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Après la victoire écrasante de Boris Johnson aux élections britanniques la semaine dernière, on pensait le scénario d'un Brexit sans accord écarté. Mais le Premier ministre conservateur a brutalement fait resurgir cette menace du «no deal», en annonçant ce mardi 17 décembre vouloir interdire toute extension au-delà de 2020 de la période de transition, censée permettre de négocier un accord commercial post-Brexit entre Londres et l'UE.
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Une annonce qui inquiète du côté de l'UE, comme du côté de l'opposition britannique. En effet, la plupart des experts sont d'accord pour dire que ce délai de onze mois, de fin janvier à fin décembre, est insuffisant pour mener à bien ces négociations complexes, qui doivent définir le cadre de la future relation entre Londres et l'UE, et permettre notamment de conclure un accord de libre-échange entre les deux parties. Pour se justifier, il citent un précédent connu, celui du CETA, le traité commercial signé entre l'UE et le Canada en 2016, dont Boris Johnson veut s'inspirer, qui a nécessité sept ans pour être finalisé.
On verra bien ce que ça va donner en 2021.