Clairement, ce n'est pas ça qui va décourager les autres entreprises de faire pareil...
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Comme quoi, faut arrêter le trafic de drogue et de cigarette :aie:.
Braquer les données confidentiels, ou s'en servir sans consentement, ça rapport beaucoup plus, pour un risque judiciaire nul.
Vive la justice :ptdr:
Quand on voit que des sociétés arrivent à spolier des millions de données , aux risques que celles ci tombent dans les mains de fraudeurs et autres pirates, on reparle des dommages intérêts à donner aux victimes directes que sont les utilisateurs ?
Combien débourser pour demander un nouveau numéro de sécurités sociales ? Combien demander pour se faire "déficher" de la banque de France à cause d'un usurpateur qui fait des crédits et des fraudes sur votre dos ?
Dans quelques années quand les assurances et les banques devront faire face à des scénarios catastrophes , qui supportera la fraude ? L’usager étant spolié et ayant ces comptes à 0 , les entreprises ne pourront s'en prendre qu'a elles même ...
Personne n'en parle , tout le monde préfère se renvoyer la patate chaude ...
Facebook pourrait être frappé par une « amende record » par la FTC
Pour atteinte à la vie privée dans l’affaire Cambridge Analytica, selon un rapport
Les régulateurs fédéraux américains se seraient réunis pour discuter de l'imposition d'une « amende record » contre Facebook Inc. pour avoir transgressé un accord juridiquement contraignant relatif à un décret d'autorisation de 2011 de la société avec la FTC (Federal Trade Commission) pour protéger la confidentialité des données personnelles, selon un rapport de The Washington Post publié ce vendredi, qui a cité trois personnes informées des discussions des commissaires de l’organisme. Selon The Whashington Post, le montant total en discussion « devrait être bien supérieur à l'amende de 22,5 millions de dollars » payé par Google en 2012 aux utilisateurs de Safari pour avoir porté atteinte à leur vie privée.
En effet, Le réseau social Facebook a révélé en mars dernier qu'une application tierce, un quiz de personnalité « thisisyourdigitallife » d'Aleksandr Kogan, avait accédé aux informations personnelles de 87 millions de personnes avant de les vendre à Cambridge Analytica, le cabinet de conseil politique britannique spécialisé dans le profilage politique. Le cabinet a utilisé ces données personnelles obtenues sans autorisation des utilisateurs pour influencer des électeurs américains au cours de la période électorale de 2016 aux Etats-Unis.
Depuis cette révélation, le réseau social a fait l'objet de beaucoup de critiques pour n’avoir pas pu protéger les données personnelles de ses utilisateurs. Dès lors, les institutions de certains pays qui ont été touchés par la violation massive de données ont voulu en savoir davantage sur le rôle joué par le réseau social dans la fuite des informations des utilisateurs. Facebook a du témoigner devant le Congrès américain et le Parlement européen ainsi que devant bien d’autres organisations. Dans ses témoignages, Facebook a toujours soutenu n’avoir jamais vendu des informations des utilisateurs à qui que ce soit : « Facebook n’a jamais vendu les données de qui que ce soit ». « Nos API ont toujours été gratuites et nous n’avons jamais demandé aux développeurs de payer pour les utiliser, que ce soit directement ou en achetant de la publicité ».
Facebook avait rejeté l’invitation à témoigner du parlement britannique, mais des documents saisis par les députés britanniques ont permis de faire la lumière sur la crise de données confidentielles qui a conduit les régulateurs du monde entier à menacer de punir Facebook et de mettre un frein aux pratiques de collecte de données de Fecebook et de ses pairs de la Silicon Valley. Les courriers électroniques datant de 2012 du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, contenus dans les documents ont permis de comprendre que Facebook étaient impliqué dans le scandale qui a occasionné la violation massive des données de plus de 87 millions de personnes. En effet, Zuckerberg aurait douté de la proposition commerciale qui consistait à donner un large accès aux données clients à des millions de développeurs de logiciels tiers, mais aurait fini par adopté la pratique en 2012.
Dans la foulée des différentes enquêtes ouvertes sur Facebook depuis l’éclatement du scandale, d'autres problèmes de protection de la vie privée sont apparus avec Facebook, notamment des détails sur ses accords de partage de données avec plusieurs dizaines d’entreprises tierces, y compris les fabricants de téléphones intelligents et d'appareils téléviseurs, les banques et d'autres grandes entreprises ainsi qu’une liste d'applications de tiers.
Selon le rapport de The Washington Post, la FTC qui enquête depuis l’an dernier sur Facebook dans l’affaire Cambridge Analytica afin de vérifier une éventuelle violation du décret d’autorisation de 2011 relatif au respect de la vie privée des utilisateurs, serait en train de constituer la première sanction majeure imposée à Facebook aux États-Unis depuis la publication, en mars dernier, de la crise de confidentialité provoquée par l’utilisation non autorisée des données utilisateur.
Pour rappel, le décret d’autorisation de 2011 exige que Facebook demande et obtienne l'autorisation expresse des utilisateurs avant de partager leurs données avec des tiers, et exige que le géant de la technologie informe la FTC dans les cas où d'autres entités utilisaient ces informations de manière abusive. Elle interdit également à Facebook de faire des déclarations trompeuses au sujet de ses pratiques en matière de protection de la vie privée.
Selon le rapport de The Washington Post, la pénalité en préparation à l’encontre de Facebook devrait être beaucoup plus élevée que l'amende de 22,5 millions de dollars que l'agence a imposée à Google en 2012. Cette dernière amende avait établi un record pour la sanction la plus sévère pour avoir violé un accord avec la FTC visant à améliorer ses pratiques en matière de protection de la vie privée.
Rien a encore fuité sur les conclusions des enquêtes de la FTC sur les pratiques de Facebook ni sur le montant de l’amende dont les cinq commissaires de l'agence ont discuté lors d'une réunion privée ces dernières semaines, ont déclaré deux des personnes, sources d’informations. The Washington Post n’a pas pu avoir les commentaires de la FTC, qui a été fermée depuis des semaines en raison de l'interruption du financement public, ni ceux de Facebook.
Selon le rapport de The Washington Post, les défenseurs de la vie privée ont vivement encouragé la FTC à prendre des mesures énergiques contre Facebook, vendredi. « L'agence a maintenant l'autorité légale, les preuves et l'appui du public pour agir. Il n'y a aucune excuse pour retarder davantage les choses », a déclaré Marc Rotenberg, directeur exécutif de l’Electronic Privacy Information Center, qui a contribué à l'inculpation de Facebook par la FTC en 2011.
Ce ne sont pas les seules amendes déjà infligées à Facebook dans le cadre de ses responsabilités dans l’érosion des données confidentielles à partir de sa plateforme de réseau social. En juillet dernier, l'ICO (Information Commissioner's Office), un organisme britannique chargé de promouvoir l'accès aux informations officielles et de protéger les données personnelles des utilisateurs, après avoir mené une enquête sur l’utilisation des données clients à des fins politiques, avait annoncé son intention d’infliger une amende de 565 000 euros à Facebook pour violation de la loi sur la protection des données. Cette amende avait été concrétisée par la suite pour sérieuses entorses à la loi de protection des données personnelles.
Plusieurs autres poursuites ont été engagées contre Facebook dans le cadre du même scandale de données privées dont une majeure aux Etats-Unis enregistrée par Washington DC. Le procès de Washington DC ouvert en décembre dernier par les procureurs de Washington DC affirmait que Facebook avait induit en erreur les utilisateurs en leur permettant de télécharger et d’utiliser une application trompeuse au profit du cabinet Cambridge Analytica, qui collectait alors de manière inappropriée des informations confidentielles des utilisateurs, dont 340 000 habitants du district de Columbia, sans les en informer.
Washington a jugé que ce comportent de Facebook était en violation de la loi sur les procédures de protection du consommateur du district et par conséquent, Facebook pourrait encourir une amende pouvant atteindre 1,7 milliard de dollars dont 5 000 dollars par violation.
Vu la gravité de la violation et l’intérêt que lui accordent des régulateurs à travers le monde, cette amende record de la FTC pourrait constituer un précédent qui pourrait inciter d’autres organismes à infliger d’autres pénalités plus élevées.
Source : The Washington Post
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Pensez-vous que des pénalités élevées changeront la manière de gérer les données personnelles de Facebook et ses pairs de la Silicon Valley ?
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:fleche: Etude : environ 90 % des applications Android transfèrent des données à Google, et près de 50 %, à au moins 10 tiers tels que Facebook et Twitter
Avec 42 milliards de dollars de trésorerie (estimation à fin décembre 2018) cela devrait être facilement épongeable. Sans compter ce qui passe sous le radar...
Encore un coup d'épée dans l'eau.
Pourtant, quand monsieur Obama en campagne faisait grand usage des mêmes fonctionnalités de Facebook en 2008 & 2012, personne ne criait au scandale ou à l’immixtion d'Al-Qaïda. Le parti de la sorcière corrompue est mauvais perdant mais n'a peur de rien.
Des groupes de pression poussent la FTC à démanteler Facebook
Après les violations répétées de la vie privée des utilisateurs par la société
Le règlement de l’affaire Cambridge Analytica poursuit son cours et la FTC (Federal Trade Commission), fermée depuis des semaines en raison de l'interruption du financement public, est attendue par des groupes de pression pour se prononcer sur le sort de Facebook, impliqué dans le scandale de données personnelles qui a affecté plus de 87 millions de personnes à travers le monde entier. Neuf groupes de pression ont envoyé une lettre à la Federal Trade Commission jeudi dernier, demandant aux régulateurs de démanteler Facebook et d'imposer des amendes élevées à la suite du scandale de Cambridge Analytica, des violations subséquentes de la vie privée et des atteintes répétées aux données des consommateurs.
La lettre envoyée par des groupes soucieux de la protection de la vie privée, dont l’Electronic Privacy Information Center, Common Sense Media et l'Open Market Institute, demandait une intervention gouvernementale majeure dans le fonctionnement de Facebook. Le courrier décrivait plusieurs recours que les organismes de réglementation pourrait prendre, y compris une amende de plusieurs milliards de dollars, la réforme des pratiques d'embauche de l'entreprise et, surtout une mesure plus extrême, la dissolution de Facebook, Instagram et WhatsApp, a rapporté Fortune.
Pour rappel, la semaine dernière déjà, Washington Post a rapporté que les régulateurs fédéraux américains se seraient réunis pour discuter de l'imposition d'une « amende record » contre Facebook Inc. pour avoir transgressé un accord juridiquement contraignant relatif à un décret d'autorisation de 2011 de la société avec la FTC (Federal Trade Commission) pour protéger la confidentialité des données personnelles. En effet, la FTC enquête depuis l’an dernier sur Facebook dans l’affaire Cambridge Analytica afin de vérifier une éventuelle violation du décret d’autorisation de 2011 relatif au respect de la vie privée des utilisateurs.
Le décret d’autorisation de 2011 exige que Facebook demande et obtienne l'autorisation expresse des utilisateurs avant de partager leurs données avec des tiers, et exige que le géant de la société informe la FTC dans les cas où d'autres entités utilisaient ces informations de manière abusive. Elle interdit également à Facebook de faire des déclarations trompeuses au sujet de ses pratiques en matière de protection de la vie privée.
Selon le rapport du Washington Post publié la semaine dernière, la pénalité en préparation à l’encontre de Facebook devrait être beaucoup plus élevée que l'amende de 22,5 millions de dollars que l'agence a imposée à Google en 2012, après que les régulateurs eurent découvert que la société avait continué à suivre les utilisateurs de Safari d'Apple après avoir révélé qu'elle ne le ferait pas. Cette dernière amende avait établi un record pour la sanction la plus sévère pour avoir violé un accord avec la FTC visant à améliorer ses pratiques en matière de protection de la vie privée.
Dans leur lettre adressée à la FTC, les groupes de défense des droits ont indiqué qu'ils estiment qu'une amende potentielle imposée à Facebook en 2019 pourrait s'élever à plus de 2 milliards de dollars. La lettre oblige également le géant des réseaux sociaux à céder la propriété d'Instagram et de WhatsApp pour ne pas avoir protégé les données des utilisateurs sur ces plateformes également.
« Étant donné que les violations de Facebook sont si nombreuses et si graves, qu'elles ont un impact sur une si grande partie du public américain et qu'elles sont au cœur du modèle d'affaires de l'entreprise, et compte tenu de la taille et de l'influence considérables de l'entreprise sur les consommateurs américains, » la lettre indique que « des sanctions et des recours qui vont bien au-delà des mesures récentes de la Commission sont justifiés ».
Selon la lettre, une éventuelle scission « rétablirait la concurrence et l'innovation dans les services de messagerie Internet et d'applications photo, deux objectifs importants pour l'avenir de l'économie de l'Internet ». Les groupes de plaidoyer exhortent également que Facebook soit réglementé par la FTC comme un « service public » en soumettant l'entreprise à des rapports réguliers et des inspections de routine. Selon les groupes de pression, des administrateurs indépendants pourraient être nommés pour « représenter les intérêts des utilisateurs et examiner l'impact des produits et des politiques de Facebook sur les droits civiques ».
Plus tôt ce mois, une autre mine de documents compromettants sur Facebook a été descellée par un juge fédéral américain, selon un rapport de Reveal. Les documents en questions sont relatifs à un recours collectif intenté contre Facebook en 2012 qui alléguait que Facebook avait profité de façon inappropriée de transactions commerciales avec des enfants. Certains documents dont Reveal avait connaissance du contenu indiquaient que les enfants de 5 ans en moyenne avaient été autorisés à payer des parties de jeux, avec des cartes de crédit de leurs parents, sur la plateforme de Facebook sans autorisation préalable de ces derniers. Après la décision du juge fédéral, 10 jours avaient été accordé à la société pour divulguer les documents.
Les législateurs américains se sont montrés relativement discrets dans la gestion de cette crise ayant affecté les données personnelles de plusieurs utilisateurs du réseau social, y compris les américains, considérant le démantèlement du réseau social comme un « dernier recours », comme l’a dit le sénateur Mark Warner.
Mais les choses pourraient changer si William Barr, le candidat du président Donald Trump au poste de procureur général, est confirmé à ce poste. Dans son témoignage devant le Congrès, M. Barr a dit qu'il aimerait explorer le rôle du ministère de la Justice dans le domaine de la technologie lorsqu'il s'agit de violations des lois antitrust. « J'aimerais que les responsables antitrust soutiennent cet effort pour s'impliquer davantage dans l'examen de la situation du point de vue de la concurrence », a dit M. Barr. « Je ne pense pas qu'une grande taille soit forcément mauvaise, mais je pense que beaucoup de gens se demandent comment ces grands géants ont pris forme dans la Silicon Valley. », a-t-il ajouté.
Toutefois, en ce qui concerne une éventuelle déclaration de la part de la FTC à propos des requêtes des groupes de pression, il faudra attendre que l’organisme fédéral de réglementation fermé depuis plusieurs semaines, reprennent le travail.
Source : La lettre, The Wall Street Journal, Fortune
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous des exigences des groupes de pression ?
:fleche: Cette lettre pourra-t-elle faire évoluer les choses dans le règlement de cette affaire ?
Lire aussi
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:fleche: Facebook a permis aux géants de la tech d'accéder aux messages privés et listes d'amis, plus de 150 entreprises auraient bénéficié d'un accès intrusif
:fleche: Un juge fédéral descelle une mine de documents internes de Facebook détaillant la façon dont il gagnait de l'argent sur les enfants, selon un rapport
:fleche: Facebook pourrait être frappé par une « amende record » par la FTC, pour atteinte à la vie privée dans l'affaire Cambridge Analytica, selon un rapport
:fleche: Facebook utiliserait les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange, pour accorder des privilèges spéciaux à certaines entreprises
Il serait envisageable, mais en masse passeront su instagram...
Le PDG de Cambridge Analytica se serait enorgueilli de la manipulation des électeurs,
selon de nouvelles preuves
Un article de Paul Hilder du média openDemocracy de ce 28 janvier parle à nouveau de la société britannique Cambridge Analytica (CA). Cette fois-ci, il s’agit d’une pile de cassettes découverte récemment qui montrerait qu'Alexander Nix, le PDG (aujourd’hui suspendu) de Cambridge Analytica se vante des répressions électorales causées par sa société. « L'enregistrement, jusqu'alors inconnu, révèle d'extraordinaires opérations noires sur trois continents, exploitant les faiblesses des démocraties largement laissées ouvertes par les gouvernements », lit-on dans les premières lignes de son article. L’affaire dite de Cambridge Analytica n’a pas fini de faire parler d’elle.
Que ce soit le rôle joué par la société dans le vote pro-Brexit en Grande-Bretagne ou le plus marquant, le vol et la manipulation de dizaines de millions de profils Facebook d’électeurs américains pour favoriser l’élection de Donald Trump, les actualités sur le sujet n’en finissent pas. Certains faits sont reconnus par la société et d’autres non. Selon Paul Hilder, les enregistrements révèlent qu'Alexander Nix et ses associés ont lancé Cambridge Analytica en 2013 dans le but de voler des élections ou d’exercer une domination sur les élections dans le monde. D’où proviennent ces cassettes ? Ces enregistrements que openDemocracy dit avoir publié ont été réalisés par Brittany Kaiser, une ancienne employée de Cambridge Analytica. Dans ces extraits, l’ancien PDG de CA formule une série de déclarations. Il aurait abordé dans ces enregistrements son art de corrompre les leaders de l’opposition, de faciliter le vol d’élections et de supprimer le taux de participation.
Un fait remarquable que révèlent ces enregistrements est que Nix se vante de manipuler ou d’influencer à sa guise les élections dans le monde. D’après Paul, Nix loue les capacités de la société britannique en matière de répression, de manipulation et de corruption des électeurs. Nix aurait mentionné dans ces enregistrements quelques un de ses principaux clients. Il cite le candidat à l’élection présidentielle républicaine, Ted Cruz, qu’il présente également comme un fasciste et fait la lumière sur l’arrivée de Trump au pouvoir à l’issue des présidentielles de 2016 aux USA. À ce sujet, Paul écrit que Nix apporte dans ces enregistrements un éclairage supplémentaire sur le lien de données, d’argent, et de pouvoir que Cambridge Analytica a déployé pour soutenir la candidature de Trump à la présidence.
Beaucoup d’autres faits sont révélés dans ces enregistrements notamment le rôle de SCL, la société mère de Cambridge Analytica à Trinité-et-Tobago, pour empêcher le vote de jeunes Afro-Caraïbes ou encore son ingérence dans les élections de 2015 au Nigéria. « Nix se vante d'orchestrer des opérations électorales à travers le monde. Il révèle comment, à Trinité-et-Tobago, Strategic Communications Laboratories a mis au point une campagne populaire extrêmement réussie visant à accroître l'apathie afin que les jeunes Afro-Caraïbes ne puissent pas voter. Au Nigéria, il a été prouvé que SCL avait utilisé des rassemblements de chefs religieux pour décourager le vote dans les districts clés. Nix fait également référence au Brexit, bien que Cambridge Analytica ait nié à plusieurs reprises sa participation à cette campagne », a écrit Paul à propos des informations rapportées par ces enregistrements.
Aujourd’hui encore, Nix nie ces allégations, bien qu'elles aient été confirmées par plusieurs sources. Ajoutés à tout ceci, ces enregistrements mettent en évidence l'affirmation d'une source principale de la campagne Trump selon laquelle la société disposerait de trois opérations principales de suppression des électeurs. Une révélation qui avait été faite à Bloomberg en octobre 2016, écrit-il. D’après Paul, toutes les informations sur le sujet, les enquêtes sur Trump et le Brexit et en particulier ces enregistrements mettent en lumière tout un système de conspirations contre la démocratie. Les principaux oligarques occidentaux tels que Steve Bannon (un associé de Alexander Nix) ou Mark Zuckerberg, ont fait beaucoup plus que les Russes pour élire Donald Trump, écrit-il.
Pourquoi se servir des outils d’analyse informatique pour essayer de contrôler les gouvernements ? L'urgence est claire, dit Paul Hilder, nous devons sécuriser et renouveler nos démocraties. Cela signifie que nous devons fermer toutes les échappatoires permettant le blanchiment d’argent et de données. Il faut, préconise-t-il, mettre en place des garanties strictes contre l’ingérence politique des milliardaires et des acteurs de la pègre (tant étrangers que nationaux).
Un autre conseil venant de lui est que nous devons également commencer à établir un contrat social autour de données qui respecte correctement les droits numériques des citoyens, en nous donnant la propriété individuelle et collective. « Si nous pouvons construire une nouvelle vague de technologies qui méritent davantage la confiance du public, nous jetterons les bases d'un Commonwealth du XXIe siècle. Un avenir dans lequel cette corne d'abondance technologique pourra enfin être exploitée pour le bien de tous. Nous avons besoin d'un New Deal pour l'ère Internet », a déclaré Paul.
Source : openDemocracy
Et vous ?
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:fleche: Facebook utiliserait les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange, pour accorder des privilèges spéciaux à certaines entreprises
Mon opinion?
Quand un outil existe, il est utilisé. Rien d'étonnant.
Mettons que l'on arrive à démontrer que Cambridge Analytica a réellement faussé le vote du Brexit.
Est-ce que cela obligerait le gouvernement Britannique à annuler ce vote ?
Des cassettes !?Citation:
Cette fois-ci, il s’agit d’une pile de cassettes découverte récemment
Betamax, V2000 ou VHS ?
USA : Facebook pourrait faire face à une amende de l'ordre du milliard de dollars par la FTC,
un record pour une entreprise technologique
Selon le Washington Post, Facebook et les responsables de la Federal Trade Commission sont actuellement en train de négocier une amende de plusieurs milliards de dollars afin de mettre fin à l’enquête de l’agence sur les pratiques antérieures de la société en matière de protection de la vie privée. Ce serait la plus grosse amende que la FTC ait jamais infligée à une entreprise de technologie. Mais selon le Washington Post, le montant spécifique de l’amende reste à déterminer.
À l'heure actuelle, la plus grosse amende jamais imposée par la FTC à une entreprise technologique était une amende de 22,5 millions de dollars imposée à Google en 2012, après que les régulateurs eurent déterminé que le géant de la recherche avait suivi les utilisateurs du navigateur Web Safari d'Apple alors qu’il avait explicitement déclaré que ce ne serait pas le cas. Il faut noter que l'agence a eu des règlements plus importants sur d'autres questions.
La FTC a conclu un accord de 1,2 milliard de dollars avec le laboratoire pharmaceutique Teva Pharmaceutical Industries en 2015 pour résoudre les violations des lois antitrust commises par Cephalon, qu'elle avait acquises.
En 2011, Facebook a signé un décret de consentement avec la FTC, acceptant de ne plus tromper ses utilisateurs en leur disant que certaines informations de leurs profils resteraient confidentielles. Les frais seraient probablement la conséquence d'infractions telles que le scandale Cambridge Analytica, dans lequel la société aurait été jugée négligente dans sa surveillance des moyens utilisés par les applications tierces pour accéder aux données des utilisateurs sur la plateforme. Dans le cas de Cambridge Analytica, environ 87 millions d’utilisateurs ont vu un accès non autorisé à leurs informations personnelles par le cabinet de conseil politique après leur collecte par un développeur d’applications.
"Facebook est confronté à un moment de critique et la seule façon d'y parvenir sera par un ordre de la FTC avec des sanctions sévères et d'autres sanctions qui permettent de mettre fin à ce type d'inconduite dans la vie privée", a déclaré le démocrate Sen Richard Blumenthal (Conn.).
La FTC a ouvert pour la première fois son enquête sur Facebook en mars dernier après la violation par Cambridge Analytica et d’autres violations subséquentes, comme par exemple un pirate informatique qui aurait pu accéder aux données de 29 millions de comptes au cours des mois suivants. Si Facebook et la FTC ne parviennent pas à un accord sur l'amende, l'agence pourrait choisir de poursuivre Facebook en justice pour sa négligence passée en matière de confidentialité des utilisateurs.
Le mois dernier, le Washington Post a annoncé que la FTC pourrait exiger une amende supérieure à 22 millions de dollars imposée à Google pour Facebook, mais des défenseurs de la vie privée et des droits civils ont affirmé que des millions pourraient être inefficaces pour emmener la plus grande entreprise de réseautage social à corriger son comportement. Des organisations telles que l'Open Market Institute et Color of Change ont écrit à la FTC pour lui demander de porter l'amende à au moins 2 milliards de dollars.
"Étant donné que les violations de Facebook sont d'une telle ampleur, de nature grave, d'impact sur une si grande partie du public américain et au cœur du modèle économique de l'entreprise, et compte tenu de la taille et de l'influence gigantesques de l'entreprise sur les consommateurs américains, des sanctions et des réparations qui vont bien au-delà des actions récentes de la Commission s'imposent«, peut-on lire sur la lettre.
La lettre voudrait également que Facebook cède la propriété d'Instagram et de WhatsApp pour ne pas avoir protégé les données des utilisateurs sur ces plateformes également.
Les défenseurs de la vie privée pense qu’une éventuelle scission “ rétablirait la concurrence et l'innovation dans les services de messagerie Internet et d'applications photo, deux objectifs importants pour l'avenir de l'économie de l'Internet “. Les groupes de plaidoyer exhortent également que Facebook soit réglementé par la FTC comme un “ service public “ en soumettant l'entreprise à des rapports réguliers et des inspections de routine. Selon les défenseurs de la vie privée, des administrateurs indépendants pourraient être nommés pour “ représenter les intérêts des utilisateurs et examiner l'impact des produits et des politiques de Facebook sur les droits civiques “.
“La question de savoir si la Federal Trade Commission est une agence de protection de la vie privée efficace est désormais sur la table. Il est également question de savoir si la FTC est prête à utiliser ses pouvoirs actuels pour protéger la confidentialité des consommateurs aux États-Unis, ” a déclaré Marc Rotenberg, directeur exécutif du Electronic Privacy Information Center.
Avec une amende sévère et d'autres sanctions, Rotenberg est persuadé que cela "indiquerait que la FTC est maintenant prête à exécuter ses ordonnances de consentement". Il faut noter que la FTC est la principale agence des États-Unis chargée de faire respecter l'adhésion des entreprises à leurs propres politiques de confidentialité.
Source : Washington Post
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ces propositions ?
:fleche: Le démantèlement de Facebook vous semble-t-il une option que pourrait étudier la FTC ? Pourquoi ?
Voir aussi :
:fleche: Edouard Philippe annonce avoir lancé une série d'expérimentations avec Facebook, pour concevoir une loi qui régule les contenus des RS avant l'été
:fleche: Facebook ajouterait 5 div, 9 span et 30 classes CSS à chaque publication dans la Timeline pour rendre difficile le blocage des messages sponsorisés
:fleche: L'activité publicitaire de Facebook en Allemagne est compromise, car les autorités du pays lui interdisent de combiner les données de ses services
:fleche: Allemagne : Facebook ne doit plus combiner les données des utilisateurs collectées sur Instagram et WhatsApp, sans leur accord explicite
Non, c'est tout de même différent et l’enquête l'a prouvé ( et Cambridge Analytica l'a reconnu): ils ont envoyé des messages ciblés, directement sur les comptes FB des personnes, et en fct de leur profil.
La 2em différence avec la presse c'est que ces messages sont dissimulés et difficilement traçable.
UK : Facebook ne doit pas se considérer comme étant un « gangster numérique » qui est au-dessus des lois,
les législateurs estiment que l'entreprise doit être supervisée
Selon un nouveau rapport parlementaire publié par le Royaume-Uni, Facebook ne devrait plus être autorisé à se gouverner et le moment est venu pour le gouvernement d'agir en tant que policier.
La commission restreinte du Parlement britannique au numérique, à la culture, aux médias et aux sports a publié son rapport final après plus de 18 mois d’enquête sur Facebook et ses pratiques en matière de protection de la vie privée. Des députés ont demandé que les entreprises de médias sociaux soient tenues de supprimer les contenus « préjudiciables » ou « illégaux » de leurs plateformes et d'en être tenues responsables en vertu d'un code de déontologie obligatoire, une politique qui a été vivement contestée dans les médias américains.
Ce nouveau rapport jette les bases d'une législation ultérieure susceptible de codifier officiellement ces demandes. « Notre enquête de l'année dernière a identifié trois grandes menaces pour notre société », a déclaré Damian Collins, président du conseil d'administration de DCMS, qui a dirigé cette enquête. « Le défi pour l’année à venir est de commencer à les réparer, nous ne pouvons plus tarder ».
Dimanche, les législateurs britanniques ont accusé Facebook d’avoir « violé intentionnellement et sciemment les lois sur la protection des données et la concurrence » dans le pays, et ont appelé à des enquêtes sur les pratiques commerciales du géant des médias sociaux.
C’est un rapport de 108 pages rédigé par des membres du Parlement qui vient clôturer cette enquête lancée en 2017 sur Facebook et la diffusion de contenus malveillants en ligne. Ils ont conclu que le Royaume-Uni devrait adopter de nouvelles réglementations afin que les législateurs puissent tenir Facebook et ses pairs du secteur de la technologie de la Silicon Valley pour responsables des méfaits du numérique.
« Des entreprises comme Facebook ne devraient pas être autorisées à se comporter comme des "gangsters numériques" dans le monde en ligne », ont déclaré les législateurs britanniques dans leur rapport, « estimant être à l'avant-garde et au-dessus de la loi »
Citant des documents autrefois secrets obtenus au cours de l'enquête, les dirigeants du Royaume-Uni ont affirmé que Facebook était disposé depuis des années à « passer outre les paramètres de confidentialité de ses utilisateurs » dans le cadre d'une campagne plus vaste visant à maximiser les revenus générés par des informations aussi sensibles.
Au cours du processus, ont déclaré des députés, Facebook a délibérément désavantagé ses concurrents en limitant l'accès au site et aux précieuses données des utilisateurs. Les législateurs ont décidé que le gouvernement britannique devrait enquêter sur la question de savoir si « Facebook utilise injustement sa position dominante sur le marché des médias sociaux pour décider quelles entreprises doivent réussir ou échouer », selon le rapport.
« Le principe directeur de la culture du "avancer rapidement et casser des choses” semble souvent être qu'il est préférable de présenter des excuses que de demander la permission », a déclaré le président du comité, Damian Collins.
« Nous avons besoin d'un changement radical dans le rapport de force entre les plateformes et le peuple ».
Collins a déclaré que l'ère de l'autorégulation inadéquate devait prendre fin. « Les droits du citoyen doivent être établis dans la loi, en obligeant les entreprises de technologie à adhérer à un code de conduite rédigé dans la loi par le Parlement et supervisé par un régulateur indépendant », a-t-il déclaré.
Collins et son comité ont souligné dimanche la nécessité de nouvelles réglementations ciblant les médias sociaux, notamment celles qui obligeraient Facebook et d'autres entreprises du secteur des technologies à prendre des mesures rapides pour supprimer les contenus préjudiciables ou illégaux en ligne. Une loi similaire a été mise en œuvre en Allemagne et proposée ailleurs en Europe. En Grande-Bretagne, les législateurs ont utilisé leur rapport pour soutenir l'idée d'un régulateur indépendant doté du pouvoir d'enquêter sur les géants de la technologie et d'imposer de « lourdes amendes » à ceux qui ne se conforment pas.
La réaction de Facebook
Dans une déclaration, Facebook a assuré avoir apporté des modifications considérables à ses pratiques commerciales et appuyé la réglementation dans des domaines tels que la confidentialité, mais la société a nié avoir enfreint les lois du pays.
« Bien que nous ayons encore beaucoup à faire, nous ne sommes pas la même société que nous l'étions il y a un an », a déclaré Karim Palant, responsable des politiques publiques pour Facebook au Royaume-Uni.
L’enquête du comité a duré 18 mois, après que le dénonciateur Christopher Wylie ait affirmé que le consultant politique Cambridge Analytica avait obtenu les données de millions d’utilisateurs du réseau social.
Zuckerberg s'est excusé l'année dernière pour un « abus de confiance » suite au scandale.
Mais il a refusé de comparaître à trois reprises devant les législateurs britanniques, une position qui, pour le comité, dénonçait un « mépris » envers le Parlement et les membres de neuf assemblées législatives du monde entier.
« Nous pensons que, dans ses témoignages devant le comité, Facebook a souvent délibérément cherché à entraver notre travail en donnant des réponses incomplètes, peu sincères et parfois trompeuses », a déclaré Collins.
« Mark Zuckerberg omet continuellement de montrer les niveaux de leadership et de responsabilité personnelle qui devraient être attendus de quelqu'un qui siège au sommet de l'une des plus grandes entreprises du monde ».
Le législateur a identifié les principales menaces pesant sur la société en raison de la domination d'entreprises technologiques telles que Facebook, également propriétaire de WhatsApp et Instagram, Google et Twitter.
L’appel du Parlement à un examen plus approfondi de Facebook vient augmenter la quantité de difficultés juridiques et politiques, qui n’a de cesse de grandir, du numéro un des réseaux sociaux, augmentant en parallèle le potentiel d’amendes et d’autres peines. Il y a eu des demandes pour d’examens supplémentaires dans toute l'Europe, où les régulateurs disposent de nouvelles règles qui promettent des sanctions sévères pour les entreprises qui violent la vie privée des citoyens. Aux États-Unis, Facebook fait également l’objet d’une enquête de la Federal Trade Commission, qui cherche à savoir si la société a enfreint un accord de 2011 qu’elle avait conclu avec le gouvernement américain pour améliorer ses pratiques en matière de protection de la vie privée. Les deux parties sont au début de discussions sur un nouveau règlement qui pourrait obliger le géant de la technologie à payer une amende de plusieurs milliards de dollars.
Sources : Reuters, Washington Post
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de l'idée d'une supervision de Facebook par un comité indépendant d'éthique ?
Voir aussi :
:fleche: L'équipe de sécurité de Facebook suit l'emplacement des utilisateurs considérés comme une menace, pour protéger ses employés
:fleche: USA : Facebook pourrait faire face à une amende de l'ordre du milliard de dollars par la FTC, un record pour une entreprise technologique
:fleche: Edouard Philippe annonce avoir lancé une série d'expérimentations avec Facebook, pour concevoir une loi qui régule les contenus des RS avant l'été
:fleche: Facebook ajouterait 5 div, 9 span et 30 classes CSS à chaque publication dans la Timeline pour rendre difficile le blocage des messages sponsorisés
:fleche: L'activité publicitaire de Facebook en Allemagne est compromise, car les autorités du pays lui interdisent de combiner les données de ses services
La presse et les médias télévisuels envoient des messages ciblés à leur lecteurs/auditeurs depuis l'invention de l'audimat. Crois-tu que cela n'est qu'une mesure quantitative d'audience ? monsieur Macron faisait publier ses interviews dans Tétu, pas dans châteaux et demeures.
Par contre, il y a effectivement tromperie du consommateur si les données personnelles sont accessibles à des tiers.
Ben c'est justement ce qu'il c'est passé. Par le biais d'une fausse enquête Cambridge Analytica à pu obtenir de FaceBook toutes les info qu'il voulait pour réaliser les profils de chaque personne et cibler celles qui les intéressaient en leur envoyant par message privés des fakesNews pour orienter leur vote.
ça n'a rien à voir avec un ciblage basé sur le profil moyen des lecteur de tel ou tel journal, qui de plus est non seulement traçable, mais permet aussi d'empêcher la diffusion de fausses nouvelles, car "en principe" seules les nouvelles vérifiées sont imprimée (et ça peut donner lieu à des procès sinon).
Sans oublier que Cambridge Analytica à été financé par Robert Mercer aussi bien pour la campagne de Trump que pour le Brexit, sans que ces montant ne puissent être comptabilisés sur les comptes de campagne.
A partir du moment où tu autorises une application à accéder à ton compte facebook, tu lui donnes accès à toutes tes informations. Ajoutons pour la N-ième fois que facebook vend du "conseil politique" et a déjà faire élire quantité de politiciens, ce qui est autrement plus impactant que cette histoire.
Alors qu'ici on parle d'à peine 270.000 électeurs, ce qui est une paille. Cambridge Analytica est juste un scapegoat.
Pourtant si j'ouvre la presse écrite, france info en tête, je vois quantité de fausses nouvelles: ours polaire qui disparaît, iceberg qui va noyer Saint Malo, Fillon qui ne rend pas ses costumes, et j'en passe. Tu veux dire de fausses nouvelles revendiqués par le pouvoir, donc de ses courtisans.
Ce n'est nullement différent du reste du système électoral américain où les dépenses se chiffrent en milliard. En tout cas je ne vois pas le souci, c'est toujours mieux que d'être financé par Jeffrey P. Bezos, fossoyeur international du petit commerce.
ah, ok, t'es versé dans les théories du complots, donc inutile d'en discuter.
Facebook a volontairement planifié l’espionnage des utilisateurs
C'est ce que révèlent de nouveaux emails confidentiels de la direction
Il semble que l’année 2019 ne sera pas de tout repos pour le réseau social à 2 milliards d’utilisateurs qui a fait l’objet de plusieurs accusations l’année dernière, notamment, de n’avoir pas suffisamment protégé les données de ses utilisateurs et de n’avoir pas empêcher la diffusion des fausses nouvelles et la désinformation de tout genre sur sa plateforme numérique. Nous ne sommes qu'en début d’année que des nouvelles qui ne sont pas faites pour favoriser l’augmentation du nombre d'utilisateurs du réseau social déferlent sur la toile mondiale.
Les nouveaux documents publiés vendredi qui semblent être des communications internes confidentielles entre les hauts responsables de Facebook, dont Mark Zuckerberg, apportent un nouvel éclairage sur le traitement des données utilisateur par l'entreprise. Selon les documents divulgués, Facebook prévoyait non seulement d’utiliser une application Android pour suivre la localisation de ses utilisateurs à partir de leur téléphone mobile, mais également, de transmettre des données sur les utilisateurs de Facebook à des sociétés qui vendent des services de rencontres ainsi qu’à des organisations qui souhaitent les cibler avec des publicités « politiques ».
Selon le rapport du Guardian, Facebook avait volontairement planifié l’espionnage des utilisateurs, d'après les documents rendus public. Cette révélation vient encore aggraver la situation du réseau social déjà pénible avec les organisations de protection de vie privée sur Internet, les organismes de régulation et les utilisateurs. Selon un article de Bloomberg publié en janvier, la colère de certains utilisateurs s'était intensifiée contre Facebook quand ils ont découvert qu'il est impossible de supprimer l'application Facebook préinstallée de certains smartphones Samsung. Toutefois, un porte-parole de Facebook et Samsung ont déclaré que la désactivation de l'application préinstallée correspond à sa surpression de l’appareil. Espérons que ça marche.
Environ 60 pages de documents liés au procès entre Facebook et Six4Three, un développeur d'applications, ont été publiées anonymement sur GitHub le vendredi. Ces documents comprennent des courriels entre divers dirigeants de Facebook ainsi qu'une note de service « hautement confidentielle » de 2012 qui détaillent diverses questions de politique de la société.
Leur divulgation intervient à la suite de la publication du rapport d’enquête du comité du numérique, de la culture, des médias et du sport (DCMS) du Parlement britannique présidé par Damian Collins. Ce comité était chargé d’enquêter sur Facebook concernant les fausses nouvelles et la désinformation propagées sur sa plateforme. Le rapport d’enquête, qui n’a pas été tendre avec Facebook, demande la mise en place d’un régulateur indépendant chargé de superviser Facebook et les autres sociétés de médias sociaux. Le rapport a par ailleurs comparé le réseau social à « un gangster numérique » qui se place « au-dessus des lois ».
Les nouveaux documents divulgués font partie d'un ensemble de documents saisie par le DCMS en novembre dernier, à l’occasion d’un voyage d’affaire au Royaume-Unis de Ted Kramer, fondateur de Six4Three. Les parlementaires britanniques avaient publié en décembre dernier plus d’une centaine de pages de ces documents malgré l'ordonnance de non divulgation du tribunal de la Californie.
Que révèlent les nouveaux documents confidentiels divulgués ?
Rien qui puisse encourager à continuer d'utiliser les applications Facebook. Dans un mémo de 8 pages, marqué « hautement confidentiel », qui semble être une note de service de juillet 2012 de Marne Levine, vice-présidente de la politique publique mondiale de Facebook à l'époque, se trouve exposés des plans fascinants de collecte de données sur les téléphones Android. « Nous allons collecter les données de localisation des utilisateurs et les comparer avec les identifiants des sites cellulaires. Ces informations seront stockées sous une forme anonyme, mais nous permettront de déployer des produits avec des fonctionnalités de localisation téléphonique à l'avenir. », a-t-elle écrit.
Les courriels de Mme Levine, l’actuel chef des opérations d'Instagram, ont révélé également que Facebook avait modifié ses termes de services pour permettre aux annonceurs de cibler plus facilement les célibataires sur Facebook, notamment en leur offrant des publicités « politiques » via une interface libre-service. « Nous avons révisé nos termes de services pour permettre aux annonceurs de cibler les utilisateurs qui n'ont pas indiqué qu'ils sont « mariés » ou « en couple » (au lieu de cibler uniquement les utilisateurs « célibataires ») », a-t-elle écrit. « Cette capacité de ciblage n'est actuellement disponible que pour les services de rencontre, mais l'équipe des produits publicitaires travaille à l'étendre à d'autres secteurs verticaux (comme la politique) et à la rendre disponible via le libre-service »
Les revenus financiers étaient l’un des motifs de ces manœuvres politiques de Facebook, selon une autre section de la note de service. Dans un de ses courriels, Levine a fait référence à un autre projet en le décrivant comme un « assouplissement des termes de services », qui devrait augmenter les revenus de Facebook. « Il s'agit d'une grande victoire spécialement pour le secteur de rencontre, mais elle soutient également nos efforts pour examiner les « bonnes » opportunités de revenus résultant de l'assouplissement/changements des termes de services, » écrit-elle.
Les documents montrent également que Facebook prévoyait aussi d’utiliser son application Android pour obtenir des renseignements concurrentiels sur les entreprises concurrentes. « Pour des fins d'analyse concurrentielle et d'amélioration de produit, l'équipe de croissance souhaite commencer à collecter certaines informations sur la question de savoir si les utilisateurs ont un autre app store que Google Play et quelles applications par défaut ils utilisent pour certaines fonctions Facebook (appareil photo, messages, etc.). », a écrit Mme Levine. « L'équipe de protection de la vie privée travaille avec l'équipe de croissance pour déterminer les meilleures solutions de rechange pour recueillir ces renseignements tout en minimisant les risques liés aux termes de services », a-t-elle ajouté dans le courriel.
Les nouveaux emails publiés semblent également faire référence à ce qui aurait pu être une atteinte catastrophique à la vie privée que les responsables de Facebook ont dû camoufler. Dans un courriel, l'ancien vice-président de Facebook, Michael Vernal, avait averti par e-mail, en octobre 2013, qu'un problème avec « Login V4 » aurait pu être « presque fatal » pour la plateforme Facebook. « Si Mark avait accidentellement divulgué les revenus à l'avance parce qu'une application de la plateforme violait sa vie privée... littéralement, cela aurait été fatal pour Login / Open Graph / etc », a-t-il écrit.
Il a ensuite exhorté tout le monde dans le fil d'instruction à garder l'incident confidentiel, en écrivant : « Je veux qu'on y donne suite et qu'on y réponde de toute urgence, mais je ne veux pas que cette histoire se répande à l'intérieur de Facebook ou à l'extérieur de ce fil d'instruction. Je ne peux pas vous dire à quel point cela aurait été terrible pour nous tous si cela n'avait pas été arrêté rapidement ».
Dans une autre section de la note, Levine détaille les efforts déployés par divers dirigeants et employés de Facebook pour obtenir la faveur des politiciens du monde entier. Entre autres choses, Levine célébrait, dans un courriel, une rencontre entre le général Martin Dempsey, alors président des chefs d'état-major interarmées, et Sheryl Sandberg, l’actuelle directrice des opérations de Facebook.
Avec ces différentes révélations, l’étau se resserre davantage autour du géant des réseaux sociaux. Facebook vient de se faire sévèrement épingler par les parlementaires britanniques qui ont récemment rendu public leur rapport d’enquête de 108 pages sur les fausses nouvelles et la désinformation. Ce rapport, qui a nécessité dix-huit mois d’enquête, l’audition d’au moins de 73 témoins et plus 4 350 questions posées, prévoit plusieurs mesures, y compris la supervision de Facebook, afin de mettre fin à certaines pratiques non recommandées.
Source : The Guardian, Tweet
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Que pourrait-il arriver à Facebook après la découverte de toutes ces informations sur sa responsabilité dans la violation des données des utilisateurs ?
Lire aussi
:fleche: Il n'est pas possible de supprimer l'app Facebook pré-installée de certains smartphones Samsung, ce qui suscite la colère des utilisateurs
:fleche: Facebook a décidé quels utilisateurs pouvaient être intéressés par les nazis, et a laissé les annonceurs les cibler directement
:fleche: Zuckerberg affirme que la fusion des plateformes WhatsApp, Instagram et Messenger améliorera la sécurité, et créera une expérience de type iMessage
:fleche: L'équipe de sécurité de Facebook suit l'emplacement des utilisateurs considérés comme une menace, pour protéger ses employés
:fleche: Le PDG de Facebook a soutenu le partage des données clients malgré des doutes, selon les documents saisis par les députés, il a déploré son choix
Moi qui pensez que c'était du au hasard.
Sinon le début des sanctions pour benalla (-1 ans) était plus rapide que avec Facebook (10 après on envisage) que faut t'il comprendre ?
« Clear History » qui permettra d'effacer son historique de navigation sur Facebook est pour 2019
la firme dit qu'il nuira à ses activités publicitaires
L’affaire Cambridge Analytica a conduit Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, devant plusieurs institutions législatives pour témoigner des pratiques de confidentialité de son entreprise. Parmi ces institutions, il y a le Congrès américain qui a soumis Zuckerberg à une série d’interrogation afin de comprendre la politique d’utilisation des données des utilisateurs. Dans un document de 500 pages publié en juin 2018, Facebook, comme son PDG dans ses différents témoignages, a promis de mener une enquête pour éclaircir son éventuelle implication dans l’affaire Cambridge Analytica tout en continuant à améliorer ses pratiques de confidentialité.
Facebook avait donc brandi de nouveaux outils destinés à appuyer ses pratiques de confidentialité, notamment une fonctionnalité baptisée « Clear History » qui « permettra aux utilisateurs de voir les sites Web et les applications qui envoient des informations à Facebook lorsqu'ils les utilisent. La fonctionnalité permettra également aux utilisateurs de supprimer ces données de leurs comptes et de désactiver pareils échanges avec leurs comptes à l’avenir », avait déclaré la société. Comme son nom l'indique, cette fonctionnalité permet aux utilisateurs d'effacer leur historique de navigation sur le réseau social. La fonctionnalité Clear History avait été annoncée à la conférence annuelle F8 de Facebook pour les développeurs en mai 2018 et devrait être disponible cette année.
« Dans votre navigateur Web, vous disposez d'un moyen simple d'effacer vos cookies et votre historique. L'idée est que beaucoup de sites ont besoin de cookies pour fonctionner, mais vous devriez toujours pouvoir effacer votre historique quand vous le voulez. Nous construisons une version de [cette fonctionnalité] pour Facebook aussi. Ce sera un contrôle simple pour effacer votre historique de navigation sur Facebook - ce sur quoi vous avez cliqué, les sites Web que vous avez visités, et ainsi de suite », a écrit Mark Zuckerberg dans un post sur Facebook. « Cette fonctionnalité vous permet de voir les sites Web et les applications qui nous envoient des informations lorsque vous les utilisez, de supprimer ces informations de votre compte et de désactiver notre capacité à les stocker dans votre compte », explique Erin Egan, Chief Privacy Officer de Facebook, dans un autre post. Il profite également pour préciser que les applications et sites Web qui utilisent des fonctionnalités telles que le bouton « J'aime » ou Facebook Analytics envoient au réseau social des informations pour améliorer son contenu et ses annonces.
En résumé, cette fonctionnalité vise à permettre aux utilisateurs d'isoler Facebook du reste de leur activité de navigation Web. Sa finalité s'apparente donc à celle de l'extension Facebook Container lancée fin mars par Mozilla pour Firefox. Mais contrairement à Clear History qui est utilisé à postériori, c'est-à-dire après que les données sont collectées, la solution de Mozilla veut tout simplement empêcher Facebook de collecter des données sur les utilisateurs alors qu'ils ne sont pas sur son site.
« Clear History » commençait à ressembler à une promesse vide de sens faite par Zuckerberg sous la contrainte dans le sillage du scandale Cambridge Analytica. Après avoir initialement dit que le développement de la fonctionnalité prendrait quelques mois, Facebook a déclaré en décembre que cela « prenait plus de temps que prévu », en citant des obstacles techniques. Mardi dernier, Facebook a donné une forte indication que « Clear History » est vraiment à venir et il a joint un calendrier plus crédible. David Werner, chef de la direction financière, a déclaré à un auditoire de banquiers, d'investisseurs et d'industriels à la conférence Morgan Stanley que la fonctionnalité sera disponible cette année et que cela nuirait probablement aux activités publicitaires ciblées de Facebook.
Plus important encore, le fait que le directeur financier de Facebook parle de cette fonctionnalité en termes de « vents contraires » pour les activités du réseau social suggère qu'il ne s'agit pas simplement d'une façade. « Facebook pourrait bien publier cette fonctionnalité, mais la concevoir de telle sorte qu'elle soit inefficace ou peu susceptible d'être largement utilisée. Facebook et d'autres plateformes technologiques se spécialisent dans la manipulation du comportement des utilisateurs via la conception de leurs produits. Elles savent donc comment enterrer une caractéristique quand ils ne veulent pas que beaucoup de gens s'en servent. Une telle mesure leur permet d'apaiser les critiques en matière de protection de la vie privée tout en maintenant le statu quo pour la grande majorité des utilisateurs qui ne savent pas qu'ils peuvent s'exclure », a écrit Slate, un magazine américain.
Cela pourrait bien être le cas avec « Clear History ». Toutefois, la déclaration de Wehner donne l'impression qu'il s'agit d'une fonctionnalité que Facebook s'attend à ce que les gens utilisent réellement, peut-être parce qu'ils seront en mesure de la trouver. Sinon, l'effet sur ses activités publicitaires serait négligeable. Néanmoins, des questions importantes demeurent quant à la conception et à la fonction de l'élément. Slate a demandé à Facebook si les données seront réellement supprimées ou simplement effacées d'une manière ou d'une autre qui les laissera stockées sur les serveurs de Facebook. À cette question, la réponse d'un porte-parole de Facebook a suggéré qu'il ne sera pas supprimé en soi, bien qu'il ait au moins réaffirmé que les données ne seront plus utilisées pour le ciblage publicitaire.
« Du point de vue du ciblage et de l'optimisation, Clear History sera similaire au contrôle des données de nos partenaires existants dans les Préférences publicitaires - les données effacées par une personne ne seront pas utilisées pour personnaliser ses annonces. Nous partagerons plus de conseils et de détails sur l'impact pour les annonceurs à mesure que nous nous rapprochons du lancement ». Les internautes restent assez septiques sur le fonctionnent réel de cette fonctionnalité. Certains sont surpris que Facebook soit en train d'implémenter une telle fonctionnalité et doute qu'elle fonctionne vraiment comme le public le souhaite.
Sources : CNBC, Slate
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
:fleche: Facebook va-t-il vraiment lancer Clear History qui pourrait nuire à ses revenus publicitaires ?
:fleche: Pensez-vous que cette fonctionnalité fonctionnera vraiment comme annoncé par Facebook ? Pourquoi ?
Voir aussi
:fleche: Affaire Cambridge Analytica : Facebook témoigne dans un document de 500 pages en ignorant les préoccupations de nombreux législateurs américains
:fleche: Mozilla lance une extension Firefox pour isoler Facebook dans un conteneur afin d'empêcher le réseau social de vous pister sur les autres sites
:fleche: Mark Zuckerberg annonce (avec un peu de regret ?) la fonctionnalité « Clear History » qui permet d'effacer son historique de navigation sur Facebook
Croire ou ne pas croire facebook*.............là est la question ! :ptdr::ptdr:
bon allez j'arrête les blagues, ils ne sont pas crédibles.
(* la plus grande aberration de l'Internet)
Code:
1
2
3
4 clearFacebookHistory.onclick = function() { sendHistoryToFacebook(userUniqId); clearHistory(); }
Les utilisateurs américains de Facebook quittent le réseau social par millions
selon un sondage d'Edison Research
Un sondage publié en septembre 2018 par l'institut Pew Research Center montre que des américains étaient massivement en train de réviser leur position vis-à-vis du réseau social Facebook. Le sondage, réalisé du 29 mai au 11 juin, sur un échantillon de 3413 utilisateurs de Facebook, avait révélé que 74 % des utilisateurs américains de Facebook ont pris des mesures pour redéfinir une nouvelle orientation de leur vie sur le réseau social. Parmi les utilisateurs américains du réseau social âgés de 18 ans et plus qui ont été sondés, 54 % ont modifié leurs paramètres de confidentialité au cours des 12 mois précédents la date de l'enquête tandis que 42 % ont même cessé de consulté Facebook pendant plusieurs semaines.
Un peu plus du quart des répondants (26 %) sont allés plus loin dans leur décision de changer leur relation avec le réseau social en supprimant l’application de leur téléphone portable. 74 % de la cible du sondage ont réalisé au moins l’une de ces actions en signe de recherche de protection de leurs données personnelles suite au scandale Cambridge Analytica et aux nombreuses révélations de contrats de partage de données faites par Facebook. Une nouvelle étude effectuée par Edison Research, un cabinet de sondage, révèle que le nombre d'utilisateurs actuels de Facebook continue de diminuer. L'étude montre que le nombre d'utilisateurs de Facebook est estimé à 15 millions de moins que dans le rapport d'Edison Research de l'année 2017.
Les baisses sont fortement concentrées chez les jeunes. En effet, la plus forte baisse se situe les utilisateurs âgés de 12 à 34 ans. Marketplace Tech, un programme radiophonique américain, a donné son avis sur les résultats de recherches du cabinet Edison Research sur les médias sociaux. Une petite analyse de Marketplace a révélé que près de 80 % des utilisateurs aux États-Unis utilisent Twitter, Snapchat ou d'autres réseaux sociaux, mais qu'ils sont moins nombreux à se rendre sur Facebook. Cette baisse d'affluence sur le géant réseau social américain pourrait avoir plusieurs raisons.
Au cours des dernières années, Facebook a été au cœur de la majorité des scandales liés à l’utilisation faite par les entreprises de la Tech des données utilisateur qu’elles collectent, d’une part, et à la manière même dont ces données sont collectées, d’autre part. Il y a eu l’affaire Onavo Protect, un service VPN de Facebook qui, au lieu du rempart de sécurité qui est promis dans la description, est un logiciel conçu pour collecter et analyser les données des utilisateurs afin d’améliorer les produits et services de Facebook. « Onavo collecte des données relatives aux applications installées sur votre appareil lorsque vous les utilisez, aux sites que vous visitez et au volume de données que vous utilisez », peut-on lire dans les termes de la politique de confidentialité de l’application elle-même.
On se rappelle également de l’affaire des logs d’appels et de SMS. Il a été découvert que Facebook a enregistré les métadonnées des appels téléphoniques et SMS des utilisateurs d'Android. Après avoir téléchargé ses archives Facebook, Dylan McKay, un utilisateur du réseau social a en effet été surpris de découvrir que près de deux ans de logs d'appels et SMS de son téléphone Android étaient inclus. D'autres utilisateurs ont confirmé que les informations sur leurs communications ont également été enregistrées. Les données enregistrées pour chaque appel incluent l'heure et la date à laquelle l'appel a été effectué, le type d'appel (entrant, sortant, manqué), le contact impliqué et la durée de l'appel.
Il y a également l’affaire impliquant la fonctionnalité « View As », Dans l'après-midi du 25 septembre dernier, les ingénieurs de Facebook ont découvert un problème de sécurité touchant près de 50 millions de comptes. Un correctif était déjà disponible le jeudi suivant et Facebook a révélé que l’attaque a compromis près de 50 millions de comptes Facebook permettant de prendre le contrôle des utilisateurs. Facebook a rapporté que les attaquants ont exploité une vulnérabilité du code de Facebook ayant affecté la fonctionnalité « View As », qui permet aux utilisateurs de voir à quoi ressemble leur propre profil. Les pirates ont dérobé des jetons d’accès Facebook qui leur ont permis ensuite de prendre le contrôle des comptes utilisateurs. Cependant, le problème a été résolu avec le correctif.
Et bien évidemment, il y a l’affaire Cambridge Analytica dont on a longtemps parlé. Forcément, cette avalanche de scandales ne passe pas sans laisser de marques. La confiance générale en Facebook s’est fortement érodée. Un nombre important d'utilisateurs de Facebook continue de prendre des mesures pour recadrer sa relation avec le réseau social. Et cela se ressent diversement au sein des utilisateurs. Si certains sont plus pointilleux sur le contrôle de l’utilisation faite de leurs données, d’autres ont pris l’option la plus radicale : désinstaller Facebook de leurs mobiles. Pour ceux qui décident de supprimer leur compte Facebook, il n'est pas aussi simple et spontané de le faire. Le réseau social a presque doublé le temps nécessaire pour que le compte d'un utilisateur soit réellement supprimé. Vous saviez déjà peut-être qu'auparavant, c'est 14 jours, maintenant, c'est passé à un mois.
Sources : Rapport de l'étude, Marketplace
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous des résultats du sondage ?
Voir aussi
:fleche: USA : un quart des utilisateurs de Facebook ont supprimé l'application en 12 mois, tandis que 74 % ont changé leur relation avec le réseau social
:fleche: L'an dernier, près de la moitié des jeunes utilisateurs ont supprimé Facebook de leurs mobiles suite aux divers scandales impliquant l'entreprise
:fleche: Facebook contraint de retirer son application VPN qui collecte les données d'utilisateur de l'App Store parce qu'elle violerait les standards d'Apple
:fleche: Enregistrement des données d'appels et de SMS : Facebook frôle un nouveau scandale alors que la firme peine à calmer la tempête Cambridge Analytica
:fleche: Près de 50 millions de comptes Facebook affectés par une faille de sécurité considérée comme étant la plus importante de l'histoire du réseau social
Les départs ont commencé bien avant ces "scandales" dont pas mal de gens se moquent (et/ou car ils ne sont même pas au courant).
Déjà par les jeunes qui sont partis en masse sur d'autres réseaux, pour fuir Facebook qui était envahi par leurs parents et le reste de leur famille, pas par rapport à Cambrige Analityca ou autres. ^^
Quand on voit la puissance de Facebook je ne serai pas surprise de voir Facebook racheté des concurrents.
Résultat quand un utilisateur quitte une plate forme ... Facebook a encore la main mise sur lui ... Juste que le ciblage sera fait différemment pour le conserver ...
Je ne suis pas surpris. Facebook n'a pas la même emprise sur la nouvelle génération. J'ai créé mon compte en 2007 ou 2008, à l'époque où en effet Facebook n'était pas encore traduit, et c'était le seul réseau social qui visait large, à l'inverse de MySpace plus orienté artistique. Au fil du temps, de nouveaux réseaux sociaux sont apparus et Facebook n'a fait que tenter de suivre pour enrayer son érosion et l'émergence de ces nouveaux réseaux spécialisés dans un domaine (LinkedIn pour l'emploi par exemple). Je ne sais pas si c'est moi qui vieillis ou non, mais Facebook m'insupporte depuis des années avec la publicité omniprésente, la timeline qui me présente tout sauf ce que j'attends d'un réseau social, c'est à dire l'actualité de mon réseau. Au final après 4-5 ans en friche mais des nettoyages de liste d'amis réguliers, j'ai fini par désactiver mon compte il y a quelques mois. Ce n'est pas tant les scandales qui m'ont fait quitter FB car j'étais parfaitement conscient de ce que je faisais, c'est simplement que FB est devenu une gigantesque poubelle d'internet, tout comme le réseau à l'oiseau qui pourtant était plutôt intéressant il y a encore quelques années. Désormais, je "réseaute" autrement ; ce qui m'inquiète est qu'au final LinkedIn devient un peu comme Facebook, on commence à y voir de tout et n'importe quoi.
Simplement, je redécouvre les agrégateurs de flux RSS et je me suis fait un Feedly aux petits oignons pour cibler ce qui m'intéresse et je reste en contact avec mes relations perso / pro différemment... comme je faisais avant Facebook. ;)
Okay, il y a de nombreux de comptes FB fermés mais est ce que pour autant les sites internets vont s'adapter.
J'observe que pour le moment, les sites Internet, les groupes de musiques, les marques, les sportifs ... proposent que l'on les suivent par Facebook avant tout, puis Instagram, Twiter.
Facebook est utilisé beaucoup pour diffuser de l'information facilement et avoir une intéraction avec ses clients, ses lecteurs.
Est ce qu'avec ces départs, est ce qu'il va y avoir une remise en question et pourquoi un réseau de substitution?
Autant j'aime beaucoup facebook et ne suis pas du tout dérangé par leurs pratiques. Je préfère cette époque ou les publicités sont bien plus pertinentes et ne sont plus intrusives (sauf peut être encore dans quelques sites bizarres).
Mais je suis beaucoup plus dérangé par le gouvernement qui lui a le droit d'avoir accès à nos comptes bancaires, nos emails, nous mettre sur écoute téléphonique, analyser notre connexion internet…puis même éventuellement prendre tout ce qu'on possède avec un huissier. On est également très limité dans sa capacité à défendre son domicile des criminelles car on ne sait pas trop ce qu'on a le droit de faire ou non pour se protéger (par exemple si un voleur de blesse dans notre jardin car un arbre était mal entretenu…on peut se retrouver à lui donner une pension à vie…et si on a pas l'argent, on peut se faire prendre notre maison…voiture…et tout ce qu'on possède).
Bref ça me fait doucement rire ceux qui se battent contre facebook pour la vie privée…pour moi ça n'existe pas.
Sinon je pense que les utilisateurs quittent facebook parce qu'ils ont trouvé d'autres réseaux mieux :) Comme snapchat ou bien instagram. Car l'utilisation des réseaux sociaux atteins des taux records.
Facebook est confronté à de nouvelles questions sur le moment où il a eu connaissance de la collecte de données
de Cambridge Analytica
La semaine qui vient de passer s’est soldée pour Facebook avec le départ de deux de ses plus importants cadres. Chris Cox, le responsable des produits chez Facebook et Chris Daniel ont quitté la direction de l’entreprise. Selon le New York Times, leur départ est étroitement lié à la très controversée idée de Mark Zuckerberg de vouloir unifier les trois principales plateformes du groupe notamment Facebook Messenger, Whatsapp et Instagram. Depuis un peu plus d'un an maintenant, les démissions se succèdent au sein de l’entreprise. On pourrait les illustrer en partant par exemple de la démission de Brian Acton et de Jan Koum, les deux cofondateurs de Whatsapp, respectivement en 2017 et 2018. Toujours en 2018, les deux cofondateurs d’Instagram ont également quitté la société. D'autres responsables, notamment le responsable des communications et des politiques de Facebook et le responsable de la sécurité, ont également quitté leurs fonctions.
Pourquoi une telle vague de démission au sein de l’entreprise ?
Beaucoup d’explications à propos de ses vagues de démission laissent entendre que ces cadres sont partis à la suite de malversations entre ces derniers et Mark Zuckerberg concernant la façon dont le PDG de Facebook dirige l'entreprise. Des spéculations lient certains de ces départs au scandale qui a tant faire parler de lui, celui du Cambridge Analytica. Est-ce vrai ? On ne saurait y répondre avec certitude puisqu’à ce jour, aucun commentaire de la part de Facebook n’existe à ce propos. Si depuis l’explosion du scandale de Cambridge Analytica, Facebook a toujours nié être au courant de l’utilisation finale des données collectées et traitées par l’entreprise britannique, les récentes accusations à l’encontre de la société en disent totalement le contraire. D’après des révélations faites par l’hebdomadaire britannique The Observer la semaine passée, Facebook aurait dissimulé depuis le début de cette histoire des preuves qui prouvent son implication directe dans l’affaire dite de Cambridge Analytica.
En effet, pour l’affaire qu’on cite et d’après les propos de The Observer relayés par The Guardian, au moins un membre du conseil d’administration de Facebook était au courant du but réel et permanent de la collecte de données litigieuse plusieurs années avant l’explosion du scandale. Facebook aurait-il menti jusque là en soutenant qu’il a appris de la presse ce à quoi les données collectées par Cambridge Analytica devraient servir ? C’est que ressortent les récentes affirmations de l’hebdomadaire britannique. « Des personnes de la Silicon Valley ont témoigné que Marc Andreessen, membre du conseil d'administration de Facebook, le fondateur de la société de capital-risque Andreessen Horowitz et l'une des personnes les plus influentes de la Silicon Valley, ont assisté à une réunion avec Christopher Wylie qui s'est tenue dans le bureau d'Andreessen Horowitz deux ans avant que Wylie ne se présente comme dénonciateur », a indiqué la semaine dernière The Observer.
Que s’est-il passé au cours de la réunion entre les membres de Facebook et Wylie ?
Ce dernier, rappelons-le, a également occupé le poste de directeur de recherche au sein de la société britannique, Cambridge Analytica, disait en mars 2018 que « Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit. Ils ont joué un rôle crucial, j'en suis sûr ». Ainsi, selon les réactions qui fusent de partout, si Christopher Wylie est passé par Facebook, alors le géant des réseaux sociaux était au courant de ce qui se faisait en coulisse au sein de la société britannique. Il y aurait-il eu un malentendu entre Wylie et Facebook qui, par peur de mettre à mal son image n’a pas voulu révéler au grand public les agissements de Cambridge Analytica ? Autant de questions soulignées de toute part par la communauté. « En tout cas, aujourd’hui on ne peut pas dire que l’image de l’entreprise est aussi bien protégée que ses dirigeants le voulaient jadis », ont commenté certains internautes. Cela dit, cette révélation pourrait se révéler extrêmement embarrassante pour Facebook.
« Il y avait des gens qui étaient très préoccupés par les rapports sur ce que Cambridge Analytica faisait avec les données, et la réunion a été organisée pour essayer d'en savoir le plus possible sur l'exploit afin de trouver des solutions possibles. C'est pour ça que Wylie a été invitée. On lui a posé beaucoup de questions, y compris sur les contacts de l'entreprise avec des entités russes », a déclaré un technologue de la Silicon Valley dont The Observer n’a pas cité le nom. Pourquoi Facebook s’attelle-t-il à soutenir qu’il ignorait les réels agissements de Cambridge Analytica ?, se demandent plus d’un. Selon d’autres témoignages au journal, après cette réunion, Facebook aurait mis en place une équipe comprenant Wylie et d'autres personnes de Facebook pour tenter de limiter le comportement de la société de traitement de données. Seulement cette initiative aurait été abandonnée très vite. « Ce qui est bizarre, c'est qu'il n'y a pas eu de suivi. L'idée était d'inverser l'ingénierie du problème pour trouver des solutions. Mais nous n'avons jamais entendu parler d'un suivi avec l'équipe de sécurité de Facebook ou d'une tentative de mettre l'information en action », a déclaré un participant à cette réunion.
La semaine qui est passée va peut-être se classer parmi l’une des plus dures pour le réseau social depuis un moment. En plus du départ de ses dirigeants, de nouvelles enquêtes criminelles contre l'entreprise ont été lancées pour savoir si elle a couvert l’étendue de son implication avec Cambridge Analytica. Tout ceci a été couronné par la diffusion choquante, vendredi dernier, d’une vidéo en direct montrant un homme armé qui a tué 49 personnes en prière en Nouvelle-Zélande. La vidéo serait devenue tellement virale que même les efforts conjoints de Google et Facebook n’ont pas réussi à l’empêcher d’atteindre des millions de personnes.
Que dit Facebook à propos de tout ça ?
Qu’il s’agisse du PDG de Facebook ou d’autres membres de la société, tous ont refusé de commenter les accusations promulguées contre l’entreprise, explique The Observer. Andreessen Horowitz par contre a indiqué ce qui suit : « La suggestion selon laquelle j'ai eu ou que j'ai organisé une réunion avec Christopher Wylie est tout à fait fausse. Je n'ai jamais rencontré Wylie de ma vie. Après l'élection de 2016, un collègue commun m'a suggéré par courriel de rencontrer Wylie, mais cette rencontre n'a jamais eu lieu. Plus tard, début 2018, Wylie m'a contacté sur Twitter et m'a demandé une rencontre, ce que j'ai refusé ». Christopher Wylie va-t-il démentir très prochainement cette affirmation de Andreessen Horowitz ? Cela représente un commentaire très attendu par les uns et les autres.
Tout ceci ne représente qu’une partie de ce que la société vit actuellement. Aleksandr Kogan, l’universitaire à l’origine de l’application de collecte de données qu’aurait utilisée Cambridge Analytica et que Facebook a toujours tenu pour responsable du scandale, a décidé vendredi de poursuivre l’entreprise en justice pour diffamation et feinte d’ignorance. Pour lui, Facebook l’a utilisé comme bouc émissaire alors que la société était au courant des agissements de Cambridge Analytica. Ses affirmations et plaintes sont, peut-on le dire, renforcées par les allégations que rapportent The Observer. Facebook continue quand même de voir la chose autrement. « Facebook n'était pas au courant du transfert des données de Kogan/GSR(Kogan's business Global Science Research) à Cambridge Analytica avant décembre 2015. Quand Facebook a appris la violation par Kogan des politiques d'utilisation des données de Facebook, nous avons agi », a déclaré un porte-parole de l’entreprise.
Pour l’heure, il est difficile de savoir ou de donner une chronologie exacte à comment les faits se sont déroulés. Certains estiment que Facebook reste obscurcissant sur le sujet et pourrait bien le rester pendant encore longtemps. D’après eux, si la responsabilité pénale de Facebook venait à être prouvée, cela pourrait coûter très cher à l’entreprise. Néanmoins, les enquêteurs estiment vouloir continuer de creuser. « La bulle pourrait bien se briser un de ces jours », ont-ils avancé comme argument à leur détermination à éclaircir cette affaire. Croyez-vous qu’ils y arriveront ?
Source : The Guardian, Forbes
Et vous ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
:fleche: Selon vous, Facebook aurait-il été au courant depuis le début de la collecte de données de Cambridge Analytica ?
:fleche: Facebook serait-il vraiment innocent dans cette affaire comme il le prétend, selon vous ?
:fleche: À quoi devrait-on s'attendre à la fin de cette enquête, selon vous ?
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Les actionnaires de Facebook forcent un vote pour évincer Mark Zuckerberg du poste de président
Et imposer une nouvelle gouvernance du réseau social
C’est bientôt mai, et plus d’un se demande si Zuckerberg pourra encore cette fois compter sur son pouvoir spécial pour faire échouer les nouvelles propositions des actionnaires activistes de Facebook. Attendons la fin du mois prochain pour le savoir, toutefois, pour l’heure, l’entreprise a déposé vendredi un document à la SEC (Securities and Exchange Commission), annonçant son assemblée annuelle des actionnaires du 30 mai et confirmant les propositions des investisseurs qui seront soumises au vote pendant l'événement. En effet, certains investisseurs reviennent à la charge pour tenter à nouveau de démettre Zuckerberg du poste de président du groupe, renverser la structure à deux catégories d'actions de Facebook et imposer une nouvelle gouvernance sur le réseau social.
Le document déposé le vendredi dernier, contient huit propositions des actionnaires de Facebook, selon Business Insider, y compris deux qui sont bien connues des internautes du fait qu’elles ont déjà fait la une des médias en ligne à plusieurs reprises. Les investisseurs veulent, non seulement, évincer Zuckerberg en tant que président du conseil d'administration de Facebook en faveur de l'embauche d'un dirigeant indépendant, mais aussi instaurer de nouveaux « mécanismes équitables et appropriés permettant d'éliminer les droits disproportionnés des actionnaires de catégorie B ».
Pour rappel, en 2017, l’un des gros investisseurs de Facebook, Trillium Asset Management, a été à l’origine d’une proposition visant à obtenir un président indépendant. Mais cette résolution a connu d’importantes oppositions parmi les investisseurs. D’autres gros investisseurs tels que les fonds Vanguard Total Stock Market Index et Fidelity Contrafund avaient voté contre la proposition de 2017.
En octobre 2018, quatre grands fonds publics américains investisseurs de Facebook ont proposé, à nouveau, de démettre Mark Zuckerberg en tant que président-directeur général au profit d’un président indépendant. Ils avaient justifié leur proposition par la série de scandales notoires qui ont émaillé la vie du réseau social depuis un certain temps et avaient espèrent obtenir le soutien de grands gestionnaires d'actifs. La chute régulière des actions depuis le début des problèmes de Facebook a aussi été citée comme un autre motif de leur résolution.
En novembre 2018, suite à la publication d’un rapport selon lequel Facebook aurait embauché une entreprise de relations publiques pour lutter contre les critiques dirigés contre la société, des investisseurs ont réitéré leur proposition de mettre fin à la fonction de président du conseil d’administration qu’exerce Mark Zuckerberg en plus de son poste de directeur général du groupe. Toutefois, la position du réseau social sur la question de création d’une présidence indépendante est très bien connue. Selon Facebook, un président indépendant pourrait « créer de l'incertitude, de la confusion et de l'inefficacité dans les fonctions et les relations du conseil d'administration et de la direction».
Cependant, les efforts continuent. Des investisseurs militants qui contrôlent plus de 3 milliards de dollars d'actions font pression pour évincer Mark Zuckerberg du poste de président du conseil d'administration de Facebook. Bien d'autres changements dans la gouvernance de l’entreprise sont également prévus à condition que le vote soit favorable pour ces investisseurs activistes le 30 mai prochain.
Les actionnaires voteront pour pousser Zuckerberg à se retirer de la présidence du conseil d’administration
L’une des propositions qui feront l'objet d'un vote le 30 mai obligerait M. Zuckerberg à se retirer et à nommer un président indépendant pour aider à diriger Facebook après que plusieurs scandales majeurs, depuis l’année dernière, aient mis l'entreprise sous un jour de plus en plus négatif. Facebook, pour sa part, a dit à ses actionnaires qu'ils devraient voter contre les propositions contenues dans le dépôt auprès de la SEC.
La firme a déclaré :
« Nous croyons que notre conseil d'administration fonctionne efficacement dans sa structure actuelle et que la structure actuelle offre une protection appropriée en matière de surveillance ». « Nous ne croyons pas que le fait d'exiger que le président du conseil soit indépendant améliorera sensiblement l'orientation et le rendement, et pourrait plutôt entraîner une inefficacité dans les fonctions et les relations du conseil et de la direction », a-t-elle ajouté.
Les investisseurs veulent instaurer de nouveaux « mécanismes équitables et appropriés permettant d'éliminer les droits disproportionnés des actionnaires de catégorie B »
La structure de l’actionnariat actuelle de Facebook comporte deux classes d'actions, selon Business Insider. Les actions de catégorie B offrent 10 fois plus de droits de vote que les actions de catégorie A, et il se trouve que Zuckerberg possède plus de 75 % des actions de catégorie B. Ce qui signifie qu'il a plus de la moitié des droits de vote sur Facebook, d’après Business Insider. C’est ce pouvoir absolu de vote détenu par Zuckerberg que les actionnaires activistes veulent abolir lors de l'assemblée annuelle des investisseurs en mai par le vote.
Selon Busines Insider, la proposition des actionnaires dit ceci :
« Fausses nouvelles, ingérence électorale et menaces pour notre démocratie - les actionnaires ont besoin de plus que de nier, de détourner et de retarder. Nous exhortons les actionnaires à voter EN FAVEUR d'un plan de recapitalisation pour toutes les actions en circulation afin d'obtenir un vote par action. »
L'argument des actionnaires est que Facebook est actuellement incroyablement scandaleux. Il suffit de penser au rocambolesque scandale Cambridge Analytica qui a affecté les données personnelles de plus 87 millions de personnes, à la manipulation des élections par des agents russes, aux publicités discriminatoires, au rôle de Facebook dans le nettoyage ethnique du Myanmar et aux énormes cyberattaques dont certaines ont affecté jusqu’à 50 millions de comptes Facebook.
Le trésorier de l'État de l'Illinois, Michael Frerichs, a déclaré en octobre dernier :
« La structure de gouvernance de Facebook continue de mettre ses investisseurs en danger. C'est maintenant le temps du changement ». « Mark Zuckerberg doit davantage rendre compte au conseil d'administration afin de rétablir la confiance des investisseurs et de protéger la valeur pour les actionnaires. »
Le problème, c'est que la structure de partage de Facebook rend ce type d'action totalement dépourvu de sens. Bien que la proposition des actionnaires soit soutenue par des investisseurs qui contrôlent environ 3 milliards de dollars d'actions Facebook, avec des actions de classe B de Facebook détenues par Zuckerberg et bien d’autres initiés, la résolution ne prospérera probablement pas. Comme aux précédentes assemblées annuelles, Facebook a demandé une fois de plus que ses actionnaires rejettent la proposition. « Nous croyons que notre structure du capital est dans le meilleur intérêt de nos actionnaires et que notre structure de gouvernance actuelle est saine et efficace. »
Toutefois, ces actions répétées des investisseurs mettent davantage en lumière des scandales à répétition dans lesquelles est impliquée la société et la structure des actions de l’entreprise qui donne trop de pouvoir à Zuckerberg.
Source : Business Insider
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette nouvelles proposition des actionnaires ?
:fleche: Quelle issue prévoyez-vous pour le vote du 30 mai ?
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Rien que pour le choix de la photo ça mérite +1 :ptdr:
Il est grand temps que Zuzu parte. Il n'a pas été capable de limiter les scandales par rapports par rapport à la vie privée, à la sécurité (les mots de passes en clair des applications messenger), et ces derniers temps des casques de VR avec des trolls du type Big brother is watching you imprimé dessus. Je sais bien qu'une entreprise de cette taille est une sorte d'entité autonome mais il faut remettre les choses à plat et taper du poing sur la table à un moment donné.
Je ne suis pas derrière Zuckerberg, mais ces investisseurs et actionnaires veulent vraiment nous faire croire qu'ils sont surpris par les scandales ? C'est un coup de com' pour faire semblant d'être offusqué, se faire valoir en évincant le président fautif, mais dans le fond est-ce que ça va changer grand chose ?
Voilà ce qui arrive quand on introduit son entreprise en bourse, les actionnaires prennent trop d'importance et peuvent vous virer.
Il doit avoir des milliards, il peut se casser et faire autre chose, de toute façon son image est trop ternie, chaque semaine il y a au moins une news anti Facebook.
Je pense que si le système s'en prend autant à Facebook c'est parce qu'il a participé à l’élection de Trump, les gens ont partagé des extraits de ses discours pendant la campagne de 2016, alors que les médias étaient très largement contre lui. Facebook a également permis la création du mouvement des gilets jaunes, tout à commencé par 2 randoms qui ont dit "Si vous n'êtes pas d'accord avec la politique de Macron mettez un gilet de sécurité sur votre tableau de bord" et ça a fini par prendre beaucoup d'ampleur.
Du temps du printemps arabe les médias étaient à fond "Facebook c'est génial, ça permet au peuple de faire des révolutions !", ça a changé depuis...
"Printemps arabe": internet a permis aux jeunes de faire entendre leur voix
Comment Internet a fait les « printemps arabes »Citation:
DUBAI - Dans une région dominée par les médias officiels, les réseaux sociaux ont permis aux jeunes de faire entendre au monde entier la voix du "printemps arabe", même si la crédibilité de ces nouveaux médias est parfois remise en question.
(...)
Les réseaux sociaux ont joué un rôle primordial dans le déclenchement du "printemps arabe" dont l'étincelle a été l'immolation par le feu d'un jeune Tunisien le 17 décembre.
Depuis, les régimes tunisien et égyptien sont tombés et la révolte a gagné la Libye, le Yémen, la Syrie et Bahreïn, où un mouvement de contestation a été réprimé par la force à la mi-mars avec le soutien des monarchies du Golfe dont l'Arabie saoudite.
Les médias ont perdu du pouvoir de manipulation, maintenant avec internet les gens peuvent voir autre chose, ils n'ont plus à subir la propagande officielle.Citation:
Si les réseaux sociaux ont permis d’organiser les manifestations et de contourner les médias officiels, en 2011, ils ont aussi recomposé l’espace social.
Bon en réalité Facebook, Twitter, etc, sont pas mal contrôlé et censuré, tous les propos n'ont pas la même visibilité.
Mais bon parfois un miracle se produit (gilets jaunes) :P