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Google enrichit sa flotte de laptops dédiés aux entreprises avec deux Chromebooks via l'OEM Dell
Google enrichit sa flotte de laptops dédiés aux entreprises avec deux Chromebooks lancés en partenariat avec Dell
Pour concurrencer Microsoft
Google poursuit avec ses efforts liés à la conquête de la sphère de l’entreprise dominée par les laptops équipés des solutions de Microsoft. La firme annonce la disponibilité de deux Chromebooks qu’elle lance en partenariat avec Dell – le Latitude 5400 (14 pouces) et le Latitude 5300 2 en 1 (13 pouces).
D’après les retours initiaux, il s’agit d’ordinateurs que le fabricant d’équipements d’origine mettait déjà à la disposition des entreprises avec des solutions de la firme de Redmond. Le partenariat entre Google et Dell vise à en fournir des versions équipées de Chrome OS pour les entreprises. Les ordinateurs viennent munis d’une gamme de services de support basés sur le cloud de Dell. Ces derniers permettent de mieux contrôler les opérations de déploiement de ces laptops au sein des entreprises. La note d’information de Google souligne la disponibilité d’outils comme VMware Workspace One via lesquels l’intégration à un environnement Windows existant peut être rendue plus aisée. En sus, Google propose une console d’administration Chrome dont l’entreprise dit qu’elle permet une amélioration des temps de chargement.
Côté hardware Dell indique « qu’il s’agit des seuls Chromebooks pour entreprise qui peuvent (en option) monter jusqu’à 32 Go de mémoire vive et tourner avec les derniers processeurs de la huitième génération – Core i7 – d’Intel. » En fait, avec ces nouveaux Chromebooks, Google et Dell jouent la carte du hautement configurable. En effet, les entreprises peuvent choisir les processeurs allant des Celerons aux Core i7. Google pour sa part ajoute que le support de stockage peut aller jusqu’au téraoctet. En fonction de la configuration et des tâches assignées à ces appareils, les autonomies du Latitude 5400 et 5300 2 en 1 peuvent respectivement monter jusqu’à 20 et 14 heures.
Les deux appareils proposeront des options LTE et une station d’accueil USB-C. Le latitude 5400 est disponible pour un coût de 699 $. Le Latitude 5300 2 en 1 quant à lui coûte 819 $. Ces Chromebooks seront disponibles dans une cinquantaine de pays et l’OS sera proposé dans une dizaine de langues.
Le Latitude 5400 et le Latitude 5300 2 en 1 ouvrent une série qui devrait se poursuivre avec Dell, mais aussi avec d’autres fabricants d’équipements d’origine. En effet, Google entend entrer en partenariat avec d’autres OEM pour lancer d’autres Chromebooks du même acabit pour les entreprises. Grosso modo, la manœuvre est destinée à bousculer Microsoft sur une filière où l’entreprise règne en maître. En tout cas, du côté de Redmond on est au fait des velléités de Google qui a lancé une version de Chrome OS pour les entreprises il y a deux ans. La manœuvre coïncidait à peu près avec le lancement de Windows 10 S – une version allégée de Windows 10 destinée à concurrencer les Chromebooks et Chrome OS – sur des machines à bas coût mises sur le marché par des partenaires de Microsoft. Mais, la variante orientée cloud de Microsoft n’a, semble-t-il, pas obtenu le succès escompté. Depuis le début de l’année précédente, elle n’est plus considérée comme un OS indépendant. Ce qu’il faut dire c’est que Microsoft en a fait un simple mode de Windows 10 – un indicateur de ce que l’OS a manqué à combler aux attentes. En tout cas, un autre est que Microsoft poursuit ses efforts de ne pas perdre la main dans la filière des OS orientés cloud avec l’initiative Windows Lite.
En tout cas, le partenariat entre Google et Dell est un avertissement non négligeable pour Microsoft qui domine grâce à Windows. Voyons jusqu’où va aller la firme de Mountain View cette fois après son abandon de la production de tablettes basées sur Chrome OS à mi-parcours de l’année en cours. Google disposait déjà de toute sa puissance en matière d’intelligence artificielle au moment de cet échec. L’entreprise continue de miser sur cet atout pour se différencier de Microsoft et proposer des services susceptibles de drainer les entreprises sur sa flotte.
Sources : Google, Dell
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Lequel des deux géants (Google ou Microsoft) dispose le plus d’atouts pour gagner la guerre des OS orientés cloud ?
:fleche: La perspective de voir Chrome OS grappiller d’importantes parts de marché dans la filière entreprise est-elle une bonne ou une mauvaise chose ?
Voir aussi :
:fleche: Les ventes mondiales de Chromebooks en hausse de 38 % en 2016, mais pourraient-elles maintenir ce rythme avec la sortie de Windows 10 S ?
:fleche: Des builds de Visual Studio Code débarquent sur les Chromebook et Raspberry Pi et autres appareils basés sur les processeurs ARM 32 et 64 bits
:fleche: Microsoft dévoile quatre nouveaux dispositifs tournant sur Windows 10 S à partir de 189 $ pour aller à la conquête des étudiants
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Développement d’apps : Google compte mettre plus de Chromebooks entre les mains des entreprises grâce à Linux
Développement d’applications : Google compte mettre plus de Chromebooks entre les mains des entreprises
Grâce à Linux
La firme de Mountain View l’a fait savoir lors de l’édition Google I/O de l’année en cours : tous les Chromebooks lancés en 2019 seront compatibles avec Linux. L’annonce de Google va en droite ligne avec les avancées de l’effort en interne dénommé Project Crostini. Ce projet est à Chrome OS ce que le sous-système Windows dédié à Linux (WSL) est pour la dernière mouture de l’OS de Microsoft – Windows 10. De façon brossée, il s’agit de s’appuyer sur une machine virtuelle qui s’exécute sur Chrome OS pour lancer des applications Linux au travers de conteneurs. C’est de cela de cette approche que le géant de la Tech parlait lorsqu’il a, en septembre de l’année dernière, fait savoir que Chrome 69 est disponible avec le support natif des applications Linux.
Le projet Crostini offre une prise en charge des applications graphiques. Ainsi, il est possible d’exécuter la version Linux de Visual Studio Code ou de faire usage d’Android Studio pour créer ses applications Android et les tester sur son Chromebook grâce au support intégré dont le système est doté depuis la version 53 de Chrome OS. Google entend s’appuyer sur les avancées dans ce programme comme arme pour aller à la conquête d’un marché de l’entreprise dominé par Microsoft.
« En 2018, Google a annoncé l’arrivée de Linux et de son écosystème d’applications de développement dont Android Studio et d’autres IDE sur les Chromebooks. Désormais, les entreprises peuvent procéder à l’activation d’environnements Linux sur les Chromebooks, ce, en bêta. Cette solution offre aux entreprises une approche au développement véritablement axée sur le cloud », écrit Google. L’entreprise a, il y a peu, enrichi sa flotte d’ordinateurs portables dédiés aux entreprises avec deux Chromebooks (le Latitude 5400 (14 pouces) et le Latitude 5300 2 en 1 (13 pouces), lancés en partenariat avec le fabricant d’équipements d’origine – Dell.
Pour ce qui est du hardware Dell indique « qu’il s’agit des seuls Chromebooks pour entreprise qui peuvent (en option) monter jusqu’à 32 Go de mémoire vive et tourner avec les derniers processeurs de la huitième génération – Core i7 – d’Intel. » En fait, avec ces nouveaux Chromebooks, Google et Dell jouent la carte du hautement configurable. En effet, les entreprises peuvent choisir les processeurs allant des Celerons aux Core i7. Google pour sa part ajoute que le support de stockage peut aller jusqu’au téraoctet. En fonction de la configuration et des tâches assignées à ces appareils, les autonomies du Latitude 5400 et 5300 2 en 1 peuvent respectivement monter jusqu’à 20 et 14 heures. Sous certaines configurations (processeur core i7, 32 Go de RAM), il est clair que Google vise les entreprises de la filière développement web.
Les tractations en cours sont d’un certain intérêt lorsqu’on observe les mouvements en termes de parts de marché des systèmes d’exploitation. Linux (et ses dérivés comme Chrome OS) reste troisième au classement derrière Windows et MacOS. Pour ce qui est du pourcentage, il a rarement dépassé trois unités dans la filière desktop comme cela a été le cas en début d’année. Pour ce qui est de Chrome OS de façon spécifique, il s’est déjà imposé, d’après des chiffres du Digital Analytics Program (DAP), comme plus populaire que toutes les autres distributions Linux confondues. La réalité sous-jacente que ces chiffres laissent filtrer est que la popularité de Linux serait due à Chrome OS. En tout cas, avec la proposition de valeur « Linux apps pour les développeurs », si montée en adoption de Chrome OS (et des Chromebooks) il y a, ce sera encore Linux qui sera gagnant.
Source : Google
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Pour quelles raisons Chrome OS peut-il s’avérer être un bon choix pour un développeur web ?
:fleche: Quels sont les motifs qui vous ont amené à vous en écarter jusqu'ici ?
Voir aussi :
:fleche: Chrome OS 64 bêta permet aux applications Android de continuer à s’exécuter en arrière-plan, enfin la multitâche réclamée par les utilisateurs ?
:fleche: Les applications Android débarquent sur Chromebook avec Chrome OS 53 via le canal développeurs
:fleche: Marché des OS : Android domine le classement devant Windows et Chrome OS est plus populaire que toutes les autres distributions de Linux combinées
Windows est-il devenu une secte
Je ne vois pas en quoi une entreprise devrait plus peur de Google que de Microsoft pour ces données
Je trouve assez ridicule
Skype ayant fait la une pour sa "surveillance"