Normalement non :P https://www.facebook.com/help/975828...f=uf_permalink
N'empêche ce que je retiens avec la dernière update, c'est que 95% des utilisateurs de Facebook se fichent de leur vie privée ...
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Normalement non :P https://www.facebook.com/help/975828...f=uf_permalink
N'empêche ce que je retiens avec la dernière update, c'est que 95% des utilisateurs de Facebook se fichent de leur vie privée ...
" ... plus de mal que de bien ..."
En même temps si les utilisateurs de FessesBook sont des moutons, ils n'allaient pas applaudir.
Scandale C.A : Facebook suspend 200 applications qui auraient abusé des données personnelles de ses utilisateurs,
vers une chasse aux sorcières ?
Suite au scandale de Cambridge Analytica qui a utilisé les données personnelles de 87 millions de ses utilisateurs à des fins de profilage, mais également pour contrer les critiques de laxisme qui lui ont été adressées, Facebook a décidé de s’exprimer et a présenté son plan d’action pour améliorer la sûreté et la confidentialité des renseignements que produisent les internautes lorsqu’ils utilisent sa plateforme.
C’est Ime Archibong, VP of Product Partnerships de Facebook, qui a pris la parole dans un billet de blog :
« Comme l'a expliqué Mark, Facebook étudiera toutes les applications ayant eu accès à de grandes quantités d'informations avant que ne soit appliquée la modification des règles de notre plateforme en 2014, ce qui réduira considérablement l'accès aux applications de données. Il a également précisé que, s’il arrive que nous soyons indécis face à des applications individuelles, alors nous allons effectuer des audits - et toute application qui a refusé ou échoué à un audit serait interdite sur Facebook.
« Le processus d'enquête comporte deux phases. Tout d'abord, un examen complet pour identifier chaque application qui a eu accès à cette quantité de données Facebook. Ensuite, lorsque nous sommes indécis, nous menons des entretiens, faisons des demandes d'informations - une série de questions détaillées sur l'application et les données auxquelles elle a accès - et effectuons des audits pouvant inclure des inspections sur site.
« Nous avons de grandes équipes d'experts internes et externes qui travaillent dur pour étudier ces applications le plus rapidement possible. À ce jour, des milliers d'applications ont fait l'objet d'une enquête et environ 200 ont été suspendues - dans l'attente d'une enquête approfondie sur leur utilisation abusive des données. Lorsque nous trouvons des preuves que ces applications ou d'autres applications ont mal utilisé les données, nous les interdisons et en informons les utilisateurs sur une page dédiée. Cette dernière va permettre aux internautes de savoir si eux ou leurs amis ont installé une application qui a mal utilisé les données avant 2015 - tout comme nous l'avons fait pour Cambridge Analytica ».
Pièce jointe 380702
Le test myPersonality figure parmi les applications suspendues.
Il faut préciser que le fait que Facebook a suspendu 200 applications ne signifie pas qu’il existe autant de scénarios de type Cambridge Analytica. De plus, il est possible que le nombre d’applications suspendues augmente. D’ailleurs, un porte-parole de l'entreprise a déclaré que Facebook en est encore au début de son processus d'audit. Cela signifie que Facebook prévoit d'enquêter sur des milliers d'autres applications, en plus des milliers que l'entreprise a déjà examinées.
Facebook partage des données utilisateur avec des applications depuis des années. C'est l'une des principales façons dont Facebook a grandi, surtout à ses débuts. Le problème avec cette vérification est que peu importe ce que Facebook trouve, il sera trop tard. Facebook peut interdire les acteurs malveillants, mais une fois que les données quittent les serveurs de Facebook, l'entreprise ne peut pas faire grand-chose pour les récupérer.
La même chose vaut pour la confiance des utilisateurs. Si Facebook trouve un tas d'autres scénarios de type Cambridge-Analytica qui auront eu lieu au cours de ces dernières années, il sera difficile de convaincre qui que ce soit que Facebook peut prendre en charge la protection de la vie privée des utilisateurs.
Parmi les applications qui ont été suspendues figure un quiz intitulé myPersonality. Celui-ci a été suspendu par Facebook le 7 avril au motif que le programme a peut-être violé le règlement de Facebook dans la façon de décrire comment les données sont partagées. Or, selon son enquête, les informations d’environ 3 millions de membres ont été exposées publiquement.
:fleche: Page dédiée Facebook
Source : Facebook
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette stratégie ?
Voir aussi
:fleche: Edward Snowden estime que Facebook est une société de surveillance qui se fait passer pour un réseau social
:fleche: Russie et USA s'accusent mutuellement d'ingérence dans les élections, mais ce sont leurs entreprises technologiques qui en font les frais
:fleche: Scandale Cambridge Analytics : Mark Zuckerberg reconnait avoir commis des erreurs et annonce de nouvelles mesures pour éviter d'autres abus
:fleche: Facebook est poursuivi en justice par certains de ses actionnaires à cause du scandale de Cambridge Analytica
:fleche: Un professeur de l'université de New York appelle à démanteler les géants de la tech, les GAFA sont-ils devenus beaucoup trop puissants ?
Tout à fait et ce n'est pas fini.
Il ne s'agit que d'une première vague de suspensions d'appli.
D'autres vont se succéder au fil des mois car les contrôles vont se poursuivre et s'étendre au delà des appli US.
FB a également la responsabilité de contrôler que l'ensemble des apps européennes sont conformes au RGPD et là encore, ça va donner lieu à un raz-de-marée de suspensions d'apps en tout genre.
La justice américaine et le FBI ont lancé une enquête sur Cambridge Analytica,
et s'intéressent à la façon dont l'entreprise a utilisé des données Facebook
Le département américain de la Justice et le FBI enquêtent sur Cambridge Analytica, la société de conseil qui a décidé de fermer ses portes suite à l’affaire de détournement de données d’usagers de Facebook, selon le New York Times.
Les enquêteurs ont cherché à interroger les anciens employés de Cambridge Analytica et les banques qui traitaient ses affaires, indique le quotidien, qui cite un responsable américain et d’autres personnes connaissant bien l’enquête. Il note d’ailleurs que ladite enquête semble être à ses débuts.
L'entreprise, dont le principal propriétaire est le riche donateur républicain Robert Mercer, a offert des outils qui, selon certains de ses anciens cadres supérieurs, pourraient dresser le profil des électeurs (américains dans le contexte) et influencer leur comportement. Les techniques de modélisation psychographique dont elle s’est servie, qui se sont appuyées en partie sur les données récoltées sur Facebook, auraient étayé le travail de Cambridge pour la campagne Trump en 2016.
Un autre coup a été porté à l’entreprise lorsqu’une chaîne d'information britannique diffusait une vidéo d’un entretien filmé en caméra caché dans laquelle Alexander Nix, qui était alors directeur général, suggérait que l'entreprise avait utilisé la manipulation et la corruption pour piéger les politiciens et influencer des élections étrangères.
Dans l’un des échanges, Alexander Nix a révélé que la société utilisait un système de messagerie secret avec un mécanisme d’autodestruction afin de ne laisser aucune trace. Et d’expliquer que « Personne ne sait que nous l'avons, de plus, nous avons défini nos emails avec une minuterie d'autodestruction. Donc quand vous faites des courriels, après qu'ils ont été lus ils disparaissent deux heures plus tard. Il n'y a aucune preuve, il n'y a pas de trace papier, il n'y a rien ».
Suite à la publication de la série de vidéos, le comité de direction de Cambridge Analytica a annoncé la suspension de son patron Alexander Nix « dans l’attente d’une enquête complète et indépendante ». Par ailleurs, l’entreprise a précisé que « De l'avis de la Commission, les récents commentaires de Nix, secrètement enregistrés par Channel 4 et d'autres allégations, ne représentent pas les valeurs ou les opérations de l'entreprise et sa suspension reflète le sérieux avec lequel nous considérons cette violation. »
L'enquête fédérale aux États-Unis semble se concentrer sur les transactions financières de l'entreprise - les enquêteurs ont contacté les banques de la société, par exemple - mais aussi de savoir comment elle a acquis et utilisé des données personnelles tirées de Facebook et d'autres sources, selon les sources du quotidien.
En outre, les enquêteurs ont contacté Facebook, a déclaré le fonctionnaire au NYT, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat pour discuter de l'enquête. Il s’est d’ailleurs gardé de fournir d’autres détails et Facebook a refusé de commenter cette allégation.
L'un des procureurs impliqués est le chef adjoint de la division des fraudes en valeurs mobilières et financières du Département de la justice, Brian Kidd. Dans le raid contre la société figure au moins un agent qui enquête sur la cybercriminalité pour le F.B.I.
Cambridge Analytica a surpris les médias lorsque, dans un communiqué, la société a déclaré qu’elle a déposé des demandes d'ouverture de procédures d'insolvabilité au Royaume-Uni. La Société a également annoncé qu’elle mettait immédiatement fin à toutes ses activités et le conseil a demandé la nomination de Crowe Clark Whitehill LLP, praticien de l'insolvabilité, à titre d'administrateur indépendant de Cambridge Analytica.
De plus, Cambridge Analytica a affirmé que des procédures de faillite parallèles seront bientôt entamées au nom de Cambridge Analytica LLC et de certains de ses affiliés aux États-Unis au tribunal des faillites des États-Unis pour le district sud de New York.
« Au cours des derniers mois, Cambridge Analytica a fait l'objet de nombreuses accusations infondées et, malgré les efforts de la Société pour corriger le dossier, a été vilipendée pour des activités non seulement légales, mais largement acceptées comme une composante standard de la publicité en ligne dans les domaines politique et commercial » , a regretté l’entreprise.
Cambridge Analytica s’est donc mis en liquidation dans un contexte où elle est sous le coup d’enquêtes au Royaume Uni (Brexit), aux États-Unis (campagne présidentielle de Trump), en Australie et également en Israël (utilisations frauduleuses de données personnelles).
Néanmoins, le nom d’une autre société, Emerdata Limited, a émergé et, fait remarquable, possédait les mêmes acteurs clés que Cambridge Analytica.
Source : NYT
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette enquête ?
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Scandale Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg accepte de s'expliquer en personne devant le Parlement européen,
l'entretien pourrait être à huis clos
Après avoir longtemps rechigné à accepter la demande de Bruxelles, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a décidé d’aller à la rencontre des eurodéputés pour s’expliquer quant à l’utilisation faite par le réseau social des données personnelles.
L’invitation avait été lancée en plein cœur du scandale Cambridge Analytica, du nom de cette entreprise spécialisée dans l’influence politique dont un sous-traitant a aspiré les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs de Facebook. Mark Zuckerberg, qui a témoigné pendant dix heures devant les élus américains le mois dernier, avait dans un premier temps proposé que ce soit le vice-président chargé des affaires publiques du groupe californien, Joel Kaplan, qui se présente devant les élus européens.
« La Conférence des présidents a convenu que Mark Zuckerberg devrait venir clarifier les questions liées à l'utilisation des données personnelles lors d'une réunion avec les représentants du Parlement européen », a écrit Antonio Tajani, président du Parlement européen, sur Twitter. « Nos citoyens méritent une explication complète et détaillée, je salue la décision de Mark Zuckerberg de se rendre en personne face aux représentants de 500 millions d’Européens ».
Et de continuer en disant que « Le PDG et fondateur de Facebook a accepté notre invitation et sera à Bruxelles aussi vite que possible, probablement la semaine prochaine, afin de rencontrer les dirigeants des groupes politiques au Parlement ainsi que le président et le rapporteur de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE).
« En outre, la Conférence des présidents a décidé d’organiser une audition avec Facebook et d’autres parties concernées. Cette audition va fournir aux membres du comité LIBE, ainsi que d’autres membres des comités pertinents, une opportunité pour mener une analyse profonde des aspects relatifs à la vie privée. Une emphase particulière sera mise sur l’impact potentiel sur les processus électoraux en Europe.
« La priorité du Parlement est de s’assurer du fonctionnement convenable du marché numérique, avec un haut niveau de protection pour les données personnelles, des règles effectives sur le copyright et la protection des droits des consommateurs. Les géants du Web doivent être tenus pour responsable du contenu qu’ils publient, ce qui inclut aussi bien les désinformations que les contenus illégaux ».
Cette rencontre se tiendra à huis clos au cours d’une « conférence des présidents », qui a lieu traditionnellement le jeudi, a précisé une source au Parlement. Le président du groupe libéral (Alde), Guy Verhofstadt, a d’ores et déjà annoncé qu’il allait boycotter la rencontre si elle se tenait effectivement à huis clos. « Je n'assisterai pas à la réunion avec monsieur Zuckerberg si elle se tient à huis clos. Il doit s’agir d’une audience publique - pourquoi pas un Facebook Live ? Je regrette vivement que le groupe @EPPGroup ait été complice de l'extrême droite pour tout garder à huis clos.», a tweeté l’ancien Premier ministre belge.
L’Elysée a annoncé dans la foulée que le président français Emmanuel Macron recevrait Mark Zuckerberg, ainsi qu’une cinquantaine de dirigeants de grandes entreprises du numérique, à Paris le mercredi 23 mai, ce qui laisse penser que la venue de l’Américain à Bruxelles pourrait avoir lieu le lendemain. Le patron de Facebook sera reçu par Emmanuel Macron entre autres aux côtés de Satya Nadella (son homologue chez Microsoft), Brian Krzanich (le patron d’Intel) et Virginia Rometty (PDG d’IBM).
Sa venue en Europe aura lieu quelques jours seulement avant l’entrée en vigueur, le 25 mai, du règlement européen sur la protection des données (RGPD)
Source : Twitter (Antonio Tajani, Guy Verhofstadt)
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Cambridge Analytica : l'audience de Mark Zuckerberg avec le Parlement européen sera finalement retransmise en direct,
mardi le 22 mai 2018
Après avoir longtemps rechigné à accepter la demande de Bruxelles, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a décidé d’aller à la rencontre des eurodéputés pour s’expliquer quant à l’utilisation faite par le réseau social des données personnelles.
L’invitation avait été lancée en plein cœur du scandale Cambridge Analytica, du nom de cette entreprise spécialisée dans l’influence politique dont un sous-traitant a aspiré les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs de Facebook. Mark Zuckerberg, qui a témoigné pendant dix heures devant les élus américains le mois dernier, avait dans un premier temps proposé que ce soit le vice-président chargé des affaires publiques du groupe californien, Joel Kaplan, qui se présente devant les élus européens.
« La Conférence des présidents a convenu que Mark Zuckerberg devrait venir clarifier les questions liées à l'utilisation des données personnelles lors d'une réunion avec les représentants du Parlement européen », a écrit Antonio Tajani, président du Parlement européen, sur Twitter. « Nos citoyens méritent une explication complète et détaillée, je salue la décision de Mark Zuckerberg de se rendre en personne face aux représentants de 500 millions d’Européens ».
Et de continuer en disant que « Le PDG et fondateur de Facebook a accepté notre invitation et sera à Bruxelles aussi vite que possible, probablement la semaine prochaine, afin de rencontrer les dirigeants des groupes politiques au Parlement ainsi que le président et le rapporteur de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE).
« En outre, la Conférence des présidents a décidé d’organiser une audition avec Facebook et d’autres parties concernées. Cette audition va fournir aux membres du comité LIBE, ainsi que d’autres membres des comités pertinents, une opportunité pour mener une analyse profonde des aspects relatifs à la vie privée. Une emphase particulière sera mise sur l’impact potentiel sur les processus électoraux en Europe.
« La priorité du Parlement est de s’assurer du fonctionnement convenable du marché numérique, avec un haut niveau de protection pour les données personnelles, des règles effectives sur le copyright et la protection des droits des consommateurs. Les géants du Web doivent être tenus pour responsable du contenu qu’ils publient, ce qui inclut aussi bien les désinformations que les contenus illégaux ».
Cependant, la conférence a été prévu à huis clos, c’est à dire sans que la presse ou le public ne puisse suivre les échanges.
Certaines voix s’y sont opposé. Parmi elles figuraient celle du président du groupe libéral (Alde), Guy Verhofstadt, qui a annoncé qu’il allait boycotter la rencontre si elle se tenait effectivement à huis clos. « Je n'assisterai pas à la réunion avec monsieur Zuckerberg si elle se tient à huis clos. Il doit s’agir d’une audience publique - pourquoi pas un Facebook Live ? Je regrette vivement que le groupe @EPPGroup ait été complice de l'extrême droite pour tout garder à huis clos.», a tweeté l’ancien Premier ministre belge.
Face à l’importance du problème, Antonio Tajani a contacté Facebook de nouveau afin de modifier cet accord. Résutat ? L’entretien de Mark Zuckerberg avec le Parlement européen aura lieu demain le 22 mai 2018 et sera finalement diffusé en streaming en direct.
C’est ce qu’il annonce sur Twitter lorsqu’il déclare : « J'ai personnellement discuté avec le PDG de Facebook, monsieur Zuckerberg, de la possibilité de diffuser la rencontre avec lui sur le web. Je suis heureux d'annoncer qu'il a accepté cette nouvelle demande. Bonne nouvelle pour les citoyens de l'UE. Je le remercie pour le respect montré envers le Parlement européen. Réunion demain de 18h15 à 19h30 ».
Source : Twitter
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:fleche: Facebook est poursuivi en justice par certains de ses actionnaires à cause du scandale de Cambridge Analytica
:fleche: Un professeur de l'université de New York appelle à démanteler les géants de la tech, les GAFA sont-ils devenus beaucoup trop puissants ?
J'ai suivi les questions en lisant DVP et nous attendons encore les réponses de la part du patron de FB qui est dans son avion de retour à l'heure qu'il est.
Scandale Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg comparaît devant le Parlement européen
voici l'essentiel de l'audience
Le PDG de Facebook s'est présenté au Parlement européen ce mardi pour s'expliquer sur le scandale Cambridge Analytica. En effet, après avoir été invité par les parlementaires européens, il y a quelques semaines, Mark Zuckerberg a donné son accord pour venir en personne à l’audience. Le Parlement européen n'est pas le seul à avoir demandé des comptes au PDG de Facebook sur ce scandale. Il a déjà été invité par le Sénat américain et par le Parlement britannique.
Tout comme au Sénat américain, Mark Zuckerberg a présenté ses excuses lors de son audience au Parlement européen. « C’était une erreur, et je suis désolé », a-t-il déclaré. La séance a été diffusée en direct sur demande du président du Parlement. Après avoir été écouté par la Chambre des représentants et le Sénat américain le mois dernier, le patron de Facebook avait proposé que Joel Kaplan, le vice-président chargé des affaires publiques du groupe californien, le représente au Parlement européen. Mais le Président du Parlement Antonio Tajani a insisté sur sa présence. Il a déclaré que « la Conférence des présidents a convenu que Mark Zuckerberg devrait venir clarifier les questions liées à l'utilisation des données personnelles lors d'une réunion avec les représentants du Parlement européen ».
Zuckerberg était donc attendu en personne pour s'expliquer. « La priorité du Parlement est de s’assurer du fonctionnement convenable du marché numérique, avec un haut niveau de protection pour les données personnelles, des règles effectives sur le copyright et la protection des droits des consommateurs. Les géants du Web doivent être tenus pour responsables du contenu qu’ils publient, ce qui inclut aussi bien les désinformations que les contenus illégaux ». Mark Zuckerberg a reconnu le manquement de Facebook dans la sécurisation des données de ses utilisateurs. « Il est devenu évident, au cours des deux dernières années, que nous n’avons pas fait assez pour empêcher que les outils que nous avons créés soient aussi utilisés à des fins préjudiciables », a-t-il dit.
Le scénario de l’audience a bien tourné sa faveur et il a su éviter certaines questions sensibles. Les parlementaires lui ont d'abord posé leurs préoccupations qu'il a par la suite traitées ensemble. Parmi les questions qui n'ont pas eu de réponses concrètes, voici quelques-unes :
- allez-vous permettre aux utilisateurs de désactiver la publicité ciblée ?
- Facebook est-il une entreprise de médias ?
- est-ce que Facebook est en situation de monopole ?
- Facebook va-t-il coopérer avec les lois antitrusts européennes ?
- que ferez-vous à propos des faux comptes ?
- garderez-vous les données de Facebook et de WhatsApp séparées ?
Antonio Tajani n'a pas manqué d'exprimer son inquiétude à l'approche des élections européennes en 2019. « Nous aimerions que chaque voix s’exprime en toute liberté. Nous devons protéger les données personnelles des citoyens qui sont devenues une ressource d’une valeur inestimable », a-t-il déclaré. Les eurodéputés se sont montrés très protecteurs des données des utilisateurs. Et le Règlement Général sur la Protection des Données Personnelles (RGPD) qui va entrer en vigueur le 25 mai prochain donnera une nouvelle orientation au numérique en Europe.
Mark Zuckerberg a rassuré que bien qu'il partage déjà les fondamentaux de ce règlement, il va encore d'avantage s'y conformer. À l'instar des audiences aux USA, Mark Zuckerberg n'a pas pu convaincre les parlementaires européens. « J'ai des doutes très sérieux quant à savoir si vous allez réussir à modifier le modèle d'entreprise », a déclaré Gabriele Zimmer, la députée allemande. Mais Zuckerberg leur a promis une réponse par écrit dans les jours à venir.
Source : The Guardian
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette audience de Zuckerberg au Parlement européen ?
:fleche: Cela va-t-il garantir la confidentialité des données des utilisateurs de Facebook ?
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il serait temps qu on demande aux chinois de s’ excuser d’ avoir inventé la poudre, en 1500 ans ils ne l ont jamais encore fait !
Marc Zukenberg n'a rien inventé. Les réseaux sociaux exitaient avant lui, donc tu peux le comparé aux anglais industrielistes. Ensuite la Chine n'a jamais rien fait avec la poudre (comparé à notre histoire) qui ironiquement s'est retourné contre car ce sont les occidentaux qui les ont colonisé. Si personne n'est responsable rien, alors il y a plus d'humanité.
Mais je note que comparé aux sociétés, et aux autres PDG, elle a eu les couilles de s'excuser et s'expliquer quand d'autres le font pas. On a jamais rien sans rien, c'est nous qui utilisons facebook, c'est nous les produits.
"... que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle"
Aucune responsabilité, le monde va mal, les politiciens ne font rien mais ce ne sont pas leur faute, ni les patrons d'entreprises...
Pourtant à chaque cause il y a ces conséquences.
Il est grand-temps d'assumer nos erreurs.
Mark n'a pas de compte à rendre au parlement européen, ces gens doivent comprendre que l'erreur est humaine.
"L'erreur"....
Et dans ce cas, finis la sitation : errare humanum est, perseverare autem diabolicum.
L'erreur est humaine, persévérer dans l'erreur est diabolique... Ce n'est pas la première fois que la vie privée est atteinte par facebook. on est dans le "perseverare" depuis longtemps.
Ce n'est pas l'homme qui est accusé mais l'entité morale qu'est Facebook.
L'erreur est humaine mais FB n'est pas un être humain mais une entreprise avec plusieurs milliers de salariés (25000 en 2017) et, comme l'a dit AoCannaille, FB a été averti une multitude de fois de ses errances sur la gestion des données personnelles de ses utilisateurs.
A un moment donné, il est normal de rendre des comptes.
De plus, même si l'erreur est humaine, elle n'est pas excusable pour autant.
Par contre, je trouve très bien que ce soit Mark Zuckerberg en personne qui viennent s'expliquer même si son propos est creux.
Pour une fois qu'un PDG exerce réellement ses responsabilités de dirigeant, c'est assez rare pour le signaler.
Il me semble qu'il a tout fait pour ne pas venir, mais que le parlement européen lui a fait comprendre que ce serait mal perçu s'il ne venait pas en personne.
De ce que j'ai pu en lire et entendre, il s'est contenté d'écouter les questions, puis a répondu ce qu'il avait préparé sans tenir réellement compte des questions posées, puis s'est barré en disant que ses représentants européens reviendraient vers le parlement pour répondre aux questions... Bref, c'est de la com, rien d'autre.
Données personnelles : l’OCU prépare une nouvelle plainte contre Facebook en Espagne,
l’association sensibilise les usagers à s'allier à son action
Capture image OCU
Le scandale Cambridge Analytica a révélé les lacunes du géant Facebook en ce qui concerne la protection des données utilisateurs. À peine une semaine qu’il s’est expliqué devant le parlement européen où le PDG du groupe s’est confondu en excuses devant les eurodéputés comme il l’a fait au Sénat américain ainsi qu’au parlement britannique sans avoir convaincu, un autre groupe de consommateurs a annoncé hier qu’il déposera une plainte collective contre Facebook.
En effet, face à des explications non valables, l’organisation des consommateurs et usagers (OCU), une association espagnole de protection des consommateurs a annoncé, dans un communiqué sur son site Web le mercredi dernier, qu’elle déposera « une plainte collective contre Facebook en défense de l’ensemble des utilisateurs de ce réseau social dont les données ont été exploitées sans leur consentement ».
Dans son recours collectif contre Facebook, l’OCU estime que la société a enfreint les règles de protection des données en n'ayant pas informé ou demandé une autorisation expresse aux usagers pour l'utilisation de leurs données personnelles. L’association déclare agir dans l’intérêt, non seulement, des usagers qui sont touchés directement par la fuite de données, mais également tous les utilisateurs de Facebook en Espagne, quelques 26 millions d'utilisateurs, pour qui elle demande au moins 200 euros en guise d’indemnisation pour chacun.
L’association indique agir conjointement avec d'autres groupes de consommateurs au Portugal (Deco-Proteste), en Belgique (Test-achats) et en Italie (Altroconsumo). L'OCU et les autres associations ont demandé des explications à Facebook afin de clarifier quelles mesures adopter pour éviter ces cas à l’avenir et rendre aux utilisateurs le contrôle de leurs données, leur donnant le pouvoir de décider où, avec qui ils veulent les partager, quand ils veulent arrêter de le faire et quand ils veulent les récupérer, a publié l’association sur son site Web.
Toutefois, ni les réunions tenues avec Facebook ni l'apparition de Mark Zuckerberg au parlement n'ont donné de réponses satisfaisantes, selon l’OCU.
L’association et ses alliés sensibilisent la toile à rejoindre leur action : « Vos données sont à vous, et cela vaut beaucoup d'argent. Si vous voulez avoir le contrôle, si vous pensez avoir le droit de recevoir une partie des avantages que les entreprises retirent de leur commercialisation à votre insu ou sans votre consentement, soutenez notre campagne. »
Source : OCU - AFP
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ce nouveau recours ?
:fleche: L’OCU réclame une indemnisation de 26 millions d’usagers à hauteur de 200 euros. Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Facebook arrivera-t-il à rassurer après ce scandale ?
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:fleche: Fake news et vie privée : Mark Zuckerberg encore invité à témoigner devant le Parlement UK, un refus pourrait donner lieu à une convocation formelle
:fleche: Google et Facebook sous le coup de 4 accusations dans 4 pays pour avoir enfreint le RGPD, quelques heures seulement après son entrée en vigueur
Scandale Cambridge Analytica : c'est au tour de la Russie d'attendre un témoignage de Mark Zuckerberg,
sur la question de la diffusion de contenu préjudiciable
Les législateurs en Russie veulent également que Mark Zuckerberg vienne témoigner devant eux. Le plus grand réseau de médias sociaux au monde a été critiqué pour une infraction qui a permis à la société de conseil politique Cambridge Analytica d'exploiter 87 millions de données des utilisateurs américains et européens sans leur permission. Depuis l'année dernière, le régulateur russe des médias Roskomnadzor a fiché Facebook parmi les réticents pour n'avoir pas respecté une loi de 2015 obligeant les entreprises technologiques à stocker les données personnelles des citoyens russes sur des serveurs locaux.
« Nous allons essayer d'organiser son arrivée », aurait déclaré mercredi la présidente Valentina Matvienko en réponse à la proposition d'un sénateur de convoquer Zuckerberg au Conseil de la Fédération.
Le sénateur Anton Belyakov s'est appuyé sur les appels de Poutine à « numériser l'économie » en proposant d'inviter Zuckerberg à la chambre haute du parlement russe et d'exprimer son point de vue.
Zuckerberg a témoigné devant le Parlement européen il y a deux semaines, et devant deux commissions du Congrès aux États-Unis le mois dernier. Les législateurs américains ont soulevé à plusieurs reprises le spectre de l'influence russe lors des élections de 2016 via Facebook et d'autres médias sociaux.
Les sénateurs russes souhaitent que Zuckerberg témoigne sur des sujets tels que la sécurité de l'information, la vie privée ainsi que la diffusion de contenu préjudiciable.
La Présidente Matvienko a écarté l'affirmation d'un sénateur de Crimée selon laquelle Zuckerberg ne devrait pas être invité parce qu'il est russophobe en disant : « Nous devons aussi rencontrer des Russophobes ».
« Pourquoi le Conseil de la Fédération ne devrait-il pas entrer en dialogue et l'interroger sur ses déclarations russophobes ? » , a-t-elle demandé.
L'année dernière, Facebook a reconnu une certaine influence russe sur le discours politique, fournissant au Congrès des exemples de publicités politiques américaines ciblées par des groupes russes et suspendant des pages et des comptes liés à une agence de désinformation russe.
Source : Moscow Times
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On devrait faire des t-shirt
"Zuckerberg World Tour 2018"
"Amérique - 10/04/2018"
"Europe - 22/05/2018"
"Bientôt en Russie !!"
Non ?
En colère, un actionnaire de Facebook compare Zuckerberg à Vladimir Poutine
Il est accusé de pratiquer la « dictature d’entreprise »
La vie du géant des réseaux sociaux est émaillée, depuis le début de cette année, de vagues critiques acerbes de la part non seulement des groupes d’activistes et des utilisateurs mécontents, mais également des États, suite à l’implication de Facebook dans un énorme scandale de données après qu'il a été révélé qu'au moins 87 millions de données d'utilisateurs ont été récoltées à leur insu. C’est d’ailleurs ce qui a emmené Zuckerberg à se présenter devant les parlements des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Europe pour répondre de cette fuite de données utilisateurs. Il est par ailleurs réclamé au parlement russe où son témoignage est attendu.
La réunion des actionnaires, à Menlo Park du 1er juin, n’était pas une réunion ordinaire, a rapporté The Mercury News. Mark Zuckerberg, qui contrôle la société par des actions spéciales qui lui donnent plus de voix que les autres actionnaires, était convié à répondre aux inquiétudes des actionnaires à propos des derniers mois difficiles traversés par le groupe.
Un premier investisseur a comparé la mauvaise gestion des données des utilisateurs du réseau social à une violation des droits de l'homme. À sa suite, un autre a averti Facebook d’éviter d’autres scandales à l’avenir. Et l'un d'entre eux a conseillé à Mark Zuckerberg d'imiter George Washington, et non Vladimir Poutine, et d'éviter de transformer Facebook en une « dictature d'entreprise », a rapporté The Mercury news.
La réunion de Facebook s’est déroulée dans une ambiance surchauffée. Une dame a été conduite hors de la réunion, dès les premières minutes, à cause des interruptions répétées. Les activistes se sont manifestés par un avion flottant au-dessus de la réunion et entraînant une banderole portant les phrases suivantes : « VOUS AVEZ CASSÉ LA DÉMOCRATIE » et « Liberté de Facebook ». Le groupe d'activistes de la vie privée et anti-monopole demandait à la FTC (US Federal Trade Commission) de démembrer l'entreprise.
Une liste de controverses a été dressée par un autre actionnaire après que Zuckerberg ait détendu l’atmosphère « Il s'est passé beaucoup de choses depuis l'année dernière où nous étions ici. » Entre autres controverses sur cette liste, il y avait l'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle américaine, la propagation de la désinformation et les inquiétudes sur la confidentialité des données. D’autres préoccupations ont été soulevées.
Zuckerberg a réagi de la même manière que devant les législateurs américains et européens lorsqu’il y a été invité, à savoir que la société est consciente de la situation. Lorsque Facebook a créé son entreprise, « nous n'avons pas fait assez pour être proactifs sur la façon dont les gens peuvent abuser de ces outils », a ajouté Zuckerberg. Facebook investit pour faire les changements nécessaires pour assurer l'intégrité des élections, réduire la prolifération de faux comptes d'utilisateurs, et plus encore, a-t-il ajouté. « Nous sommes également très concentrés sur la transparence », a déclaré M. Zuckerberg en faisant référence aux politiques sur la modération du contenu que la société venait de publier pour une toute première fois.
Facebook s’est prononcé sur tout, des préjugés à leurs impacts sur la communauté. La société veut également être considérée comme une plate-forme neutre pour toutes les idées, a déclaré Zuckerberg. Le PDG soutient également que Facebook travaille à investir dans des solutions de transport pour faciliter la circulation autour des bâtiments de son siège.
En réponse à la dernière question à savoir pourquoi tout le monde blâme Facebook, Zuckerberg répond en disant, quand il voit une couverture de nouvelles négatives, « Je ne suis pas d'accord avec tout cela, mais je pense que certains d'entre eux sont très justes. », a rapporté The Mercury News.
Malgré cette réunion enflammée des actionnaires mécontents et inquiets de l’avenir de leur groupe, les actions de Facebook ont augmenté de 2,19 % jeudi pour clôturer à 191,78 $ par action.
Source : The Mercury News, Mail Online
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous des accusations portées sur Facebook par les actionnaires mécontents ?
:fleche: Les politiques sur la modération du contenu, l’investissement dans le transport et autres pourront-ils rassurer les investisseurs ?
:fleche: Selon vous, pour quelles raisons les actions de Facebook ont-elles augmenté après la réunion de crise ?
Voir aussi
:fleche: Scandale Cambridge Analytica : c'est au tour de la Russie d'attendre un témoignage de Mark Zuckerberg, sur la question de la vie privée
:fleche: Facebook lance de nouveaux outils pour empêcher le vol de photos de profil, dans le cadre d'un programme pilote en Inde
:fleche: Facebook déploie silencieusement sa fonctionnalité de reconnaissance faciale, pour les utilisateurs hors de l'UE et du Canada
Il n’y a eu aucune erreur aucune fuite aucun bug , il savent ce qu’ils font surtout quand il s’agit de plus de 87 millions de données en fuite. Et en ce qui concerne le parlement c’était juste pour amadouer le monde de cette énorme erreur qui existe depuis énormément de temps chez Facebook, car à l’heure actuelle, détruire Facebook par la loi est une autre énorme erreur à ne surtout pas faire
Quelle insulte pour Poutine qui est certainement bien plus intelligent que le bouffeur de burgers !8-)
Affaire Cambridge Analytica : Facebook témoigne dans un document de 500 pages
En ignorant les préoccupations de nombreux législateurs américains
L’affaire Cambridge Analytica a conduit Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, devant plusieurs institutions législatives pour témoigner des pratiques de confidentialité de son entreprise. Parmi ces institutions, il y a le Congrès américain qui a soumis Zuckerberg à 10h d’interrogation afin de comprendre la politique d’utilisation des données des utilisateurs. C’est ainsi que les législateurs ont soulevé plusieurs préoccupations auxquelles le patron de Facebook a promis de répondre d’où ce témoignage de 500 pages publié ce lundi.
Dans le document, Facebook, comme son PDG dans ses différents témoignages, a promis de mener une enquête pour éclaircir son éventuelle implication dans l’affaire Cambridge Analytica tout en continuant à améliorer ses pratiques de confidentialité. Cependant, de nombreuses questions des législateurs du Congrès sont restées sans réponses ou ont été survolées par Facebook dans sa tentative de réponse.
Tentatives de réponses aux questions du Congrès
Facebook a rassuré le comité judiciaire et le comité du commerce du Sénat qu’il était en train de passer en revue toutes les applications des développeurs disponibles sur sa plateforme et qui interagissent avec de grandes quantités de données utilisateurs. Par ailleurs, 200 applications suspectes ont déjà été suspendues à cet effet.
L’enquête dans le scandale Cambridge Analytica où les informations personnelles d'environ 87 millions d'utilisateurs du site social ont été mal utilisées par le cabinet de conseil politique est encore d’actualité, a déclaré Facebook. Facebook tient à faire la lumière sur cette affaire concernant le rôle joué par la société dans la fuite des données. L’affaire a suscité, également, l’ouverture d’une enquête par la FTC (Federal Trade Commission) qui pourrait infliger une lourde sanction à Facebook à l’allure où vont les choses.
Toutefois, Facebook a déclaré dans le document à propos de ses consultants intégrés dans les campagnes présidentielles de 2016, y compris l'équipe du président Trump, qu’il « n'a identifié aucun problème impliquant l'utilisation abusive de données Facebook au cours de leurs interactions avec Cambridge Analytica. » Par ailleurs, avait-il, dans un précédent échange, déclaré fournir « un soutien technique et des conseils sur les meilleures pratiques aux annonceurs, y compris Cambridge Analytica, sur l'utilisation des outils publicitaires de Facebook ».
Facebook a également brandi de nouveaux outils destinés à appuyer ses pratiques de confidentialité, notamment une fonctionnalité baptisée « Clear History » qui « permettra aux utilisateurs de voir les sites Web et les applications qui envoient des informations à Facebook lorsqu'ils les utilisent. La fonctionnalité permettra également aux utilisateurs de supprimer ces données de leurs comptes et de désactiver pareils échanges avec leurs comptes à l’avenir », a déclaré la société.
Esquive de plusieurs préoccupations soulevées par les législateurs
Mais le géant des réseaux sociaux a esquivé les questions et les préoccupations des législateurs dans certains cas, des omissions qui pourraient irriter certains membres du Congrès qui critiquaient auparavant Zuckerberg pour le manque de réponses concrètes dans son discours. Par ailleurs, ce comportement pourrait renforcer davantage les critiques du Congrès alors qu'ils continuent d'évaluer la nouvelle réglementation en réponse à une série de récents incidents, a écrit The Washington Post.
En effet, plusieurs questions ont été esquivées ou survolées dans les réponses qu’a fournies la société. Facebook avait pourtant promis au Congrès en avril qu'il répondrait aux questions écrites après que Zuckerberg a été soumis à l'interrogation du Congrès sur la question de la violation des données des utilisateurs.
A la question du sénateur Christopher A. Coons du Delaware de savoir si Facebook n’avait jamais appris qu'un développeur d'applications « transférait ou vendait des données d'utilisateur sans le consentement de l'utilisateur » et enfreignait les politiques de Facebook, la société a plutôt annoncé un engagement à « enquêter sur toutes les applications qui avaient accès à de grandes quantités de données ».
Dans une lettre de plus d’une page adressée à Facebook, le sénateur Ted Cruz du Texas a attaqué la société ainsi que ses homologues de la Silicon Valley en posant des questions sur les dons de Facebook à des groupes dits politiques. Le sénateur a même soulevé la critique en ligne de la récente chanson de Taylor Swift sur Earth, Wind and Fire qu’il a qualifié comme « discours de haine ». Mais Facebook n’a pas satisfait aux préoccupations du sénateur Ted Cruz.
Facebook n’a également pas répondu à la question du sénateur Patrick J. Leahy de Vermont. Il a voulu comprendre si la campagne d'Obama en 2012 avait violé « l'une quelconque des politiques de Facebook. » Le sénateur a cité des rapports sur l'équipe numérique d'Obama selon lesquels l’équipe avait recueilli des données sur les utilisateurs ainsi que leurs amis, une approche que Facebook avait permis à l'époque. Facebook s’est contenté d’écrire dans le document remis au Congrès que « les deux campagnes d’Obama et de Romney ont eu accès aux mêmes outils, et aucune campagne n'a reçu de traitement spécial de la part de Facebook ».
Et pour ne pas arranger la situation de Facebook, la société continue d’être mêlée à une série de faux pas qui augmentent le potentiel de sanctions sévères infligées par les régulateurs du monde entier.
Série de révélations de violations des données des utilisateurs
Facebook a confirmé, la semaine précédente, que les fabricants de téléphones tels que Samsung, Apple, HTC ainsi que Huawei utilisaient les données des utilisateurs dans le cadre d’un contrat de partage de données. Il défend, par ailleurs, la cause de ses partenaires de, seulement, utiliser ces données pour améliorer l’expérience utilisateur sur les terminaux comme les smartphones. Mais les experts en protection de la vie privée ne sont pas de cet avis. Ils affirment que les utilisateurs n'ont peut-être pas été pleinement conscients de la situation.
Un autre scandale reconnu par Facebook concerne 14 millions de ses utilisateurs. La société affirme que ces utilisateurs seraient victimes d’un problème qui a mis les paramètres par défaut pour tous les nouveaux messages publics, même si les utilisateurs avaient indiqué qu'ils voulaient que leurs mises à jour soient privées.
Une autre révélation controversée de la société, selon laquelle elle a donné accès aux données sur les amis des utilisateurs aux grandes marques telles que le constructeur automobile Nissan est rapportée par The Washington Post.
Source : The Washington Post
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous du contenu de ce document ?
:fleche: Le témoignage de Facebook ne convainc pas les législateurs, selon The Washington Post. Ne serait-il pas convaincant en se focalisant sur des solutions techniques telles que la fonctionnalité « Clear History » ?
:fleche: Selon vous, « Clear History » pourrait-il résoudre le problème de fuite de données par les sites web tiers ?
:fleche: Selon vous, quelles mesures de la part de Facebook et des législateurs pourraient éviter pareille situation à l’avenir ?
Voir aussi
:fleche: Facebook déploie silencieusement sa fonctionnalité de reconnaissance faciale, pour les utilisateurs hors de l'UE et du Canada
:fleche: Facebook décide de mettre à jour sa politique de confidentialité en prélude à la mise en place du GDPR en Europe, d'après un communiqué
:fleche: Après le scandale Cambridge Analytica, Facebook fait campagne sur : « Vous n'êtes pas le produit », un poisson d'avril en retard ?
Je ne comprends pas pourquoi, au seins de l'UE, ont laisse le patron de FB libre de toutes les dérives constatées, à moins qu'un petit nombre de personnes "bien placées" y trouvent leur compte au détriment du plus grand nombre...
Le seul pouvoir qu'il nous reste dans cette oligarchie, c'est de "CLÔTURER" librement son compte FB, pour ma part je l'ai fait il y a déjà un bon moment !
Facebook confirme qu'il suit la façon dont vous déplacez la souris sur l'écran de l'ordinateur,
dans un rapport remis au Congrès américain
L’affaire Cambridge Analytica a conduit Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, devant plusieurs institutions législatives pour témoigner des pratiques de confidentialité de son entreprise. Parmi ces institutions, il y a le Congrès américain qui a soumis Zuckerberg à 10h d’interrogation afin de comprendre la politique d’utilisation des données des utilisateurs. C’est ainsi que les législateurs ont soulevé plusieurs préoccupations auxquelles le patron de Facebook a promis de répondre d’où ce témoignage de 500 pages publié ce lundi.
Dans le document, où Facebook répond à un ensemble de 2000 questions du Comité sénatorial américain, le numéro un des réseaux sociaux a admis qu’il a collecté des informations sur les ordinateurs, téléphones et appareils connectés et même la souris, dont les internautes se servent pour utiliser ses divers services. Ces informations sont alors combinées pour donner aux utilisateurs un contenu personnalisé.
Facebook a déclaré qu'il suit les mouvements de la souris pour aider son algorithme à distinguer les humains des robots. Le suivi des mouvements de la souris aide également le réseau social à déterminer si la fenêtre est mise au premier plan ou en arrière-plan.
« Nous collectons des informations sur les ordinateurs, téléphones, téléviseurs connectés et autres appareils connectés à Internet qui s'intègrent à nos produits, et nous combinons ces informations sur différents appareils dont se servent les utilisateurs » a expliqué Facebook dans le document, ajoutant que les informations collectées sont utilisées pour « mieux personnaliser le contenu (y compris les publicités) ainsi que pour mesurer s'ils ont fait une action en réponse à une annonce que nous leur avons montrée sur leur téléphone ».
La plateforme de réseau social a également admis qu'elle recueille des informations sur les systèmes d'exploitation, le matériel, les versions logicielles, les niveaux de batterie, la puissance du signal, l'espace de stockage disponible, les signaux Bluetooth, les noms et types de fichiers, les identifiants de périphériques, les navigateurs et les extensions installées sur les navigateurs des dispositifs des internautes (téléphones, télévisions connectées, etc.).
La société a également admis avoir collecté des informations sur le sexe déclaré par les utilisateurs, les utilisateurs supprimés de leur liste d'amis et toutes les annonces sur lesquelles l'internaute a cliqué.
Il est intéressant de noter que le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg lors d'une audience du Congrès en marge du scandale Cambridge Analytica avait déclaré que l'application n'utilise pas les microphones pour espionner ses utilisateurs. Pourtant, un brevet détenu par la société indique que l'application Facebook utilise un algorithme de reconnaissance vocale, qui utilise l'audio enregistré par les microphones, pour modifier les scores de classement des histoires dans les fils d’actualités des utilisateurs.
Alors que le document publié par Facebook pourrait être en accord avec le témoignage de Zuckerberg en avril, il met en lumière l'étendue de l'examen des données que les utilisateurs de Facebook, ainsi que les personnes dans leur liste d'amis, sont soumis. Il montre également les méthodes déployées par l'entreprise pour garder une trace de ses utilisateurs et de leur activité.
Série de révélations de violations des données des utilisateurs
Facebook a confirmé, la semaine précédente, que les fabricants de téléphones tels que Samsung, Apple, HTC ainsi que Huawei utilisaient les données des utilisateurs dans le cadre d’un contrat de partage de données. Il défend, par ailleurs, la cause de ses partenaires de, seulement, utiliser ces données pour améliorer l’expérience utilisateur sur les terminaux comme les smartphones. Mais les experts en protection de la vie privée ne sont pas de cet avis. Ils affirment que les utilisateurs n'ont peut-être pas été pleinement conscients de la situation.
Un autre scandale reconnu par Facebook concerne 14 millions de ses utilisateurs. La société affirme que ces utilisateurs seraient victimes d’un problème qui a mis les paramètres par défaut pour tous les nouveaux messages publics, même si les utilisateurs avaient indiqué qu'ils voulaient que leurs mises à jour soient privées.
Une autre révélation controversée de la société, selon laquelle elle a donné accès aux données sur les amis des utilisateurs aux grandes marques telles que le constructeur automobile Nissan est rapportée par The Washington Post.
Source : InToday
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ces données collectées par Facebook ?
:fleche: À la lumière du RGPD, pensez-vous que cette collecte puisse devenir illégale ? Pourquoi ?
Voir aussi :
:fleche: Facebook : les publications privées de 14 millions d'utilisateurs ont été rendues publiques, à cause d'un bogue qui serait maintenant corrigé
:fleche: Facebook reconnaît avoir partagé des données de ses utilisateurs avec des fabricants chinois, qui représentent une menace selon les services secrets
:fleche: Apple tacle Facebook en présentant de nouvelles mesures anti-traçage dans Safari, bientôt la fin du pistage des internautes ?
:fleche: En colère, un actionnaire de Facebook compare Zuckerberg à Vladimir Poutine, il est accusé de pratiquer la « dictature d'entreprise »
:fleche: Données personnelles : Chrome et Firefox aussi à l'origine de piratage de profils Facebook, une fonctionnalité Web a été exploitée par des pirates
On doit s’offusquer parce que c'est facebook ? Ce genre de données des millions de site les récupère aussi.Citation:
Que pensez-vous de ces données collectées par Facebook ?
Le tracking souris ça permet par exemple de créer des heatmap et de voir si une nouvelle UI est efficace ou si l'utilisateur va bien où on veut l'emmener. Rien de nouveau.
Pour le reste des données , tous les sites qui font des stats de visite ou qui ont besoin d'identifier uniquement les utilisateurs sans identification le font , encore une fois rien de nouveau.
La différence c'est que facebook le dit , pas les autres (bon y sont peut être obligé :P )
Ce ne sont pas les seuls, google espionne les conversations dans le micro aussi d'après des expériences d'utilisateurs.
Est ce que on peut faire le download de ces données personelle: "les systèmes d'exploitation, le matériel, les versions logicielles, les niveaux de batterie, la puissance du signal, l'espace de stockage disponible, les signaux Bluetooth, les noms et types de fichiers, les identifiants de périphériques, les navigateurs et les extensions installées sur les navigateurs des dispositifs des internautes (téléphones, télévisions connectées, etc.)." ?
Je pense que vous faites référence à l'empreinte numérique que nous créons sans même le savoir sur internet indépendamment de l’acceptation ou pas des cookies.
Je conseille vivement de regarder une vidéo qui explique très bien les choses dans le détail.
Par contre en fin de vidéo l'auteur présente une extension pour d'anciennes versions de Firefox (Blinder: il semble qu'elle n'existe pas ou plus)
Après recherche j'ai appris que la dernière version de Firefox dispose d'une fonction cachée qui permet de leurrer les sites visités en leur
donnant de fausses informations techniques, mais cette dernière n'est pas active par défaut, il faut donc l'activer.
1° Dans la barre d'adresse de Firefox faire: about:config
2° Créer une clé nommée: privacy.donottrackheader
3° Passer la clé à TRUE et c'est tout.
Dès lors à chaque démarrage de Firefox ce dernier s’affichera avec une taille de fenêtrage non maximisée et aléatoire et enverra aux sites visités de fausses
informations matériels, logiciels et de langue, ainsi votre empreinte numérique est différente à chaque démarrage, donc c'est pas vous...
J'ai testé cela fonctionne parfaitement.
Hello !
Super intéressante cette vidéo toutwd, merci pour le partage !
Data Propria : une startup apparentée à Cambrigde Analytica qui suit les traces de son prédécesseur
Le spectre d’une nouvelle chasse aux sorcières ?
Data Propria est une nouvelle startup spécialisée dans les données et les sciences du comportement. Cette société travaillerait de façon étroite avec le camp Trump afin d’assurer la réélection de l’actuel locataire de la Maison-Blanche aux prochaines élections présidentielles qui doivent se tenir en 2020. Il ne serait donc pas illogique de considérer Data Propria comme une entreprise qui vise elle aussi à influencer les comportements des électeurs et des consommateurs.
L’histoire pourrait s’arrêter là, sauf que certaines sources s’accordent à dire que Data Propria serait en réalité une « métastase » de Cambridge Analytica, l’entreprise spécialisée dans la communication stratégique et l’analyse de données à l’origine du scandale qui porte son nom.
Cambridge Analytica est l’entreprise britannique qui, au cours de ces derniers mois, a symbolisé, à elle seule, la décadence de l’industrie d’Internet et concentré (à tort ou à raison) le feu des critiques de toutes parts. Le système a voulu la mort de cette entité en exemple et a fini par l’obtenir, même si ce n’était probablement qu’un mirage pour créer l’illusion d’un « Happy Ending ».
Parallèlement à l’annonce de la mise en liquidation de Cambrigde Analityca, Emerdata Limited, une société active dont le siège social est situé dans les mêmes bureaux que la société mère de la défunte compagnie et gérée par la même équipe dirigeante, avait fait son apparition dans le registraire officiel des entreprises et des organismes du Royaume-Uni.
Cette situation suggérait qu’en dépit de l’annonce de cessation des activités de Cambridge Analytica aux États-Unis et au Royaume-Uni, l’entreprise (ou du moins ses têtes pensantes) disposait encore de ressources et de soutiens suffisants pour reprendre ses opérations sous une bannière différente dans les mêmes pays.
Data Propria, filiale de CloudCommerce, aurait été fondée en février 2018. Selon l’agence de presse américaine AP (Associated Press), cette startup travaille discrètement au côté du camp Trump pour assurer la réélection du candidat républicain aux élections présidentielles de 2020. Par ailleurs, elle compterait dans ses rangs d’anciens cadres dirigeants de Cambridge Analytica. Ces derniers seraient au moins au nombre de quatre.
L’ancien chef de produit de Cambridge Analytica et actuel dirigeant de Data Propria, Matt Oczkowski, qui a conduit l’équipe chargée de la campagne réussie de Trump en 2016 chez son ancien employeur est inclus dans cette « liste noire ».
L’AP a confirmé le rôle central de Data Propria dans les efforts de réélection de Trump à la suite de conversations entre Oczkowski, des contacts politiques et d’autres clients potentiels. L’une de ces conversations a eu lieu dans un lieu public en présence de deux journalistes de l’AP. Au cours de cet échange, Oczkowski aurait déclaré que Brad Parscale, le directeur de la campagne 2020 de Trump, et lui « travaillaient pour la réélection du président en 2020 ».
Oczkowski, de son côté, a nié tout lien avec le camp Trump, mais reconnu que sa nouvelle entreprise a accepté de travailler pour la campagne 2018 du Comité national républicain, alors qu’auparavant il affirmait que sa société n’envisageait pas de travailler pour des clients politiques.
Prétextant de nouveaux impératifs exigeant un changement de cap dans les activités de sa nouvelle société, il a ajouté que tout ce qu’il avait pu dire à propos de la campagne 2020 en présence des journalistes de l’AP ne pouvait être que dans un cadre purement spéculatif.
Source : NBC
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi
:fleche: Un hacker éthique met en ligne un site parodique de Cambridge Analytica, pour sensibiliser les internautes sur la collecte des données sur les RS
:fleche: Le PDG de Cambridge Analytica a été suspendu après un reportage en caméra cachée où il a parlé des méthodes employées durant la campagne de Trump
:fleche: Un leader politique du Kenya envisage d'attaquer Facebook en justice, l'entreprise aurait favorisé son rival aux dernières élections présidentielles
Facebook révèle avoir partagé les données de ses utilisateurs avec des dizaines d'entreprises
dans un nouveau rapport remis au Congrès US
Il y a du nouveau dans l’affaire Cambridge Analytica impliquant Facebook et ayant conduit Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, à témoigner devant de nombreuses institutions y compris le Congrès américain. En effet, dans l’affaire de violation des données des utilisateurs du réseau Facebook, le PDG a été appelé à témoigner des pratiques de confidentialité de son entreprise pendant 10h d’interrogation pour expliquer l’utilisation qui est faite des informations recueillies sur les utilisations de son réseau social. Au cours de cet interrogatoire, M. Zuckerberg avait promis de répondre aux questions écrites des sénateurs dans un document. Il a tenu promesse le 11 juin dernier dans un document de 500 pages, dans lequel Facebook disait avoir des partenariats de partage de données avec les fabricants de téléphones, mais seulement dans le cadre de l’amélioration de l’expérience utilisateur, tout en ignorant de nombreuses autres questions.
Aux dernières nouvelles, Facebook aurait fourni de nouveaux détails beaucoup plus riches sur la nature de ses rapports avec 52 fabricants de matériels et logiciels, dont certains sont basés en Chine, dans le cadre de l’amélioration des services aux utilisateurs sur les terminaux comme les smartphones, dans un document de plus de 700 pages. Le document atteste que les partenariats de partage des données avec des entreprises durent depuis plusieurs années, se sont poursuivis cette année et certains continuent à ce jour.
Le document fournit une liste des sociétés partenaires qui ne sont pas seulement des fabricants de téléphones, mais certains sont plutôt dans le développement de systèmes d’exploitation et de logiciels. Ce sont entre autres, de grandes marques technologiques américaines telles qu'Apple, Amazon et Microsoft, ainsi que le géant technologique sud-coréen Samsung et les sociétés chinoises Huawei et Alibaba.
Facebook a fait des aveux sur certaines questions dans le document. « Nous avons fait appel à des sociétés pour créer des intégrations pour divers périphériques, systèmes d'exploitation et autres produits, où nous et nos partenaires voulions offrir aux gens un moyen de recevoir des expériences sur Facebook », indique la société. « Ces intégrations ont été construites par nos partenaires, pour nos utilisateurs, mais approuvées par Facebook. » Il indique également avoir mis fin à 38 des 52 partenariats et prévoit bientôt en terminer sept autres.
Facebook a fait, par ailleurs, l’objet de vives critiques de la part des sénateurs à propos de son partenariat de partage des données des utilisateurs avec des sociétés étrangères en l’occurrence les partenariats avec les sociétés chinoises de fabrication de téléphone, en particulier la société Huawei que les deux partis démocrates et républicains considèrent comme trop proche du gouvernement chinois, ce qui poserait encore plus de risques pour la vie privée et la sécurité des utilisateurs.
Ce document qui vient en réponse aux questions des sénateurs posées lors du témoignage du PDG de Facebook devant le Congrès américain, en avril dernier, est la seconde série de réponses adressées aux membres du comité de l'énergie et du commerce du Congrès. Il était attendu pour le vendredi, mais Facebook ne l’a soumis qu’aux environs de minuit.
Les questions des législateurs portaient essentiellement sur le rôle joué par la société Facebook dans l’affaire de violation de données utilisateur par Cambridge Analytica, qui a eu accès aux données de 87 millions d’utilisateurs dont 71 millions d’Américains via un quiz Facebook appelé « thisisyourdigitallife », qui a recueilli des informations sur ses utilisateurs immédiats ainsi que leurs amis sur le site.
Le document révèle aussi qu’après la restriction de l’accès aux données aux développeurs tiers en 2015, Facebook a accordé des rallonges spéciales d’exploitation de données d’utilisateurs à 61 applications telles que Hing et Spotify. Facebook reconnait également qu’au moins cinq développeurs « auraient théoriquement pu avoir accès à des données d'amis limitées » dans le cadre d'un test bêta. Aussi, les partenariats de partage de données avec les fabricants de téléphones soulèvent une véritable controverse dans la mesure où l’accès aux données avait été restreint un an plutôt.
Si Facebook a fait de nombreuses révélations dans ce document publié le vendredi nuit, il a aussi, comme dans le premier document, ignoré de nombreuses questions soulevées par les sénateurs. Facebook n'a ni dit pourquoi il n'a pas audité des applications, telles que celle qui était liée à la controverse de Cambridge Analytica, des années avant de faire l'objet d'un examen international, par exemple, ni fournir les noms des employés de l'entreprise responsables de la carence de surveillance. Il n’a pas répondu, non plus à la question du sénateur du Texas, Michael C. Burgess, qui voulait savoir le nombre d'utilisateurs qui ont effectivement lu ou accédé à ses politiques sur les conditions d'utilisation. Il a refusé de répondre si l'entreprise avait déjà envisagé de facturer les utilisateurs comme contrepartie à la diffusion d'annonces ciblées. Et il n'a pas répondu aux demandes de deux législateurs qui voulaient connaître le nombre de demandes que Facebook a reçues de l'agence de l'immigration et des douanes.
Plusieurs autres questions n’ont pas été répondues par Facebook telles que celles que la sénatrice de la Californie, Anna G. Eshoo, a soumises de la part des utilisateurs de Facebook de la Californie concernant les pratiques de confidentialité, de sécurité et le traitement controversé que Facebook fait de leurs données.
La Federal Trade Commission (FTC) a, par ailleurs, initié une enquête. Elle cherche à savoir si Facebook n’a pas violé un décret de consentement sur ses pratiques de confidentialité dans le traitement de données de tiers. Les responsables de Facebook ont qualifié les fabricants d'appareils tels que Samsung ou BlackBerry des fournisseurs et non des « tiers » dans le cadre de cette enquête.
Source : Washington Post
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ces nouvelles révélations de Facebook ?
:fleche: Pensez-vous que les questions non répondues feront l’objet d’un troisième document qui fournirait davantage d’informations ?
Voir aussi
:fleche: Affaire Cambridge Analytica : Facebook témoigne dans un document de 500 pages, en ignorant les préoccupations de nombreux législateurs américains
:fleche: L'audition de Mark Zuckerberg devant le Congrès américain a révélé un PDG déconcerté, le patron de Facebook aurait-il trompé les élus américains ?
:fleche: Facebook décide de mettre à jour sa politique de confidentialité en prélude à la mise en place du GDPR en Europe, d'après un communiqué
Cambridge Analytica : des agences fédérales US enquêtent sur les révélations de Facebook
pour déterminer le rôle de l'entreprise dans cette affaire
Pas plus tard que le vendredi, Facebook a publié des révélations dans un document de plus de 700 pages, sur plusieurs partenariats de partage de données utilisateur avec des groupes de développeurs, des fabricants de matériels et des concepteurs de logiciels. C’était le second document de réponses aux questions des législateurs US dans l’affaire de partage de données utilisateur avec le cabinet Cambridge Analytica dans laquelle une enquête avait déjà été ouverte par le Département américain de la justice, mais également par la FTC (Federal Trade Commission).
Ces enquêtes se sont élargies pour s’étendre essentiellement aux actions et déclarations de Facebook. Par ailleurs, l’on enregistre maintenant l’implication de plusieurs agences fédérales, y compris les représentants du FBI et de la SEC (Securities and Exchange Commission) qui rejoignent le ministère de la Justice et la FTC dans ces enquêtes sur les deux sociétés et le partage de données personnelles de 71 millions d'Américains, selon les déclarations de cinq personnes, qui ont préféré garder l’anonymat à cause des enquêtes qui sont en cours.
Les interrogations des enquêteurs fédéraux portent sur ce que Facebook savait il y a trois ans et pourquoi la société ne le révélait pas à ses utilisateurs ou investisseurs. En effet, c’est depuis 2015 que Facebook a découvert que le cabinet Cambridge Analytica, qui a ensuite travaillé pour la campagne Trump, avait obtenu des données Facebook pour créer des profils d'électeurs. Pourtant, il a choisi de garder l’information secrète.
Les enquêteurs se focalisent, également, sur le témoignage du Capitol Hill sur les responsables de Facebook, y compris le PDG Mark Zuckerberg, selon des personnes proches des enquêtes fédérales.
Facebook aurait confirmé, à Washington Post, les enquêtes en cours et aurait déclaré avoir reçu des questions des agences fédérales tout en assurant être disposé à partager l'information et à coopérer. « Nous coopérons avec des responsables aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et ailleurs », a déclaré le porte-parole de Facebook, Matt Steinfeld. « Nous avons fourni un témoignage public, répondu aux questions et nous sommes engagés à continuer notre aide alors que leur travail se poursuit. »
Capture d'écran de la vidéo de The Washington Post
Le ministère de justice et la FTC n’ont pas voulu répondre aux questions de The Washington Post. Quant au cabinet Cambridge Analytica, ses portes seraient fermées à tout commentaire depuis le début de l’affaire. Deux personnes de la SEC qui ont connaissance du dossier le qualifieraient de « The Facebook Matter ».
David Vladeck, ancien directeur du Bureau de la protection des consommateurs de la FTC et maintenant professeur de droit à Georgetown, a déclaré que « le fait que le ministère de la Justice, le FBI, la SEC et la FTC soient assis ensemble soulève de sérieuses préoccupations ». Il a dit n’avoir aucune connaissance directe de l'enquête, mais selon lui, la combinaison des agences impliquées « soulève toutes sortes de drapeaux rouges ».
Facebook est à peine sorti de deux années de scandale, à commencer par le rôle joué par sa plateforme dans la diffusion des efforts de désinformation russes pendant la campagne présidentielle de 2016, qu’il est pris dans l’étau d’une affaire dite de partage de données avec le cabinet d’analyse.
L’affaire en cours commence en 2015, lorsqu’Aleksandr Kogan, chercheur à l'Université de Cambridge, en collaboration avec Cambridge Analytica, a utilisé une application de quiz pour recueillir des données sur ceux qui ont répondu au sondage et sur leurs amis. Lorsque Facebook s’est rendu compte de cette collaboration de collecte de données entre le cabinet et Aleksandr Kogan, il l’a décriée comme une utilisation abusive parce qu'elle n'était pas utilisée à des fins académiques. Mais Cambridge Analytica et Kogan ont minimisé l’ampleur de leur acte en disant qu'ils n'avaient rien fait de mal et que beaucoup d'autres le font. Kogan a, par ailleurs, soutenu qu'il a obtenu la permission de partager les données dans le cadre d’un changement de contrat permettant une utilisation commerciale plus large. Il aurait également déclaré avoir informé Facebook de son nouveau contrat commercial.
Facebook aurait aussi initié une enquête sur Aleksandr Kogan et son partenaire dans ce cadre. Il leur aurait aussi ordonné de supprimer les données collectées et le cabinet aurait déclaré les avoir supprimées. Mais cela n’a pas été le cas.
En outre, en 2014 et 2015, Facebook aurait interrompu l’accès aux données utilisateur aux développeurs, mais des groupes de développeurs d’applications ainsi que des fabricants d’appareils et de logiciels tels qu’Apple, Amazon, Samsung et Huawei ont continué à utiliser ces données.
Depuis le scandale de Cambridge Analytica en mars, Facebook a conduit des efforts dans un audit des applications sur sa plateforme qui conduit à la suppression de 200 applications qui avaient accès aux données des utilisateurs. Il a également restreint l'accès aux données pour tous les développeurs utilisant Facebook et son service associé, Instagram.
Pour des raisons de l’enquête, de nombreux détails sur l'enquête fédérale demeurent inconnus. Cependant, selon The Washington Post, les enquêtes semblent particulièrement être concentrées sur les données que Facebook a permis de collecter à partir de sa plateforme et dans quelles conditions, ainsi que ce que Facebook a dit au public au moment du partage des données et lors des dernières audiences du Congrès. Les divergences dans les propos du PDG de Facebook seraient survenues lors des audiences de Zuckerberg au Capitol Hill en avril dernier. Le sénateur Richard Blumenthal a présenté une exposition avec les termes de service plus larges de Kogan et a demandé à Zuckerberg s'il les avait déjà vues. Mais Zuckerberg a répondu par un non.
Facebook risquerait une amende de l’ordre des milliards s’il s’avérait qu'il a effectivement violé un décret de consentement de 2011 dans ses pratiques de confidentialité.
Source : The Washington Post
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:fleche: L'audition de Mark Zuckerberg devant le Congrès américain a révélé un PDG déconcerté, le patron de Facebook aurait-il trompé les élus américains ?
ça ne s'arrête jamais..
Le Royaume-Uni inflige la première amende à Facebook liée au scandale Cambridge Analytica,
elle s'élève à 500 000 £
C’est le Royaume-Uni qui ouvre le bal des amendes à Facebook suite à l’affaire Cambridge Analytica. Pour rappel, le réseau social est sous le coup de plusieurs enquêtes concernant le détournement des données personnelles de quelque 87 millions d’utilisateurs par la société de marketing politique Cambridge Analytica et son PDG, Mark Zuckerberg, a été récemment auditionné par des parlementaires américains et européens.
Cambridge Analytica a travaillé pour la campagne du président Donald Trump en 2016 mais a nié avoir utilisé pour cela des données personnelles d’utilisateurs de Facebook.
La société reconnaît aussi avoir fait acte de candidature pour assister le mouvement pro-Brexit Leave.EU lors du référendum britannique de 2016 sur le maintien ou non dans l’Union européenne, mais sans obtenir le marché.
Elizabeth Denham, la commissaire britannique à l’information (ICO - Information Commissioner), a déclaré que Facebook avait enfreint la loi par son incapacité à protéger les informations des utilisateurs et n’avait pas été transparent sur la manière dont les données ont été récoltées par des tiers sur sa plateforme.
« Les nouvelles technologies qui utilisent l’analyse de données pour cibler les personnes donnent la possibilité aux sociétés de marketing politique de toucher des électeurs individuels. Mais cela ne peut se faire au détriment de la transparence, de l’équité et du respect de la loi », déclare-t-elle dans un communiqué.
La régulatrice britannique de l’information a annoncé mercredi son intention d’infliger une amende de 500 000 livres (565 000 euros) à Facebook pour violation de la loi sur la protection des données à la suite du scandale Cambridge Analytica.
L’amende de 500 000 livres qui est le maximum autorisé par la loi britannique sur la protection des données, « envoie un signal clair que je considère cela comme un problème important si l'on considère l'impact de la violation de données », a noté l’ICO.
L'amende ne constitue qu’une infime partie du chiffre d’affaires total d’un peu plus de 40 milliards de dollars (34 milliards d’euros) réalisé par Facebook l’année dernière, mais également une très faible partie du bénéfice de 5,9 milliards de dollars (5 milliards d’euros) de Facebook réalisé au cours des trois premiers mois de 2018. Si l'abus était jaugé en vertu du règlement de l’Union européenne sur la protection des données personnelles (RGPD), entré en vigueur le 25 mai dernier, Facebook aurait été exposé à des amendes pouvant représenter jusqu’à 4% de son chiffre d’affaires annuel.
En réponse, via un communiqué de Erin Egan, directrice de la protection de la vie privée chez Facebook, le réseau social a expliqué que « Comme nous l’avons déjà dit, nous aurions dû faire davantage pour enquêter sur Cambridge Analytica et prendre des mesures en 2015 ».
« Nous travaillons en étroite collaboration avec le Bureau de la commissaire à l’information concernant son enquête sur Cambridge Analytica, tout comme nous le faisons avec les autorités américaines et celles d’autres pays », pour ensuite assurer que « Nous examinons le rapport et répondrons bientôt à l'ICO ».
Le rapport de la commissaire à l’information indique aussi que la maison mère de Cambridge Analytica, SCL Elections, sera poursuivie pour avoir ignoré ses demandes.
L’ICO va en outre envoyer des lettres d’avertissement à 11 partis politiques pour les obliger à revoir leurs pratiques en matière de protection de données.
Damian Collins, le législateur britannique menant une enquête parlementaire sur l'utilisation politique des données, a déclaré que Facebook devrait fournir plus d'informations sur d'autres applications tierces qui auraient également pu récolter des données de personnes à leur insu.
« Si d'autres développeurs enfreignent la loi, nous avons le droit de savoir, et les utilisateurs dont les données pourraient avoir été compromises de cette manière devraient être informés », a-t-il déclaré. Le comité parlementaire de Collins publiera son propre rapport plus tard ce mois sur la désinformation en ligne et l'utilisation de données dans les campagnes politiques.
Manipulation du vote sur le Brexit ?
Facebook n’a pas été le seul à être surveillé mercredi par le régulateur britannique, qui a commencé son enquête sur l'utilisation des données dans les campagnes politiques en début d'année, en se concentrant sur l'utilisation abusive des informations personnelles lors du référendum.
Au cours des 18 derniers mois, une quarantaine d'enquêteurs ont progressivement étendu cette enquête à d'autres utilisations politiques des données en ligne, notamment les révélations faites plus tôt cette année par un développeur d'applications tiers lié à Cambridge Analytica. à l'échelle mondiale.
Le rapport final du régulateur, indiquant notamment si les données ont été mal utilisées lors du référendum sur le Brexit, sera publié en octobre. Jusqu'à présent, les responsables n'ont pas déclaré publiquement si l'un ou l'autre côté du vote de 2016 a enfreint les règles de confidentialité du pays.
Dans le cadre de son annonce mercredi, le gendarme anglais a déclaré avoir entamé des poursuites criminelles contre SCL Elections, une autre société d'analyse de données liée à Cambridge Analytica, au motif qu'elle n'avait pas transmis de preuves liées à une mauvaise utilisation des données.
Plus tôt cette année, SCL Elections et Cambridge Analytica ont déposé leur bilan. Les entreprises ont nié avoir abusé des données Facebook des gens pour influencer le référendum sur le Brexit, l'élection présidentielle américaine de 2016 ou d'autres campagnes dans le monde entier. AggregateIQ, une autre société de données liée à Cambridge Analytica, a également reçu l'ordre mercredi d'arrêter le traitement des données qu'elle détenait sur les citoyens américains.
« Le dilemme Facebook-Cambridge Analytica a permis d’ouvrir beaucoup d'enquêtes sur la protection des données et le droit électoral », a déclaré David Carroll, un professeur américain dont les demandes d'informations émanant de la société d'analyse de données ont abouti aux actions du régulateur américain. « Il a été remarquable que le Royaume-Uni a fourni la compétence pour un citoyen américain ».
Source : Politico
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C'est une décision lâche de la part des dirigeants anglais. Jamais les réseaux sociaux ne peuvent remplacer la conscience.