1 pièce(s) jointe(s)
SILL 2019 : l'État actualise son référentiel de logiciels libres
Liste des logiciels libres recommandés par l'État en 2017 mise à jour par le SILL,
de nouveaux entrants dans la rubrique virtualisation
Le SILL (socle interministériel de logiciels libres) 2017 a été validé par la DINSIC (Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication) et par les DSI ministérielles lors du CSIC, formation technique, du 19 janvier 2017. La liste a été publiée ce mois de mars. Pour chaque logiciel, le SILL précise la catégorie et la sous-catégorie dans lesquelles il évolue, sa fonctionnalité, son cas d’usage, son statut (recommandé, en observation, en fin de vie), sa licence, s’il dépend d’un logiciel parent, son format associé, sa compatibilité avec les principaux systèmes d’exploitation et si une version française est disponible.
Dans le secteur de la sécurité, le SILL recommande le logiciel KeePass, pour la gestion des mots de passe. VeraCrypt, pour le chiffrement de disques, est présenté comme étant en observation. Le premier logiciel dispose d’une licence GPL2 et le second d’une licence AGPL. Dans le même domaine, le SILL recommande DBAN « Darick’s Boot and Nuke » pour la protection des données : le logiciel dispose d’une fonctionnalité permettant l’effacement complet de tous les supports magnétiques d’une machine.
Dans la rubrique conception et développement, le SILL recommande :
- du côté des EDI : Eclipse et Acceleo (le générateur de code source de la fondation Eclipse permettant de mettre en œuvre l'approche MDA (Model driven architecture) pour réaliser des applications à partir de modèles basés sur EMF -Eclipse Model Framework) sont recommandés respectivement en version 4.6 et 3.6.2,
- pour les serveurs d’application : Apache TOMCAT en version 7x est proposé aux développeurs,
- pour les environnements d’exécution : OpenJDK en version 8,
- pour la gestion d’anomalies : Mantis BT, l’outil de remontée de bogue, en version 2,
- pour la gestion des codes source : l’outil de gestion de configuration (serveur) GIT en version 2.x,
- pour la qualité et la sécurité du code source : SONARQUBE en version 5.1, l’ensemble des outils complémentaires FINDBUGS (version 2.0), CHECKSTYLE (version 5.6) et PMD (version 5.0) pour la détection de mauvaises pratiques, ASQATASUN (en observation dans sa version 4.0.3) pour la vérification de la conformité de l'application aux règles d'accessibilité RGAA v3,
- pour les tests et intégration : l’outil de gestion des tests unitaires JUNIT en version 4.11, les outils d'injection pour test des couches basses FITNESSE et DBFIT, l’outil d'aide aux tests techniques orientés Web services SOAPUI, l’outil d'aide à la livraison (dépôt, intégration continue...) JENKINS.
Dans la branche données et contenu, le SILL a présenté ses recommandations en quatre catégories :
- bases de données relationnelles : ici elle a proposé PostgreSQL (base de données transactionnelle), MariaDB (base transactionnelle cluster) et PostGIS (base de données géomatique),
- gestionnaire de données non relationnelles : MongoDB, la base de données NoSQL, en version 3.2,
- portail décisionnel : Pentaho en version 5.4,
- moteur de recherche : ElasticSearch, pour l’indexation et recherche plein texte en mode cluster, et Apache SolR qui est limité à un serveur.
Notons quelques changements par rapport à l’édition précédente. Par exemple PeaZIP a été remplacé par 7-Zip dans la rubrique compression et décompression, tandis que Synkron a été écarté au profit de FreeFileSync dans la catégorie synchronisation et sauvegarde.
Dans le même temps, soulignons que certaines rubriques ont disparu à l’instar de celles recommandant un logiciel pour visionner des fichiers AutoCAD (LibreCAD), effectuer une gravure d’un CD ou d’un DVD (Infrarecorder), manipuler de gros volumes dans une base de données noSQL (Cassandra) ou effectuer une supervision (Shinken).
Précisons aussi qu’il y a de nouveaux entrants comme Jitsi (client de messagerie instantanée), KeeFox (gestionnaire de mots de passe dans le navigateur) ou encore pas de nouveaux logiciels dans la rubrique virtualisation (Ceph, SaltStack, Ansible, Puppet, Chef, Docker, Rocket, CoreOS, Kubernetes et Rudder).
Source : liste en pièce jointe (au format PDF)
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous des éléments de cette liste ?
:fleche: Auriez-vous proposé d'autres alternatives ? Si oui, lesquelles ?
Voir aussi :
:fleche: Liste des logiciels libres recommandés par l'État en 2016 publiée par le SILL
Liste des applications libres
Je penses que la liste est assez intéressante, ce sont des outils de pros.
On pourrait peut-être en rajouter quelques unes mais, c'est du bon.
SILL 2018 : l'État actualise son référentiel de logiciels libres
SILL 2018 : l'État actualise son référentiel de logiciels libres
qu'est-il recommandé pour la conception et le développement logiciel cette année ?
Depuis quelques années, l'État français publie ce qu'il appelle le Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL), une liste de logiciels libres préconisés correspondant à chaque cas d'usage. Les logiciels sont classés en trois niveaux de recommandation : recommandé, en observation, en fin de vie. Le SILL est établi sur une base annuelle par les différents groupes de travail interministériels pour le logiciel libre, sous le contrôle de la DINSIC (Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication). Le SILL 2018 a été validé par la DINSIC et par les DSI ministérielles lors d'une formation technique le 23 janvier 2018 et il est désormais disponible.
Comme d'habitude, il comprend plus d'une centaine de logiciels, y compris pour les développeurs et bien d'autres logiciels destinés à des utilisations variées. Pour la catégorie « Conception et développement », voici ci-dessous quelques logiciels et outils recommandés selon les finalités :
- environnement de développement intégré (EDI) : comme les années précédentes, Eclipse est recommandé en tant qu'EDI et son plugin Acceleo pour la génération de code. Il faut également noter que Visual Studio Code fait son entrée cette année dans la liste des EDI recommandés par l'État ;
- développement d'applications Web : OpenJDK comme environnement d'exécution recommandé ;
- outil de gestion de code source : Git comme outil de gestion des configurations (serveur) ;
- gestion des anomalies : Mantis BT est recommandé en tant qu'outil de remontée de bogue ;
- installation, packaging, diffusion et distribution : Maven comme outil recommandé pour la gestion des dépendances, Yarn est en observation. NPM est également en observation pour les gestionnaires de paquets pour Node.js ;
- outils d’analyse et de modélisation : Pencil est recommandé pour le maquettage IHM (statique ou dynamique) ;
- test et intégration : JUnit comme outil de gestion des tests unitaires, Fitnesse et DbFit comme outils d'injection afin de tester les couches basses, Jenkins comme outil d'aide à la livraison (dépôt, intégration continue...), Squash TA pour l'automatisation des tests, Selenium Server et Selenium IDE pour l'automatisation des tests Web et Squash TM et Jaller pour la gestion des campagnes de tests;
- etc.
On peut également s'intéresser à la catégorie « Données et contenu » où les logiciels recommandés selon la finalité sont les suivants :
- systèmes de gestion de bases de données relationnelles : PostreSQL est recommandé comme base de données transactionnelle, MariaDB comme base transactionnelle cluster et PostGIS comme base de données géomatique ;
- systèmes de gestion de bases de données non relationnelles : MongoDB est recommandé comme base de données NoSQL.
On ne saurait être exhaustif ici, mais pêle-mêle, on peut encore citer parmi les autres logiciels recommandés par l'État en 2018 :
- authentification : KeePass comme gestionnaire de mots de passe et VeraCrypt (en observation) pour le chiffrement de disques ;
- suites bureautiques : LibreOffice ;
- éditeur de texte : Notepad++ ;
- lecteur multimédia : VLC ;
- courrielleur : Thunderbird ;
- client de messagerie : Roundcube ;
- client de messagerie instantanée : Jitsi ;
- client FTP : Filezilla ;
- navigateur : Firefox ESR ;
- logiciel de compression : 7zip ;
- systèmes d'exploitation serveur : les distributions GNU/Linux CentOS, Ubuntu (écoles) et Debian ;
- etc.
Source : SILL 2018 (pdf)
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette liste ?
:fleche: La trouvez-vous vraiment utile ?
:fleche: Quels sont les grands absents de cette liste ?
1 pièce(s) jointe(s)
France : quels sont les logiciels libres que l’État recommande en 2019 ?
France : quels sont les logiciels libres que l’État recommande en 2019 ?
La liste des logiciels conseillés publiée officiellement avec le SILL 2019
Dans un souci de minimiser les couts tout en conservant la qualité des logiciels utilisés, l’État français a défini depuis 2012, un cadre de convergence des logiciels libres à privilégier ou à abandonner dans le développement des systèmes d’information de ses ministères. L’ensemble des logiciels libres préconisés se présente sous la forme du socle interministériel de logiciels libres (SILL), c’est-à-dire sous la forme d’un tableau actualisé annuellement et répertoriant les logiciels conseillés ou abandonnés par l’État français.
La dernière version officielle en date est parue en février 2018 et a donné comme de coutume les orientations de l’État en matière de logiciels libres. Pour cette année 2019, la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC) vient d’éditer la liste des logiciels libres à recommander, observer ou à abandonner en cette année 2019. Toutefois, il convient de préciser que cette liste doit encore passer la fin du processus de validation pour être officiellement publiée pour les groupes MIM.
Les logiciels recommandés ou mis en observation par l’État
Dans cette version 2019 du SILL, l’État recommande pour ce qui concerne le domaine des environnements de développement Visual Studio Code, Eclipse, Acceleo et OpenJDK. Spring Boot qui permet de créer facilement des applications basées sur Spring est rangé du côté des outils à observer. Pour la gestion du code source, Git est recommandé. Comme gestionnaire de paquets Node.js, l’État conseille évidemment pour sa part Npm et en ce qui concerne la gestion du cycle de vie des projets, c’est Maven qui est préconisé.
Au niveau des serveurs d’applications, Tomcat et Serveur NodeJS sont ceux qui sont recommandés. Pour les bases de données relationnelles, il est recommandé aux ministères d’État d’utiliser MariaDB, PostgreSQL, H2 et PostGIS. Et pour les bases de données NosQL, c’est plutôt MongoDB qui est mis en avant. Pour l’édition de textes, Notepad++ est celui que l’État suggère et du côté de la suite bureautique, c’est LibreOffice qui est préconisé.
Comme hyperviseur et outil de gestion des applications dans les conteneurs logiciels, c’est KVM et Docker que l’Etat recommande respectivement. Pour l’orchestration par contre, les ministères peuvent utiliser Kubernetes sans problème. Pour la gestion du contenu web (ou CMS en anglais), les développeurs web de l’administration publique peuvent s’appuyer sur Dupral et pour le transfert de fichiers via FTP, c’est Filezilla qui sort du lot. Pour l’automatisation des tests web, l’on a Serveur NodeJS, Squash TA, Selenium Server et Selenium IDE qui sont mis en avant. Et pour les tests sur les navigateurs, il est recommandé d’utiliser Chromium.
Par contre, pour la navigation sur la toile, c’est Firefox qui est préconisé. Enfin, pour ce qui concerne les recherches sur internet, c’est sans surprise Qwant, le moteur de recherche français, qui est recommandé.
Les outils qui passent en fin de recommandation
Au-delà de ces applications libres qui sont recommandées pour usage, d’autres par contre ont été sorties du lot des logiciels recommandés. Nous avons par exemple Pencil, l’outil de maquettage IHM qui passe en fin de recommandation. Les outils Fitnesse et DbFit servant à tester les couches basses font également partie des outils qui ne sont plus recommandés par l’État français. Enfin, PHPbb qui faisait partie des outils recommandés par l’État en 2018 pour créer les forums est également sortie de la liste des logiciels conseillés en 2019.
La version 2019 du SILL est enfin publiée officiellement sur le site des groupes M.I.M (Mutualisation Inter-Ministérielle Logiciels Libres).
Source : SILL 2019 (PDF)
Et vous ?
:fleche: Quelle est votre opinion sur les logiciels recommandés par l’État français ? Sont-ils pertinents ?
:fleche: Pensez-vous qu’il existe des logiciels libres que l’État français devrait conseiller, mais qui ont été omis ?
:fleche: Ou existe-t-il dans le SILL 2019, des logiciels que l’État ne devrait pas recommander, mais qui l’ont été ?
Voir aussi
:fleche: SILL 2018 : l’État actualise son référentiel de logiciels libres, qu’est-il recommandé pour la conception et le développement logiciel cette année ?
:fleche: Liste des logiciels libres recommandés par l’État en 2017 mise à jour par le SILL, de nouveaux entrants dans la rubrique virtualisation
:fleche: Liste des logiciels libres recommandés par l’État en 2016 publiée par le SILL
:fleche: France : le Sénat choisit d’encourager l’utilisation des logiciels libres et formats ouverts plutôt que de leur donner la priorité
:fleche: Sénat : un amendement réintroduit une disposition visant à promouvoir le logiciel libre et les formats ouverts au sein des administrations françaises
:fleche: Les ministères français hésitent encore entre LibreOffice ou Microsoft Office ?