C'est bien FB qui partagé les données avec ce "chercheur", non?
Et quand Obama a récupéré et utilisé les données de tous les utilisateurs de FB, on a dit quoi? RIEN parce qu'il était dans le camps du bien (gauche).
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ça, il me semble que c'est de l'ordre d'une fake news.
Si les équipes d'Obama on utilisé FaceBook et Tweeter, c'est uniquement comme support médiatique, ou, au pire pour constituer des sondages d'opinions.
En tout cas, ils n'ont pas envoyé de faux messages comme cela à été le cas avec Trump.
Sinon, pour en revenir au faits, le sondage/logiciel « thisisyourdigitallife » n'a été rempli uniquement par 270.000 personnes,
mais les informations collectées ne se limitaient pas au questionnaire, mais à l'ensemble de ces données sur FB, ainsi que sur tous ses "amis" et relations.
Au total c'est donc plus de 87 millions de comptes FB qui ont été noyautés, on peut donc considérer que plus de 86,7 millions de personnes n'ont jamais donné leur consentement.
FB à toujours joué au plus malin sur ses conditions d'utilisations; en les changeant souvent et en modifiant des interfaces obscurs sur ces réglages.
Bien sur "Kogan le chercheur" à sa part de responsabilité, mais on ne peut pas non plus considérer que FB se soit bien comporté non plus, et leur part de responsabilité est loin d'être négligeable.
Facebook annonce des réformes sur sa politique de sécurité des comptes utilisateurs,
Qu'en est-il d'Instagram et WhatsApp ?
Facebook a annoncé sa nouvelle politique de sécurité pour préserver la confidentialité de ses utilisateurs. Les changements, dit-il, permettront aux utilisateurs de comprendre davantage le fonctionnement du réseau social. Ils pourront ajouter plus de couches de protection, contrôler ce qu'ils partagent et les supprimer s'ils le souhaitent, contrôler les annonces qu'ils voient et gérer les personnes qui voient leurs publications et informations de profil. Cette annonce vient après de précédents rapports de la compagnie disant que des personnes tierces auraient collecté les informations personnelles de plus de 50 millions d’utilisateurs à leur insu. Elles auraient ensuite passé ces données à la firme d’analyse des données politiques Cambridge Analytica. Ce qui est contraire à la politique de Facebook.
Nouvelle politique de confidentialité
Sur sa propre plate-forme, Facebook a promis de nouvelles fonctionnalités pour les applications interentreprises, assorties de « politiques et conditions rigoureuses ». Les applications permettant d'accéder à la liste d'amis d'un utilisateur seront désormais examinées par Facebook. La compagnie ajoute : « si nous trouvons des développeurs qui ont mal utilisé des informations personnellement identifiables, nous les bannirons de notre plate-forme ».
La société a également promis de rendre les fonctionnalités de gestion des applications « plus faciles à gérer » afin que les clients puissent voir sur quoi ils se sont connectés, comment ils utilisent leurs données et couper les liens s'ils le souhaitent. Facebook élargit également son programme de récompenses pour la découverte de failles afin que les gens puissent les signaler s'ils trouvent des abus d'utilisation des données classées confidentielles par les développeurs d'applications.
Il a mis tous les paramètres sur une page, plus facile à changer et plus simple d'arrêter les applications utilisant des données. Michael Pachter, analyste de Wedbush a établi une différence entre l'ancienne et la nouvelle politique de confidentialité : « la plus grande différence est la facilité d'accès dans les paramètres. Ce qui répond à la promesse de Mark Zuckerberg de rendre le processus de confidentialité et les autorisations plus transparentes pour les utilisateurs ».
Après cette annonce, des opinions se sont dégagées. Les analystes ont déclaré que les révisions de Facebook publiées ressemblaient plus à des ajustements qu'à de gros changements rendant la gestion des données plus transparente plutôt que de changer la façon dont l'entreprise fait des affaires. « Il ne semble pas que les changements qui ont été proposés soient particulièrement significatifs », a déclaré Brian Wieser, analyste de Pivotal Research Group.
Le président et fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg s'est excusé à plusieurs reprises pour les erreurs commises par l'entreprise et a promis de sévir contre les abus de la plate-forme et de restreindre l'accès des développeurs aux informations des utilisateurs.
Facebook était incertain quant à la satisfaction des législateurs par rapport aux changements évoqués. Ces changements ont été annoncés en prévision d'une loi stricte sur la préservation des données de l'Union européenne qui entrera en vigueur en mai. Cette loi oblige les entreprises à donner aux utilisateurs un « droit à la portabilité ». Ce dernier leur offre la possibilité de récupérer une partie de leurs données dans un format ouvert et lisible. Cette loi prévoit des amendes allant jusqu'à 4 % du revenu mondial pour les entreprises qui l'enfreignent.
Des organismes internationaux sollicitent une demande d'explication auprès de Facebook
Aux États-Unis, les législateurs réclament toujours que Zuckerberg lui-même explique comment les données des utilisateurs ont fait pour finir entre les mains de Cambridge Analytica.
La commission fédérale du commerce des États-Unis a ouvert une enquête sur Facebook et des avocats représentant 37 États insistent également auprès de Zuckerberg pour qu'il explique ce qui s'est passé.
Zuckerberg, les PDG d'Alphabet et de Twitter ont été invités à témoigner lors d'une audience le 10 avril sur la confidentialité des données. Le comité américain de l'énergie et de la chambre du commerce des représentants, en association avec le comité sénatorial américain du commerce, ont également demandé à Zuckerberg de comparaître lors d'une audience.
D'autres analystes ont déclaré que la société d'extraction de données, en l'occurrence Cambridge Analytica, a reçu ces données d'un développeur d'applications tiers. Ils expliquent qu'une entreprise comme Pepsi peut publier sur Facebook des informations tirées de profils utilisateurs comme les adresses électroniques ; informations qu'elle achète auprès d'agrégateurs de données comme Experian. Ce dernier rassemble l'historique des achats et d'autres informations précieuses des utilisateurs. À en croire les analystes, Facebook partage ses revenus avec des sociétés comme Experian qui l'informe chaque fois que quelqu'un achète un espace publicitaire sur Facebook en utilisant ces données.
Facebook entreprend des réformes radicales.
Facebook déclare : « nous voulons faire savoir aux annonceurs que nous allons arrêter ce type de partenariat qui permet aux « courtiers de données » de mettre à la disposition des personnes malveillantes des informations privées ». La compagnie ajoute : « bien que ce soit une pratique courante dans l'industrie, nous croyons que cette étape qui se terminera au cours des six prochains mois aidera à mieux sécuriser la vie privée des gens sur Facebook. »
Facebook aurait oublié deux autres de ses services qui regorgent aussi d'un grand nombre de données
Dans son vaste programme de révision de la politique de confidentialité des utilisateurs, Facebook n’a pas mentionné que ce contrôle s’appliquera aussi à d’autres de ses services à l’instar de Whatsapp et Instagram. Pourtant, Instagram a enregistré mensuellement plus de 800 millions d'utilisateurs à partir du mois de septembre dernier et WhatsApp en janvier a eu plus de 1,5 milliard d'utilisateurs. Les termes de services d’Instagram ont été mis à jour depuis 2013. WhatsApp offre un cryptage de bout en bout pour les messages, ce qui signifie qu'il est plus difficile pour les autres de voir les conversations que vous avez. Mais ses contrôles de confidentialité sont limités.
Pour conclure, « nous savons que ces changements ne sont pas faciles », a déclaré Ime Archibong, directeur des partenariats chez Facebook. « Mais nous croyons que ces mises à jour aideront à atténuer tout abus de confiance avec l'écosystème des développeurs », il a ajouté.
Sources : CNBC, VB
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette nouvelle politique de confidentialité instituée par Facebook ?
c'est un peu facile de faire des promesses après le scandale.
c'est comme avec l'affaire Volkswagen, ils font de belles promesses mais 2ans plus tard on apprend qu'ils gazes des singes....
Ouais les humains c'est moins grave car ils le font en connaissance de cause.
"Est-ce que vous voulez respirer des gaz d'échappement ?".
Si le gars dit oui, je ne vois pas le problème...
Je ne cherche pas à défendre Volkswagen, mais apparemment ce sont les seuils demandé de NOx et de CO2 par l'UE qui ne sont pas réalistiquement respectable.
Il parait que tous les constructeurs magouillent pour que le taux soit le plus bas possible.
Par exemple si il faut atteindre 50 km/h ils vont demander à un pilote de s’entraîner pour atteindre les 50 km/h le plus lentement et le plus fluidement possible. (apparemment ça produit moins d'émission que si tu démarres en accélérant à fond...).
Je crois que bientôt ce sera un automate qui conduira, comme ça il n'y aura pas de triche.
Il y aura peut être un parcours officiel à respecter, avec des contraintes de vitesse à atteindre.
Simplement la boite de vitesse automatique. Et même là, il y a plusieurs mode de conduites... ( citadin, autoroute, sport, etc... )Citation:
Je crois que bientôt ce sera un automate qui conduira, comme ça il n'y aura pas de triche.
En tout cas, ceux qui ont un permis B pour les voitures à boite de vitesse automatique seulement savent... (moto <= à 125cc aussi ?)
Pourtant ce sont des habitudes très distinctes.
Le plus simple est de laisser ces tests à une entreprise indépendante.
Steve Wozniak quitte Facebook à cause du scandale Cambridge Analytica
le réseau social bannit deux autres firmes d'analyse de données
Le cofondateur d'Apple, Steve Wozniak, a déclaré qu'il quittait Facebook à cause du scandale de Cambridge Analytica. « Les utilisateurs fournissent tous les détails de leur vie à Facebook et... Facebook se fait beaucoup d'argent pour la publicité », a-t-il déclaré. Puis, il ajoute : « Les bénéfices de Facebook sont tous basés sur les informations de l'utilisateur, mais les utilisateurs ne récupèrent aucun bénéfice. »
Steve Wozniak a désactivé son compte Facebook après avoir publié le message suivant : « je suis sur le point de quitter Facebook, cela m'a apporté plus de points négatifs que de points positifs. » Il ajoute : « Apple a des moyens plus sûrs pour partager des informations personnelles (adresse électronique et SMS). » M. Steve Wozniak aurait désactivé son compte Facebook avec beaucoup de regret, car il ne voulait pas abandonner son pseudo « stevewoz ». « Je ne veux pas que quelqu'un d'autre le reprenne », a-t-il dit. Ces propos viennent de celui qui, lors d'une conférence internationale d'affaires à Montréal l'année dernière, avait dit qu'il essayait déjà « d'éviter Google et Facebook ».
Fin mars, le PDG d'Apple, Tim Cook, a également lancé une critique publique au cours d'une interview avec des journalistes. Ils lui ont demandé ce qu'il ferait s'il était dans la situation de Mark Zuckerberg, PDG de Facebook. Il a répondu : « Je ne serais jamais dans cette situation. » Il a ajouté qu'Apple examine les applications pour confirmer que chacune répond aux normes de confidentialité exigées par sa société. Wozniak félicite d’ailleurs Apple pour le respect qu’il accorde à la vie privée de ses clients.
Cook a également remis en question le fonctionnement des réseaux sociaux avec la monétisation des données personnelles de leurs utilisateurs. Zuckerberg a riposté dans une interview subséquente qualifiant les commentaires de Cook d’« extrêmement déplacés ». « Chez Facebook, nous sommes carrément dans le camp des entreprises qui travaillent dur pour facturer moins et fournir un service gratuit accessible à tous », a déclaré Zuckerberg. Facebook estime à 87 millions, les utilisateurs dont leurs informations personnelles ont été involontairement partagées. La plupart se trouveraient aux États-Unis (plus de 70 millions).
Facebook ne recule pas devant les obstacles selon l'analyste Jefferies Brent Thill. « Nous avons analysé le trafic de Facebook au cours du mois de mars et nous pensons que les dernières nouvelles concernant la politique de sécurité des données de Facebook n'ont pas eu d'impact significatif sur l'engagement de la plateforme et de ses utilisateurs », a-t-il déclaré. D'après les résultats d'une enquête menée auprès de 750 internautes américains, Facebook et Instagram sont encore en tête, selon Thill, 93 % d'entre eux utilisant Facebook et environ 50 % utilisant Instagram.
Facebook a suspendu deux autres sociétés d'analyse de données
Facebook a confirmé qu'il avait suspendu CubeYou, une firme californienne accusée de récolter des données d'utilisateurs sous de faux prétextes. Cela est venu après la suspension d'AggregateIQ, une entreprise canadienne qui serait liée à Cambridge Analytica.
Une enquête de la CNBC a révélé que la société CubeYou organisait des « quiz sur la personnalité » qui, selon elle, étaient utilisés pour la recherche universitaire, mais vendait les données obtenues à des clients du marketing commercial. Facebook n'était pas au courant du problème jusqu'à ce qu'il soit alerté par CNBC. CubeYou a travaillé avec le centre de psychométrie de l'Université de Cambridge bien que le centre ait déclaré à CNBC que la collaboration était très limitée.
Le cas d'AggregateIQ, une entreprise de Victoria, en Colombie-Britannique, a été signalé par Christopher Wylie. Il a mis en lumière la violation par Cambridge Analytica des règles de données de Facebook et a déclaré qu'AggregateIQ fonctionnait comme un département interne de Cambridge Analytica. Le numéro de téléphone du président d'AggregateIQ, Zackary Massingham, figurait dans les informations de contacts du bureau canadien des élections SCL. Facebook a donc annoncé la suspension d'AggregateIQ sur la base de ses rapports avec la société mère britannique Cambridge Analytica et SCL (bureau canadien des élections).
AggregateIQ nie toute connexion à SCL ou à Cambridge Analytica. Néanmoins, les autorités canadiennes enquêtent également sur AggregateIQ au sujet d'éventuelles violations de la vie privée.
Sources : USA TODAY, FORTUNE
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
Scandale Cambridge Analytica : Facebook confirme à la CE que 2,7 millions d'Européens en sont des victimes,
et promet d'informer tous ceux qui sont concernés
Lorsque le quotidien américain New York Times et britannique The Guardian ont publié des informations relatives à une campagne de manipulation orchestrée par l’entreprise Cambridge Analytica, une société spécialisée dans l’analyse de données (data mining), il a été évoqué le nombre 50 millions d’utilisateurs Facebook dont les données ont été exploitées à leur insu.
Cependant, après l’audition du lanceur d’alerte Chris Wylie par le comité parlementaire britannique, celui-ci a déclaré que « Le chiffre de cinquante millions est ce que les médias ont jugé plus sûr de mentionner en raison des documents qui leur sont parvenus. »
Optant pour la carte de la transparence, après avoir mené une enquête, Facebook a affirmé dans un billet que Cambridge Analytica a utilisé des informations d’un nombre bien plus important : « Au total, nous pensons que les informations Facebook de 87 millions de personnes – principalement aux États-Unis – ont peut-être été partagées de manière inappropriée avec Cambridge Analytica. »
Facebook a confirmé que le cabinet londonien de marketing politique Cambridge Analytica avait bien siphonné les données personnelles de 2,7 millions d’internautes de l’Union européenne, a annoncé vendredi un responsable de l’UE.
La Commission européenne (CE) a dit avoir reçu une lettre du réseau social jeudi soir et qu’elle demanderait davantage de détails, accentuant sa pression sur le groupe dont la capitalisation boursière a fondu de plus de 100 milliards de dollars (82 milliards d’euros) au cours des dix derniers jours.
Dans le sillage du scandale de la vie privée, Facebook s'est engagé à « dire aux utilisateurs si leurs informations pourraient avoir été incorrectement partagées avec Cambridge Analytica. »
Par ailleurs, Mike Schroepfer, le CTO de Facebook, a annoncé un certain nombre de changements dans l'utilisation des données sur les clients par Facebook, y compris la collecte d'appels téléphoniques et de messages SMS. Ces changements visent à améliorer la protection des données privées des utilisateurs.
Notons que le scandale a eu un effet domino sur des projets de Facebook. L’un d’eux, qui impliquait un partage des données médicales avec les hôpitaux s’est vu mettre en pause.
D'après deux personnes familières au projet, l’argumentaire de Facebook consistait à combiner ce qu'un système de santé connaît de ses patients (par exemple: en telle période, une personne de 50 ans, ayant une maladie cardiaque, prend deux médicaments à X fréquence et s’est rendue à l’hôpital Y fois durant la période) avec ce que Facebook sait (par exemple : l'utilisateur a 50 ans, il est marié et a trois enfants, l'anglais n'est pas sa langue maternelle, il est engagé activement dans une communauté et envoie de nombreux messages).
L’objectif du projet est de déterminer si cette information combinée pourrait améliorer les soins apportés aux patients tout en mettant l'accent sur la santé cardiovasculaire. Par exemple, si Facebook pouvait déterminer qu'un patient âgé n'a pas beaucoup d'amis proches ou beaucoup de soutien communautaire, le système de santé pourrait décider d'envoyer une infirmière pour un check-up après une chirurgie majeure.
Plus tard cette semaine, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, ira témoigner devant le congrès après avoir d'abord déclaré qu'il ne le ferait pas.
Source : Reuters
Compliqué de retrouver pour le coup, ou peut-être un article de nordpresse qui parlait du gaz de schiste. Avec un peu d'alcool dans le sang avant de lire l'article ça peut dériver sur Obama-nazi hein ^^ :ptdr:
Nan mais il doit confondre avec Bachar El-Assad :mrgreen:
J'espère juste que tu n'es pas enseignant en géopolitique petitnouveau1. Rassure-moi !
Parce-que je suis apolitique, tu sais. Mais là, c'est trop gros, même pour un débutant au club, j'ai mis un pouce rouge.
Scandale Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg devrait bientôt être interrogé aux États-Unis
Par des élus du parlement américain
Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devrait s’entretenir lundi avec des élus du parlement des États-Unis. Cette rencontre interviendra la veille de son audition devant des commissions du Congrès suite au scandale de Cambridge Analytica qui éclabousse la firme de Menlo Park.
Accusé de ne pas protéger suffisamment les données de ses utilisateurs et d’être instrumentalisé par des entités liées à des gouvernements souhaitant manipuler l’opinion publique dans d’autres pays, le géant Facebook est probablement en train de traverser l’une des périodes les plus tumultueuses depuis sa création en 2004.
Le scandale de Cambridge Analytica qui secoue actuellement l’industrie d’Internet alimente une tempête médiatique et une campagne de boycottage anti-Facebook sans précédent. La capitalisation boursière du groupe a d’ailleurs fondu de plus de 100 milliards USD au cours des dix derniers jours à cause de cette affaire. L’entreprise de Mark Zuckerberg est en outre régulièrement pointée du doigt dans des affaires liées à la diffusion de fausses nouvelles et de contenus discriminatoires sur Internet.
Zuckerberg devrait d’abord être entendu mardi au cours d’une séance réunissant les commissions de la Justice et du Commerce du Sénat. Le jour suivant, il devrait se présenter devant la commission de l’Énergie et du Commerce de la Chambre des représentants.
À titre de rappel, le scandale Cambridge Analytica a ceci de particulier qu’il implique au moins quatre acteurs clés : un informaticien russe, une société spécialisée dans la communication stratégique et l’analyse de données, le géant des réseaux sociaux Facebook et des politiciens. Dans cette affaire, une masse de données collectées qui devaient à l’origine servir à une recherche universitaire a, semble-t-il, été détournée à des fins de profilage stratégique et pour alimenter une « arme de déstabilisation politique ». Cette « arme » aurait notamment été utilisée pour favoriser l’ascension de Donald Trump à la magistrature suprême des États-Unis et influencer le vote du Brexit.
Au début de ce scandale, on estimait que, rien qu’aux États-Unis, les données appartenant à plus de 50 millions de comptes Facebook avaient été illégalement exploitées. Plus tard, le géant des réseaux sociaux a revu cette estimation à la hausse. Il a dévoilé que les informations personnelles de près de 87 millions d’utilisateurs de sa plateforme, parmi lesquels 2,7 millions d’utilisateurs d’Européens, auraient été détournées dans l’affaire Cambridge Analytica.
Source : Reuters
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi
:fleche: Scandale Cambridge Analytica : Facebook a perdu plus de 70 milliards de dollars de capitalisation, néanmoins, Zuckerberg refuse de répondre « en personne » aux députés britanniques
:fleche: Un leader politique du Kenya envisage d’attaquer Facebook en justice, l’entreprise aurait favorisé son rival aux dernières élections présidentielles
J'en pense que la légèreté des débuts du traitement du scandale va peser très lourd. Déjà en Bourse, les dégâts collatéraux sur les GAFAM s'élève à plus de 250 milliards ( source les échos ). Cela profite aux investisseurs, pas aux épargnants. Et vu que se parjurer au Congrès serait encore plus mal vu qu'une condamnation, Mark Zuckerberg marche sur des oeufs.
Ses détracteurs n'attendent qu'une chose, qu'il se parjure. Parce qu'il n'a rien fait d'illégal, mais que le parjure est un crime.
C'est comme les hommes de Trump poursuivis par le FBI. Rien de ce qu'ils ont fait pendant la campagne electorale n'était illégal—immoral, peut-être, impopulaire certainement, mais pas illégal—alors le FBI a besoin qu'ils mentent lors de dépositions sous serment pour les arrêter. C'est le cas de Flynn notament.
Ne sachant pas si c'est illégal, mais depuis 2011 tout FB a juré de mieux protéger les données à la FTC. Et pas que FB. Force est de constater que tout n'a pas été fait. Pour moi, M. Zuckerberg est dans une posture indéfendable car je pense que cela a empiré. Je dis je pense car n'étant pas utilisateur de FB je ne peux en être certain mais en France, j'ai vu des tonnes de Fake-Hoax news sur FB. Donc, à mon avis Cambridge Analytica est l'arbre qui cache la forêt.
Cambridge Analytica n'a rien à voir avec les fake news. Foncièrement, FB n'a rien fait avec CA qu'il ne fait pas avec tous les annonceurs et je suis à peu près certain qu'ils n'ont pas fait dans l'illégal (actuellement, le RGPD n'étant pas encore en vigueur). Ça fait juste scandale parce que CA "vend" des positions politiques plutot que des yaourts (ou n'importe quoi d'autre). Tout le monde va s'indigner jusqu'à la prochaine news mais Zuckerberg ne risque rien.
Décidément plus on suit l'affaire, plus on en apprend des vertes et des pas mûr !
Zuckerberg voulait également tout savoir de notre santé:
Facebook Decides Now's Not a Great Time to Harvest Patients' Medical Data
https://www.developpez.com/actu/1964...u-scandale-CA/
J'vais commencer à être méchant, j'suis désolé mais apparemment t'as pas l'air de bien comprendre. Tu comprends bien le français ou il faut bien que je le ré-écrive ?
Tu peux citer TES sourceS
A quel moment, ai-je dis, que le fait de gazer des gens me faisait rire ? Tes interprétations tu peux te les garder et t'exprimer avec un minimum d'intelligence sur le forum.
Pour répondre à ta question : Tu étais où pendant les années où Obama a transformé des USA en un merdier dictatorial typique de l'Amérique du Sud? A la même place que toi, sur terre, surement en France ou à l'étranger mais ailleurs que les US, et toi ?
BREF, sites tes sources et j'arrêterai de te prendre de haut car tu me réponds par l’opposé de ma question pour te dédouaner et éloigner du sujet principal...
" Bravo, vous avez gagné 1 point Godwin.
Vous pouvez aller le découper au burin sur votre écran..."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_GodwinCode:
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... et je dirai un point Traroth par dessus le marché. Le tout en un seul post. :lol:
Zuckerberg auditionné par des commissions du Congrès US
Sauront-ils rester impartiaux sachant qu’ils ont reçu des dons de Facebook ?
Les membres des comités du Congrès des États-Unis doivent auditionner le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, dans le cadre de l’affaire Cambridge Analytica qui secoue l’industrie d’Internet depuis quelques semaines. Les entretiens qui ont débuté ce lundi entre les investigateurs et Zuckerberg devraient s’étaler sur deux jours et s’achever ce mercredi.
Afin de préparer l’audition de son PDG à Washington, Facebook aurait embauché une équipe du cabinet d’avocats WilmerHale ainsi que des consultants pour que Mark Zuckerberg soit en mesure de répondre correctement ou habilement aux différentes questions que les législateurs pourraient lui poser et qu’il sache comment se comporter ou utiliser sa gestuelle pendant son interrogatoire. Le New York Times confie même que le PDG de Facebook s’est entrainé à simuler ses futures audiences devant le Congrès afin de faire face aux différents schémas interrogatoires possibles.
Nul doute que cette idée lumineuse d’engager une équipe d’experts et de coach pour s’assurer qu’il disposera de la gestuelle, des mots et du charme adéquats lorsqu’il fera face aux membres des différentes commissions d’enquête du Congrès pourrait aider Zuckerberg à faire pencher la balance du côté de son entreprise. Mais Facebook aura besoin de bien plus qu’un simple relooking de son patron ou d’un sourire enchanteur sur le visage de ce dernier lors de son audition pour convaincre les politiques. L’entreprise disposerait-elle d’un autre joker qui, pour l’instant, nous aurait échappé ?
Mark Zuckerberg doit d’abord s’expliquer devant les commissions de la Justice et du Commerce du Sénat avant de passer sous la loupe des membres de la commission de l’Énergie et du Commerce de la Chambre des représentants. Mais une nouvelle polémique en rapport direct avec les activités de lobbying menées par la firme de Menlo Park auprès des membres du Sénat US et de la Chambre des représentants depuis plusieurs années menace déjà la crédibilité de cette initiative du gouvernement américain.
D’après les informations fournies par le média USAToday, il semblerait que la neutralité des investigateurs accrédités par le Congrès US dans le cadre de cette affaire ne soit en réalité qu’apparente. La plupart des membres composant les différents comités d’évaluation désignés (46 personnalités sur 55 pour être plus précis) auraient été les principaux bénéficiaires des activités de lobbying de Facebook depuis plusieurs années, notamment celles initiées par le comité d’action politique de la firme de Menlo Park.
La Commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants serait le plus grand bénéficiaire des activités de lobbying de Facebook. Les membres de cette commission qui ont un pouvoir décisionnaire pouvant affecter les entreprises d’Internet auraient récolté au total près de 381 000 USD depuis 2007, un argent que leur aurait gracieusement offert Facebook. Le second plus grand bénéficiaire des activités de lobbying de Facebook au sein des différents comités d’évaluation désignés serait la Commission sénatoriale du commerce, de la science et des transports avec 369 000 USD récoltés. En troisième position, on retrouve la Commission judiciaire du Sénat qui aurait perçu environ 235 000 USD de la part de Facebook.
Sur les 55 membres de la Commission de l’énergie et du commerce en fonction, 46 auraient reçu des dons de Facebook au cours de la dernière décennie. Ces cadeaux étaient destinés aussi bien aux élus du parti démocrate qu’à ceux du camp républicain, les plus haut placés dans la sphère politique US parmi ces personnalités étant en général mieux « rémunérés » que les autres.
Dans l’ensemble, Facebook aurait versé environ 1,1 million USD aux membres de la Chambre des représentants et consacré 11,5 millions USD pour ses activités de lobbying auprès du Congrès l’année dernière, alors que ses dépenses totales en lobbying depuis 2009 s’élèvent à près de 52 millions USD. Il peut aussi être important de préciser que plusieurs membres du Congrès américain possèdent des actions chez Facebook, dont deux démocrates qui sont membres du comité chargé d’enquêter sur les récents développements autour du scandale Cambridge Analytica en interrogeant Zuckerberg cette semaine.
À ce propos, un porte-parole du géant des réseaux sociaux a déclaré qu’il est de l’intérêt de la société de « développer des relations avec les élus... qui partagent notre vision d’un Internet ouvert. » La firme accorderait préférentiellement ses faveurs aux personnalités dont les positions en matière de politique sont « conformes » à celles du groupe et qui, par ailleurs, occupent un poste stratégique dans l’échiquier politique.
Il faut néanmoins souligner que Facebook n’est assurément pas la seule entreprise technologique qui s’adonne à de telles activités aux États-Unis. De nombreux autres acteurs de cette industrie à l’instar de Google, Apple ou Amazon entretiennent des lobbies puissants qui leur permettent d’influer sur certaines décisions politiques. Mais un problème peut se poser lorsque le régulateur doit exercer son pouvoir de contrôle sur une entité qui « adoucit ses mœurs » et le rend plus conciliant vis-à-vis des actes répréhensibles qu’elle peut poser.
Les membres des comités d’évaluation du Congrès seront-ils capables de prendre une décision impartiale et dans l’intérêt du consommateur, sachant que la plupart d’entre eux roulent aux frais de l’accusé ? Sur la base de ces informations, quelle crédibilité pourrait-on accorder aux « investigations » qui sont conduites actuellement par les membres des différents Comités d’investigation susmentionnés lors de l’audition de Zuckerberg ?
En marge de ces investigations, une coalition d’associations européennes et américaines qui militent pour la protection des droits des consommateurs et de la vie privée est montée aux créneaux pour demander à Facebook d’implémenter le règlement général sur la protection des données (RGPD) afin que ce dernier devienne le « standard de référence pour tous les services Facebook ».
Dans une lettre ouverte adressée à Mark Zuckerberg, ces organisations exhortent le géant des réseaux sociaux à confirmer l’engagement de sa société à respecter le RGPD et à fournir des détails en ce qui concerne le programme d’action du groupe pour aboutir à la mise en œuvre effective et rapide du RGPD lors de son audition devant le Congrès américain cette semaine. Cette lettre a été rédigée par le Trans Atlantic Consumer Dialogue, et cosignée par Jeffrey Chester, directeur général du Center for Digital Democracy aux États-Unis et Finn Lützow-Holm Myrstad, chef de la section des services numériques à l’association norvégienne des consommateurs.
Rappelons que le RGPD entrera en vigueur le 25 mai prochain et succédera à la Directive sur la protection des données personnelles adoptée en 1995. Le RGPD doit notamment permettre de renforcer la protection des données personnelles et d’uniformiser les lois qui s’y rapportent au sein de l’Union européenne.
Source : USAToday, New York Times, Lettre du TACD (PDF)
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi
:fleche: Un leader politique du Kenya envisage d’attaquer Facebook en justice, l’entreprise aurait favorisé son rival aux dernières élections présidentielles
:fleche: Scandale Cambridge Analytica : Facebook a perdu plus de 70 milliards de dollars de capitalisation, néanmoins, Zuckerberg refuse de répondre « en personne » aux députés britanniques
Il y a le feu chez FB quand on voit les news actuelles.
Qu'on brule ces livres hérétiques!
Faut relativiser un peu quand même.
Depuis l'annonce du scandale Cambridge Analatyca, l'action en bourse de FB a chuté de 70 milliards de dollars en quelques jours mais rien depuis.
Le cours de l'action se stabilise depuis et une fois la polémique retombée, rien ne dit qu'il reviendra au niveau d'avant.
Côté utilisateurs FB, le #deleteFB ne rencontre pas le succès escompté.
On est très loin d'un exode massif.
La plupart des sondages sur le sujet montrent que même si les gens se disent choquer par ce qu'il s'est passé, il n'y en a que très peu au final qui songent à clôturer leur compte et encore moins qui le feront réellement.
J'attends de voir le prochain scandale qui fera oublier celui-ci et FB reprendra son train-train exactement comme avant
Scandale C.A : Mark Zuckerberg fait parvenir une copie du témoignage qu'il fera demain à son audition devant le Congrès,
quelques points clés
Afin de préparer l’audition de son PDG à Washington, Facebook aurait embauché une équipe du cabinet d’avocats WilmerHale ainsi que des consultants pour que Mark Zuckerberg soit en mesure de répondre correctement ou habilement aux différentes questions que les législateurs pourraient lui poser et qu’il sache comment se comporter ou utiliser sa gestuelle pendant son interrogatoire. Le New York Times confie même que le PDG de Facebook s’est entraîné à simuler ses futures audiences devant le Congrès afin de faire face aux différents schémas interrogatoires possibles.
En attendant de passer à la barre, Mark Zuckerberg a fait parvenir une copie du témoignage qu’il fera lors de son audition ce 11 avril 2018 devant la Chambre des représentants des États-Unis.
En guise d’introduction, le PDG de Facebook a commencé par rappeler ce que son entreprise a apporté dans le quotidien de nombreuses personnes :
« Facebook est une entreprise idéaliste et optimiste. Durant la plupart de notre existence, nous nous sommes concentrés sur tout le bien que connecter les gens peut apporter. Tandis que Facebook grandissait, les gens de par le monde ont obtenu un nouvel outil puissant pour rester en contact avec ceux qu'ils aiment, faire entendre leur voix, mais aussi construire des communautés et des entreprises. Tout récemment, nous avons vu le mouvement #metoo et le March for Our Lives, organisé, au moins en partie, sur Facebook. Après l'ouragan Harvey, les gens ont recueilli plus de 20 millions de dollars pour les secours. Et plus de 70 millions de petites entreprises utilisent maintenant Facebook pour grandir et créer des emplois. »
Un passage sans doute crucial pour Facebook avant de présenter le problème qui emmène son PDG à la barre. Ce dernier a opté pour citer tous les problèmes qui ont mis le réseau social au centre de la polémique ces dernières années, reconnaissant que Facebook aurait pu faire mieux, mais a manqué de le faire :
« Mais il est clair maintenant que nous n'avons pas fait assez pour empêcher que ces outils soient utilisés pour faire du tort également. Cela vaut aussi bien pour les fake news, l'ingérence étrangère dans les élections, que pour les discours incitant à la haine, sans oublier la confidentialité des données. Nous n'avons pas pris une vision suffisamment large de notre responsabilité et cela était une grosse erreur. C'était mon erreur, et j’en suis désolé. J'ai lancé Facebook, je le dirige et je suis responsable de ce qui se passe ici. »
Dans le cœur du sujet, le PDG de Facebook s’est étendu sur Cambridge Analytica, mais également sur l’ingérence présumée russe durant les élections présidentielles américaines.
Cambridge Analytica
Zuckerberg a pris la peine d’expliquer ce qui s’est passé :
- en 2007, Facebook a lancé Facebook Platform avec la vision selon laquelle plus d'applications devraient être sociales. L’idée était que votre calendrier soit en mesure de montrer les anniversaires de vos amis, vos cartes soient en mesure de montrer où vos amis vivent et votre carnet d'adresses en mesure de montrer leurs photos. « Pour ce faire, nous avons permis aux gens de se connecter à des applications et de partager avec leurs amis des informations les concernant » ;
- en 2013, un chercheur de l'Université de Cambridge nommé Aleksandr Kogan a créé une application de quiz de personnalité. Cette dernière a été installée par environ 300 000 personnes qui ont accepté de partager une partie de leurs informations Facebook ainsi que certaines informations de leurs amis dont les paramètres de confidentialité l'ont permis. « Compte tenu de la façon dont notre plateforme fonctionnait à ce moment, cela signifiait que Kogan était en mesure d'accéder à certaines informations sur des dizaines de millions de leurs amis » ;
- en 2014, pour prévenir des abus perpétrés par certaines applications abusives, Facebook a annoncé des changements sur sa plateforme afin de limiter considérablement les informations Facebook auxquelles les applications ont accès. « Plus important encore, des applications comme celle de Kogan ne pouvaient plus demander d'informations sur les amis d'une personne à moins que ces amis aient également donné leur autorisation à l'application. Nous avons également demandé aux développeurs d'obtenir l'approbation de Facebook avant qu'ils ne puissent demander des données au-delà du profil public, de la liste d'amis et de l'adresse e-mail d'un utilisateur. Ces actions empêchent à toute application comme celle de Kogan de pouvoir accéder à autant de données Facebook aujourd'hui » ;
- en 2015, Facebook a appris par le biais de journalistes du Guardian que Kogan avait partagé des données obtenues via son application avec Cambridge Analytica. « Nos politiques interdisent aux développeurs de partager des données sans le consentement des utilisateurs. Nous avons donc immédiatement banni l'application de Kogan de notre plateforme et avons exigé que Kogan et les autres entités auxquelles il a donné les données, parmi lesquelles Cambridge Analytica, certifient formellement qu'ils avaient supprimé toutes les données incorrectement acquises – ce qu'ils ont fait par la suite » ;
- puis vient 2018. Zuckerberg explique que le mois dernier, son entreprise a appris par le biais des médias que Cambridge Analytica n'a pas supprimé les données comme elle l’avait certifié. Aussi, Facebook l’a immédiatement banni. Cambridge Analytica a accepté de se plier à un audit par une entreprise embauchée par Facebook pour enquêter sur le sujet. Par ailleurs, Facebook travaille avec le Bureau du Commissaire à l'information du Royaume-Uni, qui a compétence sur Cambridge Analytica.
Que fait Facebook à ce sujet ?
Zuckerberg a également expliqué un certain nombre de mesures prises par Facebook pour s’assurer de ne plus avoir un autre Cambridge Analytica.
- Au niveau de sa plateforme, l’entreprise a limité la quantité d’accès à laquelle peuvent avoir accès les développeurs et leur retire complètement les accès si les utilisateurs ne se sont pas servis de leur application en trois mois. Une liste plus exhaustive a déjà été communiquée et a fait l’objet d’un billet ;
- Facebook a décidé d’enquêter sur d'autres applications, en particulier sur celles qui ont eu accès à une grande quantité d'informations avant que la plateforme ne soit verrouillée en 2014. « Si nous détectons une activité suspecte, nous ferons un audit légal complet. Et si nous découvrons que quelqu'un a utilisé des données de manière inappropriée, nous allons le bannir de l’utilisation de tout service Facebook et en informer toutes les personnes concernées.
- Facebook veut développer de meilleurs contrôles. « Enfin, nous facilitons la compréhension des applications auxquels vous avez accordé un accès à vos données. Cette semaine, nous avons commencé à montrer à tous une liste des applications que vous avez utilisées et à fournir un moyen facile de révoquer leurs autorisations d’accès à vos données. Vous pouvez déjà utiliser cet outil dans vos paramètres de confidentialité, mais nous allons le mettre en haut du fil d’actualité pour être certain que tout le monde le voit ».
Conclusion
En définitive, Zuckerberg explique que « ma priorité absolue a toujours été notre mission sociale de connecter les gens, de construire la communauté et de rapprocher un peu plus le monde. Les annonceurs et les développeurs n'auront jamais la priorité tant que je dirige Facebook. »
« J'ai commencé Facebook quand j'étais à l’Université. Nous avons parcouru un long chemin depuis lors. Nous servons maintenant plus de 2 milliards de personnes à travers le monde, et chaque jour, les gens utilisent nos services pour rester connectés avec les gens qui comptent le plus pour eux », explique le PDG qui avance qu’il a foi en ce que Facebook accomplit.
Source : témoignage en PJ
Il me paraît évident que Mark Zuckerberg et Facebook sont les gentils dans l'histoire, là où Cambridge Analytica sont les méchants.
Facebook a amélioré la condition humaine en lui donnant un moyen de se rencontrer et d'échanger, et en permettant aux gens de s'informer sur tout un tas de sujets, comme la guerre en Syrie, le nouvel ordre mondial ou sur le nouveau rouge à lèvre de la cousine par alliance. C'est pour ça d'ailleurs que le grand patron de Facebook témoigne, car il est tout autant que nous, une victime de ces criminels malfaisants.
Ces derniers ont abusé de la confiance et de la gentillesse de Facebook pour exploiter les données d'une manière révoltante. C'est du grand banditisme dont le seul châtiment approprié serait le supplice de la roue.
Saint Fesse de bouc!
L'autre avec sa gueule enfarinée, ses sourires à la con et ses gestes à la Clinton comme s'il était aimé de tous.
Des hypocrites.
Ils recevront selon leurs oeuvres.
Pareil, tu réponds toujours pas à ma question, j'ai pas besoin d'aller chercher des choses que tu m'avances en ayant soit-disant la connaissance divine. Apparemment je suis la personne mal informée ici et je te demande bien de m'éclairer de tes magnifiques sources qui sont pour le moment juste dans ta tête
Si tu avais pas compris, je me foutais ouvertement de toi et de ta phrase débile & non des nombreuses victimes d'un fou narcissique
Scandale C.A. : des employés de Facebook mécontents souhaiteraient être mutés vers la division Instagram ou WhatsApp,
pour des raisons d'éthique
Le scandale de Cambridge Analytica continue de faire la une des médias dans le monde entier. En effet, suite à ce problème qui a entaché la réputation de Facebook en matière de protection des données et de la vie privée des utilisateurs, certains ingénieurs de Facebook mécontents auraient exprimé leur souhait d'être mutés vers d'autres divisions de la société plutôt que de continuer à travailler sur la plateforme responsable dudit scandale. L'information a été relayée par plusieurs médias, dont le New York Times qui nous informe également que ces employés ont comme principales cibles les divisions d'Instagram et WhatsApp.
Il convient de rappeler que le scandale de Cambridge Analytica est relatif à la récente déclaration de Facebook qui a affirmé dans un billet que la société Cambridge Analytica, une société spécialisée dans l’analyse de données, a utilisé des informations d'environ 87 millions d'utilisateurs et principalement aux USA, cela afin d'influencer les électeurs lors des élections présidentielles de 2016. Cette déclaration de Facebook est intervenue après la sortie de Christopher Wylie, fondateur de la société d'analyse de données Cambridge Analytica, qui a également soutenu que Facebook était au courant des données de Cambridge Analytica et avait demandé à l'entreprise de les supprimer, mais n'a jamais fait de suivi pour s'assurer que sa requête a bien été exécutée.
Plusieurs personnes dont des analystes ont reproché à Facebook de ne pas avoir été à la hauteur pour gérer de façon responsable les données des utilisateurs. Beaucoup d'employés se sont également sentis frustrés par le fait que le PDG Mark Zuckerberg soit resté silencieux pendant des jours après que le problème avait été soulevé ; ce qui a forcément eu un impact négatif sur les employés travaillant sur la plateforme et qui a commencé à remettre en question le leadership de l'entreprise.
D'après les informations recueillies, certains employés n'ont même pas demandé une mutation, mais ont préféré démissionner de la société pour se retrouver ensuite au chômage. C'est le cas de Westin Lohne, un concepteur de produits chez Facebook, qui a déclaré sur Twitter qu'il avait quitté son emploi dans l'entreprise pour des raisons éthiques.
Dans le cadre de cette affaire, notamment le scandale de Cambridge Analytica, le PDG de Facebook Mark Zuckerberg devrait faire face à la Chambre des représentants des États-Unis ce mercredi 11 avril 2018. Pour ce faire, il a fait parvenir une copie du témoignage qu'il fera lors de son audition devant le Congrès. Les résultats de son témoignage pourraient également avoir une incidence sur les employés et sur leurs décisions de rester ou non au sein de l'entreprise.
Source : New York Times - Business Insider
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette décision de certains employés de démissionner ou de demander une mutation ?
Voir aussi
:fleche: Scandale C.A : Mark Zuckerberg fait parvenir une copie du témoignage qu'il fera demain à son audition devant le Congrès
:fleche: Scandale CA : Facebook estime à plus de 87 millions les comptes concernés par le profilage, et annonce des mesures pour mieux protéger les données
:fleche: Zuckerberg auditionné par des commissions du Congrès US, sauront-ils rester impartiaux sachant qu'ils ont reçu des dons de Facebook ?
Bonjour,
A l'évidence, tout le monde ici ne dispose pas du même niveau d'information que toi et ce qui est notoirement connu dans ta bulle d'information ne semble pas l'être globalement. C'est bien pour cela qu'il serait utile que tu présentes tes sources afin d'étayer ce que tu avances. C'est tout.
Hier sonprocès,pub,propagande russe,lèche?audition? était diffusé en LIVE sur Youtube (RT).
Zuckerberg faisait profil bas.