réseau publicitaire, courtier de données ou autre service de publicité ou de monétisation. »
« En 2015, nous avions appris qu’Aleksandr Kogan nous avait menti et avait violé la politique de la plateforme en transmettant les données récupérées sur une application utilisant une interface de connexion de Facebook à SCL/Cambridge Analytica », a déclaré dans un communiqué Paul Grewal, le vice-président et directeur juridique adjoint de Facebook.
La startup Cambridge Analytica, au cœur de ce scandale, est une filiale de l’entreprise de marketing Strategic Communication Laboratories. Elle a été fondée en 2013 et offre ses services aux partis politiques. Elle compte dans ses effectifs des spécialistes du big data ainsi que des experts politiques.
Cambridge Analytica aurait développé un logiciel capable de prédire et peut-être d’influencer le vote des électeurs. Pour alimenter cette machine, la société aurait utilisé les données récoltées par Kogan et son application d’utilité académique sur le réseau social Facebook. Les données dont il est question ici concerneraient un tiers des membres actifs en Amérique du Nord et près d’un quart des électeurs américains. Un ancien employé de Cambridge Analytica du nom de Christopher Wylie interrogé par le Guardian a d’ailleurs confié qu’il a participé à la fabrication de cette « arme de guerre psychologique ». C’est lui qui a joué le rôle du lanceur d’alerte en dénonçant les pratiques de Cambridge Analytica.
Fait étrange, Christopher Wylie a été licencié en 2009 par le Parti libéral du Canada pour lequel il travaillait, justement parce qu’il aurait proposé des méthodes de collecte de données jugées trop intrusives. Aujourd’hui, c’est lui qui dénonce l’exploitation abusive des données qui implique Facebook et son ancien employeur Cambridge Analytica qu’il a quitté en 2014.
Le programme conçu par Cambridge Analytica aurait permis au camp Trump pendant la campagne électorale de 2016 de détecter les potentiels électeurs républicains et d’élaborer des approches ciblées afin d’inciter ces derniers à voter pour son candidat. L’actuel locataire de la Maison-Blanche et son équipe de campagne auraient profité de cet outil pour effectuer des simulations de participation ou déterminer les régions où les déplacements du candidat seraient les plus utiles.
Ce scandale n’arrange pas les affaires de la firme de Menlo Park qui a vu la valeur de ses actions en bourse reculer (– 9 % environ) et sa capitalisation fondre de presque 30 milliards USD en quelques heures depuis le début de la crise. Aux États-Unis, les procureurs de New York et du Massachusetts, la FTC ont ouvert des enquêtes contre le géant des réseaux sociaux.
Comme cela a été évoqué plus haut, cette situation a poussé certains des actionnaires du groupe (ceux qui ont acheté des parts depuis février 2017) à déposer un recours collectif contre Facebook devant la justice américaine. Ils estiment en effet que les pertes financières enregistrées depuis quelques jours par la société dans laquelle ils ont investi sont liées à ce scandale. Ils martèlent aussi que Facebook a violé ses propres politiques de confidentialité et les a trompés « en autorisant des tiers à accéder aux données personnelles de millions d’utilisateurs de Facebook sans leur consentement ».
Darren Robbins, un avocat spécialisé dans les recours collectifs qui n’est pas impliqué dans l’affaire, a qualifié l’affaire Cambridge Analytics de « troublante » pour Facebook et le pays dans son ensemble et souligné que les investisseurs pourront obtenir gain de cause s’ils parviennent à démontrer que Facebook les a incités à investir en partie sur la base d’informations fausses, trompeuses ou incomplètes concernant des pratiques qui auraient pu éviter les problèmes de confidentialité des utilisateurs.
« Ils ont une culpabilité potentielle dans un certain nombre de domaines », a confié Robbins avant d’ajouter : « qu’il s’agisse de la responsabilité des utilisateurs, des régulateurs gouvernementaux ou des investisseurs, il y a des implications pour notre société compte tenu de la position unique que Facebook occupe dans la vie quotidienne des Américains. »
Source : Bloomberg, La Presse
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi
:fleche: Edward Snowden estime que Facebook est une société de surveillance qui se fait passer pour un réseau social
:fleche: Russie et USA s'accusent mutuellement d'ingérence dans les élections, mais ce sont leurs entreprises technologiques qui en font les frais
Scandale Cambridge Analytics : Mark Zuckerberg reconnait avoir commis des erreurs
Scandale Cambridge Analytics : Mark Zuckerberg reconnait avoir commis des erreurs
et annonce de nouvelles mesures pour éviter d’autres abus
Mark Zuckerberg a finalement brisé le silence pour s’exprimer au sujet de la collecte illicite de données de 50 millions d'utilisateurs de Facebook ; lesquelles données ont été utilisées plus tard par la firme d’analyse Cambridge Analytica à des fins de profilage et de communication stratégique dans le cadre de la campagne de Donald Trump. Pour lui, il s’agissait avant tout d’un abus de confiance entre le dénommé Aleksandr Kogan, Cambridge Analytica et Facebook. Il n’a toutefois pas manqué d’indiquer que c'était aussi un abus de confiance entre Facebook et les personnes qui partagent leurs données avec le site en s’attendant à ce que leurs données soient protégées par le réseau social.
Mais en ce qui concerne la protection des données des utilisateurs, Mark Zuckerberg assure avoir déjà pris les mesures les plus importantes en 2014 pour empêcher les mauvais acteurs d'accéder à ces informations de cette manière. « Les actions les plus importantes pour empêcher que cela se reproduise aujourd'hui, nous les avons prises des années auparavant », dit-il dans une publication sur Facebook. « En 2014, afin d'éviter les applications abusives, nous avons annoncé que nous étions en train de modifier l'ensemble de la plateforme afin de limiter considérablement les accès aux données. Plus important encore, les applications comme celle de Kogan ne pouvaient plus demander des données sur les amis d'une personne à moins que ces amis aient également autorisé l'application. Nous avons également demandé aux développeurs d'obtenir notre approbation avant de pouvoir demander des données sensibles à des personnes. Ces actions empêcheraient toute application comme celle de Kogan de pouvoir accéder à autant de données aujourd'hui », a-t-il ajouté.
Il reconnait cependant que Facebook a aussi commis des erreurs qui ont permis cette collecte illégale des données, et annonce donc de nouvelles mesures pour que cela ne se produise plus. Il présente plus précisément trois mesures, à savoir un contrôle approfondi des applications suspectes, un accès plus restreint aux données des utilisateurs par les développeurs et une plus grande transparence en ce qui concerne les applications ayant accès aux données des utilisateurs.
Pour le contrôle des applications, Facebook compte étudier toutes celles qui ont eu accès à de grandes quantités d'informations jusqu’en 2014, au moment où la société a modifié sa plateforme pour réduire l'accès aux données. Le réseau social va également effectuer un audit complet de toute application présentant des activités suspectes et bannir, de sa plateforme, tout développeur qui n'acceptera pas cette vérification approfondie. « Et si nous trouvons des développeurs qui ont mal utilisé des informations personnellement identifiables, nous allons les bannir et informer tous les utilisateurs concernés par cette violation. Cela inclut aussi les personnes dont Kogan a mal utilisé les données », explique Mark Zuckerberg.
Pour ce qui est de la deuxième mesure, Facebook envisage de restreindre davantage l'accès aux données par les développeurs pour éviter d'autres types d'abus. Comme l’explique son PDG, le numéro un des réseaux sociaux va supprimer l'accès des développeurs à vos données si vous n'avez pas utilisé leur application pendant trois mois. L’entreprise va également réduire les données que vous partagez avec une application lorsque vous vous y connectez. Vous ne pourrez partager que votre nom, votre photo de profil et votre adresse e-mail uniquement. En plus de cela, « nous allons exiger aux développeurs non seulement d'obtenir une approbation, mais aussi de signer un contrat afin de demander à [chaque utilisateur] d'accéder à ses publications ou à d'autres données privées », a ajouté le patron de Facebook, en promettant au passage plus de changements dans les prochains jours.
Enfin, la dernière mesure annoncée par Facebook consistera à se montrer plus transparent sur les applications qui ont accès aux données des utilisateurs. Le site dit en effet vouloir s’assurer que vous sachiez quelles applications vous avez autorisées à accéder à vos données. Pour cela, le mois prochain, Facebook va afficher en haut de votre flux d’actualités, un outil qui vous permettra de savoir les applications que vous avez utilisées et qui vous donnera un moyen facile de révoquer les autorisations de ces applications sur vos données. Cet outil est déjà disponible dans les paramètres de confidentialité, mais Facebook veut maintenant le placer en haut du flux d’actualités afin qu’il soit bien vu par tous les utilisateurs.
Cette série de mesures indique que Facebook reconnait sa responsabilité dans l’acquisition illicite et l’utilisation faite des données de ses utilisateurs. Le Congrès et la FTC des États-Unis enquêtent d’ailleurs sur cette violation massive de données, et d’après certains médias, Mark Zuckerberg est disposé à témoigner devant le Congrès.
Source : Mark Zuckerberg
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous des mesures annoncées par Facebook ?
:fleche: Quelles menaces pour les développeurs ?
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Scandale Cambridge Analytics : les utilisateurs se décident enfin à quitter Facebook
Scandale Cambridge Analytics : les utilisateurs commencent à déserter Facebook
Pour protester contre la collecte illicite de données
Rien ne va plus pour Facebook, cette semaine le réseau social fait face à l’un des pires scandales depuis son lancement en 2004 par Mark Zuckerberg. Et pour cause, la révélation de la fuite massive de données de quelque 50 millions utilisateurs, des données utilisées pour un profilage dans le but de les influencer durant la campagne présidentielle américaine, mais également dans le vote du Brexit.
Suite à ces révélations, plusieurs personnalités ont appelé les utilisateurs de Facebook à supprimer leur compte et déserter la plateforme, notamment Brian Acton, l’un des fondateurs de Whatsapp, l’application de messagerie rachetée par Facebook. Pour Edward Snowden, Facebook est plus qu’un réseau social, c’est une véritable société de surveillance.
Hier finalement, Mark Zuckerberg a décidé de briser son silence concernant la collecte illicite de données. Le PDG a reconnu avoir commis des erreurs et a annoncé de nouvelles mesures pour éviter d’autres abus.
Alors que le PDG de Facebook tente tant bien que mal de limiter les dégâts, la campagne #DeleteFacebook bat son plein sur les autres réseaux sociaux, notamment sur Twitter où le hashtag est apparu plus de plus 10 000 fois hier en deux heures seulement, selon le service d’analytics ExportTweet. En mardi, il a été mentionné 40[nbsp][/nbsp398 fois !
Bien évidemment, le hashtag a été popularisé par des profils notoires et vérifiés sur Twitter, à l’image de Cher qui a informé qu’elle a dû supprimer son compte Facebook, une décision difficile pour elle, mais nécessaire, car « elle aime les États-Unis ».
Brian Acton pour sa part a dit dans un tweet adressé à ses dizaines de milliers d’abonnés qu’il est grand temps de quitter Facebook.
Mais qu’en est-il des gens qui ne sont pas des milliardaires ou des célébrités ? Les gens qui ne vont sur Facebook que pour rester en contact avec certains membres proches de la famille, des amis ou pour des opportunités professionnelles ? Et bien pour certains, la décision n’a pas été difficile, comme le montrent ces déclarations :
Richard H. Perry
Cinéaste à Los Angeles
Richard H. Perry, cinéaste à Los Angeles, a supprimé son compte Facebook cette semaine
Pendant longtemps maintenant, M. Perry a voulu quitter Facebook.
Il n’a jamais été confortable de savoir que le réseau social avait accès à l’essentiel de ses informations personnelles. Durant les mois qui ont précédé l'élection présidentielle américaine en 2016, il a observé Facebook se transformer en ce qu’il a appelé « une plateforme à ordures pleine de pubs et d’articles bizarres repostés, en plus des gens que vous aimez qui se révèlent comme étant racistes. »
Mais Facebook n’a pas été toujours mauvais, c’est là que M. Perry a toujours fait la promotion de ses films, où il a publié des annonces pour trouver de l’aide sur le plateau de tournage, et où il a communiqué avec les collègues et un « grand nombre » d’amis et de membre proches de la famille.
Jusqu’à ce que le scandale Cambridge Analytica est apparu.
« J’ai soupçonné que ce genre de trucs continuait, mais ça a été la première fois que ça a été clairement exposé, » dit-il. « Ça semble si malicieux, et Facebook apparait comme étant complice du bas jusqu’au haut, c’est comme s’ils s’en foutent de leurs utilisateurs. »
M. Perry, 39 ans, a décidé donc de supprimer son profil et compte passer à Twitter et Instagram.
« Ça a été une décision facile, » dit-il. « Ça ne sera pas la fin du monde. »
Dan Clark
Un ancien combattant de la marine de guerre
M. Clark a créé deux comptes Facebook, un pour chatter avec des amis et un autre compte séparé pour les membres de sa famille. Cette semaine, il a supprimé les deux comptes.
« Facebook a été la principale plateforme que j’ai utilisée pour rester en contact avec eux, et ça a été une décision difficile de quitter, » dit-il. « Mais vous devez défendre quelque chose, alors j’ai mis mon pied à terre et j’ai dit ça suffit. »
M. Clark, 57 ans, a dit qu’il a déjà été en colère contre Facebook après que certaines de ses publications, qui présentent des points de vue conservateurs, ont été censurées. Il n’a pas aussi supporté l’idée que ses informations personnelles étaient vendues ou partagées avec des tiers sans préavis.
Avant de quitter le réseau social, M. Clark a publié un post pour demander à ses amis de lui envoyer leurs numéros de téléphone. Plus de 100 personnes ont répondu à l’appel en trois jours.
« Il existe aujourd’hui plusieurs façons pour rester en contact : téléphones, email, messagerie, Gab, qui est un réseau social qui ne censure rien, » dit-il. « Facebook est plus obsolète que certains ne le pensent. »
Alexandra Kleeman
Rédactrice
Alexandra Kleeman, dans son appartement à Staten Island, a dit qu'elle est paniquée par l'idée que ses données soient utilisées à des fins qui vont à l'encontre de sa volonté
Après avoir vu un post sur Facebook informant que le Pape François soutient la candidature de Donald Trump, Alexandra Kleeman a connu pour la première fois une fake news et a littéralement changé la façon avec laquelle elle perçoit Facebook.
« Ça a changé le sentiment psychologique et émotionnel de la plateforme pour moi, » dit-elle. « Je ne me sentais plus bien lorsque je me connectais. »
Le scandale de Cambridge Analytica l’a poussé à supprimer l’application de Facebook de son téléphone. « Je ne vais pas leur donner mes clics d’engagement », a dit la femme de 32 ans. Mais elle a décidé néanmoins de garder la fonction de chat ouverte pour des raisons professionnelles et va continuer à utiliser Instagram.
Elle n’a pas de problème si certaines données personnelles sont rendues publiques, elle avait un blog elle-même. « Mais l’idée que mes données sont utilisées à des fins qui vont à l’encontre de ma volonté, ça me fait peur. »
Source : The New York Times
Et vous ?
:fleche: Avez-vous supprimé votre compte Facebook ?
:fleche: Pensez-vous que Facebook va se remettre de cette crise ?
Voir aussi :
:fleche: Scandale Cambridge Analytics : Mark Zuckerberg reconnait avoir commis des erreurs et annonce de nouvelles mesures pour éviter d'autres abus
:fleche: Facebook est poursuivi en justice par certains de ses actionnaires à cause du scandale de Cambridge Analytica
:fleche: Un professeur de l'université de New York appelle à démanteler les géants de la tech, les GAFA sont-ils devenus beaucoup trop puissants ?