Citation:
L'Allemagne a pris la tête d'un groupe de cinq pays (les « frugal five », Allemagne, Autriche, Suède, Danemark et Pays-Bas) qui estiment être floués par le futur budget européen et notamment par la suppression des rabais. Ainsi, les Pays-Bas devrait voir sa contribution grimper de 50 % (de 5 milliards d'euros à 7,5 milliards d'euros). A l'inverse, la France, qui ne bénéficiait pas du système des rabais, serait sujette à une hausse de sa contribution moins importante (de 7,5 milliards en 2020 à un peu plus de 10 milliards en 2027).
Bon de toute façon les britanniques ont voté pour quitter l'UE dans un référendum et après ils ont massivement voté pour Johnson pour que le Brexit ait enfin lieu. (le parti qui promettait de ne pas quitter l'UE a fait un petit score)
Citation:
Le Brexit, les populistes, l'offensive de la Chine… Et si l'Union européenne était condamnée à la disparition ? En partenariat avec Sciences Po Ceri.
Il en vient probablement à la conclusion que la probabilité que l'UE disparaisse dans les 10 prochaines années est quasi nulle, mais j'aimerais bien voir le détail.
Citation:
Disons-le tout net : le Brexit, de prime abord, est une gifle pour l’UE. Cette dernière n’a pas seulement été incapable de le prévoir. Elle n’a eu de cesse d’en nier la réalité, se raccrochant de manière puérile à l’idée selon laquelle les britanniques changeraient d’avis, de sorte que le Brexit n’aurait pas lieu. C’est le contraire qui s’est passé : en dépit des difficultés considérables, de la morgue de l’auto-proclamé « parti de la raison », les britanniques n’ont eu de cesse, quand la parole leur a été rendue (élections européennes et nationales de 2019), de confirmer nettement leur souhait de sortir de l’UE.
Mais le Brexit est sans doute plus que cela : il est peut-être la première étape de la fin de l’UE, pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que le risque est grand que le Brexit réussisse. Par « réussir », faisant fi du fait majeur que la question économique est secondaire par rapport à la question politique, nous n’entendons même pas que le Royaume-Uni ait au cours des années qui viennent des performances économiques significativement meilleures que l’UE, même s’il ne faut pas l’exclure. Il suffirait que le Royaume-Uni ait des performances qui soient comparables à celles de l’eurozone. Car enfin, quel intérêt y aurait-il à poursuivre la construction européenne, s’il ne peut être établi clairement qu’elle apporte un plus à ses membres, de nature à compenser les pertes de souveraineté qu’ils consentent ?
Si le Royaume-Uni se maintient une fois libéré de l'UE, certains pays ne verront plus l’intérêt de rester dans l'UE.