Citation:
L’idée de donner des droits à une machine n’est pas nouvelle. Kate Darling, du MIT, prône depuis 2013 la création de lois contre la “maltraitance des robots”. Dans son étude sur “l'extension des droits légaux aux robots sociaux”, elle fait le parallèle entre un hypothétique “droit des robots” et “les lois qui protègent les animaux”.
Pas question toutefois de donner un “droit à la vie” aux machines : l’idée est de protéger l’utilisateur de la “souffrance de l’impression de faire souffrir” son robot. Là où Du Sautoy se démarque, c’est quand il sous-entend que les “droits” que nous donnerions aux machines seraient des “droits humains”, car les machines, conscientes, souffriront vraiment un jour. :weird:
Ce serait aller plus loin que les lois de la robotique d'Asimov, et créer une sorte de “charte de droits et devoirs des robots”, semblable aux Droits de l’homme, comme l’imagine l'avocat Alain Bensoussan.
En gros, d'ici quelques années, vous serez jugé comme un criminel si vous cassez un automate.